Quand Monsieur Bréhat-Lenoir est retrouvé mort empoisonné à l'arsenic et qu'une grosse somme d'argent lui a été dérobée, les soupçons se posent immédiatement sur son valet, Jean-Louis Guérin, d'autant que ce dernier a récemment acheté de l'arsenic, selon lui, pour se débarrasser de rats.
Lors de la perquisition chez Guérin, la police requiert le témoignage du plus proche voisin, l'énigmatique Maximilien Heller, en pleine consultation avec son tout nouveau médecin.
Dès les premières minutes de l'enquête, Maximilien Heller est convaincu de l'innocence de Guérin et s'engage à la démontrer en employant tout son discernement, sa perspicacité et son art du déguisement.
Un détective misanthrope, opiomane, longiligne, doté d'une intelligence supérieure, maître tant dans l'art de la déduction que dans celui du travestissement dont les aventures sont narrées par son médecin de partenaire, voilà qui n'est pas sans rappeler Sherlock Holmes. Mais, Maximilien est né près de vingt ans avant son célèbre confrère et cela explique peut-être les racines françaises que Conan Doyle a conférées à son personnage.
Henry CAUVAIN , écrivain trop méconnu, né en 1847 à Paris et décédé en 1899 à Lausanne, réussit dès son prime roman, « Maximilien Heller », à poser et imposer les bases du premier détective anti héros, qui sera repris, quasi trait pour trait, seize ans plus tard, par Arthur Conan Doyle pour son éminent personnage de Sherlock Holmes.
L'affaire Landru !
Elle date de plus d'un siècle et pourtant personne ne l'a oubliée.
La physionomie du tueur en série demeure encore dans l'esprit de tous.
Mais qui se souvient des onze victimes de celui qui fut surnommé « Le Barbe-Bleue de Gambais » ?
Cet ouvrage se compose comme suit :
La première partie : « Landru » par Arthur Bernède. L'auteur, à travers un récit écrit quelques années après l'exécution d'Henri Désiré Landru, nous conte à sa manière le parcours meurtrier de ce dernier.
La seconde partie : Elle permet de découvrir l'affaire Landru à travers de nombreuses retranscriptions d'articles de quotidiens de l'époque, depuis le premier insert mentionnant l'arrestation de Henri Désiré Landru jusqu'à son exécution.
Revivez une enquête exaltante prenant de l'ampleur, de jour en jour, au fil des révélations des journalistes dont la plume n'avait rien à envier à celle des romanciers pour maintenir le lecteur en haleine !
Quand Wan et Ted, amis et partenaires au sein d'une agence de détectives, sont embauchés par une sublime blonde pour résoudre une affaire de chantage à la vidéo compromettante, ils sont loin de se douter que l'ange évanescent est chargé de leur faire vivre un enfer.
Accusés de meurtres, pourchassés par la police, et pire encore, ils vont devoir survivre au jeu du chat et de la souris imposé par leur redoutable adversaire.
Pour prouver leur innocence et contrecarrer les plans du génie du crime désiran t les mener à leur perte, ils vont devoir replonger, à contrecoeur, dans leur passé commun et leurs passés individuels.
Quelle que soit l'issue de l'histoire, une chose est sure, personne n'en ressortira indemne.
Alors que Wan, jeune homme d'origine asiatique, doit faire face à un présent dramatique, sa partenaire au sein de leur agence de détectives, André-Nadine Tedorowsky alias Ted, va se retrouver confrontée à un passé traumatisant.
Les deux épisodes éprouvants vont se chevaucher, mettant leurs nerfs à rude épreuve.
Mais ils vont devoir faire abstraction de leurs états d'âme pour arrêter un dangereux criminel qui viole et assassine de jeunes femmes avant de graver dans leurs chairs, à la lame de son couteau, trois lettres sanglantes, « A.N.T. », avant de recouvrir les plaies de fourmis mortes.
Wan et Ted vont alors tout mettre en oeuvre pour mettre un terme à la carrière du « Tueur Aux Fourmis ».
Dans toutes les maisons de retraite, des cas de maltraitance envers les pensionnaires sont avérés.
Toutes ? Non, car un groupe d'irréductibles croulants résiste, encore et toujours, au personnel soignant d'un petit hospice de Bretagne. Un « quintette » de vieux emmerdeurs unis tels les cinq doigts d'une main ridée sème la terreur au sein de l'institution accueillant des retraités et des trisomiques.
Quand les deux plus virulents meurent successivement d'une façon suspecte, Serge Daudeau, le suivant sur la liste des plus détestés du pavillon, se met en quête de chercher celui qui a assassiné ses pires amis.
Mais, il est difficile de se prendre pour Holmes quand on végète dans un fauteuil roulant et qu'on a le cerveau plus troué qu'une passoire...
Aussi, Serge Loque va-t-il s'adjoindre les services de Waston, un pensionnaire trisomique nouvellement admis dans la structure, afin de l'aider dans sa tâche...
LE POIGNARD DE CRISTAL
Mystère dans le B-14, le train de luxe qui relie de façon hebdomadaire Marseille à Calais pour permettre aux voyageurs du paquebot en provenance de l'Inde de rejoindre l'Angleterre.
Lors d'une courte escale à Valence, le sous-chef de gare, intrigué par une traînée de sang, repère dans un compartiment un homme égorgé. L'employé a la présence d'esprit de faire détacher le wagon ensanglanté afin de faciliter le travail des enquêteurs sans retarder, outre mesure, l'ensemble des riches passagers dormant dans le train.
Quelle n'est pas la surprise des membres du Parquet dépêchés sur place de constater que la tête de la victime a disparu depuis la découverte du corps, ce qui leur laisse supposer que le meurtrier se trouve encore dans le rapide qui est reparti.
Aussitôt prévenu, le commissaire ROSIC, de la Brigade Mobile de Lyon, se rend à la gare de Perrache. Il est persuadé qu'il y perd son temps, que le crime a eu lieu bien avant Valence et que l'assassin s'est échappé depuis longtemps, ce que semble confirmer l'absence de suspects dans le B-14...
LA POLICE EST EN ALERTE
Le commissaire DOUCETTE profite calmement de sa retraite quand, un jour, le brigadier POINTILLON vient le solliciter pour reprendre son poste afin d'aider la police à résoudre une série de meurtres énigmatiques.
Le pensionné refuse la proposition, mais une lettre du tueur le sommant de se mêler de ses affaires le pousse à changer d'avis.
Lancés sur la piste du mystérieux V., un assassin qui signe d'un « V » sanglant ses victimes à la pointe de son poignard, les deux hommes sont ridiculisés par le psychopathe qui ressemble étrangement à Serge VORGAN, l'ancien agent qui avait remplacé DOUCETTE à son départ et qui, dans le dos de celui-ci, fréquente sa fille.
Ralph GORSE est réputé pour être l'un des meilleurs policiers des États-Unis. Aussi, quand le superintendant reçoit une lettre anonyme pour lui annoncer le vol, prochain, de la « Momie Rouge », l'unique momie trouvée sur le continent américain, c'est tout naturellement Ralph GORSE qu'il nomme à la surveillance de la relique.
Mais un matin, la « Momie Rouge » ainsi que la « Pierre de Lune », un joyau magnifique provenant d'un temple maya, ont disparu et le célèbre détective et ses hommes sont retrouvés inanimés. Seul Ralph GORSE se relèvera de l'asphyxie mortelle dont les gardiens de l'ordre ont été victimes.
Ridiculisé par son échec, meurtri par l'humiliation et le sentiment de porter la responsabilité de la mort de ses collègues, Ralph GORSE redouble d'efforts dans son enquête et celle-ci débouche, très rapidement, sur l'arrestation de Robert Madison, un jeune architecte sans le sou, cocaïnomane, que tout désigne comme le coupable idéal.
Rien ne saurait émouvoir le policier intègre et brutal ni un suspect fragile qui clame son innocence ni le désespoir de la fiancée du « voleur meurtrier ». Cependant, la présence d'un personnage énigmatique va remettre en question ses certitudes, le conduisant à revoir son investigation, son jugement, ses principes et sa morale au point de risquer son poste et sa vie pour trouver le fin mot de l'histoire...
José MOSELLI (1882-1941) est un auteur devenu « Culte » auprès des aficionados de littérature populaire, autant par son parcours que par sa production.
« La Momie Rouge » est un roman qui, jusqu'alors, n'avait été publié qu'en format feuilleton dans un magazine en 1925.
José MOSELLI utilise la contrainte du découpage strict inhérent à ce genre de publication pour développer une structure narrative et une construction sous forme de chapitres délimités par le début et la fin de chaque épisode pour imposer un suspens totalement insoutenable et proposer un véritable roman policier d'aventures qui en démontrerait à bien d'autres livres à succès du genre.
LE SECRET DE LA SOMNAMBULE
« Où Toto Fouinard fait travailler sa cervelle et laisse les autres travailler des pieds et des poings. »
M. Suberbie est retrouvé mort, dans sa chambre, étranglé par une cordelette. Les soupçons se portent rapidement sur un serrurier qui lui réclamait de l'argent et l'avait menacé physiquement. Les certitudes de la police sont d'autant plus fortes que l'ouvrier résiste violemment à son arrestation. Mais, comme le chef de la Sûreté se méfie d'une nouvelle erreur judiciaire, il fait appel à Toto Fouinard pour confirmer ou infirmer ses doutes. Le détective accepte la mission, soutenu par son ami Michel qui, pour bien connaître le serrurier, ne le croit pas coupable.
JULES LERMINA (1839 - 1915) est un romancier français principalement connu pour les suites qu'il a données à de grandes oeuvres de la littérature (« Les mystères de Paris », « Le comte de Monte-Cristo », ...) et de nombreux autres ouvrages, mais il est aussi l'auteur de petits romans destinés à être diffusés en supplément de journaux de l'époque. C'est le cas des aventures de Toto Fouinard, ce jeune détective drôle, fougueux et attachant, qui oeuvrera sur 12 enquêtes savoureuses.
Bernard Grandier a tout pour être heureux. Une place enviée au ministère des Finances, une belle et jeune épouse qu'il aime profondément.
Rien ne pourrait troubler ce bonheur... excepté une lettre anonyme lui annonçant que sa femme le trompe durant ses absences.
D'abord incrédule, il est très vite rongé par le doute et la jalousie et décide, finalement, de vérifier ces ragots.
Quel n'est pas son effroi, en débarquant dans le jardin, d'entendre sa dulcinée clamer son adoration à un autre, derrière le rideau de la fenêtre de la chambre.
Pris d'une fureur incontrôlée, il sort son browning et tire à travers le voile. Un cri féminin, le bruit d'un corps qui s'écroule. Bernard Grandier s'enfuit devant l'horreur de son geste.
Mais, la raison le pousse rapidement à se rendre au commissariat et à avouer son crime...
Seulement, quand les policiers investissent la villa « Mon Rêve » où le drame a eu lieu, ils ne découvrent rien ni personne.
Désireux alors de retrouver sa femme, Bernard Grandier fait appel au détective Sébastien RENARD... et de son équipier, un superbe berger allemand...
Un Pacte lie, depuis quarante ans, cinq membres éminents de la Société, chacun représenté par un des Arcanes majeurs du Tarot.
Lorsque leur chef les convie à passer les fêtes de fin d'années dans un chalet perdu dans les montagnes pyrénéennes, aucun ne se défausse.
Mais quand la tempête sévit et qu'ils se retrouvent bloqués dans la demeure, loin de tout secours possible, le jeu de cartes auquel ils doivent leur « nom » se transforme rapidement en pouilleux massacreur...
Le célèbre détective Marc JORDAN accepte de rencontrer, dans sa cellule, Édouard Joliquet, incarcéré pour le meurtre de sa tante.
Persuadé de l'innocence du jeune homme, Marc JORDAN décide de mener son enquête afin de trouver le véritable assassin.
Il ne tarde pas à suspecter le cousin de l'accusé et héritier de la défunte. Mais encore faut-il prouver sa culpabilité.
Pour cela, il doit déjà démontrer que le testament dans lequel la victime incrimine Édouard Joliquet est un faux.
C'est ce que Marc JORDAN s'apprête à faire quand l'Assommeur, un de ses affidés, débarque pour lui annoncer que Fil-en-Quatre, son plus fidèle lieutenant, est tombé dans un dangereux piège...
Certains actes ont tendance à irriter Edward Warency alias « L'Ange », notamment de recevoir, enfermés dans une boîte, des membres d'une personne qui collabore avec lui.
Cet avertissement funèbre, censé décourager l'aventurier à poursuivre sa recherche du terrible Miguel Henrickez, un trafiquant de chair, va, au contraire, le pousser à redoubler d'efforts.
Et, quand il apprend que de jeunes femmes sont recrutées pour faire du mannequinat au Japon, il ne doute pas un seul instant qu'il s'agit là d'un plan du gangster pour trouver facilement de la marchandise.
Alors, ce sera à Diana Deel, la belle et dangereuse partenaire de « L'Ange », d'entrer en scène...
Le célèbre détective radiesthésiste Claude PRINCE reçoit la visite de Mme Rodier, une jeune femme inquiète de la disparition, depuis cinq jours, de son mari.
Claude PRINCE, à l'aide de son pendule, ne tarde pas à déterminer que M. Rodier se trouve, sans vie, dans un petit hôtel délabré.
Quand le commissaire de quartier, prévenu par le détective, débarque avec ses agents sur les lieux, il découvre, étendu sur le parquet, le corps de M. Rodier entouré de bougies vertes, un stylet planté en pleine poitrine.
Un message est fixé sur l'arme : « La trahison est un crime qui se paie de trois bougies vertes ! »
Avant de partir et laisser la justice faire son oeuvre, Claude PRINCE prévient le policier : « cet homme n'a pas été assassiné ! »
De retour d'Anvers pour « affaire », Gérard Nattier alias MANDRAGORE, est accueilli par son ami Joseph Bloque à l'aéroport du Bourget.
L'avion est arrivé avec du retard. Gérard Nattier offre à une passagère ayant raté son train de la raccompagner chez elle en voiture à Tournan.
Sur le trajet qui les ramène à Paris, ils sont témoins d'un étrange incident. Un homme s'enfuit d'une auto se trouvant sur une route secondaire et se précipite vers la leur. Un coup de feu claque, l'inconnu s'écroule, le véhicule, au loin, démarre sur les chapeaux de roues.
Gérard Nattier s'empresse de porter secours à la victime qu'il reconnaît pour l'avoir croisé quelques heures auparavant à Anvers...
Le grand détective Walter Morris, en vacances à Cannes, y croise M. Barlett, un riche homme d'affaires qu'il avait jadis débarrassé d'une bande d'escrocs et de maîtres chanteurs.
Ravi de retrouver son sauveur, M. Barlett invite son ami à passer un peu de temps en sa compagnie et à s'installer, à ses frais, dans le Castel Garibaldi, un luxueux hôtel.
Après une balade dans les environs, Walter Morris, pris d'un curieux pressentiment, décide de rentrer plus tôt que prévu dans sa chambre et constate que celle-ci a été fouillée.
Très vite, d'autres clients de l'auberge, dont M. Barlett, s'empressent dans le bureau du directeur de l'établissement pour se plaindre d'avoir été cambriolés.
Le point commun entre les victimes, elles sont toutes descendues dans le Castel sous le conseil de l'agence de voyages Bakerson...
Ovide Lechat, un écrivain que le succès a fui, rentre dans son appartement après avoir passé plusieurs jours à Londres pour négocier ses romans avec des éditeurs anglais.
Il découvre avec stupeur le corps d'un homme nu et sans vie dans sa baignoire !
Affolé, il descend en courant prévenir le concierge afin qu'il appelle la police.
Quand l'artiste remonte dans ses aîtres avec le commissaire de quartier, il constate, encore plus décontenancé, que le cadavre a disparu.
Pensant à une mauvaise blague d'un auteur à l'imagination fertile, le policer quitte le bâtiment rageant. Dans la cour, il croise l'inspecteur François PESSART et lui raconte la mésaventure qui vient de lui arriver.
Mais, au lieu de rire de la plaisanterie, François PESSART, porte son intérêt sur les agissements étranges d'un chien...
L'inspecteur MACHARD a prévu de passer ses vacances auprès de son cousin, mais il se trompe de train et atterrit dans le village de Saint-Vincent-sur-Cher.
Dans l'attente du bus du lendemain, il s'installe à l'Hôtel du Marché. Alors qu'il se trouve à la terrasse de l'établissement pour se désaltérer, il fait la connaissance d'un austère personnage, le vénérable Monsieur Beau, un petit vieillard vêtu de noir et portant de lunettes aux verres fumés.
Président de la Ligue Antialcoolique, luttant contre les spectacles et les bals, l'homme est respecté par tous même s'il ne s'attire pas la sympathie d'une jeunesse avide d'amusements.
Dans l'après-midi, alors que MACHARD se prélasse, allongé derrière une haie, il surprend une conversation entre Monsieur Beau et un sinistre individu qui lui réclame de l'argent pour se taire.
Ainsi, ce « bon Monsieur Beau », comme l'appellent les villageois, aurait un secret inavouable et quelqu'un le menacerait de le révéler ?
Poussé par une curiosité tant professionnelle que personnelle, MACHARD décide de retarder son départ pour connaître le fin mot de l'histoire...
Marius Pégomas, le célèbre détective marseillais, est extirpé de son lit à trois heures du matin par un homme, en tenue de soirée, légèrement éméché et terriblement effrayé.
Le visiteur se présente : M. Toc, courtier en bijoux. S'il réclame l'aide de Marius Pégomas, c'est qu'en rentrant chez lui, après une soirée arrosée entre amis, il a trouvé, dans son appartement, dans un fauteuil, le corps sans vie d'une jeune femme inconnue.
Le détective se rend sur place, constate les faits et réclame l'aide de son ami, le docteur Mercadier. Ce dernier remarque que la jeune femme ne porte aucune trace de blessure et que le décès est probablement dû à une crise cardiaque.
Mais pourquoi cette femme est-elle venue mourir chez un étranger ? Comment a-t-elle réussi à pénétrer dans des lieux fermés à clé ?
C'est ce que Marius Pégomas aura à découvrir pour sortir M. Toc du pétrin.
Pierre YRONDY est un auteur énigmatique dans lequel certains voient un pseudonyme du journaliste et écrivain Jules de Gastyne, né en 1847 et mort en 1920. Cette hypothèse est peu probable au vu des dates de certaines publications, mais peu importe. Ce que l'on sait avec certitude, c'est que Pierre YRONDY est l'auteur de deux séries en fascicules : « Les aventures de Thérèse Arnaud, Espionne française » et « Marius Pégomas, Détective marseillais ».
La célèbre star hollywoodienne Lilian Dawis est interviewée dans le studio d'enregistrement de « Radio-France » quand les auditeurs entendent un cri épouvantable.
L'actrice s'écroule subitement. Elle est transportée dans un salon attenant, le temps d'aller chercher un médecin.
Celui-ci, après son examen, ne comprend pas l'état d'hébétement quasi catatonique de la jeune femme et ne peut l'expliquer que par un intense choc nerveux.
Au bout de plusieurs jours, Lilian Dawis n'ayant toujours pas retrouvé sa lucidité, son fiancé décide de consulter le détective Sébastien RENARD afin de savoir ce qui s'est réellement passé lors de l'entretien radiophonique...
Alfred Sermoise, capitaine de navire, est au chômage. La compagnie qui l'embauchait a fait faillite. Depuis, impossible de trouver un engagement. Les dettes s'accumulent. Bientôt, il lui sera difficile de subvenir aux besoins de sa femme et de ses deux enfants.
Aussi a-t-il passé une annonce pour un emploi dans différents magazines maritimes.
Pour seule réponse, M. Sermoise reçoit une lettre l'invitant à se présenter dans un bar louche de la capitale en vue d'une offre intéressante.
Bien qu'il pressente qu'on va lui proposer de transporter des produits illicites, il se rend sur place et accepte, en échange d'une belle avance, de prendre le commandement du « Cadix », un cargo espagnol.
Quelques jours plus tard, les corps étêtés du capitaine et de marins du « Cadix » échouent sur les plages d'une petite île.
Au bout d'un an, alors que le fils Sermoise, désormais devenu journaliste, se promène dans les rues de Paris, il croise un homme qui ressemble, trait pour trait, à son défunt père. La stupeur le fige, l'empêchant d'interpeller l'individu qui se perd dans la foule.
Pour en avoir le coeur net, il décide de louer les services du détective Sébastien RENARD...
Pépita la Rouge est de retour à Paris !
Marc JORDAN en est convaincu, son fidèle lieutenant, Fil-en-Quatre, est persuadé de l'avoir vue monter dans une voiture rouge.
Rouge ! La couleur de l'automobile qui a violemment percuté la sienne quelques minutes auparavant et dont le chauffeur s'est enfui sans demander son reste.
Ainsi, l'ennemie jurée du grand détective a une nouvelle fois attenté à sa vie.
Et quand Pépita est là, le comte Cazalès n'est jamais très loin !
Marc JORDAN va enfin avoir l'occasion d'arrêter les deux plus terribles criminels qu'il ait eu à affronter...
Albert Larcher, vieillard de quatre-vingts ans, est allé à Nice rejoindre son cadet qui revient des Nouvelles-Hébrides avec sa famille.
Il l'aperçoit dans la rue, l'aborde et reçoit de son neveu un formidable coup de poing en pleine face qui l'étourdit.
Il reprend ses esprits dans un terrain vague, dépouillé de son portefeuille et de sa montre.
Il recherche son frère.
Celui-ci a quitté l'hôtel où il était descendu et a disparu avec les siens.
Toutes les investigations pour les retrouver sont vaines. Albert Larcher confie ce soin aux deux célèbres détectives Tom BROWNING et Césaire RABASCASSE...
L'inspecteur principal François PESSART charge, un matin, dès son arrivée au Quai des Orfèvres, son collègue Bob Rex du dossier sur le meurtre de Madame Van Mulen, retrouvée poignardée dans la chambre de son hôtel particulier.
PESSART, qui s'est occupé des premières constatations sur place, n'a découvert, comme seul indice, qu'une lettre cachetée, sous forme de confession avortée, adressée au Vicomte Anthony d'Ambleuse...
Bob Rex ne peut s'empêcher de frissonner à l'évocation de ce nom, car il s'agit d'une des identités sous laquelle il se cache lors de ses enquêtes.
Il se souvient l'avoir utilisée, récemment, dans un bar où il était en planque, quand il y rencontra une femme, que le gérant de l'établissement surnommait « La Colombe Noire » et avec qui il passa une douce nuit avant de s'enfuir en catimini au petit matin...