Pourquoi parler encore des mecs ? Quand tout se passe comme si les humains étaient hommes par défaut et femmes par exception, il semble qu'on n'en parle déjà que trop.
À y regarder de plus près, cependant, on parle beaucoup
d'hommes mais plus rarement
des hommes. On parle d'individus en particulier, bien peu de la classe des hommes dans son ensemble.
On parle des Grands Hommes, moins de tous ceux qui envoient des photos de leur pénis sur Internet. On parle plus des ministres que des violeurs (sauf quand il s'agit du même type).
Alors, si nous retournons le regard féministe vers les hommes, que voyons-nous ? Soudain, on comprend comment les hommes sont construits et les histoires qu'on se raconte sur la " nature masculine " se révèlent mensongères. On voit que l'amour des hommes pour les femmes n'est pas un cadeau. On voit qu'en un sens les hommes préfèrent de toute façon les hommes, ce qui ne les empêche pas d'être homophobes.
Je suis une femme blanche, trans et lesbienne et mon point de vue n'est pas moins neutre qu'un autre. Je vais recourir à des statistiques, des théories, des histoires, des dessins et des punchlines pour vous faire poser un nouveau regard sur vos pères, vos frères, vos compagnons, vos ex - et peut-être sur vous-même.
Pourquoi les hommes se sentent-ils obligés d'expliquer aux femmes ce qu'elles savent déjà ? D'où vient leur certitude de savoir mieux qu'elles ce qu'elles doivent penser, ou faire ?
Peut-être de l'Histoire, qui a constamment relégué les voix des femmes au silence.
Dans ce recueil d'essais où la colère le dispute à l'intelligence et à l'humour, Rebecca Solnit explore une nouvelle façon de penser le féminisme. Et fournit des armes pour les luttes à venir.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Céline Leroy
Valérie Rey-Robert résume, dans un texte court et concis, les principaux sujets qui animent le féminisme aujourd'hui. Ceux-ci ne sont pas récents, mais depuis le hashtag #MeToo, ils trouvent un écho inédit dans l'espace public : la charge mentale, le travail, les inégalités, les violences, l'éducation... Valérie Rey-Robert, autrice féministe militante, s'est attachée à donner en 10 courts chapitres des arguments et des chiffres pour armer les esprits et rendre accessibles ces thèmes de lutte au plus grand nombre. Pour compléter ce tour d'horizon, elle revient sur l'histoire des différentes vagues et courants féministes, mais aussi sur celles qui les ont incarnés et théorisés, en faisant un détour par les idées reçues et les dissensions que traversent le mouvement.
Valérie Rey-Robert anime le blog féministe Crêpe Georgette. Elle est l'autrice d'Une culture du viol à la française (Libertalia, 2019) et de Le Sexisme, une affaire d'hommes (Libertalia, 2020).
« À mon avis, dans vingt ans, la plupart des meufs sont lesbiennes. Ça va se faire tout seul. Je le crois réellement. Parce que tout est tellement mieux. Sexuellement, tu n'y perds pas et pour tout le reste, c'est tellement un soulagement inouï que... qu'est-ce que tu vas te faire chier ? »
Virginie Despentes (Society, 2019)
De plus en plus de femmes se rendent compte que l'hétérosexualité est une arnaque. Ce qu'on appelle le "lesbianisme politique" les tenterait bien, mais comment faire ? Ce livre est là pour les aider.
Née en 1990, Louise Morel a grandi en banlieue parisienne et vit désormais à Berlin. Elle est l'autrice d'un compte Instagram fort d'environ 10 000 abonné·es, @jesuislouisemorel, qui explore le lesbianisme et ses implications politiques. Après avoir longtemps arpenté les terres faussement accueillantes de l'hétérosexualité, elle a en effet choisi d'explorer un autre type d'attirance.
Et si la remise en question des genres n'était pas la catastrophe annoncée par certains ? Et si elle ouvrait un nouvel espace d'épanouissement possible ?
Egalité des sexes, refus de la puissance patriarcale, fluidité des rôles, décloisonnement des sexualités font aujourd'hui surgir des trajectoires singulières et inédites. Entre le masculin et le féminin, ces deux piliers jusqu'ici considérés comme inébranlables, l'idée même de la dualité et de l'opposition semble s'effacer. Homme ou femme, hétéro ou homo, cisgenre ou transgenre, la construction de l'identité devient une invention de soi, une création personnelle qui se joue des normes et des prescriptions.
Dans Transitions, comme dans le cabinet de Serge Hefez, on rencontre des mamans autoritaires, des papas poules, des couples qui réinventent leur complémentarité conjugale, des adolescents heureux dans une identité sexuelle flottante, ou en quête de leur identité de genre.
Nourri de l'écoute de ses patients, il analyse en profondeur cet ébranlement anthropologique et montre que la dichotomie masculin/féminin ne suffit plus à organiser nos pensées, nos trajectoires, nos identités.
Serge Hefez est l'auteur d'une oeuvre importante sur la construction de l'identité psychique des individus dans une société en pleine mutation.
Psychiatre, psychanalyste, thérapeute familial, Il dirige une unité de soin psychiatrique dans un grand hôpital parisien.
Dans le débat public, être décolonial est une infamie. Dans les universités, dans les partis de gauche et d'extrême gauche, les syndicats, les associations féministes, partout on traque une « pensée décoloniale » infiltrée et funeste pour le vivre-ensemble.
Dans ce livre, Françoise Vergès élucide l'objet du scandale. Le féminisme décolonial révèle les impensés de la bonne conscience blanche ; il se situe du point de vue des femmes racisées : celles qui, travailleuses domestiques, nettoient le monde ; il dénonce un capitalisme foncièrement racial et patriarcal.
Ces pages incisives proposent un autre récit du féminisme et posent toutes les questions qui fâchent : quelles alliances avec les femmes blanches ? Quelle solidarité avec les hommes racisés ? Quelles sont les première vie menacées par le capitalisme racial ? Pourquoi les néofascismes s'attaquent-ils aux femmes racisées ?
Ce livre est une invitation à renouer avec la puissance utopique du féminisme, c'est-à-dire avec un imaginaire à même de porter une transformation radicale de la société.
Réputées bavardes dans l'espace privé (est-ce si sûr?), les femmes furent longtemps interdites de parole publique. Aujourd'hui encore, alors qu'elles sont autorisées voire incitées à s'exprimer, leurs voix sont critiquées, décriées, huées, comme si à travers elles, il s'agissait toujours de contester la légitimité et la place des femmes en politique. Dire que leurs voix sont inaudibles ou trop aigües voire hystériques, c'est dire des femmes qu'elles sont «de trop» dans cette arène longtemps exclusivement masculine. Nous sommes donc parties à la recherche de ces voix, certaines bien connues, d'autres moins, en privilégiant un lieu l'Assemblée nationale , une fonction porte-parole du gouvernement , une situation le parcours et le débat présidentiels.
Marlène Coulomb-Gully est professeure émérite à l'Université Jean Jaurès de Toulouse et membre du Laboratoire d'Etudes et de Recherches Appliquées en Sciences Sociales (LERASS) où elle travaille sur la communication politique, le genre et les médias. Membre du Haut Conseil à l'Égalité entre les femmes et les hommes (HCEfh) de 2013 à 2018, elle a rejoint depuis l'Observatoire «Égalité, éducation et cohésion sociale» du Conseil Supérieur de l'Audiovisuel (CSA).
Depuis les révolutions de la fin du XVIIIe siècle se pose la question des droits, de la citoyenneté et de l'émancipation des femmes. Nés dans un contexte occidental, des féminismes se sont implantés peu à peu sur tous les continents pour libérer la parole et l'action de la moitié de l'humanité, selon des modalités spécifiques de luttes politiques, nationales et anticoloniales. Le point de vue global inédit de Florence Rochefort permet de saisir ces interactions transnationales et de retracer les grandes caractéristiques des modes de pensée et de mobilisation contre les inégalités entre les sexes, pour les droits et les libertés des femmes, mais aussi pour de nouvelles normes de genre.
De plus en plus de jeunes déconstruisent les normes de genre et les valeurs associées aux catégories femme et homme. Ce sont elles et eux qui, en prenant la relève des mouvements qui militent pour la diversité depuis des années, deviennent les actrices et acteurs d'une révolution sociale qui fait passer dans les usages une vision diversifiée des genres longtemps restée confidentielle.
Mais, alors que les connaissances sur le sujet et les argumentaires militants atteignent de plus en plus largement le débat public, les attaques contre les personnes qui sortent du modèle prépondérant se font plus virulentes, notamment sur les réseaux sociaux.
De Genève à l'Albanie, de l'université à la pop culture, la journaliste Sophie Woeldgen nous entraîne dans une passionnante enquête sur cette question des genres qui secoue et souvent divise nos sociétés.
À l'heure où les questions de genre et d'identité sont de plus en plus présentes dans l'espace public, voici un guide qui déconstruit tous les préjugés, les abus de langage, les non-sens liés aux transidentités, afin de mieux les comprendre et de donner les armes pour s'en émanciper . Car si être trans est une histoire de rapport de soi à soi, de prise de conscience individuelle, c'est aussi un rapport à des normes et constructions sociales, culturelles et historiques.
Véritable prolongement du compte Instagram sur lequel Lexie s'emploie avec patience et grande rigueur à éduquer sur les questions de genre, ce livre est une vraie boussole et un outil d'empowerment pour les personnes trans qui sont souvent isolées, moquées, stigmatisées et font l'objet de violences extrêmes ; mais aussi pour les non trans, concernés ou non, car au-delà des transidentités, c'est sa propre place dans la société et le traitement des différences qu'il s'agit de questionner.
"On ne naît pas homme, on le devient." C'est en partant de ce postulat que Valérie Rey-Robert décortique la construction du genre, montrant que les codes masculins ont très nettement évolué au cours des siècles. Le Roi Soleil, paragon de puissance, portait perruque, poudre au visage et talons hauts. Il appartient de déviriliser nos sociétés, pour que les hommes cessent de tuer leurs compagnes et leurs enfants, qu'ils cessent de se tuer entre eux, qu'ils cessent de s'automutiler. Ceci ne pourra passer que par un grand travail de prise de conscience et d'éducation.Cette nouvelle synthèse de la bloggeuse féministe assure le parfait complément à son précédent livre.Nulle doute: il y a là matière à débat. Un débat qui engage la salubrité publique et l'équilibre de nos sociétés.
Valérie Rey-Robert anime le blog féministe Crêpe Georgette.Elle est l'autrice d'Une culture du viol à la française (Libertalia, 2019).Elle est considérée comme l'une des plus influentes féministes francophones du moment.
En mars 2019, Libertalia publiait la première édition d'Une culture du viol à la française.Ce livre a accompagné l'émergence d'une nouvelle génération féministe.En un an, la cause des femmes a considérablement avancé: mise au ban de la Ligue du Lol, révélations d'Adèle Haenel, mobilisations croissantes contre le féminicide, dénonciation du harcèlement dans le monde du cinéma, émergence de nouvelles figures iconiques, batailles pour la féminisation de la langue, etc.Cette nouvelle édition, actualisée et complétée, fait le point sur l'immense travail qui reste encore à accomplir pour en finir avec la culture du viol.Elle paraîtra en même temps que le second livre de Valérie Rey-Robert: Le Sexisme, une affaire d'hommes?
Valérie Rey-Robert anime le blog féministe Crêpe Georgette.Elle est l'autrice d'Une culture du viol à la française (Libertalia, 2019 ; édition actualisée, mars 2020) et de Le Sexisme, une affaire d'hommes ? (Libertalia, mars 2020).Elle est considérée comme l'une des plus influentes féministes francophones du moment.
Si la transidentité n'est pas un fait nouveau, les franchissements de genre suscitent toujours préjugés, brutalités, théories et pressions sur les existences des personnes concernées. Lorsque l'on évoque les transidentités, des questions viennent ainsi inéluctablement : comment un homme pourrait-il devenir une femme ? Une femme, un homme ? Ces formulations ont-elles un sens ? Pour qui et pourquoi ? Une autre question surgit : quel est le sens du mot devenir ? Car les transidentités, appréhendées par le concept d'identité de genre ou sous l'idée d'expériences de vie trans, réinterrogent l'analogie « naissance = assignation ».
C'est tout l'enjeu de cet ouvrage que de montrer que les transitions sont plurielles et bien plus complexes qu'un passage sans retour d'un point A à un point B, que le verbe « devenir » doit être pris au sens fort de « devenir enfin la personne que l'on est ». Être trans est ainsi une expérience du monde qui questionne la construction sociale qu'est la binarité.
On ne naît pas, on devient...
Queer, la télévision? À en croire certains éditocrates excédés, il serait désormais impossible d'ouvrir la télé sans y voir toutes les couleurs de l'arc-en-ciel. S'il est vrai que la diversité sexuelle et la complexité des genres sont de plus en plus représentées à la télévision, les efforts déployés par les Netflix de ce monde pour rester en phase avec les attentes du public sont souvent suspects... et incomplets. Que signifient au juste ces nouvelles représentations? Peut-on faire confiance à un média qui cherche avant tout à engranger des profits? La télévision peut-elle être queer?
Talk-show, websérie, téléroman, les études de cas réunies ici portent sur divers formats de ce média, et ce, dans différents contextes culturels (Québec, Canada, États-Unis, Allemagne et Espagne). Ces analyses montrent tout à la fois les limites du média et ses possibilités pour mettre en scène des représentations queer radicalement subversives.
Des textes de Stéfany Boisvert, Tara Chanady, Florian Grandena, Charlotte Kaiser, Antonio Lérida Muñoz, Alexis Poirier-Saumure, Julie Ravary-Pilon, Joëlle Rouleau, Olivier Tremblay, Christoph Vatter et Arnaud Widendaële.
« Je suis une femme, je ne suis pas une victime, je l'ai été, ces choses-là passent. Quand le statut de victime tend à devenir une valeur ajoutée, un anoblissement que certaines veulent acquérir à tout prix comme on cherche à atteindre un statut social, je pense, au contraire, qu'héroïser la victime plutôt que de vouloir la respecter, c'est tuer la guerrière, assassiner la créatrice, valoriser la soumise, poser un interdit sur le fait que la femme soit l'égale de l'homme. Je ne dis pas que les femmes ne rencontrent pas, encore aujourd'hui, bien des maux qu'il faut vouloir guérir, je dis que les inscrire dans une guerre des sexes perpétuelle, en appelant à la rescousse le passé d'une société au sexisme systémique clairement établi, ne convient pas. La guerre des genres est un tango funeste qui conduira à sa perte notre égalité lumineuse. Apprendre à s'unir plutôt qu'à se désunir, avancer dans le même sens, ne fût-ce que par instinct de survie, est notre seule issue face aux combats qu'il nous reste à mener. Désormais que les lois de l'égalité existent, c'est à nous tous de réfléchir aux moyens de les faire appliquer, c'est à nous tous de nous éduquer. Et d'éduquer les autres. Bien des batailles féministes restent à mener, s'aliéner la moitié de l'humanité pour y parvenir est une hérésie. »
Depuis quand la nourriture a-t-elle un genre ? Pourquoi y a-t-il si peu de femmes dans les kebabs ? Qui a décidé que les hommes n'aimaient pas le rosé ? Pourquoi le végétarisme est-il perçu comme un régime dévirilisant ? Les femmes jouissent-elles vraiment en mangeant un yaourt ? Pourquoi certains hommes préfèrent-ils littéralement renoncer à la vie plutôt qu'à la viande ?
Rien n'échappe aux injonctions genrées, surtout pas la nourriture. En matière de bouffe, ces règles, tacites ou officielles, sont partout : de la Rome antique aux menus des restaurants, en passant par la publicité et les repas de famille. Elles façonnent le genre et renforcent les stéréotypes sexistes, avec des conséquences réelles sur la planète et la santé des femmes et des hommes qui les subissent.
Après Faiminisme, Nora Bouazzouni s'attaque aux questions de genre sous l'angle de ce sexisme alimentaire toxique qui imprègne nos sociétés comme l'ail imprègne l'haleine. Entre goûts innés, constructions culturelles et pensée magique, Steaksisme met les pieds dans le plat pour en finir avec tous les préjugés.
Féministe passionnée par le contenu de nos assiettes, Nora Bouazzouni est journaliste et traductrice. Steaksisme est son deuxième ouvrage après Faiminisme paru en 2017.
Le phénomène "trans" est en expansion. En nombre croissant, des enfants et des adolescents expriment ce qui était naguère inexprimable, inaudible, insensé : la conviction d'être nés dans le mauvais corps. À la surprise des praticiens, les filles sont à présent majoritaires dans la demande de transition.
Ce sont les tenants et aboutissants de ce phénomène émergent qu'interroge Claude Habib. Elle ne prétend pas en donner une interprétation, elle s'efforce d'en circonscrire le mystère, en examinant, sans polémique ni complaisance, les innombrables questions, tant théoriques que pratiques, qu'il soulève. Comment l'identité de genre est-elle devenue une affaire de choix personnel ? À quelle source rapporter le projet de se recréer qui supplante, chez beaucoup de jeunes, l'acceptation du donné ? Pourquoi la difficulté de supporter la condition sexuée, autrefois invisible, surgit-elle au grand jour ? Peut-on reconnaître à des enfants la capacité de juger de leur futur destin social ? Faut-il autoriser la participation des transgenres aux compétitions sportives féminines ?
Une question et des questions qui n'ont pas fini de nourrir le débat public et d'alimenter la réflexion.
Un document graphique bienveillant pour chausser les lunettes de l'égalité filles-garçons : 18 scènes du quotidien illustrées et décryptées pour saisir les biais sexistes pas si anodins de la vie en famille, comprendre comment ils affectent les enfants et trouver des pistes d'action pour changer d'approche.Une fille qui joue au foot dans la cour de récré, un petit garçon qui joue à la poupée ou qui se déguise en princesse... Pourquoi est-ce que cela dérange ? Car, oui, même si nous ne nous en
rendons pas compte, les clichés de genre sont encore bien présents dans notre quotidien. Les adultes les perpétuent sans y penser, et les enfants y sont particulièrement sensibles. En effet, par nos mots, nos gestes, nos recommandations, l'intonation de notre voix, nos compliments, nous les influençons sans le vouloir, un apprentissage qui se retrouvera jusque dans les choix de vie qu'ils feront plus tard. Si l'enjeu ne se limite pas à la sphère familiale, l'éducation égalitaire est bien l'un des leviers qui feront bouger les lignes pour votre enfant.
Dans cet ouvrage, à travers 18 scènes illustrées d'apparence anodine, les autrices donnent à voir ce qui se joue et proposent des clés pour contourner les pièges quotidiens des stéréotypes, des outils pour apprendre en famille à réagir avec intelligence et bienveillance, des lectures et des activités pour transformer ces questionnements en échanges ludiques, afin d'en faire des occasions positives de grandir librement.
Sur un mode subjectif et partisan, dans la veine d'un Lester Bangs, le récit de l'aventure punk rock née il y a près de 25 ans du cri de colère et de ralliement lancé par une poignée de jeunes féministes nord-américaine underground : " Revolution, Grrrl Style, Now ! " Le mouvement des riot grrrls -les " émeutières " - était né. Des groupes de femmes, dont le légendaire Bikini Kill, partaient à l'assaut, bien décidées à rendre " le punk plus féministe, et le féminisme plus punk ". Au début des années 1990, de jeunes féministes nord-américaines lançaient du fond de leurs tripes un cri de colère et de ralliement dans le milieu punk underground : " Revolution, Grrrl Style, Now ! " La culture riot grrrl - littéralement, les " émeutières " - était en train de naître. Des groupes comme Bikini Kill ou Bratmobile partaient à l'assaut de la production musicale, décidés à rendre " le punk plus féministe et le féminisme plus punk ".
Leur offensive fut une secousse incroyablement positive pour toute une génération assommée par la culture mainstream. Car les riot grrrls ont été bien davantage qu'un simple courant musical : appliquant les principes du Do-It-Yourself, elles ont construit une véritable culture alternative, dont la force de frappe tient en une " proposition " que suivront des milliers de jeunes femmes : celle d'oser devenir qui elles sont et de résister corps et âme à la mort psychique dans une société capitaliste et patriarcale.
Manon Labry retrace l'histoire de cette révolution politique et culturelle. Elle déploie une écriture punk bien frappée qui entremêle paroles de chansons, témoignages, réflexions personnelles, extraits de fanzines et illustrations pour faire la chronique d'une génération.
Ben Névert, connu sur YouTube pour sa bienveillance, son écoute et sa déconstruction douce des normes sociales, se livre ici sur son histoire pour ouvrir la discussion sur la masculinité !" J'écris pour tous les hommes qui ont la sensation de ne pas être pleinement qui ils sont, qui ne se retrouvent pas dans ce que la société attend d'eux. Ce livre n'est pas un manuel de survie pour les hommes, (...) c'est seulement mon témoignage. La trace écrite d'un enfant qui s'est senti différent jusqu'à l'âge adulte. Un enfant qui a découvert ce qu'on attend des hommes à ses dépens car il ne répondait à aucun de ces critères de puissance. "
Comment devient-on un homme aujourd'hui ?Ben Névert aborde la masculinité à travers sa propre histoire, celle d'un gamin hypersensible qui a dû se faire une place dans une société qui résume les hommes à leur force, leur virilité et leur domination. Entre anecdotes et analyses, il déconstruit les normes sociales qui lui ont mis des bâtons dans les roues toute sa vie.
Et si, une fois débarrassé des idées reçues, on essayait de repenser la définition même de la virilité ?
Face aux injonctions et aux normes sociales, s'approprier sa féminité et son corps peut paraître difficile. Ce guide nous invite à renouer avec notre féminin profond en nous reliant à la Nature, en écoutant notre intuition et en veillant à l'équilibre de nos énergies masculines et féminines. Complet, ce livre propose des clés, des exercices et des rituels pour nous reconnecter à notre puissance et aux sources de notre féminité : s'inspirer des archétypes du féminin sacré (Lilith, Ève, Marie-Madeleine...), vivre en harmonie avec les cycles naturels (les règles, la Lune, les saisons...), cultiver la sororité, écouter ses besoins. Un livre accessible et vivant pour vivre pleinement sa féminité.
Intériorité
Émancipation
Puissance
Certains mondes sociaux font rarement parler d'eux. Celui des jeunes femmes de la campagne, cette partie de la jeunesse qui « ne pose pas problème » a priori, est l'un d'eux.Pour faire entendre la voix de celles qui ont grandi et qui vivent en milieu rural, Yaëlle Amsellem-Mainguy a sillonné des territoires ruraux très divers. Originaires de milieux populaires, les jeunes femmes qu'elle a rencontrées et dont elle restitue le quotidien et les aspirations occupent souvent des emplois au bas de l'échelle, quand bien même leur formation leur permettrait de prétendre à « mieux ».
Yaëlle Amsellem-Mainguy est sociologue, chargée d'études et de recherche à l'Institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire (INJEP) et membre du Centre d'études et de recherches sur les liens sociaux (CERLIS).
Entre survie et espoir, les combats de la première femme politique afghane
Malgré une enfance de privations dans une société ultra traditionaliste, Fawzia Koofi s'est élevée au-dessus de son destin pour devenir la première femme vice-présidente du Parlement de son pays. En cours de route, elle a été confrontée aux meurtres de son père, de son frère et de son mari et à de nombreuses tentatives d'assassinat. Elle partage ici son histoire, ponctuée d'une série de lettres poignantes, écrites à ses deux filles avant chaque voyage politique. Des lettres décrivant l'avenir et les libertés dont elle rêve pour elles et toutes leurs compatriotes. Par son témoignage, Fawzia Koofi appelle le monde à voir quelles conséquences dévastatrices aura l'abandon de l'Afghanistan aux talibans, annulant les progrès fragiles mais réels de ces dernières années. Pour que le monde n'oublie pas !
« Je suis féministe, je voudrais faire quelque chose de concret mais je ne sais pas par où commencer. Vous avez des conseils ? » En voyant ce genre de message s'accumuler sur leurs réseaux sociaux, les activistes Sarah Constantin et Elvire Duvelle-Charles ont compris qu'il manquait un livre. Un manuel pratique pour guider la nouvelle génération de féministes dans l'activisme. Leur expliquer comment, chacune à leur niveau, seules ou en groupe, elles avaient les moyens de faire évoluer la société.
Ce livre se présente comme une boîte à outils inspirée des techniques d'activisme féministe du monde entier.
À mettre entre toutes les mains, de 12 à 121 ans.