Le terme Kabbale, de l'hébreu Qabbalah, est aujourd'hui communément utilisé pour définir la mystique juive et les traditions ésotériques du judaïsme. Pourtant, dans le langage talmudique, Qabbalah signifie tout simplement tradition et désigne les textes prophétiques et hagiographiques de la Bible sans aucune connotation mystique ou ésotérique. Encore convient-il de s'entendre sur les termes : la Kabbale doit être considérée comme une mystique dans la mesure où elle vise à une saisie du divin au-delà des limites de l'expérience habituelle, et elle est ésotérisme en tant qu'elle n'est transmise qu'à un petit nombre d'initiés.
Quelle est l'histoire de la Kabbale depuis l'Antiquité ? Quelle vision du monde propose-t-elle et en quoi consiste son héritage à l'époque moderne ?
C'est au Moyen Âge, en Champagne, que le rabbin Rachi a donné le commentaire de la Bible que tous les juifs du monde ont lu depuis. Voici la grande édition révisée de ce monument figurant au patrimoine de l'humanité. Et le deuxième volume, "Les Prophètes", de ce classique.
Parmi les commentaires de la Bible, celui du rabbin Rachi, né à Troyes vers 1040, est sans doute le plus célèbre. Depuis presque mille ans, toutes les générations de juifs et toutes les mouvances hébraïques ont fait de ce commentaire une obligation de l'étude. Son importance est telle que certains exégètes chrétiens, dont Luther, s'en sont inspiré pour leur propre traduction.
Plonger dans Les Prophètes en profitant des explications lumineuses de Rachi, c'est redécouvrir la profondeur des textes sacrés, participer à la révélation des grands récits, s'étonner parfois de l'audace et de la justesse des interprétations. Peut-être parce que Rachi s'est toujours attaché à dégager des textes sacrés le sens le plus pratique, le plus conforme à la logique et à la raison quotidienne.
Ce classique de la bibliothèque universelle, à nouveau disponible, sera bientôt suivi d'un troisième volume, comprenant le commentaire des Prophètes (2/2) et des Hagiographes.
Le Talmud, objet de toutes les méprises, est depuis deux mille ans au coeur de la vie juive traditionnelle. Livre unique, il a subi à l'image de son peuple les errances, les persécutions, les métamorphoses. Pierre-Henry Salfati, lui-même talmudiste, nous fait découvrir à travers tous les continents et toutes les époques comment le Talmud a généré communautés et individus incroyables, aux histoires surprenantes et uniques : les génies qui connaissent chaque cm2 de ses milliers de pages par coeur, les employés de Manhattan qui l'étudient chaque matin dans le train, les hassidim messianiques de Jérusalem, les collectionneurs fous. Parmi cette galerie fantastique, le livre est lui-même un personnage à part entière. On découvre ainsi des histoires de faux traités, d'autodafés, de cimetières livresques, de controverses avec le Ciel, d'imprimeries babéliennes, ou encore de divorce royal - celui d'Henry VIII en l'occurrence.
De New York à Jérusalem en passant par Paris, Venise ou Worms, Pierre-Henry Salfati nous initie avec bonheur à un monde peu connu, peuplé de figures exubérantes et de mystères historiques. Une vraie belle histoire juive, en somme, dans tous les sens du terme.
Publication conçue et mise en chantier par André Paul.
Composée de neuf volumes, La Bibliothèque de Qumrân a l'ambition d'offrir à tous un accès à des textes fascinants surgis d'un lointain passé et qui jettent une lumière renouvelée sur les racines de la culture occidentale.
Avec cette publication, on disposera de la totalité des quelque neuf cents manuscrits exhumés de onze grottes environnant le site de Qumrân. Les divers écrits sont classés thématiquement, en suivant l'ordre des livres de la Bible hébraïque.
Ce volume est le troisième de la série. Il présente les textes liés au livre du Deutéronome et au Pentateuque dans son ensemble.
Ont collaboré au présent volume :
Marie-France Dion.
Damien Labadie.
Michaël Langlois.
Thierry Legrand.
Daniel Stökl Ben Ezra.
Ce livre est tout entier consacré à l'approfondissement d'un point essentiel de la théologie du Père Gaston Fessard s.j. (1897-1978), à savoir la « dialectique du païen et du juif ».
Qu'est-ce qu'être juif ? le judaïsme ? comment étudie-t-on encore aujourd'hui le Talmud ? ses relations avec la culture contemporaine ? Clémence Boulouque, romancière, journaliste, est passionnée d'études juives. Elle rencontre, dans ce livre, un des plus célèbres savants contemporains, spécialiste du Talmud et de l'histoire juive : Daniel Boyarin. Ensemble, ils retracent son itinéraire, depuis sa naissance et son enfance parmi des éleveurs de poulets, dans le New Jersey, ses études en Israël, sa passion pour le Talmud, ses engagements politiques à gauche, jusqu'à ses thèses originales et controversées sur la formation en miroir du judaïsme et du christianisme, l'enseignement de Jésus, le sionisme, la question féministe, etc. Boyarin révèle dans ces entretiens sa vision du Talmud : dialogique, ironique, ouverte. "Si je devais citer un texte de la littérature occidentale qui ressemble au Talmud, je dirais Rabelais."
Imprégné de mélancolie, le terme « diaspora » a souvent été utilisé pour décrire la dispersion du peuple juif à travers les nations et la fin d'une identité - certes problématique - entre le peuple d'Israël et la Terre promise qui l'a porté.
Et si les Juifs, dispersés parmi les Nations, avaient trouvé dans le Talmud de Babylone un « lieu » où se construit leur identité : une patrie « portative » en quelque sorte ?
C'est la thèse que développe ici Daniel Boyarin. Le Talmud serait ce lieu sans lieu où l'être juif se constituerait au fil de son histoire, un texte qui serait devenu au fil du temps un espace sans frontière pour la reconnaissance d'une judéité et ce d'une manière beaucoup plus intime qu'un rapport à un territoire bien défini.
Avec la science qu'on lui connaît, Daniel Boyarin nous initie à l'étude du Talmud en montrant comment Israël a pour premier lieu le livre.
L'oeuvre indispensable aux spécialistes de l'étude biblique et talmudique, aux étudiants de la sagesse hébraïque comme aux non-initiés.
Vers la fin du VIIe siècle av. J.-C., ou au début du VIe, Israël se met à construire son histoire. On rassemble des traditions éparses, on réinterprète le passé proche et lointain, on délimite les époques et, surtout, on en fixe le point de départ : c'est Moïse qui devient le "patron" de cette histoire, et c'est la loi de Moïse qui en fournit la clef d'interprétation. De ce projet émerge une oeuvre historiographique d'envergure qui part du discours de Moïse dans les plaines de Moab et qui aboutit au récit de la destruction de Jérusalem en 587, avec ses corollaires que sont la fin du royaume de Juda et la déportation d'une partie de ses habitants.
C'est en 1943 que Martin Noth, le premier, a reconnu, derrière les livres qui s'étendent de Deutéronome aux Rois, les contours de cette grande oeuvre littéraire que l'on désigne depuis lors comme "l'historiographie deutéronomiste". Au cours des vingt dernières années, le débat s'est à nouveau enflammé autour de la thèse de Martin Noth. L'entreprise historiographique reçoit-elle son impulsion première sous le règne de Josias dans les années 620, ou ne prend-elle son envoi qu'après la catastrophe de 587 ? Selon la réponse que l'on apporte à cette question, c'est l'interprétation de l'histoire biblique tout entière qui risque de basculer, s'agit-il "d'histoire officielle" ou d'histoire d'opposition ? De propagande ou de théodicée ? Après avoir procédé, en 1989, à une large mise à jour de l'état des recherches sur le Pentateuque (Le Pentateuque en question, Labor et Fides, 2e édition 1991), les éditeurs du présent volume ont voulu fournir un instrument de travail analogue pour cet autre grand ensemble littéraire biblique qu'est l'historiographie deutéronomiste.
Il s'agissait non seulement de présenter l'histoire de la recherche et de donner la parole aux tenants des différents courants en présence, mais aussi d'amorcer une réflexion sur la place des livres historiques bibliques dans le cadre de l'historiographie antique. Ils ont fait appel pour cela à quelques uns des meilleurs spécialistes de la question, venus de France, d'Allemagne, d'Italie, d'Irlande, des Etats-Unis, d'Israël et de Suisse.
Le débat, issu d'un séminaire de 3e cycle organisé en 1995 par les Facultés de théologie francophones de Suisse, est passionné et passionnant.
Le futur naît avec la Bible hébraïque : telle est l'idée maîtresse développée ici. Dans la pensée, il s'agit d'une relation au temps radicalement nouvelle. Un véritable coup de tonnerre. Le présent ouvrage lit la Torah comme une invitation à ne jamais nous abîmer dans l'oubli du futur. Non par fascination de ce dernier, mais parce que lui seul permet de sanctionner l'effort. À partir d'exemples précis, tirés directement du texte originel, l'auteur montre que celui-ci est une magistrale promotion du devenir, un ardent appel à chaque femme et à chaque homme de se projeter au-delà du présent et de ses pesanteurs, sans jamais pourtant mépriser le quotidien. Après La Loi intérieure, François Rachline poursuit son exploration originale d'une grande aventure à dimension philosophique : la Bible.
La Torah - première partie de la Bible (Genèse, Exode, Lévitique, Nombres, Deutéronome) - est un texte fondateur de notre civilisation. On y trouve des idées qui ont révolutionné le monde, des préceptes qui fondent le rapport à l'autre, des récits qui ont inspiré l'art dans toutes ses expressions et les grandes valeurs de la société occidentale. La Torah est d'emblée interprétation. Commentée dans le Talmud, appelé « Torah orale », elle l'a aussi été à tous les siècles jusqu'à nos jours. Exégètes, philosophes, penseurs, écrivains ont proposé des interprétations différentes, voire opposées. Qui a raison ? Qui détient la vérité ? La question reste ouverte.
La Torah commentée pour notre temps associe des commentaires anciens et modernes, critiques ou traditionnels (Hillel, Shammaï, Rashi, Abravanel, N. Sarna, N. Leibowitz...). Cet ouvrage monumental tente de répondre aux questions contemporaines en faisant dialoguer les commentateurs à travers les siècles. Le texte, organisé selon les versets de la semaine, se veut accessible à tous : jeunes et adultes, amateurs ou éclairés, juifs ou non, croyants ou non.
Cette édition en langue française d'un commentaire moderne et systématique de la Torah manquait dans le corpus de la littérature juive actuelle, que ce soit pour l'étude, l'approfondissement de sa vie spirituelle ou le simple plaisir d'être guidé dans la découverte d'une pensée en perpétuelle recherche.
Commentaire du Pentateuque par le Rav Elie Munk zatsal.
Ce commentaire s'est imposé comme l'oeuvre indispensable aux spécialistes de l'étude biblique et talmudique, aux étudiants de la sagesse hébraïque comme aux non-initiés.
Le Rabbin Elie Munk aimait les gens et les attirait avec amour vers la Torah. Son "Monde de la prière" et sa "Voix de la Torah" sont devenus des classiques indispensables à l'étude de la Torah.
Véritable anthologie publiée pour la première fois en 1969, reprenant de nombreux textes de la littérature rabbinique (Talmud, Midrash,...)
L'oeuvre indispensable aux spécialistes de l'étude biblique et talmudique, aux étudiants de la sagesse hébraïque comme aux non-initiés.
Commentaire du Pentateuque par le Rav Elie Munk zatsal.
Ce commentaire s'est imposé comme l'oeuvre indispensable aux spécialistes de l'étude biblique et talmudique, aux étudiants de la sagesse hébraïque comme aux non-initiés.
Le Rabbin Elie Munk aimait les gens et les attirait avec amour vers la Torah. Son "Monde de la prière" et sa "Voix de la Torah" sont devenus des classiques indispensables à l'étude de la Torah.
Véritable anthologie publiée pour la première fois en 1969, reprenant de nombreux textes de la littérature rabbinique (Talmud, Midrash,...)
Commentaire du Pentateuque par le Rav Elie Munk zatsal.
Ce commentaire s'est imposé comme l'oeuvre indispensable aux spécialistes de l'étude biblique et talmudique, aux étudiants de la sagesse hébraïque comme aux non-initiés.
Le Rabbin Elie Munk aimait les gens et les attirait avec amour vers la Torah. Son "Monde de la prière" et sa "Voix de la Torah" sont devenus des classiques indispensables à l'étude de la Torah.
Véritable anthologie publiée pour la première fois en 1969, reprenant de nombreux textes de la littérature rabbinique (Talmud, Midrash,...)
Ce Livre 4, « L'Enseignement des Élus », présente un nouveau fragment du texte complet qui existe sous forme d'un manuscrit en araméen, conservé dans les Archives Secrètes du Vatican. Le docteur Székely souhaitait que la réalité vivante de ces vérités éternelles s'affirme par elle-même, sans commentaires. Il déclarait, dans sa préface à la première édition londonienne du Livre 1, en 1937 : « Nous avons édité cette partie avant les autres, car c'est la partie dont l'humanité souffrante a le plus besoin aujourd'hui. » Peut-être, de la même façon, soixante-dix ans après, notre monde troublé trouvera-t-il matière à progresser avec ce quatrième volume de « L'Évangile essénien »...
Le lecteur de langue française trouve aujourd'hui une belle et précise traduction commentée, dans la langue de Molière, de l'Introduction au Livre du Zohar. C'est une remarquable contribution...
Franklin Rausky Doyen de l'Institut Élie Wiesel Cette traduction atteste du travail remarquable d'une personnalité où s'inscrivent dans l'harmonie les richesses du lettré religieux, du pédagogue passionné et du manieur éclairé des mots hermétiques...
Rabbin Claude Sultan Professeur d'études juives au Séminaire Rabbinique de France
Traduction accompagnée de commentaires et de références du célèbre livre: le Talmud des dix Sefirot du Rav Yehouda Ashlag Ceux qui étudient cette Sagesse bénéficient d'un immense Bienfait. Et bien qu'ils ne comprennent pas toujours ce qu'ils étudient, malgré celà, grâce à leur désir et à leur volonté de comprendre cette sagesse, ils attirent sur eux les Lumières qui sont autour de leur Âme Rav Yehouda Ashlag Cette traduction atteste du travail remarquable d'une personnalité où s'inscrivent dans l'harmonie les richesses du lettré religieux, du pédagogue passionné, du manieur éclairé des mots hermétiques...
Monsieur le Rabbin Claude Sultan, Professeur de Pensée Juive du Séminaire Rabbinique de France
Le terme Kabbale, de l'hébreu Qabbalah, est aujourd'hui communément utilisé
pour définir la mystique juive et les traditions ésotériques du judaïsme.
Pourtant, dans le langage talmudique, Qabbalah signifie tout simplement
tradition et désigne les textes prophétiques et hagiographiques de la Bible
sans aucune connotation mystique ou ésotérique. Encore convient-il de
s'entendre sur les termes : la Kabbale doit être considérée comme une mystique
dans la mesure où elle vise à une saisie du divin au-delà des limites de
l'expérience habituelle, et elle est ésotérisme en tant qu'elle n'est transmise
qu'à un petit nombre d'initiés. Quelle est l'histoire de la Kabbale depuis
l'Antiquité ? Quelle vision du monde propose-t-elle et en quoi consiste son
héritage à l'époque moderne ? Roland Goetschel est professeur émérite à
l'Université de Paris Sorbonne.
Pour la première fois en langue française, l'édition du travail monumental de H. J. Fields : l'intégralité de la Torah commentée verset après verset par toute la tradition juive ancienne et moderne.
Depuis 4000 ans, le judaïsme s'est développé autour des commentaires de la Torah (les cinq premiers livres de la Bible : Genèse, Exode, Lévitique, Nombres, Deutéronome). La discussion talmudique est marquée par une grande ouverture : une question répond à une autre question.
La spécificité de cet ouvrage monumental - qui paraîtra en trois volumes - est d'associer des commentaires anciens et modernes, critiques et traditionnels comme les Targoumim, Rashi, Abravanel, Sarna ou Nehama Leibowitz. Il pose des questions très contemporaines et tente d'y répondre en faisant dialoguer les commentateurs de tous les siècles.
Il met en avant la voie du juste milieu prônée par la tradition juive.
Le texte, organisé selon les versets de la semaine, est facile à utiliser par tous : jeunes et adultes, amateurs ou éclairés, juifs ou non, croyants ou non, ceux qui s'intéressent à l'étude de la Torah et ceux qui veulent s'inspirer d'une sagesse ancestrale pour élucider les grandes questions de la vie.
En France, aucun commentaire systématique de la Torah n'a été publié depuis trente ans. Cette édition inédite en langue française manquait dans le corpus de la littérature juive actuelle, pour l'étude, l'approfondissement de sa vie spirituelle ou le simple plaisir d'être guidé dans la découverte d'une pensée religieuse en perpétuelle recherche.
Read each year around the Seder table, the Haggadah recounts through prayer and song the extraordinary story of Exodus, when Moses led the ancient Israelites out of slavery in Egypt to wander through the desert for forty years before reaching the Promised Land. In this new version of the traditional Haggadah text, Jonathan Safran Foer brings together some of the most preeminent voices of our time. Nathan Englander's new translation, beautifully designed and illustrated by the Israeli artist and typographer Ozed Ezer, is accompanied by thought-provoking essays by major Jewish writers and thinkers, including Howard Jacobsen, Daniel Handler and Rebecca Goldstein.
Épuisé