Raconter une histoire ne s’improvise pas. La narration est un artisanat qui, avant de pouvoir prétendre à l’art, exige le respect de règles que John Truby a rassemblées dans cette Anatomie du scénario.
Sa méthode unique nous fait entrer dans les secrets de fabrication de ce qui constitue la condition première de la réussite d’un film – une bonne histoire – et nous guide pas à pas dans la construction des personnages, de l’intrigue, de l’univers du récit, des dialogues, en détaillant les vingt-deux étapes incontournables dans l’écriture d’un scénario réussi.
Dans cette nouvelle édition, augmentée de questions/réponses tirées de ses master-class avec ses étudiants français, et toujours plus tournée vers la pratique, vous apprendrez comment résoudre les problèmes spécifiques du scénariste, qu’il écrive pour le cinéma ou la télévision, à partir d’exemples analysés en profondeur, allant des plus classiques (Casablanca, La vie est belle, Le Parrain) aux plus récents (Un prophète, L’Arnacœur, Breaking Bad ou Star Wars).
L’espace et le temps de l’histoireLa prémisseLes sept étapes clefs de la structure narrativeLes personnagesLe débat moralL’univers du récit Le réseau de symbolesL’intrigueLe tissage des scènesConstruction des scènes et dialogues symphoniquesL’histoire sans fin
Durée : 20H57
© 2008 by John Truby © Éditions Michel Lafon, 2016 © et (P) Audiolib, 2022
De ce que l'homme n'a pas d'autre choix que d'être "artisan de sa propre vie" pour tendre à la "tranquillité de l'âme", Sénèque (qui fut, au 1er siècle après Jésus Christ, le précepteur malheureux de l'empereur Néron), déduit une morale très humaine. "Recherchons, nous dit-il, un bien qui ne vaille pas par la seule apparence, mais qui soit stable, permanent, et d'une beauté d'autant plus grande qu'elle est secrète..." Le philosophe tel qu'il l'incarne est trop lucide pour oser se prétendre sage - mais il ne peut non plus céder aux illustions communes. Aussi nous donne-t-il une leçon de liberté.
« Se raconter est une drôle d’affaire. Dans un projet comme celui-ci, l’auteur fait une promesse : laisser le lecteur entrer dans sa tête. C’est ce que j’ai essayé de faire au fil de ces pages. » BRUCE SPRINGSTEEN, dans les pages de Born to Run
Au cours des sept années écoulées, Bruce Springsteen s’est, en secret, consacré à l’écriture de l’histoire de sa vie, apportant à ces pages l’honnêteté, l’humour et l’originalité qu’on retrouve dans ses chansons. Il décrit son enfance, dans l’atmosphère catholique de Freehold, New Jersey, la poésie, le danger et les forces sombres qui alimentaient son imagination, jusqu’au moment qu’il appelle le Big Bang : la première fois qu’Elvis Presley passe à la télévision. Il raconte d’une manière saisissante l’énergie implacable qu’il a déployée pour devenir musicien, ses débuts dans des groupes de bar à Asbury Park et la naissance du E Street Band. Avec une sincérité désarmante, il raconte aussi pour la première fois les luttes personnelles qui ont inspiré le meilleur de son œuvre et nous montre que la chanson Born to Run révèle bien plus que ce qu’on croyait. Born to Run sera une révélation pour quiconque apprécie Bruce Springsteen, mais c’est bien plus que le témoignage d’une rock star légendaire. C’est un livre pour les travailleurs et les rêveurs, les parents et les enfants, les amoureux et les solitaires, les artistes, les dingues et quiconque ayant un jour voulu être baptisé dans les eaux bénies du rock’n’roll.
Durée : 19H21
©Traduction française : Albin Michel, 2016. © Bruce Springsteen, 2016, Simon & Schuster, États-Unis © et (P) Audiolib, 2017
"Plus que tout autre livre consacré à de Vinci, celui-ci est le seul qui le dépeint comme un être humain à part entière et permet de comprendre à quel point il était exceptionnel."Bill GatesLéonard de Vinci était enfant illégitime, homosexuel, gaucher, végétarien, distrait et parfois hérétique.
Cette inadéquation aux moeurs de l'époque a décuplé sa créativité. À travers les milliers de pages de ses carnets et les plus récentes découvertes des historiens, Walter Isaacson dépeint l'émergence de son génie, alimenté par une curiosité passionnée, une capacité d'observation de tous les instants et une imagination sans limites. Sa capacité à combiner l'art et la science reste, aujourd'hui encore, la recette ultime de l'innovation. Son exemple nous rappelle l'importance, pour nous mêmes et nos enfants, de remettre en question nos connaissances, de faire preuve d'imagination et, à l'instar de tous les rebelles talentueux, de penser différemment.
Dans un livre à la fois recueil d'aphorismes, anthologie poétique et méditation théorique, Olivier Py nous offre ses Mille et Une Définitions du théâtre. Métaphores, allégories ou anecdotes historiques nous font voyager à travers tous les théâtres, des Grecs à nos jours. Avec des accents lyriques et jubilatoires, il fait de cet art la forme de pensée la plus urgente de son temps, un art d'être au monde.
Octobre 1940. Un producteur allemand, Alfred Greven, crée dans Paris occupé une société de production cinématographique, la Continental Films, où il enrôle les plus célèbres vedettes (Danielle Darrieux, Fernandel, Raimu, Harry Baur) et des cinéastes de renom (Marcel Carné, Maurice Tourneur, Henri Decoin, Henri-Georges Clouzot).
Durant les quatre années d'Occupation, la Continental produit trente films, dont certains chefs d'oeuvre, comme Les Inconnus dans la maison et Le Corbeau.
Pour la première fois, l'histoire de cette société de production, de son fondateur et de celles et ceux qui y ont travaillé est racontée de l'intérieur, grâce à des archives allemandes et françaises inédites. On verra sous un éclairage nouveau le climat délétère au sein de la Continental, le voyage des artistes à Berlin en mars 1942, ainsi que la mort mystérieuse d'Harry Baur.
Préface de Bertrand Tavernier
"Continental Films - Cinéma français sous contrôle allemand" a reçu le prix du Syndicat Français de la Critique de Cinéma catégorie "Meilleur livre français sur le cinéma 2017"
Durée : 9h20
Jean-Pierre Marielle s’est jusqu’à présent peu livré, alors qu’il est en haut de l’affiche depuis une cinquantaine d’années, au théâtre, au cinéma, à la télévision. Un tel comédien, aux rôles paradoxaux, ne pouvait proposer une autobiographie classique. Ici, nulle nostalgie ni ragots mais une balade « à sauts et à gambades » dans l’intimité d’un acteur exceptionnel. On y croise les copains de toujours, Belmondo, Salvador et les autres, les auteurs vénérés, Ionesco ou Camus, les musiciens adorés.
Au fil d’une plume fine et vive, dans un joyeux bazar haut en couleurs, bons mots loufoques, traits d’esprit profonds et anecdotes savoureuses composent l’autoportrait sensible d’un des Grands ducs du cinéma français.Jean-Pierre Marielle prête sa propre voix à cette autobiographie, redoublant ainsi, pour l’auditeur, les plaisirs d’une connivence jubilatoire.
Durée : 03H50
© Calmann-Lévy 2010 © et (P) Audiolib, 2010
« Marpa fut très remué lorsque son fils fut tué, et l'un de ses disciples dit : "Vousnous disiez toujours que tout est illusion. Qu'en est-il de la mort de votre fils,n'est-ce pas une illusion ?". Et Marpa répondit : "Certes, mais la mort de mon filsest une super-illusion." » Pratique de la voie tibétaine
La Chambre claire se présente au départ comme un essai sur la photographie. À ce titre, il est devenu une référence majeure. Mais il s’agit aussi et surtout d’un superbe récit. Au moment où Roland Barthes découvre le lien essentiel entre la photographie et l’épreuve intime qui l’obsède – la mort de sa mère –, il parvient à nous emporter dans un cheminement à la recherche du temps perdu et de l’être aimé. Comme l’explique Benoît Peeters dans l’entretien qui accompagne ici la bouleversante lecture de Daniel Mesguich, l’expérience la plus noire devient alors lumineuse; c’est pourquoi ce livre, peut-être le plus beau de Roland Barthes, ne s’appelle pas la chambre obscure, mais bien La Chambre claire.
Durée : 03H27
© Éditions de l'Étoile, Gallimard, Le Seuil, 1980. © et (P) Audiolib, 2016
En novembre 1948, un jeune artiste francais de 24 ans debarque a Montreal. Il a pour nom Charles Aznavour. Pousse par Edith Piaf, il y vient avec son fidele compagnon Pierre Roche dans l'espoir de remplir un engagement parmi d'autres. Alors qu'il est boude dans son pays d'origine, la France, un veritable coup de foudre se produit entre lui et les spectateurs quebecois. Cette improbable histoire d'amour est celle que raconte le journaliste Mario Girard. Depuis le legendaire cabaret Au Faisan Dore, ou il a connu son premier vrai triomphe, jusqu'a son dernier tour de piste, peu avant sa mort en 2018, Charles Aznavour demeure l'artiste international qui a offert le plus grand nombre de spectacles dans ce coin d'Amerique du Nord. On decouvre dans ce recit enlevant les grandes amities qu'il a developpees avec Jacques Normand, Felix Leclerc, Raymond Levesque, Serge Deyglun, Monique Leyrac, Denise Filiatrault, Dominique Michel, Robert Charlebois, Diane Dufresne, Lynda Lemay et tant d'autres. « Je suis arrive ici comme un maudit Francais, mais tres vite, je suis devenu presque un Quebecois», a-t-il dit un jour avec beaucoup de fierte.
Un son, une note, une mélodie et voilà... le cerveau en effervescence. Mais pourquoi certains airs arrivent-ils à nous tirer des larmes, à nous donner la chair de poule, à nous enthousiasmer ou à nous faire danser ? Pourquoi sommes-nous touchés par les symphonies de Beethoven, par les performances vocales de Céline Dion, par les reels endiablés de Ti-Jean Carignan ou encore par les concerts d'Arcade Fire ?
Bien sûr, tout commence par l'oreille. Les ondes sonores produites par un piano, une flûte ou un violon s'y engouffrent et sont transformées en influx nerveux pour rejoindre diverses régions du cerveau.
Journaliste scientifique aguerri, Michel Rochon nous entraîne dans une exploration fascinante du cerveau musical. Il nous révèle les plus récentes découvertes en intelligence artificielle, en neuropsychologie, en linguistique et même en mathématiques qui nous font comprendre autrement les harmonies sonores. Nous ne sommes d'ailleurs pas au bout de nos surprises, car les chercheurs cernent de mieux en mieux les bienfaits cliniques et thérapeutiques de la musique.
En fermant ce livre, vous ne pourrez plus entendre du rock, du jazz, du classique, de l'opéra, du traditionnel, du rap ou de la techno de la même manière. Et il n'y a aucun doute : c'est la musique qui nous a rendus plus humains
« J'ai encore lu "Zarathoustra" ce soir. - Maman et Carl repartent aujourd'hui. Nous, nous restons jusqu'à vendredi. C'était délicieux, ce soir. Nous étions tous assis autour de la cheminée, nous avons éteint la lumière et nous nous sommes raconté nos vies. Dans la pénombre, j'ai joué du piano. - L'atmosphère était divine, la fontaine jasait sous les fenêtres, et tout le monde était dans le noir, étendu sur les fauteuils ou le sofa. - Je peux dire que j'ai vraiment joliment joué. Justement, tout est une question d'atmosphère chez moi - et c'était le cas. [...] C'était une soirée incroyablement poétique. » A.M.
Alma Mahler a 19 ans quand elle commence à écrire son journal qu'elle tient pendant près de quatre ans - 22 carnets qu'elle appelle «Suites », comme une composition musicale. De son histoire d'amour avec Klimt jusqu'à sa rencontre avec Gustav Mahler dont elle gardera le nom, elle nous entraîne dans ses élans et ses désillusions. La brillante compositrice et interprète évoque également sa passion pour la musique et pour l'art, et révèle une personnalité audacieuse, exaltée et d'une troublante maturité.
« Chroniqueur de musique depuis 35 ans, je n'ai jamais observé un problème d'une telle ampleur. J'ai donc entrepris l'écriture de cet essai, sorte de reportage mammouth sur la détérioration dramatique des conditions imposées aux musiciens à l'aube de l'ère numérique. Les artistes évoluent désormais dans un écosystème dominé par les nouveaux monopoles de l'internet. Depuis le début des années 1990, cette "misère des niches" se retrouve dans toutes les communautés musicales, à l'exception d'une poignée de superstars multimillionnaires et de quelques heureux élus des institutions. Cette détérioration s'étend bien audelà de la musique ; les arts en général, l'information, les sciences, l'éducation sont tous fragilisés et menacés. » A. BRUNET
Paradoxe entre l'abondance pour le consommateur et ses choix de plus en plus restreints ; mépris de la propriété intellectuelle, donc incapacité d'assurer un revenu décent aux créateurs ; modèle d'affaires ne servant que les monopoles (70 % à 85 % des revenus publicitaires engrangés par Google, YouTube, Facebook, Netflix... ) ; « indifférence » politicojuridique, car les gouvernements ne semblent pas vouloir remédier à cette situation. Autant de « misères » sur lesquelles Alain Brunet nous alerte, car les lois du marché ne pourront « naturellement » assainir l'environnement numérique tel qu'il se présente aujourd'hui.
Qui aurait pensé faire appel aux grands noms de la philosophie occidentale pour analyser les oeuvres artistiques du hip-hop, décortiquer les textes de chansons, les graffitis au mur, le travail des DJ et l'art des danseurs urbains? Le professeur de philosophie et spécialiste du rap Jérémie McEwen, bien sûr. Dans ce livre, il bâtit des ponts entre la philosophie occidentale traditionnelle et le hip-hop américain afin de mieux comprendre les racines de ce mouvement culturel mondial tout en faisant descendre la philosophie de son piédestal. Il en résulte un formidable portrait des grands courants de pensée qui traversent le hip-hop, ponctué par des entrevues avec DJ Asma, Spicey, Monk.e et Enima, artistes du milieu qui nous offrent leur point de vue du terrain.
« McEwen est passionné de cette culture. Il prend un malin plaisir à en déchiffrer les nombreux codes. Nous parcourons ainsi l'histoire du rap à travers des incontournables, de Grandmaster Flash à Lauryn Hill en passant par Rakim, Tupac, Shakur et Biggie Smalls. Les philosophes ne sont pas en reste, Machiavel, Thomas Hobbes, Épicure et les Stoïciens nous sont aussi présentés à la lumière de leur contrepartie hip-hop. Ce qui, pour plusieurs, peut sembler incongru au départ, prend tout son sens sous la plume de l'enseignant. »
-Webster -
Fervente ambassadrice de la chanson québécoise, Monique Leyrac a chanté Vigneault, Leclerc et Léveillée sur les scènes du monde entier. Elle a joué Molière, Racine, Feydeau et a conquis tous les publics avec son incarnation flamboyante de Sarah Bernhardt. Conceptrice d'un type de spectacle jusque-là inédits, elle a célébré Nelligan, Baudelaire, Brecht et tant d'autres. Bref, en 50 années de carrière, elle a marqué son époque. Admirateur de la chanteuse, François Dompierre a recueilli les confidences de l'artiste, rencontré ses proches et ses collaborateurs et imaginé un récit qui rende justice à cette vie romanesque et créative. Dans un style imagé et vivant, il a, avant tout, dessiné le portrait d'une femme superbement libre.
«Elle a été notre plus grande chanteuse et une actrice hors du commun. Dans ce livre, je veux, bien humblement, lui rendre hommage, tout en ravivant la mémoire de mes contemporains.» - François Dompierre
"En 1964, le jury de la Biennale de Venise décerna pour la première fois son Grand Prix à un artiste américain, Robert Rauschenberg. Une initiative que l'on interpréta communément comme une reconnaissance définitive de la migration de la scène artistique mondiale, de Paris vers New York. Néanmoins, s'il est indéniable qu'à partir des années soixante les artistes d'Outre-Atlantique triomphèrent, les créateurs européens ne furent pas en reste.
Pour preuve, la pléthore de mouvements dont ils se révélèrent aux fondements : le Nouveau Réalisme, l'Abstraction lyrique, la Figuration narrative, la Nouvelle Figuration... Dix-neuf artistes majeurs, d'Adami à Zao Wou-Ki, en passant par Arman, Buren, Corneille ou Combas, témoignent ici pour nous et élucident le sens de leurs pratiques respectives. Réalisé à partir du fonds de l'Encyclopédie audiovisuelle de l'art contemporain (Imago), Michel Onfray a souhaité que la Galerie et les Éditions Frémeaux & Associés éditent ce document sonore incontournable sur l'histoire de l'art contemporain."
Patrick FRÉMEAUX & Christophe LOINTIER
« L'histoire est faite par ceux qui la font bien sûr, mais aussi et surtout par ceux qui la racontent. Claude Guibert est de ceux par qui elle advient parce qu'il la fait raconter. »
Michel ONFRAY
Partie 1 : 1. Valerio Adami o 4. Arman o 7. Ben o 11. Daniel Buren o 13. Robert Combas o 16. Guillaume Corneille. Partie 2 : 1. Henri Cueco o 4. Olivier Debré o 7. Gérard Fromanger o 10. Daniel Humair o 13. Peter Klasen o 15. Jacques Monory. Partie 3 : 1. Jean-Pierre Pincemin o 4. Antonio Seguí o 6. Tony Soulié o 9. Hervé Télémaque o 12. Gérard Titus-Carmel o 15. Jan Voss o 18. Zao Wou-Ki.
"Qu'est-ce que l'art ? Comment s'est-il constitué et défini à travers l'histoire ? Quels rapports entretient-il avec la philosophie ? Pour la première fois, l'éditeur de savoir les Presses Universitaires de France et la maison de disques culturels de référence Frémeaux & Associés s'associent pour proposer des cours particuliers sur l'histoire philosophique des arts et des discours sur l'art, conçus et présentés par Carole Talon-Hugon, spécialiste française de l'approche philosophique de l'histoire de l'art."
Claude COLOMBINI FRÉMEAUX
"Frémeaux & Associés, label de référence historiographique du jazz avec la Collection Quintessence d'Alain Gerber, édite dans le cadre de la collection « Une histoire expliquée par » avec les Presses Universitaires de France, une histoire du jazz racontée par Laurent Cugny, professeur à la Faculté des Lettres de Sorbonne Université et ancien directeur de l'ONJ (Orchestre national de jazz).
Dans cet ouvrage, il retrace l'histoire de cette musique née il y a 120 ans et qui n'a cessé d'évoluer dans toutes ses dimensions, musicales, sociales, culturelles, politiques, économiques...
Après en avoir étudié la préhistoire (l'histoire du jazz avant le jazz, entre 1866 et 1900) et le jazz d'avant l'enregistrement, Laurent Cugny s'attache à extraire d'abord une « intrigue linéaire principale » en exposant le traditionnel récit chronologique des styles : New Orleans, pré-swing, swing, bebop, cool Jazz, hard bop, jazz modal, free jazz, jazzrock, tout en rappelant que certaines figures majeures n'entrent pas aisément dans cette intrigue : Duke Ellington, Django Reinhardt ou Charles Mingus notamment. Après 1976, on peut parler d'une ère postmoderne du jazz, jusqu'à aujourd'hui. Enfin, le jazz vocal est traité à part.
En un peu plus de 4 heures, une histoire globale, de l'esclavage au label ECM, de la création sans cesse renouvelée à son inlassable relecture édifiant répertoire et langage universel."
Patrick Frémeaux et Claude Colombini
Partie 1 - MÉTHODOLOGIE ET ORIGINES
Partie 2 - L'INTRIGUE LINÉAIRE PRINCIPALE (1917-1976)
Partie 3 - L'ÈRE POSTMODERNE (après 1976)
Partie 4 - LE JAZZ VOCAL
Elie Semoun croise Camille Saint-Saëns... Cette nouvelle version nous emmène joyeusement dans une découverte à plumes et à poils de la musique. Dans une narration d'une fraîcheur réjouissante, petits et grands redécouvrent que le rire est le maître de la pédagogie.
"Fernandel est l'un des plus grands acteurs comiques du XXe siècle. S'il est connu dans le monde entier c'est surtout pour avoir donné ses traits à l'une des icones européennes de l'après-guerre : Don Camillo. Intrépide curé italien d'un petit village de la plaine du Pô, qui dialogue tous les jours avec le Christ et entretient une relation autant conflictuelle qu'amicale avec le maire communiste, qui représente le camp politique opposé. Jean-Baptiste Mersiol réunit ici les adaptations sonores des deux premiers films, réalisés par le grand cinéaste Julien Duvivier. Un document entre humour et histoire qui est le témoin précieux d'une époque en mutation, qui raconte la guerre froide, les tensions entre traditions religieuses et laïcité et la solidarité et jovialité du monde rural."
Patrick Frémeaux
Quels sont les éléments du langage cinématographique (mouvements de caméra, plans, montage, etc.) ? Comment les cinéastes les ont-ils utilisés et comment ont-ils évolués depuis le début du XXe siècle ? En répondant à ces questions, Jean-Claude Carrière, scénariste de Luis Bunuel et de Louis Malle, nous permet de décrypter les images et le son, d'en prendre une conscience nouvelle et de changer à jamais notre regard sur le cinéma.
L'impressionnisme (Manet, Pissaro, Monet, Renoir etc.) a d'abord été synonyme de scandale même s'il est aujourd'hui universellement admiré. Ses instigateurs sont d'emblée tenus à l'écart du salon officiel, le jury rejetant à la fois une facture non académique et une trop grande modernité des sujets. Indépendants, les impressionnistes révolutionnent les règles traditionnelles de la peinture. Ils s'intéressent aux phénomènes éphémères et aux transformations du paysage. Pour restituer leurs sensations, ces artistes inventent une nouvelle manière de peindre : ils juxtaposent des touches de couleurs, que l'oeil recompose à distance. Ils font de la lumière l'élément essentiel de leur peinture et se concentrent sur le mouvement de personnages saisis sur le vif. Désireux de transcrire de façon aussi réaliste que possible leurs impressions sur la toile, ils quittent l'atelier pour peindre directement leur sujet, écartant ainsi toute procédure de recomposition
L'exposition de 1886 marque la fin officielle de l'impressionnisme en tant que mouvement constitué, ce qui n'empêche pas des oeuvres postérieures d'être formellement très proches. Après cette date, chaque artiste poursuit sa voie, laissant derrière lui le souvenir d'expositions comptant parmi les évènements les plus importants de l'histoire de l'art du XIXe siècle.
Dans son autobiographie, Louise Forestier nous raconte son parcours artistique, dévoilant dans le même souffle toutes les femmes qui cohabitent en elles et parfois s'entredéchirent. De son enfance à Shawinigan jusqu'à aujourd'hui, elle relate les hauts et les bas de sa vie d'artiste qui a débuté avec beaucoup d'audace... et un pieux mensonge à une religieuse! Celle qui a été de la distribution de plusieurs comédies musicales nous entraine dans les coulisses et sur la scène de Demain matin, Montréal m'attend, L'Osstidcho et Starmania et nous fait revivre les moments forts de ces spectacles mémorables. L'auteur relate au passage ses rencontres avec Félix Leclerc, Robert Charlebois, Yvon Deschamps, Mouffe et Luc Plamondon. Forestier selon Louise entraîne le lecteur dans un voyage au coeur d'une époque qui a marqué le Québec et laissé ses traces dans notre mémoire collective.
La Lettre volée est une nouvelle policière d'Edgar Allan Poe. Elle met en scène Auguste Dupin, qui inspirera le personnage de Sherlock Holmes. La sagacité de Dupin permettra-t-elle de remettre la main sur la lettre compromettante que la police a vainement cherchée ?
Traduction : Charles Baudelaire.
Durée : 47 min.