Du contrat social : ce " petit livre " est un grand livre, devenu canonique dans l'histoire des idées politiques. Comme tous les grands livres, il est difficile à lire parce qu'il faut retrouver en lui le mouvement d'instauration de la pensée. En cet essai, Rousseau se propose de construire non pas une " philosophie politique ", à l'instar de Hobbes qui se glorifiait d'en avoir inauguré la carrière, mais, sur la base normative du devoir-être, une " politique philosophique ". Son originalité est de proposer, loin de toute étude de " science politique " disséquant les rouages institutionnels de l'État, et indépendamment d'un programme politique à visée pragmatique, une théorie " pure " du droit politique dont le " contrat social " est le paradigme fondateur et le principe régulateur. Cette révolution épistémologique hardie réclamait une écriture exigeante et laborieuse. Les deux versions de l'ouvrage témoignent de l'effort fourni pour approfondir une pensée que sa lente interrogation oriente vers un normativisme critique. Emmanuel Kant - le meilleur lecteur de Rousseau - sut reconnaître dans le " contrat social " une idée rationnelle pure à vocation transcendantale.
Vingt années séparent le premier exposé de la théorie darwinienne - le brouillon de 1839 - et la publication, le 24 novembre 1859, de L'origine des espèces. La fin de cette longue genèse est aussi le début d'une lente maturation qui durera jusqu'en 1872 - date de sa sixième et dernière édition -, voire, si l'on y inclut les ultimes révisions de l'auteur, jusqu'en 1876 - date du dernier tirage soumis à son examen. C'est cette édition absolument définitive du plus célèbre des ouvrages de Darwin qui est ici traduite et présentée à l'occasion du bicentenaire de sa naissance. Aucun livre de science ne connut sans doute plus durable succès. Aucun ne suscita réactions plus vives ni controverses plus passionnées. Dans une quête d'exhaustivité qui demeurera toujours insatisfaite, l'ouvrage illustre à travers chacun de ses chapitres la haute cohérence de la théorie de la sélection naturelle, moteur de la transformation des espèces, avec les données issues de l'observation des variations animales et végétales, de la théorie des populations, de la zootechnie, de l'horticulture, de l'éthologie, de l'étude de la génération et des croisements, de la paléontologie, de la biogéographie, de la morphologie, de l'embryologie, de l'histoire de la Terre et du climat, ainsi que de la classification des formes vivantes. Particulièrement démonstratif et amplement documenté, il porte un coup décisif aux anciennes croyances en la création singulière et en la perfection native, fixe et définitive des espèces. Cette laïcisation de l'histoire naturelle, qui s'inscrit elle-même dans une autonomisation nécessaire de la science, sera pour cela longtemps combattue par les Eglises et les groupements mystiques restés fidèles au dogme, indéfiniment remanié mais toujours résurgent, de la Création du monde et du vivant par une intelligence transcendante et providentielle qui serait seule capable d'en garantir les fins et d'en préserver l'harmonie. Dans une savante et méticuleuse préface, Patrick Tort étudie pas à pas la constitution de ce maître livre qui inaugure, en l'affranchissant de toute théologie, la pensée scientifique moderne.
Achevant le récit inauguré avec le lancelot en prose et poursuivi dans la quête du saint graal, la mort du roi arthur dit la fin des aventures au royaume de logres et la mort des héros de la table ronde.
Sombres temps que ces temps d'après graal marqués par la haine, le soupçon, la trahison. et que reste-t-il à accomplir aux chevaliers d'élite après galaad, qui a mené à bien la plus haute des aventures ? la violence se déchaîne et du coeur même de la communauté arthurienne vient le coup fatal: mordret, le fils incestueux d'arthur, se dresse contre son père à salesbières et tandis que leurs hommes s'exterminent, le père tue le fils et le fils blesse à mort le père.
Mais la mort du roi arthur comporte aussi sa part de lumière. a travers le personnage de lancelot, elle propose l'image d'un héros capable des plus hauts dépassements, réussissant jusqu'au bout à concilier l'inconciliable : son amour pour la reine et celui qu'il porte au roi, sa mort en odeur de sainteté et une absolue fidélité à son passé de chevalier et de fin amant. l'auteur construit une intrigue sans faille dans laquelle s'enchaînent méticuleusement événements et décisions qui mènent au désastre, tout en préservant, malgré la disparition des aventures, un halo de merveilleux en totale harmonie avec cette fin d'un monde et d'un rêve.
De la production littéraire du moyen age français, le lecteur moderne ne connaît guère que quelques noms et quelques oeuvres, la plupart justement célèbres. le pari de cette nouvelle collection est de leur donner une plus large diffusion en proposant des éditions remises à jour, assorties de traductions originales et de tout ce qui peut en faciliter la compréhension. mais il a paru tout aussi important d'associer à ces valeurs établies des oeuvres moins connues, souvent peu accessibles, capables cependant de susciter à leur tour le plaisir de la découverte.
Cette nouvelle édition et traduction du premier roman de Chrétien de Troyes, écrit vers 1170, s'appuie sur la version du manuscrit BnF, fr. 794 copié par Guiot. Son objectif est de donner un accès aisé et explicite, pour un public incluant des non-spécialistes, à sa singularité dans l'ensemble de la tradition manuscrite du roman. L'introduction littéraire et linguistique, la bibliographie et l'apparat critique incluent les apports des derniers travaux sur l'auteur champenois. Une annexe permet de lire la fin du roman telle qu'elle se présente dans les sept manuscrits conservés. L'ensemble souhaite donner à voir la manière dont Chrétien de Troyes, dans cette oeuvre inaugurale, déploie son art littéraire, pour faire accéder le « conte d'aventure » au statut de « roman de cour ».
À l'occasion des 400 ans de la naissance de Blaise Pascal, une nouvelle édition augmentée de cette lecture devenue un classique.
Avec une préface de Dominique Descotes, directeur du Centre International Blaise Pascal.
Redoutable dialecticien, Pascal reste conscient de la faiblesse de tout argument, de l'insignifiance des énoncés, de la stérilité des méthodes. Il ne prétend pas, dans ses Pensées avoir rien dit d'inouï, mais avoir mieux placé la balle dont tout le monde joue, avoir inventé une disposition nouvelle. Il importe donc de s'interroger sur cette disposition, c'est-à-dire de considérer enfin comme essentielle l'étrange répartition en liasses que restituent aujourd'hui les éditions des Pensées. L'ordre de Pascal est à la fois une rhétorique singulière et un rapport original à la vérité.
Mais l'examen doit être inductif et méticuleux. Quelle logique exacte préside à la répartition des pensées entre une liasse " vanité " et une liasse " misère " ? Comment la raison des effets marque-t-elle la grandeur de l'homme ? Pourquoi Pascal a-t-il disséminé les fragments traitant du divertissement, au lieu de les réunir dans le dossier qui semble consacré à la question ? Quelle espèce de transition désigne-t-il sous le titre " Transition de la connaissance de l'homme à Dieu " ? Telles sont les questions, et d'autres similaires, proposées à la réflexion dans ce volume. Le commentaire d'une pensée ne devrait plus s'envisager en dehors de sa situation dans le singulier dispositif que forment les liasses.
Ce petit livre pour a pour but de faire découvrir et étudier la pièce de théâtre de Wajdi Mouawad Wajdi Mouawad est un homme de théâtre et comédien d'origine libanaise et de nationalité canadienne.
Incendies est une pièce de théâtre qui met en scène une guerre de Cent Ans (allégorie de la guerre civile au Liban) où il explore les mécanismes de la terreur.
Sans doute composé vers 1160, le Roman d'Énéas est une « mise en roman », c'est-à-dire une traduction-adaptation de l'Énéide, parfois très fidèle et parfois remarquablement innovante. L'adaptateur, qui travaillait sans doute sur un manuscrit pourvu de gloses, peut-être pour la cour de Henri II Plantagenêt, roi d'Angleterre, conserve à l'oeuvre de Virgile son statut de récit de fondation, mais l'inscrit dans le monde médiéval tout en y introduisant ce qui est pour lui la quintessence du monde antique, à travers une série d'innovations : de somptueuses descriptions d'oeuvres d'art, de brefs récits mythologiques insérés, et un traitement très ovidien des amours de Didon, puis d'Énéas et de Lavine. L'amour de la science hérité des Anciens, sensible à travers une série de digressions savantes, débouche sur l'exposé d'une science de l'amour. L'auteur crée ainsi une oeuvre personnelle et originale où l'Antiquité est revue à travers le prisme du Moyen Âge, dans une volonté concertée d'adapter l'épopée virgilienne à la modernité de son temps. Le manuscrit A, qui est ici entièrement réédité et traduit, a conservé la forme la plus ancienne de cette adaptation.
Pourquoi devenir actif ? Et comment, dans une philosophie de la nécessité absolue, comprendre ce passage de la passivité à l'activité ?
La thèse centrale de cet ouvrage est la suivante : le devenir actif chez Spinoza ne consiste pas à combler la béance entre une essence idéale et une existence réelle. La passivité ne peut être appréhendée comme scission entre soi et soi, et le devenir actif comme jonction de l'essence et de l'existence. Une telle vision équivaut à réintroduire en l'homme la transcendance, la finalité et la potentialité, que l'éthique spinoziste entreprend pourtant de congédier. Pour saisir la nécessité de devenir actif, il faut commencer par s'interroger sur le paradoxe de la joyeuse passivité : en tant que joie, elle est augmentation de la puissance ; en tant que passivité, elle est négation de cette même puissance. Comment alors comprendre une telle négation de soi, sans recourir à la disjonction entre l'acte et la puissance ?
Le concept de distraction nous met sur la voie, en tant qu'il désigne une coupure non de soi avec soi, mais de soi avec les autres : cette admiration, entendue comme absorption dans une pensée et une affectivité obsessionnelles, nous oblige à réévaluer le rôle central du corps dans le devenir actif, à jeter les fondations d'une théorie de l'occupation de l'esprit, et à dessiner les contours d'une véritable intelligence de nos affects. Alors nous comprendrons ce que signifie une pratique de la science intuitive, c'est-à-dire un rapport à soi et aux autres comme pures positivités.
« Une seule âme en deux corps » : telle est la définition de l'amitié par Aristote. C'est évidemment une denrée rare. Et particulièrement, peut-être, chez les écrivains, espèce réputée volontiers « irritable », comme le disait déjà le poète Horace.
Cet ouvrage propose un parcours à travers des amitiés d'écrivains des XIXe et XXe siècles. Autant de cas différemment nuancés, autant d'histoires singulières. Quelque chose de très fort se noue entre deux êtres souvent jeunes (pas toujours), et, à travers les aléas du temps, dure - ou ne dure pas. Parfois, à de très beaux commencements succèdent peu à peu l'usure, l'incompréhension, voire la brouille : on s'aperçoit que celui qu'on croyait aimer n'est pas son genre. D'autres, au contraire, ne cessent jusqu'à la fin de confirmer un lien indestructible : parce que c'est lui, parce que c'est moi.
C'est à travers la médiation irremplaçable de la correspondance qu'on a tenté de saisir la tonalité spécifique de chaque duo : dans la lettre, espace idéalement plastique, chacun s'avoue avec le maximum de spontanéité et de vérité.
Au-delà des malentendus, voire des ruptures, ce qui est au coeur de ces échanges toujours intenses et passionnés, c'est le même besoin vital et partagé qui cimente des associations quelquefois surprenantes d'atomes n'ayant, a priori, rien de crochu : entre écrivains, toute déclaration d'amitié est avant tout déclaration d'amour à la littérature.
Avec ses 181 entrées par oeuvre, ses 143 entrées thématiques et ses 84 collaborateurs, ce Dictionnaire souhaiterait donner une vue d'ensemble d'une « oeuvre-vie » qui compte parmi les grandes aventures scripturales du siècle romantique. Ont été prises en compte la pensée philosophique, politique et religieuse, la quête identitaire, la construction d'un monde imaginé qui s'expriment dans la diversité des genres et des modes d'écriture et s'unifient autour de figures archétypales, de thèmes et de motifs récurrents. Les conditions de la production littéraire et la réception de l'oeuvre en Amérique, en Asie, en Europe, ont aussi fait l'objet d'études.
Aimé Césaire salua ce roman comme celui du renouveau du roman antillais. À travers les récits de cinq générations, c'est toute l'histoire de la Guadeloupe qui est revisitée.
Né en Guadeloupe, Daniel Maximin est poète, romancier et essayiste. Il exerce d'abord le métier de professeur de Lettres, puis est chargé de nombreuses responsabilités à l'Institut d'Études Sociales, au sein de France-Culture, au Ministère de la Culture et au Ministère de l'Éducation nationale.
En 1939 est publié ce long poème, à ce jour inégalé et qui porte toute la flamboyance, le cri, la révolte et la passion de Césaire pour la Caraïbe, l'Afrique et ce à quoi doit faire face tout Afro-descendant : la plaie de l'esclavage à revisiter autrement jusqu'à la fierté d'être, « debout et libre, debout à la barre, debout à la boussole debout à la carte, debout sous les étoiles ». Il a connu d'incessantes transformations de 1939 à l'édition dite définitive de Présence Africaine en 1956.
De 1690 à 1698, Madame d'Aulnoy publie vingt-cinq contes de fées qui la rendent, longtemps, presque aussi célèbre que Perrault. On la redécouvre aujourd'hui. Mondaine accomplie, romancière à succès, aristocrate de surcroît, elle s'empare, avec bon nombre de ses consoeurs, de l'humble conte populaire oral pour le faire entrer dans l'espace choisi du salon. Il s'agit moins, cependant, de réhabiliter une talentueuse conteuse encore méconnue que de saisir les conditions d'émergence, les processus de fabrication ainsi que les enjeux qui sous-tendent l'apparition massive, sur la scène littéraire du temps, du conte de fées féminin. Car les contes sont alors, avant tout, oeuvres de femmes. Ancré dans son milieu nourricier, le salon, modelé par les usages et valeurs de l'esthétique galante, largement pétri de culture féminine et moderne, le genre témoigne de la rencontre, admirée ou décriée, consensuelle ou conflictuelle, entre une forme littéraire en voie de constitution et de légitimation, une pratique et des figures ambivalentes de la femme auteur au tournant de la "seconde préciosité", un goût prononcé pour le merveilleux, enfin, un merveilleux auquel le conte de fées permet de redonner forme et sens en le resituant dans le vaste courant, aujourd'hui sous-évalué, de la "fantaisie classique". Interroger la naissance du conte féminin, c'est donc retracer l'histoire d'une quête et d'une conquête, celle du champ littéraire par des femmes de lettres auxquelles le conte offre un moyen d'expression privilégié.
Rédigé par une équipe internationale de spécialistes, cet ouvrage consacré à Jean Genet permet de mieux mesurer l'importance de son oeuvre et de sa pensée dans son temps et dans le nôtre. Intégrant les travaux critiques les plus récents, il en appréhende toutes les dimensions, poétique, romanesque, théâtrale, cinématographique, politique, s'intéressant tant à l'écrivain, lu et joué dans le monde entier, qu'à l'homme engagé qui n'a cessé de susciter des polémiques.
A l`issue de l`indépendance, Fama, prince malinké, né dans l`or, l`honneur et les femmes, se trouve réduit à parasiter obsèqueset de funérailles. L'ancien et le nouveau s'affrontent en un duel tragique et dérisoire tandis que passe l'histoire, avec ses joies et ses souffrances.
Ahmadou Kourouma est une figure emblématique de la littérature africaine francophone. Au-delà de la fable politique, il restitue comme nul autre la profondeur de la vie africaine, mêlant avec génie le quotidien et le mythe.
Les trois dialogues qui composent Rousseau juge de Jean-Jacques se situent à l'extrême de ce qui pouvait passer pour de la littérature au XVIIIe siècle, texte surprenant pour les défenseurs comme pour les adversaires de Rousseau. Dans une mise en scène pour le moins originale, et comme l'indique le titre, Jean-Jacques se fait juger par « Rousseau » en dialogue avec « le Français. » Vivant relativement isolé (et surveillé) à Paris après son exil, Rousseau les écrit entre 1772 et 1776 sous la forme d'un procès imaginaire intenté contre lui-même et dont il sortirait acquitté, sa réputation désormais sauvée aux yeux de la postérité. Si ses Confessions ont scandalisé (on n'en connaissait alors que la première moitié), ces dialogues apparaissaient comme le dernier cri d'un condamné, sinon comme une preuve certaine de sa folie. Rousseau résolut enfin de confier à Dieu lui-même ce texte extraordinaire en le déposant sur le maître-autel de Notre Dame de Paris
Mouloud Mammeri met une part de lui-même dans ce roman. Son héros se retrouve confronté à la guerre, celle de l'Indépendance algérienne, et à son cortège d'interrogations sur la vie et la mort.
Mouloud Mammeri est un écrivain, poète, anthropologue et linguiste algérien. Ses romans qui illustrent différentes périodes clés de l'histoire de l'Algérie en font une figure majeure de la littérature algérienne francophone.
Ce dictionnaire qui a mobilisé une équipe internationale et pluridisciplinaire d'une centaine de collaborateurs propose une somme de connaissances sur Flaubert dans son siècle, sur ses oeuvres et leur thématique, sur leurs avant-textes et leur réception jusqu'à l'époque contemporaine. Il comporte des notices qui répondent aux principales interrogations sur sa vie, sur son entourage, sur ses conceptions littéraires, philosophiques, politiques, sur ses opinions et ses goûts. Il aborde le travail de l'écrivain depuis ses années de jeunesse, ses projets inédits, son évolution ainsi que tout un contexte culturel et scientifique qui permet de comprendre le rapport de ses oeuvres à l'histoire, à la politique, à la religion et aux savoirs. Certains articles plus longs font le point sur des sujets importants ou des domaines encore peu explorés. Avec plus de 650 notices, ce dictionnaire a l'ambition d'offrir un bilan et une ouverture sur les recherches actuelles.
Ce dictionnaire présente cent penseurs de tous les continents et de toutes les époques, dont la pensée continue de nous influencer. Pour chacun, une biographie et une bibliographie remettent en perspective les concepts inventés.
D'Adorno à Wittgenstein, en passant par Borel, Cunningham, Dogen, Gouges, Hypatie, Monod, Planck et Sen, ce voyage au pays des idées permet de revisiter les « classiques » de la philosophie antique - Aristote, Épicure, Platon, Socrate, entre autres -, et occidentale, tels Hegel, Kant, Kierkegaard, Nietzsche, Schopenhauer et Spinoza. De redécouvrir aussi la pensée orientale à travers les oeuvres d'Averroès, Bouddha, Confucius, Lao Tseu, Maïmonide, Mani, Sun Tzu. De s'ouvrir, enfin, à d'autres horizons pour le moins inattendus dans le domaine des sciences, de la spiritualité, de la politique, du sport, de la médecine, de l'industrie, des arts...
En fin d'ouvrage, trois index complètent ces notices.