Réunissant quarante nouvelles et courts romans, dont divers inédits, la présente intégrale, unique en langue française, achève de consacrer l'auteur de Dune pour ce qu'il est, l'un des géants de la science-fiction mondiale, démiurge d'une oeuvre proprement fascinante, ironique et tragique.
L'oeuvre de Frank Herbert a aussi valeur d'avertissement. Sans prétendre être prophétique, elle annonce la venue des prophètes. Elle témoigne de la seule certitude qui nous demeure, à savoir de la dissolution d'une certaine image de l'homme et des structures sociales, économiques et politiques qui la portaient, et des incertitudes, des angoisses, des conflits et de la violence concomitants à cet interrègne qui prélude peut-être à l'établissement d'un nouvel ordre encore dans les limbes ou à tout le moins indistinct pour nos yeux myopes. Elle nous révèle un avenir peu réjouissant mais pour nous dire après tout que nous y vivons déjà, et comme fait l'oeuvre d'Ursula Le Guin, qu'en tant qu'espèce nous y survivrons.
GÉRARD KLEIN
Réunissant quarante nouvelles et courts romans, dont divers inédits, la présente intégrale, unique en langue française, achève de consacrer l'auteur de Dune pour ce qu'il est, l'un des géants de la science-fiction mondiale, démiurge d'une oeuvre proprement fascinante, ironique et tragique.
L'oeuvre de Frank Herbert a aussi valeur d'avertissement. Sans prétendre être prophétique, elle annonce la venue des prophètes. Elle témoigne de la seule certitude qui nous demeure, à savoir de la dissolution d'une certaine image de l'homme et des structures sociales, économiques et politiques qui la portaient, et des incertitudes, des angoisses, des conflits et de la violence concomitants à cet interrègne qui prélude peut-être à l'établissement d'un nouvel ordre encore dans les limbes ou à tout le moins indistinct pour nos yeux myopes. Elle nous révèle un avenir peu réjouissant mais pour nous dire après tout que nous y vivons déjà, et comme fait l'oeuvre d'Ursula Le Guin, qu'en tant qu'espèce nous y survivrons.
GÉRARD KLEIN
« Les yeux fermés, j'imagine les photons rebondissant entre les particules de poussière. J'imagine leurs chemins sinueux le long du dédale de surfaces vives, les pièges, les impasses, les culs-de-sac, les chausse-trappes. J'imagine Cigale qui accomplit sa rotation sous les étoiles, modifiant l'angle des rayons du soleil sur les panneaux. J'imagine les couleurs, changeantes, chatoyantes. Une nouvelle façon de voir... ».
Né en 1976 à Lanzhou, en Chine, avant d'émigrer aux États-Unis à l'âge de onze ans, Ken Liu est titulaire d'un doctorat en droit (Harvard). On doit à ses activités de traducteur l'éclosion de la science-fiction chinoise aux yeux du monde. En tant qu'auteur, il dynamite la littérature de genres américaines - science-fiction comme fantasy - depuis une quinzaine d'années, collectionnant distinctions et prix littéraires, dont le Hugo, le Nebula et le World Fantasy pour la seule « La Ménagerie de papier », ce qui demeure unique à ce jour. Le recueil éponyme, paru aux éditions du Bélial', est par ailleurs lauréat du Grand Prix de l'Imaginaire, tandis que le court roman L'Homme qui mit fin à l'histoire a achevé de le révéler au grand public. Jardins de poussière est son deuxième recueil à voir le jour en français. Sans équivalent en langue anglaise, réunissant vingt-cinq récits pour l'essentiel inédits, il célèbre un talent majeur et singulier à son sommet - un phénomène.
À bord du Sunbird ils sont trois : le major Norman Davis et le docteur Orren Lorimer, sous la houlette du capitaine Bernhard Geirr. Des hommes, des vrais, l'élite de la Nasa lancée dans une mission à ce jour inédite : effectuer le tour complet de notre étoile. Mais après une tempête solaire d'une rare intensité, l'équipage a la désagréable surprise de constater que personne ne réagit à ses appels de détresse... Houston ne répond plus. Jusqu'au moment où le Sunbird capte enfin un message. Un autre astronef, le Gloria, orbite dans les parages et semble à même de secourir les trois astronautes. Or, ce que Lorimer, Davis et Geirr ignorent, c'est que les vrais ennuis sont sur le point de commencer. Des ennuis dont ils sont bien loin de mesurer la portée, tant leur monde s'apprête à basculer vers... autre chose.
Lointain futur. Espace profond.
Plus qu'une prouesse technologique, la station est une expérience. Politique, sociale, économique, philosophique. Ainsi, au sein de ce gigantesque assemblage minier peuplé d'espèces venues de tous horizons, les stationniens se définissent moins en fonction de leurs origines que de leurs pourcentages génétiques. Melting-pot utopique, la station offre de fait un refuge de tolérance unique au coeur de la Galaxie - une vie en symbiose gérée par les Paramètres qui adaptent l'environnement aux différentes morphologies, aux contraintes physiques, à toutes les essences du vivant. Ou du moins offrait... De profonds désaccords entre les Spéciens, favorables à la séparation interespèce, et les Fusionnistes, qui oeuvrent pour davantage de métissage, cristallisent les tensions.
Au milieu de ces courants qu'elle ne maîtrise pas, une femme, stationnienne insignifiante, va devoir choisir son camp, et par là même, peut-être, peser sur le devenir de la station et sa myriade d'habitants.
Notre Terre, aujourd'hui, maintenant.
Imaginez : un voyageur temporel égaré à notre époqu ; une immortelle pas moins paumée dans un présent qu'elle ne reconnaît plus ; une androïde à la parfaite apparence humaine ; une télépathe au sourire aussi permanent que troublant ; le représentant d'un peuple extraterrestre infiltré sur Terre depuis des éons ; et enfin un alien sphéroïde tout juste débarqué et passablement inquiétant. Que chacun d'entre eux existe est improbable en soi, mais que tous se croisent et se recroisent au même endroit, à la même époque, tient d'une coïncidence tout simplement impossible. Et pourtant...
Tous, à leur manière, sont des orphelins : orphelins du temps, orphelins de l'espace ou encore de l'esprit...
Au fur et à mesure de leurs nombreux chassés-croisés, s'il s'avère que les uns veulent rester cachés, il apparaît que les autres ont des buts aux conséquences rien moins que catastrophiques. Réécrire le temps ou effacer toute vie sur Terre, quel est le pire ?
Court roman rendant hommage aux tropes majeurs de la science-fiction - le voyage dans le temps, les figures de l'extraterrestre et du robot, ou encore les pouvoirs psys -, Connexions est aussi un réjouissant récit mené avec un entrain communicatif, une manière de sciencefiction méta on ne peut plus stimulante.
DE NOS JOURS. Ici, ailleurs et partout.
Le haut joueur connu sous le nom d'Argent a défié la Maîtresse des Jeux ellemême : le temps du Grand Jeu est advenu, et comparé à lui, tous les autres sont désormais dérisoires. Le monde entier s'en trouve réduit aux dimensions d'un échiquier, avec en guise de pièces des groupes mafieux, des armées officielles, des gouvernements, des nations... Et pour prix de cette partie sans égale, la réponse à la question qui les contient toutes : à qui échoira la Maison des Jeux ?
Venise, 1610.
Au coeur de la Sérénissime, cité-monde la plus peuplée d'Europe, puissance honnie par le pape Paul V, il est un établissement mystérieux connu sous le nom de Maison des Jeux. Palais accueillant des joueurs de tous horizons, il se divise en deux cercles, Basse et Haute Loge. Dans le premier, les fortunes se font et se défont autour de tables de jeux divers et parfois improbables. Rarement, très rarement, certains joueurs aux talents hors normes sont invités à franchir les portes dorées de la Haute Loge. Les enjeux de ce lieu secret sont tout autre : pouvoir et politique à l'échelle des États, souvenirs, dons et capacités, années de vie... Tout le monde n'est pas digne de concourir dans la Haute Loge. Mais pour Thene, jeune femme bafouée par un mari aigri et falot ayant englouti sa fortune, il n'y a aucune alternative. D'autant que l'horizon qui s'offre à elle ne connaît pas de limite. Pour peu qu'elle gagne. Et qu'elle n'oublie pas que plus élevés sont les enjeux, plus dangereuses sont les règles...
BANGKOK, 1938.
Remy Burke, membre madré de la Haute Loge, qu'il pratique depuis un demi siècle, reprend conscience dans la moiteur de sa chambre d'hôtel après une nuit trop arrosée. Beaucoup trop. Il s'est fait manoeuvrer et a accepté le défi du redoutable Abhik Lee. Avec en guise d'enjeu le plus précieux des biens : sa propre mémoire, misée dans une partie de cache-cache à l'échelle de la Thaïlande toute entière. Les règles sont simples : Lee dispose d'un mois pour dénicher Burke, après quoi, en cas d'échec, les rôles seront inversés. Une partie qui commence maintenant, tout de suite. Burke doit désormais courir... Éperdument.
Des formes de papiers qui prennent vie. Une Terre sous l'emprise de créatures extraterrestres qui reconfigurent les mémoires. Un futur (demain) ou votre meilleur compagnon numérique sait ce que vous souhaitez mieux que vous-même. Un monde ou l'humanité ne meurt plus. Un autre ou la nanotechnologie, hors de contrôle, à fait évoluer la race humaine en deux espèces distinctes. Si Ken Liu puise aux légendes séculaires pour décrypter nos sociétés contemporaines, il s'abreuve aussi aux théories les plus modernes afin d'esquisser les contours d'un futur vertigineux, effrayant, enthousiasmant, quelque part entre Greg Egan, Ted Chiang et William Gibson.
La Ménagerie de papier, premier recueil de l'auteur publié en Occident (deux recueils existent en chinois et en japonais), publié en France quelques mois avant la sortie de son premier roman aux Etats-Unis (qui sera lui-même suivi de son premier recueil en anglais), est l'acte de naissance d'un auteur considérable - un classique instantané qui réunit deux prix Hugo, un World fantasy Award et un prix Nebula, sous une couverture à rabats signée Aurélien Police.
Un double retour dans les îles enchanteresses de l'archipel de Terremer, où connaître le nom véritable de chaque chose octroie un pouvoir crucial... Des voyages temporels dans une chambre de bonne du IVe arrondissement de Paris... Un premier contact avec une intelligence extraterrestre fondamentalement autre... Dans une contrée rongée par l'obscurantisme, un astronome trouve la vérité dans les ténèbres d'une mine... Dix clones identiques vivent en symbiose: quand neuf d'entre eux meurent brutalement, que se passe-t-il pour le survivant? Une ville radieuse dont le bonheur éclatant dépend du malheur d'un seul.
Science-fiction, fantasy, fantastique: les dix-sept nouvelles ici réunies - dont un prix Hugo et un Nebula -, toutes introduites par l'auteure, sont autant de facettes de l'exceptionnel diamant que constitue l'oeuvre d'Ursula K. Le Guin, écrivaine essentielle de la littérature nord-américaine, souvent pressentie pour le prix Nobel, saluée par le National Book Award en 2014 pour l'ensemble de sa carrière, et décédée le 22 janvier 2018 à l'âge de 88 ans.
Bienvenue en l'an 2454.
L'humanité connaît sur Terre un nouvel âge d'or, après un conflit ayant mis fin à la foi aux États-nations et aux religions. Aux moyens d'une censure précise, aux trésors de l'analyse statistiques et à l'abondance technologique, sept factions dirigent le monde.
Condamné à la servitude à vie pour un crime dont on ignore tout, Mycroft Canner est l'un des instruments de ce pouvoir. Lorsqu'on lui demande d'enquêter sur un vol étrange, il se retrouve bientôt sur la piste d'une conspiration à même d'ébranler la paix fragile. Mais Mycroft cache lui aussi ses secrets, telle cette menace qui a la forme improbable d'un garçonnet de treize ans aux pouvoir inimaginables. Comment ce monde utopique qui a banni Dieu pourra appréhender cet enfant capable d'authentiques miracles ?
Avec Trop semblable à l'éclair, premier volet de la tétralogie « Terra Ignota », Ada Palmer nous offre une oeuvre d'une ambition et d'une érudition folles, transposant la philosophie des Lumières dans un futur lointain et étranger. Un roman magistral et fascinant. Un classique instantané.
La vie de Molly Southbourne s'est fondée sur une poignée de règles d'airain. La plus cruciale : ne saigne pas.
Son corollaire : si tu saignes, une compresse, le feu, du détergent. Et surtout : Si tu vois une fille qui te ressemble, cours et bas-toi.
À chaque fois que Molly saigne, une copie d'elle-même naît. Des copies qui n'ont semblé avoir d'autre but que la mort de Molly. Mais Molly Southbourne, l'originale, est morte : elle a péri dans le brasier de sa maison, incendie qu'elle a provoqué elle-même pour mettre un terme à ce qu'elle vivait comme une malédiction.
Désormais traquées, ses copies se sont rassemblées. Se sont organisées. Ont survécu. Les dernières d'entre elles habitent une maison au fin fond de la campagne anglaise et tentent de faire la paix avec le passé.
Las, ce passé refait surface. Conçus dans un laboratoire soviétique, des secrets coulent dans les veines des Molly Southbourne. Et certains voudraient faire main basse sur cet encombrant héritage. Pour les obtenir, ils sont prêts à tout, y compris à détruire la paix fragile dans laquelle vivent les dernières Molly Southbourne.
Ultime volet de la trilogie « Molly Southbourne », L'Héritage de Molly Southbourne propose une conclusion aussi sanglante que pyrotechnique.
Qui est Silas Coade ? Où se trouve-t-il ? Et quand ?
Un médecin, sans doute, à bord de la goélette Demeter, à l'orée du XIXe siècle, perdu dans les eaux norvégiennes en quête d'un Édifice dont il ignore tout ? Ou plutôt à la fin de ce même siècle, non loin du pôle Sud, sur la trace de ce même Édifice, prêt à rejouer un désastre annoncé ? À moins qu'il ne soit dans les entretoises d'un dirigeable, quelques dizaines d'années plus tard, en route pour le coeur de la Terre, sur la piste, toujours, de cette structure cyclopéenne mystérieuse ?
Silas Coade est médecin, et il se peut qu'il ne cesse de mourir à jamais, ici, là ou ailleurs... À moins d'envisager l'inenvisageable, et d'affronter l'impensable.
Né en 1966 au Pays de Galles, Alastair Reynolds mène pendant des années une double carrière d'écrivain et d'astrophysicien au sein de l'Agence Spatiale Européenne. Auteur à plein temps depuis 2004, son cycle des « Inhibiteurs » est traduit dans le monde entier. Si le Publishers Weekly le considère comme l'un des auteurs de hard SF les plus doués de sa génération, il est avant tout l'héritier direct de cette science-fiction inventée par Olaf Stapledon, celle du parfait vertige et de l'émerveillement. Éversion en témoigne avec maestria.
Février 2455 : l'âge d'or dans lequel l'humanité vivait depuis trois siècles n'existe plus depuis six mois - six mois d'une guerre civile à l'échelle mondiale. Les Ruches, ces organismes ayant remplacé les États-nations, sont en conflit ouvert les unes contre les autres, quand elles ne se déchirent pas dans des querelles intestines.
Six mois aussi d'un black-out inquiet, où l'accès instantané à l'information et les déplacements ultrarapides n'ont plus court. Six mois de réinvention de la guerre... et nulle perspective de paix en vue.
Dans ce monde où la technologie est si avancée que n'importe quel objet industriel peut se muer en une arme de destruction massive, où voisins et membres d'une même famille peuvent appartenir à des Ruches désormais ennemies mortelles, deux grandes factions s'opposent : les pro-Ruches, désireux de les réformer, face au dieu vivant J.E.D.D. Maçon et ses soutiens, qui ambitionnent de bâtir un système plus juste mais ignorent encore comment. Toutefois, en coulisses, un autre conflit fait rage : celui de l'orientation future de l'humanité...
Atteindre les étoiles n'est-il qu'un projet chimérique ?
Riche en morceaux de bravoure, rebondissements et émotions, peuplé de personnages extraordinairement attachants, Peut-être les étoiles conclut magistralement « Terra Ignota ».
OEuvre aussi colossale que magistrale à l'ambition époustouflante, « Terra Ignota » est un classique instantané salué par une critique dithyrambique.
Loin, très loin dans les Marges galactiques : Nouvelle-Europe, minuscule colonie française perdue au coeur de l'espace profond, coule des jours paisibles. Jusqu'à ce que les Alérioniens, une race extraterrestre résolue à contenir l'essaimage humain, s'emparent de la planète et déciment sa population. Sur Terre, la Fédération mondiale est pétrifiée. De peur d'un embrasement général, et malgré l'insistance de la France, la Fédération paraît décidée à laisser faire. Or, il semble bien qu'il y ait des survivants sur Nouvelle-Europe... Pour Gunnar Heim, ancien commandant de marine spatiale devenu capitaine d'industrie, c'est inacceptable. Si les gouvernements terriens refusent de prendre leurs responsabilités, qu'à cela ne tienne, lui prendra la sienne. Quitte à se faire... corsaire de l'espace !
DANS PLUSIEURS MILLIONS D'ANNÉES...
Ayant essaimé à travers l'ensemble de la Galaxie, l'humanité s'est divisée en une myriade de cultures et civilisations adaptées à des contraintes environnementales et des modes de vie aux variétés pour ainsi dire sans limites. Ainsi en est-il de la Lignée Gentiane, mille clones immortels ou presque, issus d'une souche unique, qui arpentent les étoiles depuis des centaines de milliers d'années. Si, au fil du temps, chaque membre de la Lignée s'est singularisé, explorant et poursuivant ses intérêts propres, tous les deux cent mille ans, selon une antique tradition oecuménique, l'étrange fratrie se réunit pour partager ses expériences, souvenirs et projets - des célébrations grandioses qui culminent lors de la Millième Nuit. Jusqu'à ce qu'un grain de sable ternisse les dernières retrouvailles... Un détail, une anomalie insignifiante derrière laquelle pourrait bien se cacher un complot à l'échelle proprement astronomique...
Imaginez un procédé scientifique révolutionnaire permettant de retourner dans le passé. Une seule et unique fois par période visitée. Par une seule et unique personne. Sans aucune possibilité pour l'observateur d'interférer avec l'objet de son observation.
Un procédé qui ouvre les portes de la connaissance, de la vérité, sur les périodes les plus obscures de l'histoire humaine. Plus de mensonges. Plus de secrets d'Etat.
Avez-vous déjà entendu parler de l'Unité 731 ? Créée en 1932 sous mandat impérial japonais, dirigée par le lieutenant-général Shirö Shii, cette unité militaire de recherche bactériologique se livra à l'expérimentation humaine à grande échelle dans la province chinoise du Mandchoukouo, entre 1936 et 1945, provoquant la mort de près d'un demi million de personnes...
Cette invention révolutionnaire va enfin permettre de savoir la vérité sur ces terribles événements - à peine reconnus en 2002 par le gouvernement japonais, et couverts pendants des années par le gouvernement américain.
Quitte à mettre fin à l'Histoire...
Au coeur des ténèbres, le coeur de l'humanité.
Le Blend : une communauté de millions d'espèces sentientes vivant en paix dans ce qui ressemble au meilleur des mondes, un concert des nations à l'échelle galactique auquel vient de se joindre la Terre. Depuis l'arrivée de la délégation extraterrestre au siège des Nations Unies, l'humanité bénéficie de nombreux cadeaux destinés à lui faciliter la vie. Mais cela n'est pas sans contreparties. Ce qui intéresse le Blend, c'est une activité que cette société d'outre-espace patchwork ne sait plus pratiquer : la guerre. Un contrat a donc été conclu entre l'ONU et le Blend. Les premiers prêtent des soldats pour des opérations d'encadrement et de maintien de l'ordre. Les seconds se chargent d'équiper ces derniers, de les emmener sur zone puis de les rapatrier.
Lui, c'est un soldat de la force Opexx. Atteint du syndrome de Restorff, un déficit empathique, son efficacité en mission s'en trouve renforcée. Une qualité qui n'exclut pas les questions au fil des déploiements sur les théâtres d'opérations extrasolaires. « Répondez à l'appel de l'ailleurs ! » Tel est le slogan d'Opexx. Un ailleurs qui pourrait bien être avant tout un autrement...
Les Courses ! Le meilleur moment de l'année, celui où toute la cité de la Toge noire vibre de voir s'affronter les cavaliers des Verts, des Blancs, des Noirs et des Rouges. Derrière chaque couleur, les partis se rassemblent, on se passionne, on joue gros ! Le peuple grogne, les dirigeants vacillent sur leurs sièges, les opportunistes se frottent les mains, les cavaliers favoris jettent de pleines poignées d'argent à leurs admirateurs, leurs chevaux sont adulés comme des dieux. Ajouter une grosse dose de sorcellerie à tant de fureurs, est-ce vraiment une bonne idée ? Qui se cache derrière les tablettes de malédiction et les vers-pièges ? Noon, notre jeune sorcier récemment établi en ville pour y faire commerce de magie, ferait peut-être mieux de se contenter de missions faciles, comme protéger ce prince mingol, plutôt que de s'intéresser à un sujet aussi politique qui le jettera à coup sûr dans les intrigues du palais. À ce sujet, Meg, sa disciple, et Yors, leur garde du corps, sont enfin d'accord : patron, oubliez tout ça, c'est trop gros pour nous ! Mais le maître du soleil noir n'en fait jamais qu'à sa tête...
Enquête rythmée et fantastique, sombre parfois, La Première ou dernière est la deuxième aventure (indépendante de la première) de Noon, sorcier libre, curieux, décalé, cherchant l'équilibre et la justice dans un monde pesant.
Et si, après plus d'un siècle de vie, vous vous retrouviez dans un corps tout juste sorti de l'adolescence ?
Et si, en guise de petit boulot, le huitième cumulé depuis le début du mois, on vous proposait enfin un vrai job : mourir ?
Et si, finalement, votre meilleur ami était ce machin bizarre aux allures de R2-D2 laissé par votre coloc' dans l'appartement ?
Et si vous n'étiez pas vous, mais le clone de vous ?
Et si Patrick Bateman était... une femme ?
Et si l'Intelligence Artificielle avait déjà gagné ?
En dix-sept récits comme autant de coups de couteau, Catherine Dufour esquisse les contours d'un futur qui ne parle que de nous-mêmes, la place qu'on y prendra et, de fait, la manière dont il nous traitera. Une science-fiction radicale, à l'os, à en faire mal parfois, souvent à en rire, à en pleurer toujours - de joie comme de tristesse.
Fillette vivant avec ses parents dans une petite ferme recluse au fin fond des États-Unis, Molly Southbourne mène une existence régie par quatre règles inflexibles :
« Si tu vois une fille qui te ressemble, fuis ou bats-toi.
Ne saigne pas.
Si tu saignes, nettoie, brûle et désinfecte.
Si tu trouves un trou, va chercher tes parents. » Car Molly est frappée par ce qui ressemble à une malédiction : de son sang versé naissent des doubles d'elle- même, agressifs, dangereux, mortels... Des doubles qu'elle doit tuer sous peine de se faire tuer.
Molly va grandir. Apprendre. Développer ses talents guerriers quitte à y perdre une partie de son humanité.
Aller à l'université. S'ouvrir au monde. Et, peu à peu, découvrir l'horrible vérité sur sa propre nature.
Avec Les Meurtres de Molly Southbourne, récit de science-fiction mâtiné d'horreur, Tade Thompson nous offre un puissant récit initiatique, viscéral et ingénieux.
Un match de football quantique pratiqué par des joueurs âgés de plusieurs millénaires.
Des mathématiques en guise d'arme de destruction massive dans une guerre interunivers.
Le premier voyage de l'homme vers les étoiles, bien après l'Âge de Chair.
L'amour négocié par le biais des nanomachines.
Des jingles publicitaires si efficients qu'ils en deviennent mortels.
La foi mise en équation chimique.
La transplantation cérébrale comme rêve d'immortalité...
Troisième volume de l'intégrale raisonnée des nouvelles que la collection « Quarante-Deux » consacre à celui que beaucoup considèrent comme le plus grand auteur de science-fiction contemporain, Océanique, salué par le Grand Prix de l'Imaginaire, réunit treize récits d'une virtuosité implacable, dont le court roman éponyme, lauréat du prix Hugo.
Un ensemble incontournable.
Septembre 2454.
Tant redoutée, mais inévitable depuis plusieurs mois, la guerre est là : l'âge d'or dans lequel prospérait l'humanité depuis trois siècles a volé en éclat, à l'instar de la cité aquatique d'Atlantis, première victime du conflit. Quelques semaines plus tôt, un procès retentissant a prouvé que l'équilibre précaire qui maintenait la paix entre les Ruches, ces organismes ayant remplacé les États-nations, n'existait qu'au moyen d'une série de meurtres calculés avec précision. Il n'en fallait pas davantage pour mettre le feu aux poudres. Dans ce monde où les frontières n'existent plus, où la technologie est si avancée que n'importe quelle création industrielle peut se muer en une arme de destruction massive, où les membres d'une même famille peuvent appartenir à des Ruches désormais ennemies mortelles, la guerre est un art à réinventer. Deux camps se dessinent cependant. Ceux qui soutiennent Sniper et sa volonté de réformer les Ruches ; ceux qui soutiennent J.E.D.D. Maçon, le dieu vivant ou prétendu tel, et son ambition de rebâtir un système plus juste. Or, dans les coulisses, d'autres conflits se trament, avec comme enjeu l'accès aux étoiles...