« Écrire, c'est voler. »
Fuyant le confinement urbain, Vanessa, Caroline et Agathe se réfugient aux Bertranges, une ferme du Lot entre collines et rivière, où leurs parents vivent toujours. Les trois soeurs y retrouvent Alexandre, ce frère si rassurant avec qui elles sont pourtant en froid depuis quinze ans, ainsi que des animaux qui vont resserrer les liens du clan.
Du dérèglement climatique aux règlements de compte, des épidémies aux amours retrouvées, la nature reprend ses droits. Ces hommes et ces femmes vont vivre un huis clos d'une rare intensité.
L'étranger paraît en 1942. Son jeune auteur est encore inconnu.
Il est né en Algérie, « à mi-chemin de la misère et du soleil ». C'est grâce à son instituteur qu'il a eu la possibilité de faire des études.
Ce roman connaît un succès immédiat. Albert Camus devient rapidement un des écrivains les plus importants de sa génération.
Ma plus jeune soeur Verdun est née toute hurlante dans La Fée Carabine, mon neveu C'Est Un Ange est né orphelin dans La petite marchande de prose. Les voici adultes dans un monde on ne peut plus explosif, où ça mitraille à tout va, où l'on kidnappe l'affairiste Georges Lapietà, où Police et Justice marchent la main dans la main sans perdre une occasion de se faire des croche-pieds, où la Reine Zabo, éditrice avisée, règne sur un cheptel d'écrivains addicts à la vérité vraie quand tout le monde ment à tout le monde.
Tout le monde sauf moi, bien sûr. Moi, pour ne pas changer, je morfle.
Benjamin Malaussène.
Avant, Gabriel faisait les quatre cents coups avec ses copains dans leur coin de paradis. Et puis l'harmonie familiale s'est disloquée en même temps que son « petit pays », le Burundi, ce bout d'Afrique centrale brutalement malmené par l'Histoire.
Plus tard, Gabriel fait revivre un monde à jamais perdu. Les battements de coeur et les souffles coupés, les pensées profondes et les rires déployés, le parfum de la citronnelle... L'enfance, son infinie douceur, ses douleurs qui ne nous quittent jamais.
C'est l'histoire d'un enfant aux yeux noirs qui flottent, un enfant toujours allongé. C'est l'histoire de sa place dans la maison cévenole où il naît, de sa place dans la fratrie et dans les enfances bouleversées.
Comme dans un conte, les pierres de la cour témoignent. Comme dans les contes, la force vient des enfants, de l'amour de l'aîné qui protège, de la cadette révoltée qui rejettera le chagrin pour sauver la famille. Du dernier qui saura réconcilier les histoires.
La naissance d'un enfant handicapé racontée par sa fratrie.
Un livre magnifique et lumineux.
La vie de Mae¨lle, directrice financie`re, se re´sume a` son travail et a` sa salle de sport. Jusqu'au jour ou` sa meilleure amie, Romane, lui demande un immense service. Question de vie ou de mort. Mae¨lle accepte et rejoint le Ne´pal, ou` l'ascension des Annapurnas sera un ve´ritable parcours initiatique.
Quand elle prend conscience que la re´alite´ n'est peut-eˆtre pas celle que l'on a toujours voulu lui faire croire, c'est sa propre queˆte qui commence.
Au cours de rencontres bouleversantes, Mae¨lle va apprendre les secrets du bonheur et transformer sa vie. Re´ussira-t-elle a` sauver son amie ?
À travers l'histoire de Mélanie et Clara, deux femmes aux destins contraires, Les enfants sont rois explore les dérives d'une époque où l'on ne vit que pour être vu.
Des années Loft aux années 2030, marquées par le sacre des réseaux sociaux, Delphine de Vigan offre une plongée glaçante dans un monde où tout s'expose et se vend, jusqu'au bonheur familial.
Dans un village abandonné de la « zone grise », coincé entre armée ukrainienne et séparatistes prorusses, vivent Sergueïtch et Pachka. Désormais seuls habitants de ce no man's land, ces ennemis d'enfance sont obligés de coopérer pour ne pas sombrer, malgré leurs points de vue divergents sur le conflit.
Apiculteur dévoué, Sergueïtch décide de chercher pour ses abeilles un endroit plus calme. Ayant chargé ses six ruches sur la remorque de sa vieille voiture, le voilà qui part a` l'aventure. Mais même au milieu des douces prairies fleuries de l'Ukraine de l'ouest et du silence des montagnes de Crimée, l'oeil de Moscou reste grand ouvert...
« Il ne faut pas sous-estimer la rage de survivre. »
L'Algérie dont est originaire sa famille n'a longtemps été pour Naïma qu'une toile de fond sans grand intérêt. Pourtant, dans une société française traversée par les questions identitaires, tout semble vouloir la renvoyer à ses origines. Mais quel lien pourrait-elle avoir avec une histoire familiale qui jamais ne lui a été racontée ?
Son grand-père Ali, un montagnard kabyle, est mort avant qu'elle ait pu lui demander pourquoi l'Histoire avait fait de lui un « harki ». Yema, sa grand-mère, pourrait peut-être répondre mais pas dans une langue que Naïma comprenne. Quant à Hamid, son père, arrivé en France à l'été 1962 dans les camps de transit hâtivement mis en place, il ne parle plus de l'Algérie de son enfance. Comment faire ressurgir un pays du silence ?
Dans une fresque romanesque puissante et audacieuse, Alice Zeniter raconte le destin, entre la France et l'Algérie, des générations successives d'une famille prisonnière d'un passé tenace. Mais ce livre est aussi un grand roman sur la liberté d'être soi, au-delà des héritages et des injonctions intimes ou sociales.
Naples, années soixante. Le soir de son mariage, Lila comprend que son mari Stefano l'a trahie en s'associant aux frères Solara, les camorristes qui règnent sur le quartier et qu'elle déteste depuis son plus jeune âge. Pour Lila Cerullo, née pauvre et devenue riche en épousant l'épicier, c'est le début d'une période trouble : elle méprise son époux, refuse qu'il la touche, mais est obligée de céder. Elle travaille désormais dans la nouvelle boutique de sa belle-famille, tandis que Stefano inaugure un magasin de chaussures de la marque Cerullo en partenariat avec les Solara. De son côté, son amie Elena Greco, la narratrice, poursuit ses études au lycée et est éperdument amoureuse de Nino Sarratore, qu'elle connaît depuis l'enfance et qui fréquente à présent l'université. Quand l'été arrive, les deux amies partent pour Ischia avec la mère et la belle-soeur de Lila, car l'air de la mer doit l'aider à prendre des forces afin de donner un fils à Stefano. La famille Sarratore est également en vacances à Ischia et bientôt Lila et Elena revoient Nino.
Le nouveau nom est la suite de L'amie prodigieuse, qui évoque l'enfance et l'adolescence de Lila et Elena. Avec force et justesse, Elena Ferrante y poursuit sa reconstitution d'un monde, Naples et l'Italie, et d'une époque, des années cinquante à nos jours, donnant naissance à une saga romanesque au souffle unique.
« La Principauté de Starkenbach, nichée au coeur des Alpes, est un beau pays. Vous risquez cependant de chercher en vain le moyen de vous y rendre autrement qu'en lisant ce livre.
Ayant eu le privilège de fréquenter certaines cours princières, je n'y ai rencontré que des personnes d'une haute valeur morale, dévouées à leurs peuples. Aussi, quand il m'a fallu peindre la débauche, les trafics et le crime, c'est ailleurs que je suis allé les chercher.
Ailleurs, c'est-à-dire en moi-même, bien sûr ».
La nouvelle enquête d'Aurel Timescu, le héros de Jean-Christophe Rufin.
Une histoire d'amour, celle de Colin et Chloé, lumineuse et grave, féérique et tragique, dans le Paris fantasmatique des années 50.
L'écume des jours, roman culte de Boris Vian publié en 1963, est adapté au cinéma par Michel Gondry, avec Audrey Tautou et Romain Duris.
Brun va mourir. Il laissera bientôt ses terres à son fils Mo. Mais avant, pour gommer son image de pollueur, il décide de couvrir ses champs de gigantesques éoliennes. Mo, lui, aime la quiétude des herbages, les horizons préservés. Quand le chantier démarre, un déluge de ferraille et de béton s'abat sur sa ferme. Mo ne supporte pas cette invasion qui bouleverse les équilibres entre hommes et nature.
Dans un Jura rude et majestueux se noue le destin d'une lignée de paysans. Aux illusions de la modernité, Mo oppose sa quête d'enracinement. Et l'espoir d'un avenir à visage humain.
À 33 ans, Iris trimballe sa vie dans une valise.
Théo, 18 ans, a peu de rêves, car ils en foutent partout quand ils se brisent.
À 74 ans, Jeanne regarde son existence dans le rétroviseur.
Rien ne les destinait à se rencontrer.
Quand le hasard les réunit sous le même toit, ces trois êtres abîmés vont devoir apprendre à vivre ensemble. La jeune femme mystérieuse, le garçon gouailleur et la dame discrète se retrouvent malgré eux dans une colocation qui leur réserve bien des surprises.
C'est l'histoire de trois solitudes qui se percutent, de ces rencontres inattendues qui sonnent comme des évidences.
«Le coeur de Simon migrait dans un autre endroit du pays, ses reins, son foie et ses poumons gagnaient d'autres provinces, ils filaient vers d'autres corps.» Réparer les vivants est le roman d'une transplantation cardiaque. Telle une chanson de gestes, il tisse les présences et les espaces, les voix et les actes qui vont se relayer en vingt-quatre heures exactement. Roman de tension et de patience, d'accélérations paniques et de pauses méditatives, il trace une aventure métaphysique, à la fois collective et intime, où le coeur, au-delà de sa fonction organique, demeure le siège des affects et le symbole de l'amour.
Deux femmes : Clarisse, ogre de vie, grande amoureuse et passionnée de l'Asie, porte en elle depuis l'origine une faille qui annonce le désastre ; Ève balance entre raison et déraison, tout en développant avec son mari une relation profonde et stable. L'une habite Paris, l'autre New York. À leur insu, un lien mystérieux les unit.
À travers l'entrelacement de leurs destinées, ce roman intense dresse la fresque d'une époque, des années quatre-vingt à nos jours, et interroge le rapport des femmes au corps et au désir, à l'amour, à la maternité, au vieillissement et au bonheur.
« J'ai failli le rater de peu. Au moment où je l'ai vraiment connu et compris, où je l'ai vraiment aimé, où enfin j'allais pouvoir profiter de lui et de son estime, on me l'a arraché, comme si ce que nous devions construire ensemble nous était interdit. » La volonté est le livre le plus personnel de Marc Dugain. Il retrace le destin de son père, cet homme à qui il doit beaucoup, en dépit de la difficulté de trouver sa place de fils à ses côtés, mais dont l'inépuisable volonté n'a cessé de l'inspirer.
« Un roman à la fois trépidant et très émouvant. » Jérôme Garcin, L'Obs.
À la fin de Celle qui fuit et celle qui reste, Lila montait son entreprise avec Enzo, et Elena réalisait enfin son rêve : aimer Nino et être aimée de lui, quitte à abandonner son mari et à mettre en danger sa carrière d'écrivain.
L'histoire d'Elena et de Nino est passionnelle, et bientôt Elena vit au gré de ses escapades pour retrouver son amant. Lors d'une visite à Naples, elle apprend que Lila cherche à la voir à tout prix.
Après avoir embrassé soixante ans d'histoire des deux femmes, la saga se conclut en apothéose. Elena Ferrante nous livre un monde complet, riche et bouillonnant, un monde qu'on n'oublie pas.
Giovanna, fille unique d'un couple de professeurs, vit une enfance heureuse à Naples. L'année de ses douze ans, elle surprend une conversation dans laquelle son père la compare à Vittoria, une tante à la réputation maléfique. Bouleversée par ce rapprochement, Giovanna décide alors d'aller à la rencontre de cette Zia Vittoria habitant les quartiers pauvres de Naples.
Dans cette partie de la ville qui lui était inconnue, l'adolescente découvre un autre univers. Incitée par sa tante à ouvrir les yeux sur les mensonges et les hypocrisies de ses parents, elle voit bientôt tout le vernis du monde des adultes se craqueler.
Aurel Timescu, le petit Consul, est pour une fois affecte´ dans un lieu enchanteur. Bakou, en Azerbai¨djan, est une ville pleine de charme au climat doux, au luxe e´le´gant.
A` l'ambassade, le chef de poste, autoritaire et brutal, est bien de´cide´ a` se de´barrasser d'Aurel.
Le fantoˆme de sa femme, re´cemment victime d'un tragique et myste´rieux accident, plane au-dessus de l'ambassade.
Aurel se lance dans une enqueˆte plus folle que jamais pour faire triompher la justice, et pour connaiˆtre enfin le bonheur en restant a` Bakou.
Nous sommes dans la tête d'un président qui gouverne une France de plus en plus agitée. Sollicité à chaque seconde, menacé par des affaires compromettantes dont lui seul a la clé, découvrons, dans ce roman vrai, au-delà des apparences, sa vie quotidienne chaotique. Il veut réformer mais hésite souvent.
Marc Dugain nous ouvre les portes de l'Élysée, palais byzantin, plongé dans une ambiance fébrile. Il dévoile avec une férocité lucide les secrets de cette étrange machine à gouverner.
Le pouvoir hier, aujourd'hui, demain, tel qu'on n'avait jamais osé le décrire.