Il n'est pas une semaine que les services secrets russes ne soient accusés de toutes les turpitudes et, à travers eux, le président Vladimir Poutine lui-même ancien officier du KGB. Il est vrai que ce lignage le pousse à utiliser ses multiples organes de renseignement au maximum de leurs possibilités tant il sait ce qu'il est en droit d'en attendre dans la lutte d'influence mondialisée qui est en train de se jouer.
Mais ces services ont aussi leurs faiblesses et parfois des « espions » se font prendre la main dans le pot de confiture. C'est en partant du récit de quelques unes de ces affaires dont certaines sont truculentes qu'Alain Rodier brosse un tableau du FSB, du SVR et autres services russes. S'ils représentent une menace évidente pour les pays occidentaux, ils ne sont pas infaillibles et peuvent être contrés avec succès. Il faut pour cela redonner un souffle aux services de contre-espionnage qui ont surtout été accaparés par l'anti-terrorisme ces dernières années.
Au risque d'une crise de confiance sans précédent des citoyens dans l'État dont ils interrogent désormais la légitimité « publique », c'est-à-dire la capacité, voire la volonté, de se faire le relai des intérêts collectifs, et de protéger les citoyens. L'état général d'impréparation dans lequel s'est trouvé l'État au commencement de la pandémie aura servi ici de révélateur ; jetant une lumière crue sur l'action des gouvernements précédents qui avaient suivi une politique de réduction des coûts et d'efficacité gestionnaire au risque de priver les services hospitaliers des masques et des lits d'hôpital nécessaires. Dès lors que le gouvernement ne paraît plus agir en « pouvoir public », plus rien ne semble justifier l'exception étatique qui confère à cette organisation politique un statut dérogatoire et des pouvoirs exorbitants. C'est du reste cette tension qu'a révélé le mouvement des Gilets jaunes, marqué tout à la fois par des attentes fortes à l'égard de l'État des services publics (en termes de qualité et d'égalité d'accès aux hôpitaux, aux transports publics, etc.), et une défiance inédite à l'égard de gouvernants tenus pour responsables de l'échec de l'État à tenir ses promesses « publiques ». Cette crise de confiance ne pouvait pas tomber plus mal alors que nous avons collectivement besoin d'un État et d'une Union européenne capables de conduire, au nom de tous, la conversion écologique de nos sociétés et de nos économies, et alors que nous devons faire face aux conséquences sanitaires, mais aussi économiques et sociales profondes de la pandémie Covid. Manière de dire, en somme, que la réflexion sur le « public » et les liens qu'il entretient avec l'État forme aujourd'hui un préalable à toutes nos discussions sur le changement d'orientations des politiques publiques. Les nouvelles théories démocratiques l'oublient parfois, toutes occupées qu'elles sont à faire apparaître de nouveaux horizons mobilisateurs - qu'il s'agisse de la transition écologique ou des nouvelles formes de démocratie participative. Mais, sans réfléchir à ce que l'État est devenu au fil des trois dernières décennies, ni aux chaînes de dépendance dans lesquelles il inscrit aujourd'hui son action, elles s'exposent au décalage en faisant comme si l'État était ce simple « levier » disponible et mobilisable pourvu qu'on veuille bien lui donner le sens politique voulu. Or il y a précisément lieu d'en douter. C'est pourquoi il faut reprendre le fil du « public » et remettre sur le métier une notion qu'on avait paresseusement abandonnée comme une vieille relique. Il faut faire l'inventaire des glissements de terrain qui se sont produits depuis trente ans et ont fragilisé les soubassements publics de l'État, décrire leurs effets politiques et démocratiques, et explorer les voies possibles d'un nouvel esprit public du gouvernement.
Activités des plus polluantes dans un contexte où la «transition écologique» est continuellement invoquée, le tourisme et sa complice l'aviation bénéficient pourtant d'un soutien inconditionnel des institutions, des mondes économique et culturel, ainsi que de certaines forces sociales et environnementalistes. Car qui serait prêt à se défaire de la première industrie mondiale et à renoncer à l'hypermobilité?? Né avec le capitalisme industriel, le tourisme a pris un essor fulgurant dans les années 1950. Dans un monde de production et de consommation de masse, il s'est imposé de manière évidente, et a contribué à élargir la sphère marchande à de nombreux domaines tout en s'intégrant complètement au quotidien. Ce processus de touristification tous azimuts participe de la mise en production du monde. Manager des territoires pour les rendre plus attractifs que d'autres fait des ravages?: émissions de gaz à effets de serre et nombreux dégâts environnementaux, artificialisation de la nature, surfréquentation, altération des rapports humains, folklorisation, construction de grands projets inutiles, hausse des prix de l'immobilier, etc. Contre ce tourisme dévastateur, considéré comme un pilier de la croissance, la critique, portée notamment par ce livre, ne peut que s'en prendre plus globalement à l'économie marchande, au puissant imaginaire qu'elle véhicule et aux modes de vie qu'elle induit.
Avec des textes de Miguel Amoros.
Cet ouvrage se propose de dépasser les postures antagonistes sur les questions policières en faisant la synthèse des savoirs produits par les sciences sociales des dernières années. Car la police - qu'elle soit nationale ou locale, militaire et civile, privée et publique - est aussi un domaine de recherche où se croisent nouvelles données empiriques et renouvellements théoriques (analyse du lien entre police et politique, de la confiance dans la police par le public, etc.). Observer les polices permet, en outre, de comprendre les transformations contemporaines de l'État, marquées par la diffusion des normes du nouveau management public et la dénationalisation de l'autorité, et, plus largement, les formes de régulation des sociétés traversées par des conflictualités profondes.
Gilles Vanderpooten est allé rencontrer Stéphane Hessel avant Indignez-vous !, avant qu'il ne devienne le diplomate le plus médiatisé de France.
Dans ces entretiens réalisés en 2009, Stéphane Hessel insiste sur le fait que la lutte a changé de forme depuis les temps héroïques de la Résistance. Il met l'accent sur le plus fédérateur des combats contemporains, celui pour l'environnement, réclamant par exemple la création d'une Organisation mondiale de l'Environnement. Et pose également la nécessité d'un gouvernement mondial.
En d'autres termes, il invite les jeunes... et les moins jeunes, à ne pas subir mais à s'engager, pour un monde meilleur.
La police, un sujet omniprésent sur lequel, à force, on ne sait plus trop quoi penser.
Ce livre, qui ne prétend pas à l'objectivité, donne le point de vue de quelques individus qui ont eu « maille à partir », comme on dit, avec les forces de l'ordre.
David Dufresne qui suit depuis longtemps les violences policières, résume ce qu'il a vu, subi, et entendu. Julien Coupat explicite le sens du mot d'ordre « Tout le monde déteste la police », il montre qu'il s'agit plus que d'un cri d'instinct, que ce slogan a valeur tactique. Eric Hazan au contraire reste (très minoritairement) convaincu que seul le basculement de la police peut transformer l'émeute en mise à bas du système : il préconise le mot d'ordre opposé : « La police avec nous ! ». Antonin Bernanos, militant antifasciste, met en évidence les connivences et les alliances objectives entre l'institution policière et l'extrême droite ; Amal Bentounsi, évoquant sa bataille judiciaire pour faire condamner les policiers meurtriers de son frère Amine Bentounsi, donne à voir la façon dont le racisme d'État a pu appuyer l'ascension inexorable et incontestée du pouvoir policier dans tous les pores du champ social.
Enfin Frédéric Lordon examine la menace d'affranchissement sauvage, inhérente aux institutions de la violence d'État, menace d'entraîner la police dans un devenir corps-étranger au sein du corps politique, sous les oripeaux du « monopole de la violence légitime ».
Jean Blaise a porté nombre des grandes innovations culturelles des dernières années. Il a su allier création et débat d'idées, culture et voyage, tourisme même. Confronté au sociologue Jean Viard et interrogé par le journaliste Stéphane Paoli, il nous livre ses convictions et ses interrogations sur la création et la culture, la démocratisation et la place nouvelle du privé. «?Les auteurs plaident pour que la culture sorte de "ses boîtes et de ses élites" pour à nouveau nous aider à faire société, joie, fête et partage. Une interrogation bien utile dans une société divisée, tendue et pessimiste.?» Réseau des Arts à Bruxelles «?[Ce livre] est d'abord un "cri du coeur"?: c'est montrer - et démontrer - que d'autres voies de développement existent, qu'elles ont fait leurs preuves, et qu'elles sont diamétralement opposées à cette culture officielle dont on "sanctuarise" le budget pour mieux servir ses fidèles.?» Nouveau Tourisme culturel Jean Blaise est le fondateur de la maison de la culture de Nantes - le Lieu Unique, et le créateur de nombreux festivals. Jean Viard est sociologue et éditeur. Stéphane Paoli est journaliste.
Cela fait maintenant plus de quarante ans que Michael Douglas est un acteur de premier plan. Et pourtant, la partie n'était pas jouée d'avance, loin de là. L'ombre portée de son père, Kirk Douglas, figure légendaire d'Hollywood, star internationale, demeurait extrêmement présente. Mais le jeune Michael a su s'en dégager pour suivre son propre parcours.
Héros d'une série télévisée populaire (Les Rues de San Francisco, où il partageait l'écran avec Karl Malden)), puis producteur inspiré du multi-oscarisé Vol au-dessus d'un nid de coucou de Milos Forman, il accède à la notoriété avec des comédies à succès (À la poursuite du Diamant Vert, Le Diamant du Nil). Mais ce sont deux films sortis en 1987 (Liaison Fatale, Wall Street) qui vont faire de lui un acteur incontournable de productions importantes. Avec Black Rain de Ridley Scott, Basic Instinct de Paul Verhoeven, ou encore The Game de David Fincher, Michael Douglas va dominer le box-office, imposant parfois l'image d'un homme de pouvoir aux pieds d'argile (Chute Libre, Harcèlement, Meurtre Parfait), et s'accaparant bien souvent des rôles audacieux et risqués (Traffic, Ma vie avec Liberace, La Méthode Kominsky). Malgré le succès, en dépit des honneurs et des nombreux prix, au-delà des Oscars, Michael Douglas a fait de cette passion transmise par son père un métier qu'il ne cesse d'explorer en artisan doué et valeureux.
Dominique Legrand, romancier et déjà auteur de plusieurs ouvrages consacrés à des réalisateurs, parmi lesquels Brian De Palma, David Fincher et Roman Polanski, revisite la carrière riche et profondément originale de cet acteur accompli.
Un coup de projecteur et une analyse pertinente sur une des carrières d'acteur parmi les plus stimulantes et captivantes, portée par le travail et la recherche de l'excellence, où le jeu permet de transformer la vie en spectacle. Le portrait d'un comédien inventif aux rôles forts et multiples, toujours un peu en marge, parfois à la limite du politiquement correct, mais au charisme indubitable et au pouvoir de séduction irrésistible.
L'humanité est aujourd'hui confrontée à une exigence pressante : assurer le bien-être de tous dans le respect des limites de la planète. Or le propre des sociétés humaines est de s'organiser pour demeurer viables, en mettant en place un ensemble complexe d'idéologies, de normes, d'institutions et de techniques ; ce que l'on appelle la gouvernance. Celle-ci doit permettre la cohésion sociale, préserver la communauté des agressions extérieures et assurer l'équilibre entre la communauté et son environnement.
La gouvernance prend des formes variées d'une époque à l'autre et d'une culture à l'autre, mais doit surmonter une contradiction entre la stabilité des institutions et des règles, qui donne un socle à la société, et leur évolution quand les défis qu'elle doit relever évoluent.
Les modes de gouvernance nés de la première modernité, État national et démocratie représentative, semblent inadaptés aux défis du XXIe siècle. Une nouvelle gouvernance doit donc s'inventer et c'est ce que Pierre Calame se propose de faire dans cet ouvrage, synthèse de réflexions et de propositions qui s'étalent sur cinquante ans et qui ouvrent sur un renouvellement profond des modes de pensée.
Machiavel : ce nom semble maudit, tant il évoque la manipulation, le mensonge, la cruauté, la violence, la jouissance du pouvoir, les machinations, l'absence de scrupule et le cynisme de la bonne conscience. C'est surtout son ouvrage le Prince, véritable apologie du mal, qui symbolise ces attitudes diaboliques : se fondant sur une connaissance neutre de la nature humaine, Machiavel expose en effet dans ce livre, et de façon froidement méthodique, le principe créateur de l'efficacité et de l'ordre politique. Autrement dit : comment imposer durablement sa puissance de faire obéir d'autres hommes, quitte à sacrifier sa propre humanité et assumer la nécessité de fonder les lois et les vertus sur un mal... Après de nombreux siècles de débats sur cette oeuvre provocatrice qui a fait exploser la philosophie politique, Robert Damien propose ici des interprétations décisives pour nous aider à mieux comprendre cette pensée réputée aussi «saisissante qu'insaisissable», comme le dit Louis Althusser.
Une mise au point magistrale, qui met en évidence notre obligation de réexaminer à neuf les conditions effectives d'une moralité publique capable de nous gouverner selon des lois communes, reconnues et efficaces - ce qui nous amène tout droit à la question peut-être la plus sensible : quel en est le prix à payer ?
ENQUÊTE SUR UN SUJET TABOU : LE CONDITIONNEMENT D'UNE NATION.
Qui est Big Brother ?
Le sommet de la pyramide. Le gouvernement. L'administration. Les médias. Les experts. Les idéologues. La pensée unique. Les écrans. Une organisation qui a pris toutes les apparences d'une société libre et démocratique.
Big Brother, c'est la Voix, la rumeur du monde, le bruit de fond qui nous apprend à consommer, à obéir, à penser. Celui qui vous répète tous les jours qu'il faut du pouvoir d'achat, que les inégalités se creusent, que l'immigration est à la fois une chance et un fantasme. C'est lui qui invente des scandales, définit les limites du langage et de la pensée, décide du digne, de l'indigne et du tabou. C'est lui qui vous rend l'enfer confortable.
Français, Big Brother est votre opium.
Vous vous êtes ouvert l'esprit, comme d'autres s'ouvrent les veines.
Recueillant les confidences de journalistes, politiques et hommes d'influence repentis, Laurent Obertone pénètre les arcanes du plus grand système de conditionnement de masse jamais mis en place en France. Il donne enfin un visage à la terreur médiatique, politique et idéologique qui accable notre pays.
Bienvenue dans la République des écrans.
Le grand oeuvre de M. Du Camp se situe dans sa tentative de compréhension du fonctionnement de la société à travers la métropole dont, en sociologue avant la lettre, il apprend à connaître tous les organes, ainsi, La Poste, Les halles, La Police, Les prisons, Les hôpitaux, Les égouts, etc.
Son livre s'inscrit dans la tradition de l'enquête sociale hantée par la médecine anatomoclinique et par la physiologie sociale. Le volet sur la Police décrit l'organisation qui lutte contre le Paris du crime via Les sergents de ville, La sûreté, La division, Le Dépôt.
Fourmillant d'anecdotes, ce texte est d'autant plus passionnant qu'il donne à comprendre comment a été structurée la police parisienne. Comment aussi, la grande ville est confrontée à des problématiques qui demeurent d'actualité.
le recours aux liens juridiques prend chaque jour dans nos sociétés une importance grandissante.
il existe pourtant peu d'études empiriques sur la fabrique quotidienne du droit. alors que la très grande technicité de la matière juridique réserve le droit aux juristes de profession, la sociologie croit souvent pouvoir s'en
débarrasser en l'expliquant par les rapports de forces qu'il ne ferait que dissimuler. la méthode ethnographique se trouve donc particulièrement bien ajustée à l'analyse du droit au quotidien.
c'est toute l'originalité de cette étude ethnographique du conseil
d'état que propose ici bruno latour. il y porte une grande attention aux actes d'écriture, à la fabrication et à la manipulation des dossiers, aux interactions entre les membres, aux particularités du corps des conseillers d'état, mais surtout à la diversité des ressorts qui permettent de bien juger. l'aridité même du droit
administratif français aurait de quoi effaroucher le plus courageux des lecteurs : heureusement, par une grande qualité de style, l'auteur a su à la fois rendre compte de la technicité des jugements et renouer les nombreux liens entre le droit et cette société qui le nourrit et à laquelle il sert, en même temps, de garant.
après une série d'études sur les laboratoires scientifiques, les innovations techniques, le discours religieux, la parole politique,
bruno latour continue ici, avec le droit, son programme d'anthropologie systématique des formes contemporaines de véridiction.
Malheureusement, le domaine des cosmétiques est aussi celui des exagérations : s'il est vrai que de nombreuses préparations peuvent améliorer l'état de votre peau et de votre chevelure, il ne faut cependant pas s'attendre à des prodiges de perfections. Dans certains cas, c'est même le contraire. La liste des produits contenus dans les cosmétiques est longue et révèle que si certains sont bien peu efficaces, d'autres sont nuisibles. Le degré de nocivité va de simples irritations à des allergies, de l'eczéma, et même jusqu'à des produits toxiques révélant, pour certains, des propriétés reprotoxiques, mutagènes et même cancérigènes.
Il est certain que si vous utilisez occasionnellement un produit contenant ces composés nocifs, vous ne risquez rien de grave. Il en va tout autrement si vous l'employez régulièrement et à longueur de semaine ou d'année. La prudence serait donc de les reconnaître sur les étiquettes, ce qui est un exercice très difficile et décourageant. En effet, les ingrédients sont mentionnés en latin pour les produits végétaux et en anglais pour le reste, avec seulement le nom chimique du produit, sans mention de ses propriétés. Pour les reconnaître et connaître leurs pouvoirs bénéfiques ou nocifs, il faut donc consulter un répertoire. Cet ouvrage joue ce rôle en même temps qu'il vous fera découvrir le « monde » très complexe, mais passionnant des cosmétiques.
« Bolo'bolo est une modeste proposition pour un nouvel arrangement de notre vaisseau spatial après la disparition de la Machine-Travail planétaire. » Livre mythique des années 80, écrit par l'anonymus P.M., bolo'bolo continue de hanter les esprits des insatisfaits du nouveau siècle et propose un modèle d'utopie réalisable dans lequel il fait bon grappiller des idées pour le présent et pour l'avenir, en attendant la mort lente de l'économie. Publié en allemand en 1983, bolo'bolo a été traduit en anglais, italien, néerlandais, arabe, chinois, hébreu, russe, portugais... P.M. est également l'auteur de romans, d'essais et de pièces de théâtre. Il a également publié en 2016 aux Éditions de l'éclat, Voisinages et communs, qui complète et enrichit l'idée du bolo de propositions nouvelles.
Si la crise climatique a déjà un grand impact sur nos vies, les vignerons sont concernés à double titre. D'une part la viticulture est un important émetteur de gaz à effet de serre (et de pesticides) et elle est sommée de réduire ces émissions. D'autre part elle est fortement touchée par les sécheresses, gelées, canicules et autres manifestations du changement climatique. La vigne est aussi un marqueur fort de cette crise : l'avancement des dates des vendanges et l'augmentation du degré alcoolique des vins en sont des signes. Comment, dès lors, les vignerons vivent-ils cette crise ? Quelles transformations entraîne-t-elle déjà sur leur travail et leur vie ? Comment anticipent-ils les changements à venir ?
Ce livre est basé sur une enquête auprès de 31 vignerons de plusieurs régions de France. Nombre de ces témoins sont engagés dans des formes d'agroécologie et produisent des « vins naturels ». Leur sensibilité particulière aux questions climatiques et environnementales en fait des vigies de la crise climatique. Au fil des chapitres, ils racontent leur perception de cette crise, la manière dont ils essaient d'en anticiper les effets sur leur métier, leurs tentatives pour y répondre et les transformations qu'elle entraîne sur leur travail. Ces récits visent à décrire le contexte dans lequel se déroule actuellement le travail de la vigne et du vin. Ils rappellent les cycles longs du climat et les évènements météorologiques brefs qui peuvent bouleverser ce travail. Chaque chapitre développe un exemple de pratique qui illustre l'une ou l'autre des solutions adoptées par les témoins en réponse aux nouvelles contraintes engendrées par la crise climatique : une viticulture de la sobriété, une polyculture paysanne et autonome, des vins naturels, des cépages oubliés...
Une présentation synthétique, complète et pédagogique des institutions administratives françaises.
Les institutions administratives sont traditionnellement définies comme l'ensemble des structures chargées de la gestion des affaires publiques. En tant qu'organes qui exercent des tâches administratives sous un régime de droit public, elles constituent en principe des moyens au service du politique pour atteindre ses objectifs.
L'auteur abordera les principes de l'organisation administrative, l'administration centrale et territoriale, les AAI... Cette nouvelle édition 2022 sera à jour des dispositions de la loi 3Ds du 21 février 2022 (réforme de la gouvernance de l'ADEME, la création du contrat de mixité sociale...).
Un ouvrage synthétique et complet pour réussir les épreuves portant sur l'UE.
Des thèmes variés abordant différents aspects de la construction européenne :
Politique, sociologique, historique et économique.
Des fiches de synthèse accessibles et fondées sur les dernières données
Recherche de performance, ancrage territorial, stratégie à l'égard des publics, internationalisation... les institutions culturelles semblent aujourd'hui avoir intégré les « lois du marché ». Plongés dans un environnement caractérisé par la commercialisation et la financiarisation de la culture, leurs responsables doivent désormais composer avec de nouvelles notions dont ils sont peu familiers : marketing, management, évaluation, leadership...
Pour autant, ces institutions bien particulières ne peuvent être considérées comme des entreprises, et leur gestion doit s'adapter à leur spécificité : celle d'« organisations culturelles de marché ». Quels moyens mettre en oeuvre pour contribuer au développement et au renforcement de ces organisations ? Voilà la question à laquelle entend répondre cet ouvrage.
Cette quatrième édition tisse le lien indissoluble entre politique de la culture et gestion des institutions culturelles, en mettant au centre de la réflexion la question de leur mission. Penser les arts et la culture à la lumière des enjeux économiques et sociaux, des interrogations existentielles et sociétales, ainsi que des préoccupations éthiques et environnementales, tel est le défi que ce livre propose de relever, au service des citoyens et de l'intérêt général.
Un ouvrage de référence en matière de gestion des institutions culturelles, aussi bien auprès des professionnels que des chercheurs et des étudiants.
« Le péril jaune » ! Cette expression, née à la fin du XIXe siècle, a fait florès dans les milieux politiques, médiatiques, littéraires de l'époque. Elle exprimait en trois mots la terreur de l'Occident à l'annonce de prochaines invasions par des hordes asiatiques, féroces et insondables.En ce début de XXIe siècle, la Chine, pacifique concurrent économique, ne menace pas la France militairement. Elle recherche au contraire son amitié. Si quelques navires de guerre franc?ais patrouillent en mer de Chine, nul soldat chinois n'approche nos cotes.Pourtant, un volumineux rapport (654 pages), diffuse en octobre 2021 par l'Institut de recherche stratégique de l'École militaire (IRSEM, qui compte cinquante « chercheurs » et un relais de l'OTAN, officier supérieur de l'armée des États-Unis) alerte sur les « machiavéliennes » opérations de la Chine et sur ses complices Français, nommément dénoncés selon la méthode de McCarthy.Le rapport, où grouillent les erreurs, les contradictions et les fake news, est un acte d'allégeance de notre défense nationale à la politique étrangère des États-Unis et à son armée.Il prépare une guerre.Ce livre ne donne pas en exemple le système politique et économique chinois (ce n'est pas le sujet). Il n'est pas prochinois, il est pro-vérité. Il est un contre-rapport compact qui plaide pour l'amitié entre les peuples, pour l'indépendance de la France et pour la paix..
Depuis des décennies, la concentration de populations cumulant difficultés sociales et économiques, dans les cités périphériques ou dans les quartiers anciens et dégradés de la plupart des villes françaises, est source de préoccupations pour les services de l'État et pour les collectivités locales. Afin de répondre à ces situations et aux dysfonctionnements, voire aux épisodes de violence qui s'ensuivent, des politiques urbaines, poursuivies par les différents gouvernements, sont mises en place dans les domaines de l'urbanisme, du social, de l'économique et de la sécurité.
Après un état des lieux détaillé, Claude Chaline analyse et évalue la portée et l'effectivité de ces dispositifs englobés dans les politiques de la ville, du renouvellement et de la rénovation urbaine.
Les principales évolutions du droit des collectivités territoriales applicable en 2022 Le droit des collectivités territoriales se définit comme l'ensemble des règles qui viennent régir le fonctionnement et l'action des collectivités territoriales et qui sont codifiées dans le Code général des collectivités. Avec les lois de décentralisation, les collectivités territoriales sont devenues des acteurs majeurs de la vie publique en devenant notamment le premier investisseur public. Cet ouvrage rend compte des évolutions de ces dernières années et notamment la loi relative à la différenciation, la décentralisation, la déconcentration et portant diverses mesures de simplification de l'action publique locale, loi dite 3DS de février 2022. Cette loi consacre le principe de différenciation territoriale, elle facilite les délégations de compétences entre collectivités territoriales et prévoit la possibilité de transferts « à la carte » de compétences par les communes à leur intercommunalité.
Au final, une synthèse rigoureuse, pratique et à jour des connaissances indispensables permettant au lecteur d'apprécier les nombreuses compétences des collectivités, ainsi que les moyens humains et financiers nécessaires pour leur bon fonctionnement.
Points forts:
. Intègre les principales évolutions du droit des collectivités territoriales applicable en 2022 . Un cours original, à la fois complet et synthétique
Depuis quand vote-t-on pour le président de la République ? Quel est le véritable rôle du premier Ministre ? du Sénat ? de l'Assemblée nationale ? À quelles conditions peut-on être candidat aux élections ? Combien de fois la Constitution a-t-elle changé ? Quelles sont les plus grands discours de la Ve République, les lois les plus importantes, les mesures les plus révolutionnaires ?
De Charles de Gaulle à Emmanuel Macron, voici l'histoire de la Ve République et de ses institutions, dont la stabilité bat tous les records de notre histoire. Découvrez ses rouages, les grands hommes et femmes qui l'ont écrite, ses temps forts et ses valeurs essentielles.
LA POLITIQUE N'AURA JAMAIS ÉTÉ AUSSI PASSIONNANTE !
En partant de la récente adoption de l'objectif «zéro artificialisation nette», cet ouvrage aborde les différents enjeux d'une fin de l'étalement urbain dans l'aire métropolitaine lyonnaise. À partir de plusieurs études de cas, il invite à dépasser les schémas binaires opposant villes et campagnes afin de poser les jalons d'une réflexion sur l'avenir de la planification urbaine et la recomposition des équilibres entre les fonctions du territoire.Les cahiers POPSU rassemblent les connaissances produites au fil des travaux de recherche-action menés par la Plateforme d'observation des projets et stratégies urbaines (POPSU) dans le cadre du programme «Métropoles».