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Aristotélisme
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Si le caractère composite de la Métaphysique a donné lieu à de nombreux débats, relatifs à son ordonnancement et à l'authenticité des traités qui la composent, il se dégage de ces derniers une unité thématique certaine. Après avoir vérifié, par une confrontation avec la doctrine des causes et des principes de ses prédécesseurs, la théorie des causes exposée dans la Physique, Aristote s'attache à construire une théorie des formes, apte à expliquer la nécessité interne aux phénomènes de la nature. Soucieuse d'articuler la recherche des premiers principes et des premières causes à une théorie positive du mouvement, la Métaphysique, avec les concepts de puissance et d'acte, conduit à une réforme des théories de la forme, nées dans l'Académie platonicienne. L'ensemble de la théorie antérieure des principes, qui posait les contraires en principes, s'y trouve renouvelée. Prenant acte de l'évolution des connaissances philologiques et philosophiques, la présente traduction se conforme rigoureusement au texte grec pour tenter de restituer le style propre à la pensée d'Aristote. Le lecteur trouvera dans cet ouvrage une traduction, mise à jour, de l'intégralité des quatorze livres de la Métaphysique.
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Les livres Alpha, Bêta, Gamma et Delta de la Métaphysique forment un ensemble cohérent consacré à la « philosophie première », qu'Aristote définit comme « la science de ce qui est en tant qu'il est ». Les livres Epsilon et Petit alpha, qui sont les deux livres les plus brefs du recueil qu'est la Métaphysique , proposent deux développements à cette enquête sur la philosophie première. Petit alpha décrit la philosophie comme contemplation de la vérité et connaissance des causes et principes. Epsilon, pour sa part, revient sur la science de ce qui est en tant qu'il est, pour en distinguer la connaissance de ce qui est « par accident ». C'est l'occasion pour Aristote de prononcer l'une des phrases les plus fameuses de son oeuvre, en désignant la philosophie comme une science des choses divines, une science « théologique ».
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Eléments rythmiques : Fragment et témoignages
Aristoxène de Tarente, Laurent Calvie
- Anacharsis
- Essais
- 21 February 2025
- 9791027904839
Au IVe siècle avant notre ère, le philosophe aristotélicien Aristoxène de Tarente a élaboré la première théorie rythmique reposant sur une conception strictement temporelle du rythme musical. Cette innovation a permis aux Anciens d'unifier les trois grands arts des Muses - la poésie, la danse et la musique - en les associant rationnellement dans leurs créations dramatiques et lyriques ; elle demeure aux fondements de la musique moderne. Des Éléments rythmiques où il exposait cette théorie, on n'a conservé qu'un fragment difficile et énigmatique, dont l'interprétation nécessite le recours à divers témoignages antiques et médiévaux, qui eux-mêmes appellent une analyse. Au terme d'une étude philologique rigoureuse menée depuis près de trente ans, Laurent Calvié rassemble ici l'ensemble des pièces d'un puzzle fascinant : l'invention du rythme musical.
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Disciple de Platon, précepteur d'Alexandre le Grand, fondateur du Lycée, Aristote est une figure majeure de notre civilisation. Celui que l'on nomme «?le Stagirite?» du fait de sa ville de naissance, Stagire, a pensé et écrit sur tous les sujets?: métaphysique, physique, politique, éthique, poétique, logique... au point de devenir le principal philosophe encyclopédique de l'histoire de la philosophie. Penseur des causes et des fins, inventeur du syllogisme et des catégories, Aristote fait de la philosophie la science suprême englobant toutes les autres. Deux mille trois cents ans après sa mort, force est de constater que sa pensée est encore un passage nécessaire pour qui veut s'initier à la philosophie. Pierre Pellegrin brosse le portrait d'un Aristote éminemment physicien, passionné de biologie et grand observateur des animaux. Il nous offre des clés de compréhension d'un philosophe qui, s'il est parfois remis en question, n'en demeure pas moins «?le Philosophe?» par excellence.
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Dans le Traité de l'âme, Aristote conduit l'élucidation de ce qu'est la vie jusqu'au coeur du phénomène. En effet, les vivants existent par et pour l'âme. Elle est ce qui permet de naître, de venir à maturité et de déployer ses aptitudes ; elle se rapporte à un corps déterminé qu'elle anime.
Dans cette possibilité dont l'homme a le privilège, l'âme connaît et accède à la présence de toutes choses. C'est pourquoi Aristote affirme qu'elle est l'ensemble de tout ce qui est . Sa thèse n'est donc ni une psychologie, ni une biologie, mais bien une ontologie de la vie.
Grâce à cette nouvelle traduction d'Ingrid Auriol, qui remet en question nombre de présupposés et fausses évidences, le propos d'Aristote apparaît enfin dans toute sa beauté. Il permet d'approcher la vertu native de l'un des textes majeurs où les racines de toute la pensée Occidentale apparaissent en pleine lumière.
INÉDIT -
Il n'est pas une branche du savoir de son temps qu'Aristote n'ait étudiée:de la logique à la rhétorique en passant par la dialectique, de la physique et la chimie à la cosmologie, de la métaphysique et la théologie aux mathématiques, de la politique et l'éthique à la psychologie, sans oublier le très important corpus biologique et le recueil des différentes constitutions qu'il avait compilées avec ses élèves.On redécouvre aujourd'hui l'importance du «maître de ceux qui savent» tant pour l'Occident chrétien que pour l'Orient islamique, et l'on trouve un fondement aristotélicien à presque toutes nos sciences dites «humaines».Cette édition comprend la totalité des oeuvres authentiques d'Aristote, ainsi que la traduction inédite en français des Fragments. Elle comporte en outre une introduction générale, des notices de présentation pour chaque groupe de traités, un index des notions et un index des philosophes, qui permettent à tous, néophytes ou familiers, de redécouvrir Aristote.
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Topiques ; réfutations sophistiques ; organon V-VI
Aristote
- Flammarion
- Gf ; Philosophie
- 2 September 2015
- 9782080711830
D'après la tradition, les Topiques et les Réfutations sophistiques sont les deux derniers traités de l'Organon, qui rassemble les ouvrages logiques d'Aristote. Les Topiques formalisent de manière fortement codifiée l'affrontement dialectique entre un questionneur et un répondant qui soutiennent des thèses opposées. Ce traité sert de ce fait, comme l'indique le Stagirite, à «l'entraînement intellectuel, aux contacts avec autrui, aux connaissances de caractère philosophique». Quant aux Réfutations sophistiques, elles s'en prennent aux arguments fallacieux avancés notamment par les sophistes, les identifient, les analysent et les renversent. Indispensables à l'équilibre interne de la «logique» aristotélicienne, ces deux traités sont au fondement de toute réflexion sur l'argumentation.
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Disciple de Platon, précepteur d'Alexandre le Grand, Aristote intimide. Il est de ces penseurs qui nous rappellent que nous ne sommes que des " nains sur les épaules de géants ". Physique, métaphysique, biologie, zoologie, éthique, logique, rhétorique, politique, poétique... A croire qu'aucun domaine du savoir ne lui est resté étranger. De fait, à ses yeux, la philosophie est la connaissance des connaissances.
Difficile donc de prendre pied dans cette oeuvre foisonnante qui est pourtant une référence obligée pour quiconque veut s'initier à la philosophie ou mettre à l'épreuve sa pensée. Pour s'y retrouver, Daniel Larose a retenu dans cet abécédaire une centaine de mots caractéristiques du vocabulaire aristotélicien, suivis de l'explication qu'en propose Aristote lui-même dans ses traités. Une bonne manière d'explorer une pensée qui choquera parfois notre sensibilité contemporaine, mais qui ne cessera de stimuler notre réflexion.
Acte, cause finale, catégories, forme, matière, puissance, substance, syllogisme... "A la lettre" : une collection pour revisiter ses classiques "dans le texte"
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" nous voyons que toute cité est une sorte de communauté, et que toute communauté est constituée en vue d'un certain bien (car c'est en vue d'obtenir ce qui leur apparaît comme un bien que tous les hommes accomplissent toujours leurs actes) : il en résulte clairement que si toutes les communautés visent un bien déterminé, celle qui est la plus haute de toutes et englobe toutes les autres vise aussi, plus que les autres, un bien qui est le plus haut de tous.
Cette communauté est celle qui est appelée cité, c'est la communauté politique. " (aristote, la politique, 1252 a 1-7 - trad. j. tricot)
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Pourquoi les hommes ont-ils des poils sur la poitrine plutôt que sur le dos ? Les cornes des cerfs leur sont-elles vraiment utiles ? Comment expliquer que toutes les variétés de poulpes, sauf une, aient deux rangées de ventouses ? Lieu privilégié de la recherche des causes, les Parties des animaux, depuis le tournant «biologique» qu'a pris notre lecture d'Aristote dans les années 1980, a recouvré sa pleine dignité philosophique. Au coeur de l'aristotélisme, parce qu'il est au centre de ce qu'Aristote appelle sa philosophie naturelle, cet ouvrage est aussi le premier vrai traité de biologie qui nous soit parvenu, et inaugure une histoire dans laquelle nous sommes toujours : «Il semble que la science soit sortie toute faite du cerveau d'Aristote. [...] Il n'a laissé que bien peu de choses à faire aux siècles qui sont venus après lui» (Cuvier).
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Traité sur les catégories d'Aristote
Alain Petit, Kristell Trego
- Cerf
- Vestigia
- 21 November 2024
- 9782204164283
Voici, doté d'une riche introduction et dans ne nouvelle traduction, un ouvrage longtemps ncontournable dans toute formation hilosophique au Moyen Âge. Pourquoi ce court traité es Catégories connut-il un formidable destin ? Pourquoi on succès fit-il qu'on le substitua au texte même 'Aristote ? Qui fut son véritable auteur ? Pourquoi fut-il ttribué à saint Augustin ? Fut-il directement rédigé en atin ou bien traduit d'un original grec ? Le considéra-t-on omme un commentaire ou comme une paraphrase ? Et, até du IVe siècle, pourquoi prit-il tant d'importance à l'époque carolingienne ?
Cette magistrale étude donne à le lire ou à le relire de manière neuve tout en éclairant les interrogations passées et en montrant son incroyable postérité. Ce traité ajoute une dimension métaphysique à la détermination logique. Et s'il n'y est pas question de Dieu, il ouvre la voie à l'application des catégories aristotéliciennes à l'ontologie du créé et à la théologie de l'incréé.
Une redécouverte essentielle. -
Le livre Bêta de la Métaphysique examine une quinzaine d'apories consacrées à la science première, à la réalité, à l'être, aux principes qui constituent toutes choses. Ce sont des difficultés, dont Aristote soutient que l'on ne pourra philosopher convenablement, selon les termes du programme qu'il a établi dans le livre Alpha, qu'en les examinant minutieusement. Non pas simplement en leur apportant une réponse, comme d'autres ont pu le faire avant lui, mais en étudiant la manière dont des penseurs ont abordé ces difficultés et dont ils en ont fait des problèmes, avec plus ou moins de succès. La philosophie, montre Aristote en faisant dialoguer et se confronter des opinions philosophiques opposées, trouve son excellence dans son aptitude à poser les bonnes questions et à forger les problèmes à même de satisfaire le désir de connaissance qui est le propre de notre nature.
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Aristote ; seconds analytiques ; organon IV
Aristote
- Flammarion
- Gf ; Philosophie
- 6 October 2005
- 9782080711861
Textes sur le syllogisme dans la science qui constituent la théorie de la démonstration.
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Les choses mêmes : la pensée du réel chez Aristote
Gilbert Romeyer-dherbey
- Encre Marine
- 15 April 2022
- 9782350881966
Quand on lit Aristote dans son texte, on est frappé par la fréquence du retour d'expressions comme « la science de la chose », « à partir de la chose elle-même », « dans la nature de la chose » ; les physiciens présocratiques n'ont pu deviner l'essence, dit Aristote, que parce qu'ils ont été « poussés par la chose elle-même ». Si ce retour insistant ne se manifeste pas toujours dans la version française du texte, c'est parce que le terme grec de pragma/p???µa recueille en lui tout un faisceau de sens que la traduction fait éclater en termes distincts : p???µa se traduit par chose, mais aussi par cause, au sens juridique du terme, et par affaire. ????µa recouvre donc le champ des choses naturelles, mais aussi celui de la politique ; qui est l'affaire de tous et la cause d'un chacun, et que les Anciens nommaient « affaires communes » et « chose publique ». Ce sens anthropologique s'est oblitéré de nos jours, si bien que la signification de p???µa est beaucoup plus large que celle du vocable moderne de chose.
La largeur du champ de p???µa invite à faire porter l'analyse sur l'ensemble de l'oeuvre d'Aristote. Sous son aspect négatif d'abord, avec la critique de là sophistique et du platonisme ; sous son aspect positif ensuite, tel qu'il se déploie en trois perspectives essentielles : la relation de l'homme aux choses par la connaissance ; la nature propre de la chose concrète telle qu'elle subsiste par soi dans la nature ; la réalité politique, qui certes est l'oeuvre de l'homme, mais qui aussi subsiste à l'extérieur de lui dans la Cité d'une manière autonome comme ré-publique.
On sait que les textes publiés par le Stagirite ont été perdus, et que le Corpus est constitué de notes de cours rédigées à des époques différentes. C'est dire que le philosophe méditant les écrits d'Aristote ne peut faire l'économie de considérations philologiques, lesquelles ne sont pas ici surcharge érudite mais font corps avec l'interprétation. Ainsi, l'étude précise de l'évolution d'Aristote dans sa théorie du sentir éclaire la genèse du traité De l'âme et invite à reconsidérer le problème de la date de sa rédaction.
On résume souvent par le mot de « réalisme » l'inspiration de la pensée d'Aristote, réalisme « naïf » ajoutent certains naïfs pour désigner une pensée parfaitement au fait de ses présupposés. Mais si le réalisme se définit comme visée du réel, il se trouve affecté d'une énorme ambiguïté puisque la réalité est ce que tente d'exprimer toute philosophie. Une inspiration philosophique va donc se caractériser par le lieu particulier où elle invente de situer ce réel énigmatique ; si Aristote ramène la philosophie du ciel sur la terre c'est parce que, refusant de voir ce réel dans un monde idéal séparé, il veut lire l'essence dans les choses de ce monde, les p???µata. Le recours ici fait, à travers la pensée d'Aristote, au sens ancien de p???µa vise à revaloriser la notion de chose, à lui redonner l'ampleur qu'elle a perdue en se bornant à désigner de nos jours l'objet simplement inerte. -
La philosophie d'Aristote
Gweltaz Guyomarc'h
- Vrin
- Reperes Philosophiques
- 26 November 2020
- 9782711629671
Aristote fut, pendant bien des siècles, « le Philosophe » par excellence. C'est dire son importance pour l'histoire de la philosophie. Mais, loin d'une image dogmatique, voire autoritaire, le présent ouvrage s'essaie à retracer les multiples visages d'une oeuvre attentive à la pluralité du réel. Si la pensée d'Aristote se diffracte selon ses objets, elle sait garder l'unité à son horizon. Son pluralisme se décline tant du côté des savoirs, que dans ses conceptions de l'être, du bien, ou de la cité. Pour s'orienter dans cet immense territoire, on présente d'abord les éléments connus de la vie d'Aristote, avant de fournir les repères à même de guider le lecteur dans la pensée et l'oeuvre du Philosophe.
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Organon : instrument, outil. Les Catégories, premier traité de l'Organon aristotélicien, sont-elles une boîte à outils ? Organon logikon : instrument logique - qu'est-ce à dire ? Panoplie conceptuelle (logos = pensée, raisonnement) et/ou linguistique, onomastique (logos = langue) ? Katêgoria : accusation, prédication. Les catégories : des chefs d'accusation ou des (classes de) prédicats ? Il y en a dix : pourquoi dix, pourquoi ces dix-là ? D'où vient la liste ? Est-elle close, homogène ? Est-elle bien conçue (Kant a cru bon de la refaire) ? Quels enjeux philosophiques majeurs discerne-t-on dans le traité : machine de guerre contre Platon, invention de l'essence première, rapport à la physique et à la métaphysique... ?
Les auteurs ont fureté dans cette boîte à outils canonisée par la tradition. Ils ont le sentiment de s'être beaucoup battus avec un texte difficile. Le présent livre (lui-même un instrument, avec sa traduction nouvelle, son glossaire, son dossier - de Platon à la controverse contemporaine) est, pour l'essentiel, une relation de leur combat.
Edition de Frédérique Ildefonse et Jean Lallot.
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Du principe de contradiction chez Aristote
Lukasiewicz/Pouivet
- Éditions de l'éclat
- 3 October 2019
- 9782841624614
Les principes énoncés par Aristote, il y a 24 siècles, déterminent encore nos modes de penser et d'agir. Le principe de contradiction fit perdre patience à Aristote qui déclara : «Ils cherchent la preuve de ce qui n'a pas de preuve.» Et notre logique s'est contentée de ce mouvement d'humeur pour admettre avec lui que «si une chose est, il n'est pas possible qu'elle ne soit pas tout à la fois». Ce qui, à y regarder de près, n'est pas sans conséquences. En 1910, le philosophe polonais Jan Lukasiewicz publie un petit livre dont les implications n'ont pas encore été toutes mesurées. Le principe de contradiction n'est pas un principe logique, mais un principe éthique, sans lequel il nous serait impossible de vivre les uns avec les autres et même un principe politique.
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Sur le temps : commentaire sur la Physique d'Aristote et Corollaire sur le temps
Simplicius
- Vrin
- Bibliotheque Des Textes Philosophiques
- 7 October 2021
- 9782711629947
Comment comprendre la thèse d'Aristote que le temps est un nombre? Est-il une durée ou un ordre de succession, un simple aspect du devenir ou le responsable de sa régularité? Quel est son rapport avec l'espace? Existe-t-il un temps unique pour les divers changements dans l'univers? Des repères comme l'instant, le présent, la simultanéité, ont-ils un sens indépendamment de notre esprit? De toutes ces questions ardemment débattues parmi les commentateurs grecs d'Aristote, Simplicius, le dernier d'entre eux et certainement le plus perspicace, se fait l'écho autant que l'arbitre. Ses propositions, étonnamment modernes, sont autant d'occasions pour nous de repenser ce concept qui défie encore physiciens et philosophes.
Traduit pour la première fois en français, le texte est accompagné d'une présentation détaillée et de notes explicatives qui en facilitent la compréhension. -
La Rhétorique d'Aristote est considérée encore aujourd'hui comme le texte fondateur de la discipline. Cicéron, Quintilien, Perelman ou Habermas, pour n'en citer que quelques-uns, sont tous ses héritiers. Pourtant, il existe peu de commentaires philosophiques qui s'attachent à rendre compte de cette oeuvre dans son intégralité. C'est cette lacune que vient combler ce livre. L'ambition poursuivie n'est pas d'offrir un commentaire littéral, ni une paraphrase du texte d'Aristote, mais de comprendre les questions qu'il cherche à traiter et à harmoniser en un tout cohérent, qui est ce qu'on appelle aujourd'hui la rhétorique. Celle-ci est-elle une branche de l'éthique ou de la politique? Est-elle plutôt raisonnement et argumentation, ou est-elle avant tout discours littéraire, fait de figures de style, ce qui va de l'épopée à la tragédie? De plus, qu'est-ce que persuader et comment le discours y parvient-il?
Trois livres composent la Rhétorique, qui semblent à la fois se compléter et parfois se contredire. Michel Meyer démontre, dans son analyse, que l'entreprise est plus cohérente qu'il n'y paraît, malgré certaines ambiguïtés chez Aristote lui-même. Cette approche nouvelle de l'oeuvre d'Aristote est enracinée dans la théorie du questionnement (la problématologie), développée par Michel Meyer depuis plusieurs décennies et permet de restituer à la Rhétorique toute sa cohérence et sa fécondité actuelle. -
Aristote : les diverses acceptions de l'être
Franz Brentano
- Vrin
- Bibliotheque Des Textes Philosophiques
- 3 May 2000
- 9782711611270
Cette dissertation légendaire de Franz Brentano (1838-1917), éditée à Fribourg en 1862, prend pour fil conducteur de son interprétation de la « métaphysique » comme science de « l'être en tant qu'être » le leitmotiv : « l'être se dit pluriellement ». Mais quelle en est alors la signification directe et unitaire?
L'ambition de Brentano est de reconstituer une doctrine dont il s'agit à la fois de montrer et de sauver la conhérence. Le primat accordé à l'acceptation catégoriale de l'être amène à restituer un « arbre généalogique » des catégories dont le chatoiement correspond strictement à la diversité des modes de prédication de la « substance première ». Même si la question reste posée de savoir si la plurivocité de l'être se ramène essentiellement à la diversité catégoriale, ou si, au contraire, les catégories n'illustrent qu'une pluralité restreinte, au sein d'une acceptation de l'être dont elles déclinent les « modalités » ou les « figures », mais dont rien ne dit qu'elle serait souveraine, cette magistrale initiation demeure un jalon incontournable dans l'histoire de la réappropriation moderne d'Aristote et du problème que pose la constitution d'une ontologie.
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Rédigé par des spécialistes internationaux, cet ouvrage a pour but de guider le lecteur à travers les écrits d'Aristote. Les auteurs de ces études ont cherché avant tout à faire comprendre des questions : celles que se posait le philosophe et celles que l'on peut se poser à propos de ses thèses et de ses arguments. Ils examinent chacun des principaux aspects de l'oeuvre d'Aristote à travers des contributions portant sur toute l'étendue de ses recherches. Ils s'efforcent de présenter, dans leur contexte historique, le vocabulaire et les concepts en montrant leur caractère innovant, et parfois incertain et risqué, qui ont contribué à l'influence des écrits d'Aristote sur la philosophie et sur toute l'histoire intellectuelle de l'Occident.
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Aristote ; une philosophie pour la vie
Anne Merker
- Ellipses
- Aimer Les Philosophes
- 28 March 2017
- 9782340015975
Des sciences de la nature à la poétique en passant par l'éthique, la politique ou encore la logique et la rhétorique, il n'est presque pas de domaine qui ait échappé à Aristote. Mais si le Stagirite est connu pour avoir pratiqué la philosophie sous la forme d'une sectorisation des savoirs, sa pensée n'en présente pas moins une unité que l'on peut représenter au mieux sous l'emblème de la vie : non seulement la vie des animaux, qui a retenu en priorité l'attention d'Aristote, mais encore la vie du vivant sous toutes ses formes et dans toutes ses modalités, comme vie organique, éthique, politique, pensante, divine, voire métaphysique. Objet théorique, la vie n'est toutefois pas un objet comme les autres : penser la vie est lourd de conséquences pour la vie de celui qui pense la vie. Unissant perspective théorique et perspective pratique, la philosophie d'Aristote est autant philosophie de la vie que philosophie pour la vie.
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Agir en vertu d'un autre : Thomas d'Aquin et l'ontologie de l'instrument
Charles Ehret
- Vrin
- Etudes De Philosophie Medievale
- 9 December 2021
- 9782711630066
La Physique d'Aristote est travaillée par un problème souterrain. D'après ses principes, ce qui est mû ne saurait mouvoir : un mû est en puissance et un moteur est en acte, de sorte qu'un moteur essentiellement mû est une contradiction. Le présent livre montre l'importance de ce problème dont la solution n'apparaît qu'avec le concept d'instrument élaboré au XIIIe siècle par Thomas d'Aquin.Si l'instrument chez Thomas correspond au « moteur mû » aristotélicien, l'Aquinate ne s'en tient pas à cette formule lorsqu'il produit une théorie détaillée de la causalité instrumentale. À l'analyse, la notion de moteur mû se dissipe et l'instrument apparaît comme ce qui agit en vertu d'un autre. Cela signifie que l'agent principal donne son pouvoir (virtus) à l'instrument, qui le reçoit selon un être intentionnel (esse intentionale). Cette doctrine délicate ne se comprend qu'à condition de restituer la physique qu'elle dépasse et la métaphysique des pouvoirs à laquelle elle aboutit.
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Météorologiques Tome 1 ; livres 1 à 2
Aristote
- Les Belles Lettres
- Collection Des Universites De France ; Serie Grecque
- 1 January 1983
- 9782251000480
Texte établi et traduit par P. Louis. L-226 p. (1982) 2e tirage 2002.
[G 289] 2-251-00048-8 32 Euros