Gaston Tome 8 : rafales de gaffes

(Scénario), (Dessins)

About

Dupuis et Marsu Productions rééditent la totalité des gags de Gaston Lagaffe, regroupés dans l'ordre chronologique en 19 albums. À l'occasion de cette nouvelle édition, on retrouve enfin les couvertures signées Franquin.

En 1997, pour les quarante ans du personnage, les gags de Gaston Lagaffe avaient été réédités selon un ordre strictement chronologique. Les lecteurs disposaient enfin d'une édition cohérente : fini les R1, R2, etc.,... sans tome R5, qui apparaissait malgré tout quelques années plus tard !...
Malheureusement, on perdit au passage les belles illustrations dessinées par Franquin.

Douze ans après cette dernière réédition, les lecteurs vont enfin pouvoir retrouver les couvertures du maître... tout en conservant les bénéfices d'une édition chronologique des gags.
Bref, c'est une version 100% Franquin de Gaston Lagaffe que Dupuis et Marsu Productions proposent aux amateurs, qui pourront compléter leur collection, sans craindre de faire de doublons.


Categories : Bandes dessinées / Comics / Mangas > Bandes dessinées > Tout public > Humour


  • Authors

    André Franquin, Jidéhem

  • Publisher

    Dupuis

  • Distributeur

    Mds

  • Publication date

    11/11/2009

  • Collection

    Tous Publics

  • EAN

    9782800145884

  • Availablity

    Épuisé

  • Nombre de pages

    47 Pages

  • Height

    30.2 cm

  • Width

    22 cm

  • Thickness

    0.9 cm

  • Poids

    342 g

  • Readership

    à partir de 9 ANS

  • Série

    Gaston

  • Support principal

    Grand format

Infos supplémentaires : Relié  

André Franquin

Jidéhem

Jidéhem (Dupuis)
Né le 21 décembre 1935, Jean De Mesmaeker, dit Jidéhem, suit les cours d'art décoratif à l'institut Saint-Luc de Bruxelles et présente ses premiers travaux à Fernand Cheneval, éditeur et animateur de l'hebdomadaire HEROïC-ALBUMS, qui l'encourage et publie en feuilleton à partir de 1953 ses deux premières histoires, “Ginger et le collectionneur” et “Le Baron est fou”.

Jidéhem va ensuite réaliser pour ce journal une demi-douzaine d'enquêtes de son détective “Ginger”, ponctuées de mitraillades, de poursuites automobiles et de crashes spectaculaires. 1 la disparition d'HEROïC-ALBUMS, fin 1956, il se présente chez Dupuis.

Son type de série semi-réaliste et violente effarouche l'éditeur fort soucieux de la censure française : Ginger ne vivra de nouvelles aventures dans SPIROU qu'en 1979, lorsque le seuil de tolérance dans les publications pour la jeunesse se sera nettement relevé.

Franquin se trouve toutefois débordé par les nombreuses responsabilités qu'il a acceptées ( la série “Spirou et Fantasio”, les animations de couvertures du journal et l'illustration de la rubrique automobile “Starter”; les gags hebdomadaires de “Modeste et Pompon” dans TINTIN et la création envisagée de “Gaston”) et Jidéhem lui est présenté. Il entre dans l'atelier du Maître et participe aux décors de Spirou à partir du “Prisonnier du Bouddha”, reprend et développe l'animation graphique des articles de Starter, collabore largement aux premières années de “Gaston Lagaffe” (Son véritable patronyme sera d'ailleurs accordé à l'“homme aux contrats” de la série.).

Il rêve pourtant toujours d'une série personnelle et l'abordera par un biais, car l'éditeur se montre réticent à laisser se disperser le parfait collaborateur de son auteur vedette.
“Franquin me conseilla d'en parler à Delporte,” se souvient Jidéhem. “Et Delporte me déclara : —“Il n'y a qu'une seule solution. Je vais t'écrire un synopsis. Comme je suis le rédacteur en chef, je serai bien forcé de l'accepter...” Et il le fit avec “Starter contre les Casseurs”.”

Ce banc d'essai animant le personnage d'une rubrique du journal incite l'éditeur à lui donner carte blanche, pour autant qu'il évite le genre policier où Tillieux se trouvait déjà la cible des censeurs parisiens. Comme sa femme attendait une petite fille, l'artiste décide de lancer une jeune héroïne, “Sophie”, qui apparaîtra avec Starter dans l'épisode suivant (“L'½uf de Karamazout”, 1964), puis prendra son autonomie et vivra une vingtaine d'aventures jusqu'en 1995, souvent sur scénario de Vicq.

Lorsque sa fille aura dépassé l'âge de son héroïne, Jidéhem réduira nettement sa production, adaptant de 1990 à 1993 quelques “Chansons cochonnes” pour les éditions Top Game de son ami Carpentier. Son essai de relancer “Ginger” tourna court, mais il conserve une grande nostalgie de son premier personnage et regrette de n'avoir pu lui consacrer une carrière complète.

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