L'introduction en Bourse constitue un acte de première importance dans la vie d'une société. C'est l'acte par lequel une entreprise devient publique avec toutes les opportunités que cela représente.
L'Institut de France retient l'attention du public par ses cérémonies, ses séances, le costume de ses membres, dont la télévision se fait souvent l'écho. Il retient également l'attention par les déclarations des Académies en matière de langue ou de grammaire, de francophonie, ou des études de problèmes contemporains (violence, religions et sectes, le vieillissement, le PACS). Mais qu'est-ce que l'Institut, au-delà de l'habit vert ou de la Coupole ? L'auteur répond en étudiant l'histoire des cinq Académies et de l'Institut. Il décrit les usages et les coutumes académiques. Il définit la nature juridique de l'Institut, ses tâches et sa fonction de mécène. Parlement des savants, l'Institut de France assure le rayonnement de l'esprit et de la société française dans le monde.
Les États fédéraux ne sont pas bien vus sur la scène internationale, notamment européenne. L'Europe des Quinze compte déjà trois États fédéraux, l'Allemagne, l'Autriche et la Belgique. L'Union européenne recourt à des techniques inspirées du fédéralisme, même si elle inscrit certaines institutions publiques, comme la cour de justice, dans une logique unitaire. Le fédéralisme est au coeur de toute réflexion sur l'Europe. Est-il possible de faire du fédéralisme au carré ? L'Union européenne met-elle, au contraire, en place un système de plus en plus unitaire ? L'ouvrage répond à ces questions.
C'est à la découverte d'une histoire de l'administration en France depuis le début du XIXe siècle, que nous convie ici Jean Tulard. Si la naissance du « fonctionnaire » date du règne de Louis XV, il n'a alors pas encore de véritables statuts, ni de garanties réelles, et personne n'en saisit l'importance sociale. En fait, l'histoire de la fonction publique - en France - commence réellement avec le Consulat. Mais c'est le point de vue des administrations centrales qui est ici donné, « car c'est là que se pose - avec le plus d'acuité - le problème du statut de la fonction publique qui est au coeur de ce livre ».
Il n'est, entre les commentateurs de Hobbes, qu'un point d'accord : le mythe de Léviathan qui donne forme à sa théorie de l'État, constitue une figure majeure de la modernité politique. Au philosophe anglais est attribuée, selon les interprétations, la paternité du totalitarisme ou du libéralisme. On le déclare tantôt apôtre des régimes autoritaires, tantôt avocat des droits de l'individu. Sa défense de la monarchie masquerait, pour certains, une apologie de tout pouvoir établi de facto quand s'y dévoilerait, pour d'autres, une justification anticipée du despotisme éclairé ou encore un plaidoyer en faveur de l'État de droit protecteur des libertés et du bien-être des personnes. Qu'est-ce donc que cette souveraineté absolue dont Hobbes propose la théorie ? Quels rapports entretient-elle avec le fait historique de l'absolutisme ? Comment comprendre qu'elle ait pour principal point d'appui la notion de contrat social ? De quelles conceptions juridiques est-elle porteuse ? Rien, à cet égard, ne va de soi et si la doctrine politique de Hobbes révèle contradictions ou apories, encore convient-il d'en prendre l'exacte mesure afin d'en apprécier la fécondité. C'est alors qu'il peut apparaître que le discours de Hobbes sur la souveraineté doit être lu comme discours du pouvoir légitime et que, par là, s'y annonce le caractère absolu et libérateur de l'État moderne.
La fin de l'URSS a vu naître en Russie un régime qui se réclame de la démocratie. La constitution de 1993 rompt avec celles de la Russie soviétique et de l'URSS, de 1918, 1924, 1936 et 1977. Une réflexion sur la tradition constitutionnelle en Russie, qui s'appuie notamment, sur les analyses de Max Weber. Le texte de la constitution de 1993 est donné en entier.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Le tiers monde, aujourd'hui à la recherche de son identité, veut contribuer à créer un nouvel ordre.
La justice est une notion qui recouvre plusieurs sens, le terme est commun à la morale et au droit. Ce fascicule éclaire les divers sens de la justice et son évolution.
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Exposition de la totalité du processus par lequel l'animal destiné à la boucherie est préparé et transformé à cette fin. Il n'est question que des animaux dits de boucherie, de charcuterie, de basse-cour et du gibier d'élevage. Le sujet est traité dans une perspective économique, mais une partie de cette étude est réservée aux représentations sociales qui affectent l'alimentation carnée.
Nouveaux Etats, nouvelles frontières, extension des villes, régression des forêts tropicales. Foyers et aires de développement, organisés en réseaux planétaires, sont entourés de terres de pauvreté, de lieux de misère et de malheurs. De plus en plus la carte de l'humanité se présente comme une peau de léopard. C'est à son analyse qu'invite ce livre.
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Cet ouvrage dresse une synthèse des faits démographiques français depuis la Première Guerre mondiale. Il s'appuie sur des indicateurs simples et précis, et les mises au point les plus récentes de l'INED. Il y ajoute une dimension historique des phénomènes démographiques contemporains.
Une étude économique et juridique du phénomène bancassurance, signifiant pour les banques le rapprochement avec les institutions d'assurance, qui analyse les avantages, les faiblesses et les perspectives de la bancassurance.
Les mafias : au-delà des faits divers, des entreprises immenses, discrètes - finalement mal connues. Surtout en Europe où, exception faite de l'Italie, aucune vraie mafia n'a jamais vu le jour. Cosa Nostra, Camorra et Ndrangheta en Italie ; cartels de Colombie et du Mexique ; mafia italo-américaine, mafias russes et turco-kurdes ; Triades chinoises et Yakuzas japonais : n'hésitant ni à tuer ni à corrompre, ces organisations criminelles transnationales brassent chaque année de 30 à 50 milliards de dollars (300 milliards de francs français) et en recyclent jusqu'à la moitié dans l'économie mondiale. Leur première source de profit ? Le trafic des stupéfiants. En novembre 1994, le secrétaire général d'Interpol déclare-t-il ainsi : « Le narcotrafic est entre les mains du crime organisé... Interpol gère un fichier mondial de 250 000 grands criminels, 200 000 d'entre eux sont liés au narcotrafic. » Aujourd'hui, les mafias opèrent la fusion du trafic illicite des stupéfiants, des armes et des migrants clandestins, rapprochant et renforçant ainsi leurs centres de profit. Loin du sensationnel, voici ces mafias présentées - pour la première fois toutes ensemble - avec rigueur, dans leur réalité d'aujourd'hui.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
La question de l'administration des communautés locales d'habitants dans le cadre d'un Etat-nation reste une question d'actualité. Comment en effet concilier, d'une part, le respect des identités locales, la démocratie et la participation locales et, d'autre part, les exigences d'une rationalité administrative et gestionnaire ?
Les années 1950-1990 resteront une période cruciale pour la magistrature. Un nouveau statut l'aide à passer du 19e au 21e siècle; les juges-propriétaires font place à une magistrature d'employés et de cadres, la création d'une école remplace le bon sens juridique par la technique et le professionnalisme.
S'il se vérifie que le droit n'a pas la maîtrise intégrale du code du légal et de l'illégal - que pourtant il régit-, qu'il n'a pas d'accès direct aux faits - que pourtant il commande -, que ses frontières, poreuses et réversibles, lui sont aussi bien internes qu'externes, que les règles du jeu qu'il instaure pour pacifier les conflits et guider les comportements sont, elles-mêmes, l'enjeu d'un conflit permanent, que les acteurs du jeu juridique sont autant des partenaires que des adversaires, que la connaissance du droit implique de se situer à la fois dedans et dehors, et que sa légitimité repose tant sur le consensus, que sur la possibilité du dissensus, comment rendre compte de ces paradoxes ?
La pensée juridique classique s'est toujours employée à les faire disparaître, en réintroduisant unité, hiérarchie, simplicité.
Le présent ouvrage s'attache, au contraire, à leur donner statut, en les intégrant dans une pensée du jeu, qui est d'abord une théorie de la complexité. Une théorie qui assume le risque de l'incertitude, et se déploie dans la forme de la dialectique. Appliquée tant au droit lui-même, qu'à l'épistémologie de sa science, et à l'éthique de sa mise en oeuvre, cette dialectique suggère que c'est entre stratégie et représentation, coopération et conflit, réalité et fiction, régulation et indétermination, internalité et externalité, que se rencontre le juridique. Sur la voie tierce de l'entre-deux et du paradoxe.
Ainsi émerge un paradigme ludique du droit, signe d'une philosophie du droit accordée à la complexité des temps actuels.
Le paiement électronique adapté aux transactions de petits montants s'inscrit logiquement dans l'offre des moyens de paiement du troisième millénaire. Le passage à la monnaie unique, les services à consommation obligée (transporteurs, gestionnaires d'automates), le paiement multidevises sur les autoroutes de l'information sont rendus possibles par le porte-monnaie électronique ou virtuel.
Le processus d'élaboration des marchés publics d'informatique est complexe par l'importance des aspects stratégique et budgétaire, la rapidité des évolutions techniques et la complexité des textes applicables, la multiplicité des intervenants, la dimension organisationnelle et managériale ainsi que l'application des principes de base du service public. Le présent ouvrage traite les aspects techniques, commerciaux et juridiques de ces marchés.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Désemparé devant la complexité constante du droit, le justiciable est également sceptique devant le mystère des rouages de l'appareil judiciaire. Dans la perspective chronologique, celle qui fait le temps du litige, cet ouvrage décrit le cadre dans lequel doit s'insérer la recherche objective d'une solution tendant à maintenir, adapter, voire créer la règle.