Un dossier consacré à la danse, au mouvement et à la musique.
"Dans ce dernier numéro de l'année, La Déferlante prend pour thème JOUER. Dès la petite enfance, les rayons jouets des magasins distinguent jeux de filles et jeux de garçons. Des stéréotypes qui perdurent bien au-delà des cours de recréation, notamment dans l'industrie du jeu vidéo. Comment rebattre les cartes ?
Également au sommaire : une rencontre percutante entre l'écrivaine Virginie Despentes et l'ex candidat du NPA à la présidentielle Philippe Poutou ; un portrait de la bédéiste états-unienne Alison Bechdel, figure majeure de l'autofiction dessinée ; un grand débat sur les liens entre politique, mémoire et création artistique : « Que faire des oeuvres problématiques ? ». Et toujours des chroniques, des papiers Histoire, le strip de Lisa Mandel..."
Pourquoi le racisme revient-il comme une « peste » au sens de Camus ? Comment expliquer qu'au moment où la notion de race a perdu toute légitimité, on n'ait jamais autant parlé d'individus « racisés » ? Peut-il y avoir un racisme « sans race », un racisme identitaire, ethnique ou culturel ? L'antisémitisme est-il un racisme comme les autres ? Qu'en est-il de l'islamophobie, ou même du sexisme ? Le conflit sur ces questions n'oppose plus seulement racistes et antiracistes. Il divise chacun d'entre nous.
Marylin Maeso et Norman Ajari sont deux jeunes philosophes engagés de longue date dans la lutte et la réflexion sur le racisme. Ils appartiennent à la même génération, celle des attentats terroristes, de la montée de l'islamisme et de l'extrême droite, des débats autour du voile, mais aussi du retour des identités dans le débat public. Alors même qu'ils ont été confrontés à l'expérience concrète du racisme dans leur histoire personnelle, il leur a fallu de la patience pour débusquer et analyser ses nouveaux modes d'expression.
Dans cette conversation, ils cernent ensemble les nouveaux visages du racisme et proposent des ripostes pour y faire face.
"Pour ce numéro de rentrée, La Déferlante interroge les liens de transmission et de collectif en déclinant la notion de « famille » sous différents aspects : celles où l'on se cherche une place dès l'enfance, celles que l'on s'invente une fois adulte, celles dont, au contraire, on ne parvient pas à s'émanciper.
À l'occasion de la rentrée littéraire, elle questionne, avec Vanessa Springora, Lola Lafon ou encore la regrettée Nawaal El Saadawi, la façon dont la littérature peut contribuer à réparer - ou pas - les violences sexuelles. Alors que la séquence #MeToo s'est ouverte il y a 5 ans maintenant, comment les écrivaines participent-elles à l'émergence de nouveaux récits, et à un changement de regard sur ces sujets ?
Au programme également : une bande dessinée inédite signé Nine Antico, un grand débat sur la place des hommes dans les luttes féministes, un reportage sur les femmes lesbiennes ukrainiennes réfugiées en Pologne, un portrait de la romancière Jean Hegland..."
Chaque numéro de Sphères explore une communauté de passionnés pour en raconter les grandes histoires. Parce que découvrir la passion d'une personne, c'est dévoiler ce qu'elle a de plus intime et de plus essentiel. Et découvrir une passion partagée par des milliers d'autres, c'est comprendre une facette de notre société.
Un numéro 5 de La Déferlante placé sous le signe de la libération de la parole.
Selon quelles modalités les femmes peuvent-elles ouvrir la voix dans l'espace public, que ce soit pour dénoncer des violences ou affirmer leurs droits ?
- RENCONTRE / Avec la journaliste Rokhaya Diallo, l'actrice Adèle Haenel revient, en exclusivité, sur son cheminement féministe depuis deux ans. Son témoignage de victime d'agression sexuelles et son positionnement radical ont marqué, à l'hiver 2019-2020, le milieu du cinéma et plus généralement la société française.
Le thème se décline à travers plusieurs angles : un reportage suit des femmes transgenres qui travaillent, avec un orthophoniste, à la progressive féminisation de leur voix.
Sélectionnés par la rédaction de Philosophie magazine, voici les meilleurs textes d'idées parus dans la presse internationale - The Guardian, The Intercept, The New York Times, Le Monde, La Vanguardia... Cette année, ce sont 23 textes de femmes philosophes, écrivaines et essayistes que nous avons choisi de sélectionner et de réunir. Uniquement des textes de femmes pour donner à entendre des voix plus rares et se demander comment ces voix infléchissent la pensée. Des textes percutants et accessibles qui éclairent à chaque fois une question précise de notre temps.
Ce best of des idées donne la parole à de grandes figures comme Naomi Klein sur la guerre en Ukraine ou Rebecca Solnit sur les armes à feu aux Etats-Unis et à la jeune génération comme Manon Garcia sur l'avortement ou Lauren Holt sur la nature et l'environnement, ainsi qu'à des intellectuelles du monde entier comme Ruth Chang ou Ashwini Vasanthakumar.
« Apocalypticotrashecocidocious », l'édition Censored 08, parle d'écologie. Parmi les entretiens : Starhawk et Juliette Rousseau, Myriam Bahaffou ou encore Sayak Valencia. Ses analyses, textes libres, poèmes, entretiens et productions artistiques mènent à une conclusion : l'urgente nécessité de faire front commun pour quitter les logiques d'exploitation hyperviolentes envers la terre, les espèces et les existences les plus vulnérables. Il est question de militances joyeuses et du refus de la fatalité, d'amour dans les champs brûlés et d'une sainte randonnée lesbienne, de spiritualités noires et d'écolière-es en cavale, d'écologie au quotidien, de capitalisme gore et de futurs possibles.
Chez Brasero, nous éclairerons l'histoire de manière oblique, en privilégiant les contestations, les marges, les personnages et événement obscurs, oubliés ou méconnus. Nous aimons les gens ordinaires et l'humanité haute en couleur : les dandys et les femmes à barbes, les binoclards et les escogriffes, les oiseaux rares et les herbes folles, les infâmes et les infimes, les excentriques et les rebelles. Nous aimons les en-dehors et les bas-côtés, les armistices et les révolutions, les Atlantides et les Icaries.
Pour son dernier numéro de l'année, La Déferlante choisit pour thème de son dossier central "Aimer". Alors que les liens amoureux et l'idéal de vie en couple n'échappent pas aux critiques féministes, est-il possible d'inventer d'autres manières de s'aimer ? Au sommaire également : Lydie Salvaire, bell hooks, Delphine Panique ou encore Colette Guillaumin.
Depuis 8 ans, le journal lundimatin paraît chaque semaine en ligne. Au carrefour des luttes, de la littérature, de la subversion et des sciences humaines, le journal agrège un lectorat massif et des contributeurs de tous horizons. Après 3 années de hiatus, sa version papier revient en librairie.
Depuis son dernier numéro, nous avons vu l'écrasement des Gilets Jaunes, la démence pandémique, le retour en force de l'hypothèse fasciste et la redite désespérée de l'impasse électoraliste.
262 pages illustrées, 18 articles pour décrypter le présent, récapituler nos défaites, dégoupiller les imaginaires et reprendre l'offensive.
Une revue qui se donne pour mission de démocratiser les savoirs universitaires et militants pour déconstruire le patriarcat et donner à chacun des moyens d'émancipation au quotidien. Le premier numéro est consacré à la question du genre, sur la manière dont on devient un garçon ou une fille, sur la transition de genre ou encore l'aspect politique de la naissance.
Qui veut éclairer les ressorts sensibles de la vie sociale doit affronter un jour ou l'autre le vaste continent de l'indifférence, de la désaffection, de l'absence de sentiment. Ce numéro anniversaire de Sensibilités lui en donne l'occasion. En rappelant, d'abord, que le contraire de l'émotion n'est pas tant la raison que l'insensibilité précisément : aux êtres comme aux choses.
Et l'on songe ici à ces indifférences logées au creux du quotidien. Celles qui se sont installées dans nos vies face à l'incessant chaos du monde, dans nos rues au contact de la misère sociale et affective, au sein de mégalopoles travaillées par la montée de l'individualisme. Mais cette puissance d'inattention trahit aussi, outre nos refus de voir et nos lâchetés partagées, l'anesthésie d'une sensibilité sur-sollicitée par l'information continue.
Observer l'insensibilité, c'est aussi entrevoir d'autres formes de sensibilités, parfois plus aiguës, plus intenses. L'insensibilité d'ailleurs, loin d'être seulement subie, peut être aussi désirée. Elle relève alors d'un travail, d'un façonnement des esprits et des conduites. Qu'il s'agisse des techniques d'endurcissement enseignées dans les casernes, de la distance émotionnelle minimale nécessaire aux soignants à l'hôpital ou encore de la surdité des savants à la souffrance animale dans leurs laboratoires. Plus paroxystique encore : celle de l'ascète, qui s'élève grâce à la négation de son corps ; celle du bourreau, qui ne s'exécute qu'en voulant congédier l'émotion.
L'insensibilité, degré zéro de la sensibilité, vraiment ?
Pour écrire la série THE GOOD PLACE, Michael Schur s'est plongé dans les théories morales les plus sophistiquées.
Il en est revenu avec ce livre lumineux, drôle et accessible, le premier traité de morale écrit par un très grand créateur de séries. L'ouvrage s'ouvre sur des questions éthiques simples telles que Dois-je frapper mon ami sans raison ? (la réponse est non), jusqu'aux dilemmes moraux les plus complexes. Par exemple, Puis-je aimer un livre écrit par un auteur raciste ? ou Pourquoi s'embêter à faire le bien quand il n'y a aucune conséquence à faire le mal ? On en ressort avec un peu plus de sagesse et une meilleure idée de ce que pourrait être une vie bonne.
Ce 3e numéro thématique annuel traite de la pédagogie comme transformation des êtres. Il engage un bilan critique des modalités programmatiques et organisationnelles de pédagogies issues de processus insurrectionnels et révolutionnaires dans le monde. Ce travail est accompagné de la republication de documents historiques peu accessibles et d'hypothèses infrastructurelles. Il explore parallèlement d'autres architectures possibles pour les contestations et d'autres pédagogies à mettre en oeuvre après la révolution.
Comité de rédaction du journal : Manuel Bello Marcano, Lynda Devanneaux, Adrien Durrmeyer, Anaïs Enjalbert, Sara El Alaoui, Émilien Épale, Paul Guillibert, Marianna Kontos, Thimothé Lacroix, Léo Pougnet, Claire Thouvenot, Amélie Tripoz, Emma Vernet, Xavier Wrona.
Le présent numéro d'Après la révolution a pour objectif de travailler la question des projets pédagogiques compris comme un processus de transformation et d'émancipation des êtres en imaginant comment la discipline architecturale pourrait être utile à la construction de pédagogies alternatives à celles du capital. Ce numéro s'est fixé comme objectif de travailler la question des structures et des programmes pédagogiques afin de pallier un manque sur le terme exact de pédagogie et son importance dans la construction des êtres. Il s'agit de mettre un terme à une pédagogie stérile et uni-directionnelle afin de construire une méthode et une infrastructure de la pédagogie au sein d'un projet politique collectif.
La question des pédagogies alternatives est vaste et il ne faut pas la sous-estimer au sein d'une culture progressiste et révolutionnaire.
Nos forces se sont dispersées vers de nombreux modèles alternatifs et ont éprouvé de la difficulté à construire une structure pédagogique commune en accord avec les objectifs révolutionnaires qu'elles défendent. C'est une question qui est aussi la nôtre, et nous appelons sur ce point à prendre conscience collectivement qu'il s'agit bien là d'une question d'infrastructure, c'est-àdire d'une question d'architecture. En effet, se poser la question de savoir comment penser les formes structurelles de pédagogie de manière à ce qu'elles soient émancipatrices plutôt qu'oppressives est un énoncé architectural au sens où nous entendons le mot « architecture » dans ce journal.