« La question que nous nous sommes posée peut se résumer ainsi : que faut-il faire pour mettre l'économie française en cohérence avec une baisse des émissions planétaires de 5 % par an, compatible avec nos engagements climatiques, tout en permettant à chacun(e) de trouver un emploi ?
C'est ce plan de marche visant la décarbonation effective de nos activités que nous avons essayé de construire. Derrière les chapitres qui suivent, il y a l'apport de dizaines de collaborateurs, de centaines de contributeurs et de milliers de relecteurs. Il a fallu en défricher des sujets pour commencer à avoir une vue d'ensemble ! Si ce plan parvient à faire un tant soit peu la différence dans les débats à venir, nous n'aurons pas perdu notre temps. ».
Jean-Marc Jancovici.
La France peut ouvrir le chemin pour sortir des énergies fossiles !
De l'énergie au logement, des mobilités à l'agriculture, de l'industrie à la finance, en passant par la culture, l'éducation ou la santé, le Shift Project, groupe de réflexion sur la transition énergétique, présente pour chaque secteur les leviers de transformation, l'objectif final ainsi que les implications en matière d'emploi, de mode de vie et d'organisation de la société.
Au sein de nos sociétés industrielles où règne la surmarchandisation, c'est l'autonomie créatrice des valeurs d'usage par chaque individu qui se trouve être menacée. Ivan Illich montre comment à la fois le marché et l'expert professionnel exercent un contrôle social mutilant, en s'arrogeant l'autorité de décider qui a besoin de quoi, en fabriquant artificiellement des besoins. Les individus sont toujours davantage dépossédés tant de leur savoir que de leur autonomie, de leurs libertés et de leur capacité à créer.
Dès lors la reconstruction sociale commence par la naissance du doute chez le citoyen. Ivan Illich appelle de ses voeux une distribution équitable de la liberté de créer des valeurs d'usages. Or ce genre d'équité suppose des limites à l'enrichissement et à l'emploi, c'est-à-dire une société de la sobriété, du partage du temps de travail, des richesses et des ressources.
Ivan Illich (1926-2002)
Quelles politiques économiques et sociales faut-il mener dans les années qui viennent pour retrouver confiance et foi en l'avenir??
Patrick Artus et Marie-Paule Virard nous proposent dans ce livre six grandes priorités, du pouvoir d'achat des plus modestes à la modernisation de notre appareil industriel en passant par la transition énergétique.
Le fil rouge de ce livre est l'éducation et la formation pour ceux qui en ont le plus besoin?: les jeunes, les chômeurs, les seniors.
Car la bataille de l'éducation et des compétences conditionne tout le reste.
C'est elle qui permettra à la France de redevenir une nation forte et entreprenante.
Quel modèle productif se dessine pour la France d'aujourd'hui ? Et avec quelle gouvernance ?
Ce livre est animé par une conviction?: dans un monde de plus en plus régi par les rapports de force, où la dépendance a tôt fait de se transformer en vulnérabilité, renouer avec l'ambition de souveraineté industrielle est une nécessité. Car toute politique industrielle est une politique de développement. Comment négocier aujourd'hui cette nouvelle étape de la mondialisation avec le redéploiement industriel ? Sur quels outils l'État doit-il s'appuyer ? Quand l'échelle européenne est-elle indispensable ?
Véritable vade-mecum à l'intention du citoyen et du décideur, ce livre montre qu'il est temps de dépasser les oppositions stériles (entre Europe et États nationaux, entre concurrence et politique d'innovation, entre centre et territoires...) pour mettre en oeuvre les stratégies dont nous avons tant besoin.
Ce livre est consacré aux bouleversements de l'économie mondiale au xxie siècle. Comment l'ascension fulgurante de la Chine, deuxième puissance économique du monde derrière les États-Unis et en voie de devenir la première après 2030, met-elle en cause l'hégémonie du dollar?? Quelles en sont les conséquences pour le système monétaire international?? Comment tenir compte de cette nouvelle donne monétaire pour affronter les défis écologiques de la planète??
Ce livre étudie la rivalité géopolitique découlant de la montée en puissance de la Chine. Il dévoile une dimension qui n'est pratiquement jamais abordée par la recherche économique occidentale?: les transformations de la monnaie en Chine et, notamment, la création d'une monnaie digitale de banque centrale.
Michel Aglietta, Guo Bai et Camille Macaire analysent ici les contradictions qui en découlent pour la suprématie du dollar. Ils plaident pour une réforme approfondie du système monétaire international sous l'égide d'un Fonds monétaire international enfin libéré de la contrainte du dollar et digne de ce nom.
«?La désindustrialisation française est un moment majeur de l'histoire et pourtant elle est couverte d'un halo de mystère. Entre 1995 et 2015, le pays s'est vidé de près de la moitié de ses usines et du tiers de son emploi industriel. De nombreuses communes et vallées industrielles ont été rayées de la carte. Bouleversement comparable dans ses conséquences à l'exode rural des années 1960?!
Ce livre a été écrit pour tenter de comprendre ce qui s'est vraiment passé. Il interroge 47 entrepreneurs, politiques, syndicalistes, fonctionnaires qui ont vécu ces années noires et qui se souviennent, dans le détail et de manière très vivante, de l'enchaînement des faits. Ce qui se dégage est un tableau de responsabilité générale. C'est toute la société française qui s'est détournée de son industrie.
Aujourd'hui, fort heureusement, les choses ont changé et nous repartons avec des «balles neuves». Il est possible de faire renaître quantité de sites industriels car la technologie a progressé, car les pays émergents ont perdu en compétitivité, car les Français eux-mêmes ont changé et demandent une industrie décarbonée et circulaire. Bpifrance, que je dirige, s'y emploie avec force, et sans nostalgie. Pour peu que nous sachions rester déterminés et décisifs, il est tout à fait possible d'écrire une belle page industrielle d'ici à 2030.?» N. D.
Les crises environnementales et la pandémie actuelle ont révélé l'urgence de mener une réflexion profonde sur la santé publique. Il est temps d'en repenser les valeurs, les fondements et les pratiques. Les approches médico-centrées et curatives ne répondent plus aux défis sanitaires, sociaux et écologiques à l'ère de l'Anthropocène.
Désormais, le lien entre « santé humaine » et « santé environnementale » est à restaurer. Les dynamiques sociales, territoriales, environnementales, politiques et psychologiques affectent l'état de santé des populations. Faire de la place à la santé publique dans le débat démocratique, repenser l'organisation du care, intégrer les technologies du numérique sont autant de questions essentielles ouvrant des voies de transitions.
Ce sont tous ces enjeux que soulève ce Petit manuel de la Grande transition, pour les enseignants et étudiants des métiers de la santé publique, du secteur social... et au-delà. Par une approche interdisciplinaire de « santé-environnement », il s'agit de franchir six portes, qui sont autant de voies de questionnement, afin de repenser la santé et de repanser notre système de santé.
La France est riche. La valeur de son patrimoine foncier s'élève aujourd'hui à 7?000 milliards d'euros, soit six années de revenu national, contre à peine une année après la Seconde Guerre mondiale. Comment expliquer cette hausse et à qui profite-t-elle?? S'agit-il d'une bulle immobilière un peu plus durable que les autres?? Et, sinon, quelles conséquences faut-il en tirer pour notre économie??
Dans ce livre passionnant et minutieusement documenté, Alain Trannoy et Étienne Wasmer expliquent pourquoi la terre urbaine s'est considérablement valorisée au cours des trente dernières années, une tendance que la préférence française pour le foncier et les contraintes écologiques (le «?zéro artificialisation?») ne peuvent que conforter.
Alors que faire de cette manne providentielle?? Les auteurs proposent ni plus ni moins qu'une révolution fiscale. Avec un objectif?: diminuer fortement les impôts grevant l'activité économique, augmenter les salaires tout en soutenant l'accumulation du capital productif, afin de pérenniser notre modèle social.
Une proposition audacieuse, pour réconcilier justice sociale et efficacité économique.
La publicité n'est plus l'arme de séduction massive qu'elle fut à l'ère de son triomphe.
Alors que la collecte des données personnelles à grande échelle a fait entrer la publicité dans un monde radicalement nouveau, la responsabilité qui lui incombe est immense.
Comment faire rêver sans trahir, faire désirer sans manipuler ? Comment faire exister un imaginaire collectif alors que l'espace public se fragmente sous nos yeux ?
Dans ce texte percutant et perspicace, Irène Grenet affronte la critique avec nuance et n'élude pas les défis qui se posent dans une société postmoderne inquiète de la façon dont elle produit, innove, consomme et désire.
Bien plus qu'une défense de la publicité en tant que telle, elle nous propose une quête : faire émerger une publicité positive, consciente mais réenchantée.
Dans les études économiques, l'emploi des seniors est très souvent caractérisé par deux observations statistiques: si le taux d'emploi a baissé jusqu'à la fin des années 1990, il est remonté ensuite.; toutefois, ce taux est plus faible en France que chez ses principaux partenaires.
Mais les nouvelles générations de travailleurs seniors sont radicalement différentes de celles qui les ont précédées. Elles sont tout d'abord plus féminisées. L'augmentation de l'âge de perception des droits à la retraite est efficace pour maintenir la soutenabilité financière du système mais elle ne peut s'envisager sans un effort de qualification tout au long de la vie, une meilleure insertion des femmes sur le marché du travail et une adaptation des environnements de travail aux souhaits des seniors.
Le capitalisme ne fait plus : il fait faire. L'économie de plateforme a conféré une dimension paradigmatique à l'usage de l'externalisation, ainsi qu'une place inédite aux activités gratuites. D'où la nécessité d'analyser les nouveaux régimes d'exploitation dans le secteur des services et de la culture sous l'angle de l'usage que le capitalisme fait du numérique. Dans cet ouvrage, Patrick Cingolani met en lumière les diverses formes que prend l'extraction du surtravail et la prédation du gratuit, de l'instillation du travail dans la vie privée à sa vaporisation dans les temporalités interstitielles du quotidien.
Le travail pénètre en effet désormais les pores de la vie ordinaire en effaçant ses indices et ses frontières. Parallèlement, on assiste à la spoliation spéculative des activités non-marchandes. Dans un monde où le temps d'activité gratuit est approprié par la contrainte ou par la promesse (stage ou projet) tandis que les travailleurs externalisés se trouvent assujettis à une temporalité juste-à-temps, tout moment devient une opportunité de prélèvement.
Mais si le "le travailleur" , voire "l'usager" , peut apparaitre abusé par l'effacement des indices de la subordination et des signes distinctifs du travail, rien ne serait pire que de désespérer d'une subjectivité donnée comme aliénée ou complice. Il importe plutôt de mener une critique rigoureuse de l'accountability qui s'intègre à une réflexion sur les formes de suspens et résistance démocratiques à opposer aux usages capitalistes de la technique, à l'instar des luttes menées par travailleurs de la mode à Milan ou par les coursiers de Deliveroo.
Le capitalisme néolibéral, dont la nature a beaucoup évolué depuis les années 1980, est en sursis. Perçu comme injuste et inégalitaire, il nourrit colère et rancoeurs, faisant le lit des populismes. Circonstance aggravante, il se révèle inefficace en créant de moins en moins de croissance.Alors, faut-il en finir et changer radicalement de système ?Dans ce livre, Patrick Artus et Marie-Paule Virard prennent la question à bras-le-corps. Leur diagnostic est sévère : la dévaluation du travail par le profit, le choix de privilégier l'actionnaire au détriment du salarié et des autres partenaires de l'entreprise constituent, selon eux, l'ADN du capitalisme néolibéral et expliquent l'asthénie de la demande. Dès lors, loin d'être tout-puissant, ce dernier a besoin de béquilles pour continuer à avancer. Béquilles qui ne sont rien d'autre que l'endettement sous toutes ses formes et la création monétaire.Montrant que ces politiques économiques atteignent aujourd'hui leurs limites, Patrick Artus et Marie-Paule Virard ne se contentent pas d'analyser les risques qu'elles font courir à nos sociétés : en proposant un autre modèle de capitalisme, ils partagent avec nous les raisons d'espérer.
Ouvrage bilan sur la France qui vient démêler le vrai du faux, et apporte au lecteur une analyse précise des grands thèmes liés à l'actualité.
Dette publique, chômage, impôts, Covid-19, environnement et développement durable, laïcité, école, sécurité, Union européenne, et bien d'autres sujets encore sont au coeur des préoccupations des Français. Alors que les arguments des uns et des autres s'affrontent, ce titre de la série « Entrez dans l'actu » est d'autant plus important que la visibilité des citoyens sur la situation française est, à bien des niveaux, imprécise et incertaine en raison du contexte de crise sanitaire survenu en 2020. Cet ouvrage vous apporte des informations objectives, factuelles et chiffrées pour vous orienter et déchiffrer les principaux débats actuels. 24 thèmes présentés sous la forme de questions-réponses, permettent de brosser un portrait vivant du pays et mieux comprendre les grands sujets de la vie publique, économique, politique, sociale et internationale.
Ce livre s'inscrit dans une bataille historique contre la contre-réforme Macron de démantèlement de notre modèle social, et pour construire un nouvel âge des retraites et une nouvelle civilisation. Les auteurs dans leur diversité (spécialistes de la protection sociale, économistes, militants syndicaux, politiques, ou associatifs), donnent des arguments pour dénoncer l'arnaque et la dangerosité du projet Macron avec son acharnement à construire une société hyper-libérale.
En même temps, cet ouvrage contribue à faire monter le débat sur des propositions alternatives. Il met en son coeur la bataille du financement : une cotisation sur les revenus financiers, un développement des cotisations sociales avec une modulation du taux de cotisation, en liaison avec le développement de l'emploi et des salaires. En appui à la formidable mobilisation populaire, il veut contribuer à un front d'action des forces populaires et progressistes en faisant monter les convergences pour une autre réforme cohérente et au niveau des défis actuels.
La bataille continue.
L'ambition de l'économie républicaine est de relier les deux sphères depuis trop longtemps séparées du politique et de l'économie.
L'objectif de ce livre est triple :
- Saisir la réalité de nos économies mixtes, car le "public" c'est à la fois moins qu'on ne le pense souvent - une dépense publique de 56 % du PIB ne signifie aucunement qu'il ne reste que 44 % pour le privé - mais aussi plus qu'on ne l'imagine : les prestations et transferts sociaux forment ainsi la moitié du revenu des ménages et soutiennent la moitié de leur consommation.
- Penser la révolution de l'Etat social, car si le libéralisme est, en un sens, une théorie sans réalité, l'Etat social demeure une réalité sans théorie.
- Proposer quatre chantiers de refondation : l'écologie, l'entreprise, les services publics et l'Europe.
Au départ de ce projet, une conviction : la précarité organisée par les Uber et autres plateformes ne s'arrêtera pas à notre porte. Si pour l'instant ce sont les plus fragiles d'entre nous qui sont concernés, sans retraite ni chômage, qu'est-ce qui empêche les entreprises de proposer demain le même statut à leurs salariés ? Les juges commencent à requalifier des relations livreurs-plateformes en CDI, mais la volonté politique est frileuse :
L'auto-entrepreneuriat progresse partout, en toute légalité.
Ce livre donne la parole à tous ceux qui connaissent ce piège et ses conséquence.
Coursiers, femmes de ménage, restaurateurs, sociologues, juristes, associations, syndicalistes et élus expliquent ce qui est si différent dans les plateformes de travail : la flexibilité extrême, l'invisibilisation, la peur du lendemain, lointains échos du travail à la tâche d'avant les grandes luttes pour les droits de travailleuses et des travailleurs. Allons-nous nous faire déborder par la plateformisation ? Le choc est à venir, et les auteurs nous proposent de nous y préparer.
Fin 2019, le déficit budgétaire de la France représentait 72,8 milliards d'euros, «une véritable catastrophe, un mal à éradiquer?» pour de nombreuses voix. Un an et une crise sanitaire après, on annonçait que la dette représenterait au moins 220 milliards d'euros fin 2021. Les portes de l'enfer sont-elles pour autant ouvertes ?
L'exécutif n'a pourtant pas tardé à ressortir le spectre de la dette, prétexte idéal pour justifier ses politiques libérales : baisse des dépenses publiques, réformes «?structurelles?» qui sont autant d'attaques contre le monde du travail, etc.
Cet ouvrage se veut un antidote à ces politiques. Pour commencer, il propose d'annuler la «?dette Covid?» (les sommes dépensées pour faire face aux conséquences de l'épidémie et détenues par la BCE). Et plus largement, il explique pourquoi et comment il est temps d'affirmer «?lâchez-nous la dette?», d'arrêter de brandir ce faux problème, tel un épouvantail permettant de faire passer les réformes les plus antisociales.
Un exercice pédagogique et engagé d'autant plus indispensable que la question de la dette, souvent rebattue, devrait être au centre du débat économique des élections de 2022.
La civilisation du savoir née des évolutions technologiques et de l'émergence de l'économie numérique appelle des transformations du droit du travail et, au-delà, du droit social.
Cet ouvrage montre comment le droit social est un droit vivant s'adaptant aux transformations technologiques pour concilier protection du travailleur et efficacité économique. Ces deux objectifs ne sont pas antagoniques, mais complémentaires. Ce n'est pas aux nouvelles formes de travail suscitées par la société du numérique de s'adapter à un droit social conçu dans une société antérieure, la société de l'usine. C'est au droit social de s'adapter pour que sa fonction protectrice concerne l'ensemble des travailleurs et toutes les formes d'activité, y compris les plus récentes.
Ces transformations doivent faire plus de place à la convention et à l'accord collectif. La nécessité de ce changement est devenue plus pressante dans le contexte de la crise de la Covid-19 qui accélère la révolution numérique.
Pour lutter contre le caractère encore profondément inégalitaire de l'enseignement supérieur en France, il convient peut-être d'abord de s'attaquer à l'auto-censure : c'est contre la représentation que les jeunes ont d'eux-mêmes qu'il faut se battre en les incitant à élargir leurs horizons. Mais il convient aussi d'exiger des grandes écoles comme des universités qu'elles n'accueillent pas les étudiants sur le seul critère de l'excellence scolaire, afin de reconnaitre aussi l'excellence humaine. Ce sont ces deux textes récents et engagés qu'AOC a voulu réunir (en un volume tête- bêche) pour en faire l'un de ses « Imprimés ».
Comment expliquer que la pédagogie Montessori, née en 1907, soit aujourd'hui présentée comme une pédagogie nouvelle, sinon une formule magique et révolutionnaire d'éducation ? Maria Montessori était indéniablement en avance sur son temps, sa démarche séduisant le monde entier plus d'un siècle après sa naissance. Les formations et les écoles Montessori se multiplient de toute part, du fait de l'évolution des mentalités et des résultats édifiants des évaluations du Programme international pour le suivi des acquis des élèves, qui depuis l'an 2000 confirment tous les quatre ans le recul des acquis de nos enfants. Plus que d'une méthode, Maria Montessori est à l'origine d'une approche et d'une philosophie pédagogique bienveillante adaptée à chaque individu, selon ses difficultés ou facilités, pour l'accompagner dans son propre accomplissement. Forte de sa longue expérience, Charlotte Poussin vous propose ainsi à travers ce livre de vulgarisation intelligente, superbement illustré, d'en découvrir l'origine, les fondements et les principaux principes, basés sur le profond respect de l'enfant.
Le climat change, la pollution s'intensifie, la déforestation se poursuit, la pression sur les terres est toujours plus forte... Est-ce le fait d'une croissance démographique trop rapide à l'échelle de la planète ? Pour réduire la pression environnementale, suffirait-il que la population mondiale se stabilise ou décroisse ? Clairement non. Que peut-on faire alors ?
De façon didactique Jacques Véron décrypte l'ensemble des questions démographiques planétaires et démonte les clichés simplificateurs, rassurants ou menaçants. Un livre pour se faire sa propre opinion sur les possibilités de (ré)concilier population, environnement et développement économique.
La réforme des retraites portée par le gouvernement Philippe ne vise pas tant à créer un système universel - tout le monde est déjà couvert par un régime obligatoire depuis 1971 - qu'à en unifier les règles. Mais en quel sens et pour quoi faire ?
Bruno Palier rappelle qu'il existe plusieurs systèmes de retraite, qu'ils ont une histoire et que le choix d'un modèle est aussi politique : il implique des arbitrages importants en matière de redistribution entre les générations, entre les hommes et les femmes, entre les groupes sociaux. Il donne ainsi à entendre les non-dits de ces arbitrages et à comprendre l'importance des choix de la mise en oeuvre effective d'un régime par points.
« Dans cette période d'incertitudes lourdes, jamais notre besoin de confiance n'a été aussi fort.
Mon objectif avec ce livre est de dire pourquoi nous devons et comment nous pourrions retrouver confiance en l'économie.
L'économie doit être au service des hommes et contribuer à notre bien-être, à nos projets, à la justice sociale et à l'exigence environnementale.
Oui, on peut encore agir et avancer dans la France et l'Europe d'aujourd'hui.
Notre pays a plus d'atouts qu'il ne le croit. » F. V. G.
Le capitalisme est en crise, une crise profonde, structurelle, dont les contradictions sociales et écologiques ont atteint leur paroxysme avec la pandémie de Covid-19. Cette période a révélé la fragilité de nos sociétés et l'incertitude concernant l'avenir. Fragilité, car la technique crée de nouveaux problèmes lorsqu'elle prétend en résoudre. Incertitude, car le temps long nous échappe, tant le capitalisme a fait de la vitesse le moyen de le raccourcir.
La vie au ralenti due au confinement a soulevé d'impérieuses questions : la vie a-t-elle un prix ? Quelle est la place du travail ? Quel est notre rapport au progrès ? À la nature ? Comment ériger les biens et services essentiels en biens communs et remettre la monnaie sous contrôle démocratique ?
Les voies sont ouvertes pour penser des modèles de société soutenables, non soumis à la marchandisation à outrance des activités humaines et de tout le vivant. Il n'y a pas de « fin » de l'histoire, des alternatives au capitalisme sont possibles et surgissent au creux des failles du système.