- Le Chemin de l'homme - « Commencer par soi, mais non finir par soi; se prendre pour point de départ, mais non pour but; se connaître, mais non se préoccuper de soi. » La doctrine hassidique enseigne que l'on atteint la sagesse non en se détachant du monde, mais en s'en imprégnant profondément pour mieux le comprendre. Rendant accessible une pensée profonde et complexe, Martin Buber pose dans Chemin de l'homme les fondements de cette doctrine, apparue au milieu du XVIIIe siècle. Considéré par Hermann Hesse comme un « présent précieux et inépuisable », Le Chemin de l'homme décrit le parcours spirituel que chacun effectue vers les autres et vers Dieu.
- Le Problème de l'homme - « Martin Buber distingue des périodes de sécurité, où l'homme voit clairement sa place dans le monde, dans la société et devant Dieu : alors s'esquissent les grandes synthèses d'Aristote, de S. Thomas ou de Hegel. Et des périodes d'incertitude, où tout est remis en question ; S. Augustin, Pascal, Kant, Nietzsche, comme tant de nos contemporains, se posent à ces moments la question primordiale :
« Qu'est-ce que l'homme ? ». » Paul Decerf, recension dans la Revue Philosophique de Louvain, 1964.
- Fragments autobiographiques - Martin Buber (1878-1965) est le plus grand philosophe juif de notre époque.
À l'occasion du vingtième anniversaire de sa mort, en 1985, furent publiés ces remarquables Fragments autobiographiques qu'il a écrits vers la fin de sa vie en 1958-1959. Il s'agit bien de fragments, d'impressions, de moments de vie, de rencontres, de souvenirs agencés à la manière d'une mosaïque. La rencontre avec Herzl, en 1898, est pour lui décisive. Déjà tourné vers une carrière universitaire, Martin Buber s'engage simultanément dans les mouvements sionistes. Mais c'est surtout l'étude du hassidisme qui va l'ancrer dans l'approfondissement de la mystique juive et marquera pour lui un véritable retour aux sources. Maître à penser de toute une génération en Allemagne, puis à Jérusalem, il entretient également avec la France une relation privilégiée comme en témoignent ici ses lettres à Camus, Claudel et bien d'autres.
Sommaire
Le Chemin de l'homme I. Retour sur soi-même II. Le chemin particulier III. Détermination IV. Commencer par soi-même V. Ne pas se préoccuper de soi VI. Là où l'on se trouve Le Problème de l'homme Avertissement Première partie - Le chemin du problème Premier chapitre - Les questions de Kant Deuxième chapitre - D'Aristote à Kant Troisième chapitre - Hegel et Marx Quatrième chapitre - Feuerbach et Nietzsche Deuxième partie - Tentatives de notre temps Premier chapitre - La crise et son expression Deuxième chapitre - La doctrine de Heidegger Troisième chapitre - La doctrine de Scheler Quatrième chapitre - Regard sur l'avenir Fragments autobiographiques Introduction de Dominique Bourel 1. Ma Mère 2. Ma Grand-Mère 3. Des langues 4. Mon père 5. L'école 6. Les deux garçons 7. Le cheval 8. Des philosophes 9. Vienne 10. Une conférence 11. La cause et la personne 12. Le tzaddik 13. Le bâton et l'arbre 14. Question et réponse 15. Une conversion 16. Compte rendu de deux entretiens 17. Samuel et Agrag Appendice 1. Commencements 2. Essai d'une information 3. Des livres et des hommes Notes de M. Buber Notes Bibliographie
Décès :13-6-1965
(Mort il y a 56 ans à l'âge de 87 ans)
Pays : Autriche
Martin Buber (1878-1965) est l'une des grandes figures de ce que l'on a appelé le judaïsme libertaire. Son éthique de la rencontre et de la réciprocité, exposée dans son célèbre essai Je et Tu, a marqué en profondeur la philosophie du XXe siècle.