What if customers expect more than just a good product, excellent service and perfectly performing digital interfaces? And what if new technologies like 5G, artificial intelligence, quantum computing and robotics offer possibilities that go beyond mere ease of use?
Digital ease of use is the new minimum. It has become a commodity. The customer now regards it as the most normal thing in the world to have access to limitless products and services with just a single click of a mouse. In the years ahead, companies will need to play an active role in the 'life journey' of customers: helping to make their dreams come true and removing problems from their daily lives. In addition, customers are looking increasingly to companies instead of governments to tackle societal challenges like climate change, health care and mobility.
If your company succeeds in providing outstanding digital service, becomes a partner in the life of your customers and provides solutions for major societal issues, you will develop 'an offer you can't refuse'.
This is the era of the Smart Ecosystems Economy, where the companies that thrive must be ready to cope with randomness and unexpected events. In this digital world, the traditional boundaries have disappeared, paving the way for new and smarter ecosystems to develop. Companies seeking to transform into future-proof organisations would do well to understand these ecosystems, and get a grasp on how they work.
This book serves as a guide to building smart, competitive ecosystems for both small and large organisations. A timely book that cracks the code of tomorrow's business models.
Drawing enhances memorisation, understanding, talking and listening and sparks communication. It is a universal language, and can help you convey your message more clearly and engagingly - especially during meetings, while laying out ideas or simply in a brainstorming session. So why have all of us stopped drawing at a certain point in our lives?
Start to Draw is a fun and clear-cut guide to drawing and visualising your ideas in your work environment. It is an accessible, bite-size book providing insight into why drawing works, how you can have a great impact on your own (and others') professional work, and how you can end up with a more creative approach to your job.
« La question que nous nous sommes posée peut se résumer ainsi : que faut-il faire pour mettre l'économie française en cohérence avec une baisse des émissions planétaires de 5 % par an, compatible avec nos engagements climatiques, tout en permettant à chacun(e) de trouver un emploi ?
C'est ce plan de marche visant la décarbonation effective de nos activités que nous avons essayé de construire. Derrière les chapitres qui suivent, il y a l'apport de dizaines de collaborateurs, de centaines de contributeurs et de milliers de relecteurs. Il a fallu en défricher des sujets pour commencer à avoir une vue d'ensemble ! Si ce plan parvient à faire un tant soit peu la différence dans les débats à venir, nous n'aurons pas perdu notre temps. » Jean-Marc Jancovici
Comment la Chine, qui figurait parmi les pays les plus pauvres dans les années 1960, est-elle devenue la deuxième puissance mondiale ? Cette performance unique dans l'Histoire, la Chine la doit aux immenses efforts fournis par son peuple, à sa farouche volonté, mais aussi à son extraordinaire machine de guerre économique. Dans cet essai, fruit de trois années d'enquête, Ali Laïdi nous révèle les ressorts historiques, philosophiques et politiques qui ont conduit à la mise en oeuvre de cette machine, les stratégies que la Chine a déployées, de l'époque de l'Empire à celle du Parti communiste actuel, et les modes opératoires qu'elle utilise, des plus visibles aux plus cachés.
Un soir d'avril 1991, à la faible lueur de leurs briquets, deux soeurs, Julie et Robin Kerry, font découvrir à leur cousin Tom Cummins les poèmes et graffitis inscrits sur l'Old Chain of Rocks, le pont qui enjambe le Mississippi à la sortie de St. Louis. Au même moment, quatre jeunes de la région trompent leur ennui en arpentant ce vieux pont, depuis l'autre rive. Lorsque leur route croise celle du petit groupe, on assiste brusquement à un terrible déchaînement de violence. Tom, qui réussit à en réchapper, ne peut pas imaginer que pour lui, sa soeur Jeanine et toute la famille Cummins, une interminable épreuve commence.
Dans ce récit haletant, Jeanine Cummins raconte et analyse les effets dévastateurs d'un crime sur les victimes et leurs proches. Des méthodes policières douteuses aux débordements de journalistes fascinés par le meurtre, de la difficile impartialité de la justice à l'épineux débat sur la peine de mort, ce livre bouleversant explore les ombres de la société américaine. Le lecteur suit le combat de Tom et de sa famille au fil des années, et leur émouvante reconstruction, dont le pilier reste la fidélité à leurs disparues.
La répartition des richesses est l'une des questions les plus débattues aujourd'hui. Pour les uns, les inégalités n'en finiraient pas de se creuser dans un monde toujours plus injuste. Pour les autres, on assisterait à une réduction naturelle des écarts et toute intervention risquerait de perturber cette tendance harmonieuse. Mais que sait-on vraiment de l'évolution des inégalités sur le long terme ? En réalité, les analyses économiques supposées nous éclairer se fondent plus souvent sur des spéculations théoriques que sur des faits établis.
Fruit de quinze ans de recherches, cette étude, la plus ambitieuse jamais entreprise sur cette question, s'appuie sur des données historiques et comparatives bien plus vastes que tous les travaux antérieurs. Parcourant trois siècles et plus de vingt pays, elle renouvelle entièrement notre compréhension de la dynamique du capitalisme en situant sa contradiction fondamentale dans le rapport entre la croissance économique et le rendement du capital.
Si la diffusion des connaissances apparaît comme la force principale d'égalisation des conditions sur le long terme, à l'heure actuelle, le décrochage des plus hautes rémunérations et, plus encore, la concentration extrême des patrimoines menacent les valeurs de méritocratie et de justice sociale des sociétés démocratiques.
En tirant de l'expérience des siècles passés des leçons pour l'avenir, cet ouvrage montre que des moyens existent pour inverser cette tendance.
Ce livre est né d'une conviction forte sur laquelle s'est créé Mediapart il y a maintenant quinze ans : le journalisme, ce n'est pas avoir des opinions ; c'est avant tout un métier, un artisanat, qui consiste à trouver et exposer des faits permettant d'éclairer le débat public. Pour y parvenir, rien de tel que l'enquête, son temps long, sa méthode et ses rudesses. L'ouvrage reprend, synthétise et approfondit quinze enquêtes emblématiques, qui ont forgé l'ADN du journal et dont les échos ont marqué durablement la société. La rédaction dévoile ici les coulisses de ces enquêtes exceptionnelles, mais en mesure aussi l'impact, qu'il soit politique, institutionnel, législatif, sociétal, fiscal, etc. Quel a été le déclencheur de ces investigations ayant fait tomber des ministres, trembler des présidents et qui ont déstabilisé de grandes entreprises ? Quels doutes ont traversé les journalistes pendant leurs recherches ? Quels obstacles a-t-il fallu surmonter ? Comment faire face aux campagnes de communication hostiles que la rédaction doit souvent affronter ? Toutes ces enquêtes contiennent des informations qui n'auraient jamais été connues du public sans le travail de Mediapart.
Sous la direction de Fabrice Arfi et Michaël Hajdenberg, coresponsables du pôle Enquête de Mediapart.
Les 15 enquêtes de ce livre ont été sélectionnées à partir d'un sondage en ligne où les participants ont pu voter, parmi 100 propositions, pour celles qu'ils voulaient voir publiées.
Si vous aussi, vous ressentez l'envie d'échapper à l'hystérie de l'époque en faisant un pas de côté et en tournant poliment le dos au jeunisme ambiant, cette revue est faite pour vous. Elle vous fera replonger dans des oeuvres parfois oubliées, rencontrer des personnages hauts en couleur, mémoires encore vivaces de notre patrimoine culturel, vous permettant ainsi de satisfaire vos goûts de jeune (ou vieux) schnock. Ni rétrograde, ni passéiste. Schnock, donc... Tout bonnement. Alors rejoignez-nous !
Après vous...
C'est un demi-siècle raconté en images. L'actualité de ces dernières décennies capturée et mise en scène dans les photographies choisies par Libération.
Libé va avoir 50 ans. 50 ans que le journal fondé par Serge July raconte, accompagne et bouscule son époque. De la Une affiche au portrait de dernière page, la photographie irrigue le quotidien, comme aucun autre. On retrouvera Dans 50 ans dans l'oeil de Libé, reportages inédits, images de légendes, portraits commandés par le journal. Des trésors, qui nous permettent de revivre l'histoire immédiate. Comme si on y était. Des grands noms (comme Henri Cartier Bresson, Raymond Depardon ou William Klein) aux collectifs les plus récents, ils ont couvert pour le journal les élections présidentielles comme les révoltes de la rue, les guerres, comme le festival de Cannes. Les soubresauts du monde et ce qui, parfois, en fait, la poésie.
«C'est pas la Corse ici. On te tue pas. C'est plus subtil. C'est sournois. La peur...» Depuis les années 1960, le «système» agro-industriel fait naître des empires transnationaux et des baronnies rurales. Il crée des usines et des emplois. Il entraîne la disparition progressive des paysans, l'asservissement de nombreux salariés de l'agroalimentaire, l'altération des écosystèmes et la généralisation de la nourriture en boîte. Il s'impose au nom de la realpolitik économique et de la foi dans une certaine idée du « progrès ». Il prospère grâce à la bienveillance, l'impuissance ou la lâcheté des autorités. Il engendre ses propres mythes, capables de façonner durablement les mentalités. Il enrichit considérablement une minorité, alors que certains se contentent de survivre grâce aux subventions ou doivent s'estimer heureux parce qu'ils ont un travail. Il fait taire des récalcitrants à coups de menaces, de pressions, d'intimidations, de calomnies ou de sabotages. La violence est son corollaire. Le silence, son assurance-vie. Comment le définir ? «Féodalité», répondent les uns. «Esclavage moderne», disent les autres. «Oligarchie» ou «mafia», jurent certains... Enquête au long cours jalonnée de témoignages saisissants, Silence dans les champs est une immersion glaçante dans le principal territoire agro-industriel de France : la Bretagne.
Aucune crise ne semble altérer la détermination de nos dirigeants (de gauche comme de droite) à perpétuer le monde d'avant en pire, car l'entendement des élites est durablement embrouillé par une religion néolibérale insensée inculquée à plusieurs générations d'énarques, de journalistes, de professeurs, etc. Ignorant cette épidémie de bêtise, la pensée critique dénonce à juste titre une politique pro-riches mais se trompe de diagnostic en attribuant celle-ci au seul pouvoir des riches. Macron n'est pas le « président des riches » - l'auteur en fait la démonstration rigoureuse -, c'est le roi des imbéciles ! Adepte sincère d'une doxa stupide enseignée par des prix Nobel, Président élu et bientôt réélu grâce aux imbéciles qui votent contre leur propre intérêt.
Ce cas d'école permet à Généreux d'approfondir ici la piste de recherche amorcée dans La Déconnomie (2016). En mobilisant la psychologie sociale et cognitive, il révèle la « banalité de la bêtise » et de sa forme entêtée, la connerie. Il démontre comment celle-ci imbibe spécialement la prétendue « science économique » qui inspire la parole et la politique de Macron, comme elle a inspiré la gauche et la droite européenne depuis plus de trente ans. La connerie économique n'est pas qu'une affection de l'esprit, c'est aussi la pathologie d'un système social qui a vu toutes ses sphères contaminées par le virus de la compétition (la vie politique, l'usine, le bureau, l'école, la recherche, les médias). Un virus qui stimule notre bêtise naturelle et qui transforme notre démocratie en piège à cons.
Huit ans dans la bulle des journalistes politiques.
Postface de François Ruffin.
Dans les rédactions, les journalistes politiques forment une communauté à part qui se retrouve tous les jours à la table des politiques, sur Twitter ou dans les bus et les hôtels pendant les campagnes électorales. Pour eux, tout est tactique. Derrière chaque déclaration, se joue un coup de billard à trois bandes. Ils partagent des références inconnues du public. Ils se délectent des infos croustillantes.
Ils s'enivrent de confidences off the record. Rivaux et complices à la fois, ils réagissent en meute. Ils peuvent passer d'une rédaction à l'autre sans jamais sortir de la bulle. Ainsi va leur monde. Rachid Laïreche a été chargé pendant huit ans de suivre les partis de gauche pour Libération. Il raconte comment il a été happé dans la bulle jusqu'à s'y perdre. Au fil des pages, il nous entraîne dans les coulisses de ses rencontres avec Hollande, Mélenchon, Duflot, Dray, Taubira, Rousseau ou Jadot. Il décrypte les rites de la meute des journalistes politiques, les codes de l'entre-soi, la déréalisation collective de la bulle. Ironique, instructif et émouvant, son récit met à nu la profondeur du mal démocratique.
Le monde change : il vacille, il tangue.
Olivier de Kersauson est de ceux qui l'interrogent sans cesse tout en le connaissant bien. Son point de vue si caractéristique, son écriture pure et sans détours ont fait de lui un témoin hors norme de notre époque. Depuis le large, ce grand marin aperçoit nettement les contours de notre société en constante mutation. Pour lui, une seule chose compte : garder le cap au milieu des tempêtes. Alors, comment faire pour ne pas chavirer ? Comment rester libre dans une société de plus en plus contrainte ? Comment ne pas sombrer dans les « idéologismes » ?
Olivier de Kersauson, moraliste autant que poète, revient avec un essai qui ne pourra laisser personne indifférent tant, au fil du temps, sa pensée donc sa plume, s'aiguisent.
« Nous avons écrit ce livre pour garder espoir. Pour parler de ce qui ne s'est pas bien passé, et raconter pourquoi, mais aussi de tout ce qui est allé dans le bon sens ».
Esther Duflo et Abhijit V. Banerjee.
Face aux inégalités qui explosent, aux désastres politiques et aux catastrophes environnementales qui menacent de toutes parts, cet ouvrage montre que tout n'est pas perdu. Si des choix de politiques publiques nous ont menés où nous sommes, rien n'empêche d'en faire d'autres. À condition de dresser, d'abord, un constat honnête. Ces pages traquent les fausses évidences sur toutes les questions les plus pressantes : immigration, libre-échange, croissance, inégalités, changement climatique. Elles montrent où et quand les économistes ont échoué, aveuglés par l'idéologie.
Mais l'ouvrage ne fait pas que renverser les idées reçues. Il répond à l'urgence de temps troublés en offrant un panel d'alternatives aux politiques actuelles. Une bonne science économique peut faire beaucoup. Appuyée sur les dernières avancées de la recherche, sur des expériences et des données fiables, elle est un levier pour bâtir un monde plus juste et plus humain.
En cela, Économie utile pour des temps difficiles est aussi un appel à action.
Économie libérale, néolibéralisme, libre échange, libre marché... Alain Deneault dénonce un « coup d'État conceptuel » qui a fini par envahir tous les champs de la sphère politique et de la vie publique. Ce rapt langagier vise non seulement à dissoudre notre patrimoine de références politiques, écologiques et sociales, pour lui substituer les termes tendancieux du management - les ressources humaines, les clients, la gouvernance, etc. -, mais aussi à réinventer l'État à l'aune de la culture de l'entreprise privée.
Ce n'est qu'en dissociant économie et capitalisme que nous nous libérerons du dogmatisme et de l'idéologie actuels, et que nous redonnerons du sens aux termes émancipateurs participant de la démocratie et de la citoyenneté, c'est-à-dire à notre rapport au monde.
Un témoignage de l'intérieur du groupe Prisma Media sur sa prise de contrôle et son management impitoyable par la galaxie Bolloré.
En 2021, Prisma Media, ses onze cents salariés et ses célèbres titres - Géo, Capital, Voici, Femme actuelle... - ont été rachetés par la société Vivendi, avec, à sa tête, le milliardaire controversé Vincent Bolloré.
Bolloré, surnommé le Boa pour sa boulimie de médias, a aussi conquis ces dernières années Havas, Canal +, CNews, puis le groupe Lagardère (Hachette Livre, Europe 1, Paris Match, Le Journal du Dimanche)... Il est réputé pour faire régner la peur, provoquer des grèves et des démissions là où son pouvoir s'installe et où plane l'ombre de la censure.
Salarié et représentant du personnel chez Prisma, Jean-Marie Bretagne raconte au jour le jour, de l'intérieur, la transformation de son entreprise avalée par Bolloré. Réductions de coûts, licenciements brutaux : exsangues, les magazines se dégradent. Certains journalistes finissent en arrêt maladie, dégoûtés de leur métier et d'eux-mêmes. Des dizaines d'autres préfèrent partir.
Ce témoignage glaçant nous renvoie à des questions qui nous concernent tous. Que valent les organes de presse et la neutralité de leurs informations, quand ils appartiennent à des milliardaires ? Sommes-nous de simples machines à produire des profits, comme le voudraient tous les boas de la terre, ou y a-t-il encore une place pour la dignité et l'épanouissement dans notre travail ?
Pour la directrice de la Fondation iFRAP, le constat est édifiant : la France est le pays le plus taxé d'Europe ? 1100 milliards d'euros d'impôts par an ? mais tous ses services publics s'effondrent les uns après les autres. Et ce n'est pas un problème de moyens. Malgré des dépenses qui ne cessent d'augmenter, l'hôpital n'est plus que l'ombre de lui-même, l'école de la République s'enfonce un peu plus chaque année, les transports publics dysfonctionnent en permanence... La justice et la police sont débordées, les prisons saturent... Tout craque de partout, rien ne semble plus fonctionner malgré les milliards d'euros injectés. Où passe donc notre argent ?
« Le grand gaspillage » que dénonçait l'historien Jacques Marseille il y a vingt ans est pire que jamais. Et le scandale a pris de l'ampleur :
L'État est endetté à hauteur de 3000 milliards d'euros et les gaspillages nous coûtent des dizaines de milliards sans que rien ne semble fait pour endiguer l'hémorragie...
Il est temps de réformer le système, d'arrêter le matraquage fiscal et les dépenses publiques inconsidérées. Stoppons l'incitation à la dépense sans contrôle de notre argent, à la corruption et à l'économie souterraine. Faisons la lumière sur les fuites de l'argent public et sortons vite de ce piège pour notre démocratie et notre liberté !
Madame O. revient et nous dévoile d'autres fragments de sa vie... Avec cette nouvelle version, les auteurs ont souhaité actualiser et surtout enrichir leur best-seller d'un chapitre supplémentaire. Cette version comprend dix chapitres. Les neuf premiers nous éclairent sur les techniques de manipulation qui peuvent être - et qui sont - quotidiennement utilisées en face à face (entre deux personnes, le manipulateur et le manipulé), pour le meilleur comme pour le pire. Le dixième chapitre, totalement inédit, nous éclaire sur les techniques de manipulation de masse, utilisées par les professionnels du marketing pour modeler, à notre insu, nos idées, nos goûts et nos façons de consommer.
Un village de Justes où l'installation d'un entrepreneur prénommé Yassine déclenche les pires rumeurs, jusqu'à un incendie ; une fanfare étudiante où Jonas, appelé « le Juif », est sommé de « bouffer » un coeur de porc ; une mère rom accusée à tort de frapper son enfant ; deux jeunes hommes noirs lynchés lors d'une fête de village...
À travers une sélection d'histoires singulières, ce livre donne la parole aux victimes de racisme, invisibilisées et toujours assignées à la « discrétion ». Toutes décrivent à quel point le racisme, l'antisémitisme et l'islamophobie se diffusent dans la société, percutent les corps, s'immiscent dans les quotidiens, fragilisent les intimités. Quels circuits cette haine a-t-elle empruntés ? Où sont les responsabilités politiques ? Et pour chaque agression, chaque insulte, comment la justice réagit-elle ?
Ces enquêtes, publiées initialement dans la série de Mediapart « Chroniques de la haine ordinaire », sont suivies d'entretiens inédits avec des spécialistes (sociologues, historien·nes, etc.) qui éclairent la mécanique raciste et donnent des pistes pour la combattre.
Dix journalistes et collaborateurs réguliers de Mediapart signent cet ouvrage sous la direction de Mathilde Mathieu, responsable du service Société.
Dès qu'il y a jugement, il y a bruit. Quand deux médecins posent des diagnostics différents pour le même patient, quand deux juges attribuent des peines plus ou moins lourdes pour le même crime, quand deux responsables de ressources humaines prennent des décisions opposées à propos d'un candidat à un poste, nous sommes face au bruit.
Daniel Kahneman, Olivier Sibony et Cass R. Sunstein montrent dans ce livre que le bruit exerce des effets nocifs dans de nombreux domaines : médecine, justice, protection de l'enfance, prévision économique, recrutement, police scientifique, stratégie d'entreprise... Pourtant, le bruit reste méconnu. Il est la face cachée de l'erreur de jugement. Noise nous propose des solutions simples et immédiatement opérationnelles pour réduire le bruit dans nos jugements et prendre de meilleures décisions.
Le prochain livre qui va changer votre façon de penser. Un best-seller mondial.
« Un tour de force d'érudition et de clarté. » The New York Times « Une leçon d'humilité devant nos erreurs. » The Financial Times « Tous les chercheurs, les décideurs politiques, les dirigeants et les consultants devraient lire ce livre. » The Washington Post
Dans La Terre a soif, Erik Orsenna raconte son tour du monde des grands fleuves.
En faisant le portrait de trente-trois d'entre eux, il nous donne à voir de près les causes de leurs maux : la pénurie mondiale d'eau, la pollution, la multiplication de barrages entraînant la destruction des ressources et des paysages. Un constat : aujourd'hui, les violences viennent de l'eau elle-même. Violences nées de sa rareté tout autant que de sa répartition.
« La Terre a soif. Et la soif est un appel. Le plus bouleversant, car le plus vital de tous les appels.
À cet appel, les rivières et les fleuves ont su répondre. En offrant l'eau réclamée, bien plus que les puits. Cette mission, essentielle entre toutes, combien de temps pourront-ils la remplir ?
Après L'Avenir de l'eau (2008), voici un grand voyage aux royaumes des fleuves. Trente-trois fleuves du monde, de l'Amazone à mon tout petit Trieux (Bretagne Nord).
Voici une géographie intimement mêlée d'histoire. Une musique venue du ciel, une pluie fatiguée de tomber qui continue son parcours dans un lit jusqu'à la mer. Un récit toujours semblable et chaque fois singulier : le théâtre de la Vie.
À Louang Prabang (Laos), un lever du jour sur le Mékong ; à Bâton-Rouge (Louisiane), un pianiste chante le blues pour prier le Mississippi de bien vouloir calmer sa crue.
Mille émerveillements nous attendent. De plus en plus souvent accompagnés d'effroi. ».
Erik Orsenna
Voici un livre capital, best-seller au Etats-Unis et en Grande-Bretagne, en cours de traduction dans plus de dix pays, commis par l'un des intellectuels les plus influents selon le New York Times, initiateur d'Occupy Wall Street à New York. Un livre qui remet en perspective l'histoire de la dette depuis 5 000 ans et développe une approche totalement nouvelle. Il démontre magistralement que le système de crédit précède la naissance de la monnaie et que la dette a donc toujours structuré nos systèmes économiques et nos rapports sociaux.
Il montre également que le vocabulaire des écrits juridiques et religieux de l'Antiquité (des mots comme "culpabilité", "pardon" et "rédemption") est issu en grande partie de ces affrontements antiques sur la dette, et qu'il fonde jusqu'à nos conceptions les plus fondamentales du bien et du mal. Sans en avoir conscience nous livrons toujours ces combats. Un essai passionnant et essentiel qui nous permet de mieux comprendre l'histoire de notre passé, celui de la crise des crédits en cous ainsi que l'avenir de notre économie.
David Graeber enseigne l'économie et l'anthropologie à l'université de Londres. Il sera à Paris en septembre pour défendre son livre devant les médias.
L'économie est désormais au coeur du débat politique, au point que les deux domaines se confondent presque. « Comment financez-vous cette mesure ? » ; « Laisserez-vous filer la dette ? » ; « Cette proposition est-elle crédible dans le cadre européen ? » : telles sont quelques-unes des questions qui résonnent sur les plateaux de télévision, à la radio, dans la presse ou sur les réseaux. Mais, avec ses chiffres, ses statistiques et ses théories parfois abstraites, l'économie intimide. De sorte que certains n'osent se prononcer sur ces sujets - et renoncent par là même à se forger une opinion sur des pans entiers de la vie publique.
Quoi de mieux pour y remédier qu'un dictionnaire ? Entrée par entrée, notion par notion, le lecteur pourra progressivement s'y réapproprier les termes d'un débat trop souvent confisqué.
A contre-courant de la pensée dominante, l'auteur y livre ses analyses. Libre à chacun d'y adhérer ou pas. L'essentiel est de relancer la réflexion, voire la controverse, et de permettre à toutes et tous d'y prendre part.
De « Déficit public » à « Planification écologique » en passant par « Homme déconstruit » ou « Argent magique », avec la gravité qui s'impose mais non sans une pointe d'ironie, ce livre offre un tour d'horizon de nombreuses problématiques cruciales pour notre présent et notre avenir.
Un dictionnaire en forme d'acte citoyen.