Journal : (1940-1955) (édition Peter de Mendelssohn et Inge Jens)

Thomas Mann

Traduit de l'ALLEMAND par ROBERT SIMON

About

Lorsque commence cette deuxième partie du Journal, Thomas Mann a soixante-cinq ans. Il s'agit donc ici des quinze dernières années de l'écrivain. Installé aux États-Unis, dont il ne tardera pas à devenir citoyen, il se fait construire la grande et belle maison de Pacific Palisades, tout près d'Hollywood. Il vit à son aise et en accord avec la politique de Roosevelt. Ce n'est qu'au plus fort de la guerre froide qu'il exprimera de vives réticences à l'égard de la politique américaine, et ce sera l'un des éléments qui détermineront son retour en Europe, puis son installation en Suisse. Le Journal nous montre un homme vieillissant mais encore plein de vitalité, avec ses faiblesses - vanité tirée de sa réception à la Maison-Blanche ou de son audience privée chez le pape, amourette de vieillard avec Franzl, le dernier de ses «jouvenceaux divins» - mais aussi avec ses grandeurs face à la souffrance collective et personnelle - la guerre, bien sûr, le suicide de son fils Klaus et la mort de son frère Heinrich. Un témoignage passionnant sur les dernières années d'un grand écrivain.


Categories : Littérature > Littérature argumentative > Essai littéraire


  • Authors

    Thomas Mann

  • Traducteur

    ROBERT SIMON

  • Publisher

    Gallimard

  • Distributeur

    Sodis

  • Publication date

    04/10/2000

  • Collection

    Du Monde Entier

  • EAN

    9782070731831

  • Availablity

    Missing undated

  • Nombre de pages

    816 Pages

  • Height

    21.5 cm

  • Width

    15 cm

  • Thickness

    4.2 cm

  • Item weight

    920 g

  • Diffuseur

    Gallimard

  • Support principal

    Grand format

Infos supplémentaires : Broché  

Thomas Mann

Prix Nobel de littérature en 1929, antifasciste, Thomas Mann (1875-1955) fut l'un des écrivains majeurs du vingtième siècle. Chantre de l'esprit bourgeois et de sa décadence, il raconta et interpréta la crise d'une civilisation tout entière. Fidèle aux formes narratives traditionnelles, il les sublima avec une profondeur philosophique et conceptuelle inégalée dans
des nouvelles telles que La Mort à Venise. Fin analyste, il résuma, avec La Montagne magique, les tensions culturelles de son temps

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