En 2033, un épisode apocalyptique a chassé les humains de la surface, désormais inhabitable.
À Paris, les survivants se sont réfugiés dans les profondeurs du métropolitain, où ils ont tant bien que mal organisé des microsociétés de la pénurie.
Des communautés sont installées le long des lignes de métro et dans les stations accessibles, plus ou moins en contact, souvent en conflit ; la lecture et l'écriture ont quasi disparu ; la surface est crainte parce que irradiée ; Rive Droite est un lieu maudit.
2033. Une guerre a décimé la planète. La surface, inhabitable, est désormais livrée à des monstruo sités mutantes. Moscou est une ville abandonnée. Les survivants se sont réfugiés dans les profondeurs du métropolitain, où ils ont tant bien que mal organisé des microsociétés de la pénurie. Dans ce monde réduit à des stations en déliquescence reliées par des tunnels où rôdent les dangers les plus insolites, le jeune Artyom entreprend une mission qui pourrait le conduire à sauver les derniers hommes d'une menace obscure. mais aussi à se découvrir lui-même à travers les rencontres improbables qui l'attendent.
Chapitre inédit : L'Évangile selon Artyom Un an après les événements relatés dans Métro 2033, Artyom, rongé par les remords, revient sans cesse au Jardin botanique sans savoir pourquoi. Il replonge dans ses souvenirs et s'interroge sur son étrange lien avec les créatures mystérieuses qui menaçaient d'envahir le métro de Moscou.
L'Évangile selon Artyom a été publié en Russie dans un recueil de nouvelles autour du Métro.
Dans l'esprit de Glukhovsky, il s'agit autant du chapitre final de Métro 2033 que d'une ouverture sur la suite des événements dans son projet cross- media qui alterne narration littéraire et ludique. Il est possible également de considérer cet ultime chapitre comme un liant de la saga puisque y est évoqué le projet d'Homère (Métro 2034) d'écrire un livre au sujet d'Artyom.
« Le premier robot à vouloir parler aux humains depuis l'Éveil ne pouvait ni rester un secret ni débouler sans prévenir. ».
À l'approche de Souche, le premier village abordé par le duo, la pression monte. Dex s'assigne comme mission de prévenir le monde de sa rencontre avec le recyclé.
Mais Omphale n'a aucune idée de comment répondre aux sollicitations et festivités qui s'annoncent.
L'excitation et l'inquiétude se confondent à la vue de la première banderole lui souhaitant la bienvenue.
Et à chaque étape, Omphale prend conscience que sa tâche sera bien plus compliquée qu'il ne le pensait.
À sa question « de quoi avez-vous besoin ? », il y a tant de réponses, et souvent aucune. Le simple fait de venir la poser ne change-t-il pas la paix que l'humanité a su trouver ?
Mais la réponse dépend de la personne à qui on parle et de comment on pose la question. Et au fil de cette déambulation, l'amitié entre Dex et Omphale ne faiblit pas, au point même de supplanter mission et frustrations.
Dex, moine de thé, parcourt Panga sur son chariot- vélo, allant de communauté en communauté. Iel écoute les tracas quotidiens de chacun - frustration au travail, fatigue extrême après une naissance, peine de coeur - et prépare l'infusion parfaite pour souffler. Être là pour l'autre et le réconforter, voilà son rôle.
Sa vie est bonne mais ne lui convient plus, car une idée s'est imposée : iel ne peut vivre sans entendre le chant des grillons. La solution s'impose de tout plaquer pour réaliser ce rêve et de partir explorer les terres sauvages.
Un soir que Dex a trouvé un endroit pour se poser, un inconnu le surprend - à plusieurs titres : il s'agit d'Omphale Tachetée Splendide, robot de son état.
Voilà des siècles, les robots de Panga ont accédé à la conscience et lâché leurs outils ; voilà des siècles, ils sont partis ensemble dans la forêt, et nul ne les a jamais revus ; voilà des siècles qu'ils se sont fondus dans les mythes de l'humanité.
Omphale est fasciné par Dex. Omphale est aisément fasciné par ce qu'il ne connaît pas. Mais il reprend contact avec l'humanité, comme les robots l'avaient promis lorsqu'ils se sont séparés de la civilisation. Il a une question à poser, et ne rejoindra les siens qu'une fois satisfait de la réponse. La question : « De quoi les gens ont-ils besoin ? » Mais la réponse dépend de la personne à qui on parle et de comment on pose la question.
En 2033, un épisode apocalyptique a chassé les humains de la surface de la Terre, désormais inhabitable.
À Paris, les survivants se sont réfugiés dans les profondeurs du métropolitain, où ils ont tant bien que mal organisé des microsociétés de la pénurie.
Des communautés sont installées au niveau de certaines stations, plus ou moins en contact, souvent en conflit, la lecture et l'écriture ont quasi disparu, la surface est crainte parce qu'irradiée, Rive Droite est un lieu maudit.
De couloirs obscurs en stations délabrées, le lecteur est emporté à la suite de :
- Madone de Bac qui, pour unifier politiquement Rive Gauche, entreprend un périple pour rallier les potentats locaux à sa vision fédératrice ;
- Roy, qui vénère les livres et pense que la surface est accessible voire vivable ;
- Juss, un fouineur qui découvre de nouveaux passages entre les stations, grâce aux capacités nyctalopes de sa protégée, Plaisance. Leur couple atypique dans ce monde brutal est particulièrement attachant.
Dans les méandres des boyaux de Paris, à défaut de lumière, les émotions sont plus vives, les rancoeurs plus tenaces, les haines plus exacerbées. Une oeuvre, sombre et baroque, en trois volumes : Rive Gauche, Rive Droite, Cité.
Dans une dimension lointaine et passablement farfelue, un monde se balade à doss de quatre éléphants, eux-mêmes juchés sur la carapce de la Grande Tortue. Oui, c'est le Disque-monde.
Les habitants de la cité d'Ankh-Morpork croyaient avoir tout vu. Et Deuxfleurs avait l'air tellement inoffensif, bonhomme chétif, fidèlement escorté par un Bagage de bois magique déambulant sur une myriade de petites jambes.
Tellement inoffensif que le Praticien avait chargé le calamiteux mage Rincevent de sa sécurité dans la cité quadrillée par la Guilde des Voleurs et celle des Assassins ; mission périlleuse qui devait les conduire loin : dans une caverne de dragons ; peut-être jusqu'au Bord du Disque.
Car Deuxfleurs était d'une espèce plus redoutable qu'on ne l'imaginait : c'était un touriste' À la lumière de l'octarine, la huitième couleur, découvrez l'univers fantastique et cocasse de Terry Pratchett.
Trahisons prend place sur Yeowe peu de temps après la révolution et la guerre de trente années qui a chassé de la planète les corporations et les propriétaires. Yoss, narratrice âgée de ce premier récit, a fait le choix de se retirer dans les marais afin d'entrer dans le silence ; un silence propice à l'oubli ; oubli du départ de ses enfants vers un autre monde de l'Ekumen ; oubli de la guerre de libération et d'indépendance. Son plus proche voisin, Abberkam, vit ce silence comme un purgatoire. Leader révolutionnaire, il a été déchu de tout son pouvoir après avoir trahi. Une longue maladie et des soins attentifs vont le rapprocher de Yoss et l'on va se rendre compte que la convalescence la plus longue n'est sans doute pas celle du corps.
Dans Jour de pardon, Solly, une jeune « mobile » - comprendre, une agente de l'Ekumen non attachée à un monde -, réprouve l'esclavage. Or, envoyée pour prendre contact avec un royaume de Werel, on lui affecte comme garde du corps un individu rigide et peu loquace qu'elle a tôt fait de mépriser. Elle ne sait évidemment pas que celui-ci a une histoire longue et dramatique. À l'intrigue intimiste de ce duo se découvrant, s'ajoute une machination de nature plus géopolitique.
Un homme du peuple & Libération d'une femme sont les deux facettes d'un même récit et constituent le point culminant de Cinq chemins de pardon. Havzhiva, formé à l'école de l'Ekumen, a rompu tous les ponts avec sa communauté natale et choisit d'être affecté sur Yeowe, qui vient d'être libérée. Il y découvre la persistance du sexisme et va se faire un devoir de prôner la nécessité de l'éducation, qui seule permet aux êtres de cheminer vers leur libération. « Tout savoir est local, toute vérité est partielle.
Nulle vérité ne peut rendre fausse une autre vérité. Tout savoir est une partie du savoir global. Vraie ligne, vraie couleur. Quand on a vu le motif général, on ne peut plus prendre la partie pour l'ensemble. » Grâce au témoignage de Rakam, « femme-liée » d'un grand domaine de Werel, nous pénétrons au coeur du système esclavagiste. Ballottée entre des mains peu recommandables, elle finit par faire reconnaître son affranchissement et migrer sur Yeowe, d'où personne ne revient jamais, chante-t-on sur Werel, mais où les « mobiliers » viennent d'arracher leur liberté. Une nouvelle désillusion et un nouveau combat l'attendent car, lorsque l'on est un immigrant et de surcroît une femme, il n'est pas aisé d'être traité dignement.
Dans Musique Ancienne et les femmes esclaves, on retrouve Havzhiva, qui explore Yeowe, désormais sous l'égide du gouvernement de Libération après de multiples guerres.
Il s'allie au mouvement des esclaves et aide les anciennes femmes-liées à s'intégrer à la vie sociale et politique, le gouvernement étant régi par d'anciens hommes-liés les reléguant à des positions subalternes.
Les livres de la série « Métro » sont des romans d'anticipation sombres et baroques qui se déroulent dans un monde post-apocalyptique. Ce sont aussi des livres initiatiques dans lesquels les personnages découvrent le monde qui les entoure. Ce sont encore des romans résolument inscrit dans cette science-fiction qui, sous couvert d'un monde futuriste, nous fait réfléchir sur la société où nous vivons et sur la définition de l'humain - sur le destin, le libre arbitre, notre manière d'envisager les choix qui s'offrent à nous et sur la part d'ombre et de lumière que chaque homme porte en lui. Dmitry Glukhovsky maîtrise parfaitement son univers tant du point de vue de l'action que de l'intrigue et de ses personnages.
Le succès a été immédiat dès la sortie en 2010 de Métro 2033 et les ventes se sont maintenues à 5000 ex. par an depuis. La sortie en poche au Livre de poche est prévue ce mois de janvier 2017.
Le rêve de Jamie était de percer dans une start-up technologique new-yorkaise. Comme pour beaucoup d'autres jeunes de sa génération, sa réalité est tout autre : un licenciement humiliant suivi d'un nouvel emploi mal rémunéré dans la livraison de repas à domicile. En pleine pandémie.
Une course lui ouvre par hasard la porte d'une ancienne connaissance, Tom, qui a une place à pourvoir d'urgence dans son équipe : c'est très bien payé et, Jamie ayant des dettes à rembourser, accepter est une évidence.
La société de protection animale de Tom n'est pas banale. Les animaux concernés ne viennent pas de la Terre - du moins pas de la nôtre. Dans une dimension parallèle, des monstres gigantesques hantent la jungle tropicale d'un monde où les livreurs Deliveroo peuvent servir de repas.
Or, si les kaijus sont les êtres les plus gros et les plus dangereux de cet univers, ils ont besoin d'aide pour survivre, car des entreprises peu scrupuleuses voudraient les exploiter. Tous ceux qui ont vu Jurassic Park savent que c'est une mauvaise idée.
Bienvenue à Gora ! Bienvenue à l'Auberge des Cinq-Sauts ! Faites halte dans le tout dernier roman des « Voyageurs » et l'Union Galactique explorée dans L'Espace d'un an.
« On s'était donné du mal pour aménager cette auberge, quitte à remplacer par l'amour l'argent qui manquait parfois. Le dôme abritait une série de bâtiments sortis d'une imprimante 3D, tous en forme de bulles mais de tailles variées, peints en gris et blanc ; une palette évidemment choisie pour ménager la sensibilité aéluonne, qui aurait perçu comme des beuglements une architecture multicolore. Les sentiers, pavés à la main, convenaient aux chariots harmagiens. L'air purifié était chaud, sans doute trop pour les poils épais des Laru, mais très confortable pour lui : un compromis bien pensé entre la préférence quéline pour une délicieuse touffeur et le penchant aandrisk pour la chaleur sèche. Ce n'était pas parfait, mais ça conviendrait à beaucoup de monde. Roveg aurait parié que c'était la règle qui présidait à toutes les décisions. »
Ester est une planète au bord du désastre. Son étoile, sur le point de s'éteindre, balayera dans un futur proche toute vie sur la planète. L'espace est le seul espoir de l'humanité. Les Mentalistes ont choisi d'augmenter grâce à la technologie leur corps et leur esprit. L'Église monclale, quant à elle, façonne la civilisation en utilisant la croyance. Afin de trouver une voie vers leur salut, à savoir une autre planète pour les accueillir, ils unissent leur capacité à contrôler les hommes et à manipuler la société.
Le voyage interstellaire est risqué. Le premier vaisseau qui le tentera, l'Estérion, ne peut prendre à son bord les membres les plus précieux de la planète, au cas où la tentative serait un échec. Autant y envoyer les rebuts d'Ester construire la nouvelle colonie - ou mourir, victimes d'un incident technique.
Parqués dans le navire, cinq mille kroptes, survivants du génocide qui visa récemment leur culture religieuse particulièrement rigoriste, et cinq mille anciens pensionnaires de l'horrible prison de Doeq partagent, sans le savoir initialement, les coursives étroites de ce mastodonte d'acier. Ce secret ne peut durer les 150 ans du voyage, que nous suivons du point de vue clinique des manipulateurs de l'ombre - et de leur décompte des pertes.
Dans cette réécriture du mythe de l'Exode, où l'espace remplace le désert, Pierre Bordage place l'espoir d'une Terre promise au sein même de l'esprit d'Abzalon : ce voyage offrira au monstre la rédemption. Un classique de la science-fiction française.
Un mariage politique force In-yo, jeune femme de sang royal, à s'exiler au sud, dans l'empire Anh. Ses frères sont morts, ses armées et leurs mammouths de guerre vaincus de longue date restent reclus derrière leurs frontières.
Seule et humiliée, elle doit choisir ses alliés avec circonspection.
Lapin, une jeune servante vendue au palais par ses parents en réparation de l'absence de cinq paniers de pigments se prend d'amitié pour la nouvelle épouse esseulée de l'empereur et en voit son existence bouleversée.
Chih interroge la domestique au crépuscule de sa vie sur les divers objets peuplant sa maison. Leurs origines forment une histoire que les archives officielles ignorent et qui pourrait déstabiliser l'empire.
Tant récit de fantasy féministe que critique virulente de la monarchie, ce premier livre de Nghi Vo met en scène l'ascension d'In-yo, qui compte peu de ressources et encore moins d'amis. Fille du Nord exilée dans un éternel été magique, L'Impératrice du sel et de la fortune façonnera l'histoire selon sa volonté.
Des tigresses métamorphes amatrices de poésie, des mammouths de guerre aussi impressionnants que placides, une jeune lettrée tiraillée entre son coeur et sa raison, fantômes, goules et esprits-renards à l'affût, aventures baroques et amours libres...
Dans cette aventure de l'adelphe Chih, Nghi Vo nous convie à un étonnant voyage, inspirée tant par les contes et la poésie de l'Asie du Sud-Est que par les combats sociaux qui l'animent. Aucun carcan ici, aucune frontière, seul importe le récit, porté par une plume légère et des images d'une originalité folle.
La dispute de trop. Quand Liz ose enfin se dresser contre son ex-mari après des années de violences psychologiques et physiques, celui-ci tente de l'étrangler. Une hargne nouvelle la submerge alors que la mort est toute proche.
Elle est sauvée, mais horrifiée : d'où lui est venue cette férocité ? Et qui a pris le contrôle d'elle-même pendant quelques instants ?
Fran est une survivante : enlevée et séquestrée à l'âge de six ans, elle a échappé de peu à la mort. Traumatisée, elle passe son adolescence en solitaire, cherchant sa place.
Heureusement, sa meilleure amie veille sur elle : dame Guigne, renarde adorable et chevalière fidèle qui a juré sur l'honneur de la protéger, même si personne d'autre que Fran ne l'a jamais vue.
Mike Carey brouille les pistes en menant ses lecteurs le long d'une intrigue haletante, riche en rebondissements et en surprises. Parfois éprouvante, toujours émouvante, cette lecture se révèle étonnamment revigorante du fait de la bienveillance extrême de l'auteur, qui transparaît dans chacune des lignes de son histoire.
Rosemary, jeune humaine inexpérimentée, fuit sa famille de richissimes escrocs. Elle est engagée comme greffière à bord du Voyageur, un vaisseau qui creuse des tunnels dans l'espace, où elle apprend à vivre et à travailler avec des représentants de différentes espèces de la Galaxie :
Des reptiles, des amphibiens et, plus étranges encore, d'autres humains.
La pilote, couverte d'écailles et de plumes multicolores, a choisi de se couper de ses semblables. Le médecin et cuistot de bord occupe ses six mains à réconforter les gens pour oublier la tragédie qui a condamné son espèce à mort. Le capitaine humain, pacifiste, aime une alien engagée dans la guerre. L'IA du bord hésite à se transférer dans un corps de chair et de sang.
Les tribulations du Voyageur, parti pour un trajet d'un an vers une planète lointaine, composent la tapisserie chaleureuse d'une famille unie par des liens plus fondamentaux que le sang ou les lois : l'amour sous toutes ses formes.
Loin de nous offrir un space opera d'action et de batailles rangées, Becky Chambers signe un texte tout en humour et en tendresse subtile, et réussit le prodige de nous faire passer en permanence de l'expérience d'un exotisme avéré à la sensation d'une familiarité saisissante.
"Vous auriez de très jolis pieds si vous en preniez soin, dit la vierge Bethan.
' Ch'est bien aimable à toi, répondit Cohen le Barbare. Mais des pédicures j'en rencontre pas chouvent dans ma profechion." Octogénaire, borgne, chauve, édenté, Cohen, le plus grand héros de tous les temps, réussira-t-il à tirer Deuxfleurs et Rincevent des griffes de leurs poursuivants ?
Car une étoille rouge menace de percuter le Disque-monde, dont la survie repose sur le sorcier calamiteux : dans son esprit brumeux se tapit le Huitième Sortilège' Avec une distribution prestigieuse dans les seconds rôles : le Bagage, l'In-Octavo, Herrena la Harpie, Kwartz le troll, Trymon l'enchanteur maléfique et, naturellement, la Mort.
Une aventure fantastique sans précédent. Ou peut-être une gigantesque fumisterie, plus encore que La Huitième Couleur.
Rive Gauche, tandis que Parn entame la reconquête du trône pastoral dorénavant occupé par Augir, et que Ta Li se lance dans l'exploration de Rive Droite et de ses territoires, Madone poursuit son rêve de Fédération.
Pourtant la mort d'Urm et les nombreuses et sanguinaires oppositions dressées contre elle lui font douter du bien-fondé de son projet. D'autant que sa fille Ionale et sa consoeur dvinn Ésia affirment avec insistance que le temps est venu pour les Métrolites de remonter à la surface.
Rive droite, Juss, Plaisance, Roy et Aube se dirigent quant à eux vers Cité, poursuivant leur quête du légendaire Maître du Temps, qui détient sans doute des informations importantes pour l'avenir des habitants de Métro 2033. Leur parcours est semé d'embûches, entre les Tourmenteurs et autres Rageurs, peuples cannibales, qui sévissent dans les galeries de Rive Droite, et la Fraternité des veilleurs de Saint-Lazare, lesquels ne voient pas d'un bon oeil l'irruption de ces habitants de Rive Gauche qui pourraient bouleverser leur ordre séculaire.
Le Maître du Temps sera-t-il la clef qui permettra à Juss et ses compagnons de comprendre ce qui se passe à la surface ? Car n'y a-t-il vraiment personne là-haut ?
Les cérémonies d'élévations, seules indications de l'état de la surface, étaient-elles le reflet de la réalité, ou bien des leurres destinés à maintenir coûte que coûte les Métrolites sous terre ?
Les derniers humains ont fui la Terre voici des générations, et un jour la Flotte d'exode a atteint son but :
Trouver un nouveau foyer pour l'humanité. Mais, au fil des siècles, la flotte est elle-même devenue une patrie, et certains ont décidé d'y rester. Une culture, des traditions, dont d'ailleurs les plus jeunes aspirent parfois à se libérer ; ils rêvent de planètes comme leurs aïeux rêvaient d'espace.
Les habitants y recyclent tout, des moteurs aux cadavres de leurs proches. Après un accident à bord, certains commencent à craindre que la Flotte ne soit pas éternelle.
Une ethnologue à tentacules, un homme qui rêve d'intégrer la Flotte, un adolescent qui rêve de la quitter, une archiviste vieillissante qui a connu l'époque où les Humains étaient des parias, une soignante solitaire qui prend soin des morts, et Tessa, soeur d'Ashby, le capitaine humaniste de L'Espace d'un an : autant de voix qui, humaines ou non, nous racontent le sentiment d'appartenance à un groupe, le besoin central de trouver une place, dans la Galaxie ou dans les coeurs.
Des gens ordinaires ; des vies ordinaires : uniques et précieuses.
Zoé est lycéenne lorsque le mouvement social devient insurrectionnel. Elle assiste à une répression sanglante dans le bâtiment qu'elle occupe avec ses camarades.
Elle croit aux Quartiers libres qui se construisent dans la rage et le dégoût de cette violence d'État. Mais à force d'assassinats et de disparitions, la révolte est écrasée par le régime. Les forces révolutionnaires se morcellent alors que l'autoritarisme se renforce. Subtil béton n'est pas l'histoire de cette insurrection, mais de ce qui reste après la défaite, ce qui peut être reconstruit.
Deux années après la Dispersion, un collectif vit en clandestinité dans une maison en périphérie d'une grande ville portuaire. Pour certaines, c'est un choix :
Koma ou Faz trafiquent leur identité officielle et permettent au groupe d'acheter ce qu'elles ne peuvent créer ou réparer. Izem et ses enfants, déchu·e·s de leur nationalité, ou Alex et Pedro, condamné·e·s à cinq ans de prison, n'ont pas d'alternative.
Comment vivre et résister en clandestinité ?
Comment trouver l'énergie pour penser à demain après la déferlante répressive et les grands espoirs meurtris ?
Comment faire à nouveau confiance lorsqu'un mouvement, frémissement du passé insurrectionnel, semble se lever sur le port non loin ?
La clandestinité n'est pas la solution de tou·te·s. Zoé a commencé sa vie d'adulte en vivant cette répression, visitant régulièrement son meilleur ami, Vinyl, mutique depuis les événements traumatiques du lycée. Onik, elle, a quitté le mouvement squat pour une vie de précarité officielle, afin de ne pas abandonner sa mère et son frère. Les vies dans la légalité, surveillée en permanence, des drones à la géolocalisation, ne rencontrent pas les mêmes problèmes que celles dissimulées, mais n'en sont pas moins complexes.
Et puis, il y a Tor. La super-militante, celle qui fait le lien entre les clandestinités, qui amènent des gens vers la lutte, celle dont on tombe amoureuse, celle qui a des contacts à la préfecture. Celle qui n'a pas donné de nouvelles depuis tant de temps.
Le capitaine Harris est un super soldat d'un genre nouveau, un « opérateur », dans le combat qui oppose l'humanité à une espèce extraterrestre redoutable, les Krells. La spécificité des opérateurs est d'être associés à des simulants (des clones contrôlés à distance). Basés sur le génome humain, accélérés et modifiés, cultivés en cuve, fabriqués sur mesure, les « sims » sont l'arme qui a changé la face de la guerre en minimisant les pertes humaines de toute part. Les Krells, quant à eux, dans la partie de l'univers qu'ils dominent, appelée le Maelstrom, se sont dotés de moyens technologiques entièrement basée sur la biologie - leurs vaisseaux sont de monstrueuses bionefs, sortes de mollusques mutants reproduits à très grande échelle, dotés d'une puissance de feu phénoménale.
Quand l'Alliance des mondes unis humains perd le contact avec des scientifiques chargés d'étudier un étrange artefact sur une planète krell, c'est naturellement l'équipe d'opérateurs de simulants dirigée par Harris qui est chargée de mener la mission Clef de voûte. Un vaisseau est affrété, l'Oregon, avec des moyens qui dépassent de loin tout ce que Harris a connu et qui sont inversement proportionnels au dossier d'information qui lui a été transmis...
Batailles spatiales homériques et combats rapprochés saisissants sont au programme de cette série, et à la manière des auteurs de l'âge d'or de la SF, notamment d'un Arthur C. Clark dans Rendez-vous avec Rama, Jamie Sawyer réussit à mettre en état d'émerveillement tant ses personnages que ses lecteurs, face une technologie alien.
Par ailleurs, en extrapolant à partir de l'idée du drone militaire le contrôle à distance d'un corps bien plus performant, il pose la question de la moralité du soldat à l'ère des combats télécommandés.
De ce point du vue, le récit, écrit à la première personne, nous plonge au coeur des questionnements auxquels est soumis la capitaine Harris, dont la personalité s'avère ne pas se limiter à ses addictions au combat et à l'alcool...
Sentant venir sa mort prochaine, le mage Tambour Billette organise le legs de ses pouvoirs, de son bourdon, de son fonds de commerce. Nous sommes sur le Disque-monde. (Vous y êtes ? Nous y sommes.) La succession s'y opère de huitième fils en huitième fils. Logique. Ainsi procède le mage. Puis il meurt.
Or il apparaît que le huitième fils en cause est' une fille. Stupeur, désarroi, confusion : jamais on n'a vu pareille incongruité.
Trop tard ; la transmission s'est accomplie au profit de la petite Eskarina. Elle entame son apprentissage sous la houlette rétive de la sorcière Mémé Ciredutemps'
Glissez-vous dans l'intimité d'un troll le temps de quatre aventures qui font trembler la terre jusqu'aux tréfonds des mines les plus obscures...
Bien sûr, pour cela, vous allez devoir franchir les falaises du Désespoir, affronter les périls du col des Assassins et vous enfoncer dans les marais de la Mort sinueuse, mais ne vous inquiétez pas : après, c'est fléché. Et, avant, mieux vaut savoir que, s'il faut qu'un troll s'habille pour une occasion spéciale, il convient de le prévenir dix ans à l'avance.
Surtout, n'oubliez jamais que l'eau ferrugineuse est un fléau qui ravale le troll au rang de l'homme.
Alors, vous qui entrez ici, laissez toute espérance ainsi que vos affaires personnelles au vestiaire. Et n'oubliez pas de rapporter vos notes de frais.
- Ayerdhal
Menace sur le paisible et douillet quotidien des mages : si l'Université de l'Invisible ne renoue pas avec la tradition du fouteballe, d'intolérables restrictions sont à prévoir dans leur train de vie.Il reste à former un staff et une équipe compétitifs. Par bonheur, l'université dispose, parmi le petit personnel, d'individualités remarquables. Citons Trevor Probable - inouï ce qu'on obtient d'une boîte de conserve -, Glenda, la reine des tourtes, Juliette, ravissante nunuche promise à un bel avenir dans l'univers de la mode, et le mystérieux monsieur Daingue. Qui est Monsieur Daingue ? Le sait-il lui-même ? Toujours est-il qu'on le surveille en haut lieu.Tandis que le match fatidique approche, quatre vies s'entremêlent et quatre destins basculent. Car ce qu'il faut savoir du fouteballe - ce qu'il faut savoir d'important sur le fouteballe -, c'est qu'il dépasse le cadre du fouteballe.
Dans une grande salle dominant les canaux enténébrés d'une cité maritime qui rappelle Venise, un homme se remémore sa jeunesse et les personnages qui façonnèrent son existence. L'intelligence de Danio Cerra lui permit d'entrer dans une école renommée alors qu'il n'était que fils de tailleur. Engagé à la cour du comte d'une cité locale, il apprend bientôt avec horreur pourquoi on le surnomme la Bête...
Le destin de Danio est bouleversé quand il reconnaît Adria Ripoli, fille d'un seigneur rival, à l'instant où elle entre dans les appartements du comte, une nuit, dans l'intention de le tuer. Destinée au pouvoir par sa naissance, Adria a plutôt choisi une vie de danger et de liberté.
Une guérisseuse déterminée à s'élever contre le destin qui lui semble alloué ; le fils frivole d'une famille fortunée ; un étudiant hésitant à devenir libraire ; une fille de duc décidée à ne se plier ni au mariage ni à la broderie ; et surtout, au coeur de ces existences et de tout un pays, deux chefs de mercenaires dont la rivalité risque de déstabiliser un monde dont le chef religieux s'avère plus décadent que vertueux.
Malgré l'omniprésence de la rivalité entre les deux mercenaires, comme toujours les femmes sont les chevilles ouvrières de la pensée et des romans de Kay, et le MoyenÂge, le temps de tous les possibles.