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Somogy
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Chaillot, aujourd'hui Théâtre national de la Danse, s'affirme depuis ses origines comme un acteur majeur du monde culturel. Lieu de spectacle emblématique né lors de l'Exposition universelle de 1878, emblème du style Art déco suite à sa reconstruction en 1937, Chaillot a accueilli la signature de la Déclaration universelle des droits de l'homme en 1948 par les Nations unies, avant de se réinventer à l'aube du XXIe siècle.
Rassemblés sous la conduite des historiens Pascal Ory et Pascal Blanchard, une quarantaine d'auteurs et de grands témoins nous font découvrir cette institution du spectacle vivant : ses oeuvres, son théâtre populaire, et surtout les femmes et les hommes qui ont fait, et font encore aujourd'hui, toute sa renommée, toute sa singularité. Une immersion inédite dans ce qui est devenu le Palais de la Danse. Une iconographie exceptionnelle, au service d'un jeu permanent entre art et histoire, créativité et destin.
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Jean Rouch l'homme-cinéma ; découvrir les films de Jean Rouch
Beatrice De Pastre
- Somogy
- 11 October 2017
- 9782757212974
Exposition sur la vie et l'oeuvre cinématographique et ethnographique de Jean Rouch avec des documents très divers comme des photographies, des recueils écrits de traditions orales et des reportages pour la radio.
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Le 29 juillet 1914, Blaise Cendrars, poète d'origine suisse, rédige un appel qui paraît dans les journaux de Paris, sommant tous les étrangers amis de la France à s'engager pour la durée de la guerre. Le 24 août, Alexandre Zinoview, artiste-peintre russe, installé en France depuis 1909, se porte volontaire.
Intégrés tous deux dans la Légion étrangère, leurs expériences concordent et en octobre 1915, sur le front de Champagne, leurs destins se croisent à la ferme de Navarin où Cendrars est blessé. Ces deux combattants deviennent témoins. Zinoview peint sur le front, quant à Cendrars les souvenirs de cette guerre hanteront ses écrits. Le dialogue entre leurs oeuvres constitue la trame de cet ouvrage, édité à l'occasion d'une exposition du musée de la Légion étrangère à Aubagne.
Par leurs regards croisés, c'est avant tout aux camarades de la Légion, à cet exceptionnel élan d'étrangers engagés volontaires au cours de la Grande Guerre, qu'Alexandre Zinoview et Blaise Cendrars rendent un émouvant hommage.
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À la faveur d'expositions réalisées au cours de ces vingt dernières années, Philippe Cognée s'est imposé comme l'un des peintres majeurs du début du XXIe siècle. C'est à la suite de son séjour à la Villa Médicis, en 1991, que l'artiste invente une technique qui devient son processus de travail exclusif sur toile, à partir de photographies et de peinture à l'encaustique. Le rendu objectif de la photographie fait place à un effet de flouté, de liquéfaction, voire de disparition partielle du motif, de sorte qu'une certaine abstraction travaille en profondeur la figure représentée. En distordant les figures, dont les motifs sont pourtant ceux du réel le plus banal, le plus quotidien, Philippe Cognée interroge la matière du pictural, il questionne la représentation. Le spectateur perçoit dans le tableau final comme le symptôme d'une perte : toujours quelque chose vacille, quelque chose est en train de fondre, de disparaître, que l'artiste saisit au moment de sa « tombée », dans le mouvement d'une défaite qu'il parvient à fixer in extremis.
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Delacroix et l'aube de l'orientalisme
Vincent Pomarède, Nicole Garnier
- Somogy
- 13 October 2012
- 9782757206096
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La pointe et l'ombre ; dessins nordiques du musée de Grenoble, XVI-XVIIIe siècle
Collectif
- Somogy
- 12 March 2014
- 9782757207758
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Une présentation des albums photographiques de J.H. Lartigue qui célèbrent le perpétuel changement, le mouvement et la pulsation de la vie.
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Le dessin français au XVIIIe siècle, virtuose, le plus français qui soit, a été personnifié avec bonheur par Watteau, Fragonard, Boucher, Chardin, Greuze, Hubert Robert ou encore Oudry, parmi plus de deux cents artistes dont cet ouvrage exceptionnel révèle ou rappelle le talent.
Sept cent cinquante pages, illustrées de plus de mille cinq cents oeuvres, composent un magnifique hommage à ce prodigieux XVIIIe siècle, si plein de charme, de grâce mais aussi de profondeur, un temps de bouleversements historiques, peu à peu animé par la pensée des Lumières.
Écrivain et historien de l'art, membre du conseil artistique des musées nationaux, chargé de mission au département des Arts graphiques du musée du Louvre, commissaire de nombreuses expositions, président de la Société des Amis du Louvre, Louis-Antoine Prat a occupé entre 2007 et 2017 à l'École du Louvre la chaire d'histoire du dessin. Sa passion pour cette technique, qui, comme il le souligne, commande les autres arts - peinture, sculpture et architecture -, et son érudition encyclopédique le désignaient pour mener à bien ce livre d'art et de culture où s'associent sens de l'enseignement, finesse de l'analyse et goût du beau.
Chacun, qu'il soit amateur d'art ou professionnel, étudiant ou curieux, trouvera matière à découvrir et à admirer au fil de ce livre qui se regarde comme un musée et se lit comme un roman.
Louis-Antoine Prat est également l'auteur, chez les mêmes éditeurs, des deux sommes dédiées au dessin français aux XVIIe et XIXe siècles, les trois volumes formant un ensemble incomparable sur le dessin français.
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« Je lis surtout de la vulgarisation scientifique mais jamais un seul ouvrage à la fois. Il m'en faut cinq ou six en même temps, et je vole d'une page à l'autre », déclarait Dalí avec son sens bien connu de la provocation.
Le siècle de Dalí fut celui de grandes révolutions scientifiques : celles de la théorie de la relativité, de la géométrie non-euclidienne, de la physique quantique, sans oublier la psychanalyse. Elles réduisaient à l'état d'obsolescence les concepts séculaires de l'espace linéaire qui avaient prévalu depuis Euclide jusqu'à Descartes, comme celui d'une intuition préalable de l'espace et du temps chez Kant.
Plus les sciences progressaient au XXe siècle, plus elles s'avéraient complexes et abstraites ; ruinant le « principe de réalité » elles devenaient des alliées objectives de celui qui avait créé la méthode d'interprétation délirante du monde environnant : Salvador Dalí.
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L'arrivée au musée du Louvre d'un objet ayant appartenu aux collections royales est toujours un événement singulier, une sorte de retour, puisque le musée fut constitué à la Révolution à partir des trésors de la Couronne. Elle est ici particulièrement émouvante, car il ne s'agit pas de l'une de ces peintures ou sculptures collectionnées par les souverains pour être admirées, mais d'un objet précieux et intime, dont la préservation tient du miracle.
Acquis par François Ier, passé en Angleterre pendant plus de trois siècles, le livre d'heures retrouve au musée les très rares oeuvres des collections des Valois qui nous soient parvenues et permet de faire revivre un peu de la splendeur de cette période faste. Cet extraordinaire objet est passé entre les mains des plus grands collectionneurs.
Philippe Malgouyres nous conte les pérégrinations au terme desquelles le livre revint à Paris, et nous invite à nous pencher sur ce joyau unique afin de comprendre comment il fut conçu et de découvrir qui le reçut des mains de François Ier.
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Porcelaine à bordeaux 1787-1790 ; entre franc-maçonnerie et Révolution
Jacqueline Du Pasquier
- Somogy
- 31 October 2018
- 9782757214152
À la veille de la Révolution, à Bordeaux, riche cité atlantique et marchande, où soufflent depuis quelques années les idées généreuses de la franc-maçonnerie, on assiste à la naissance d'une belle mais éphémère production porcelainière qui ne durera que trois années, liées au savoir-faire d'un céramiste ingénieux et passionné ; «l'or blanc», c'est-à-dire le kaolin, ayant été découvert depuis peu en France. Simultanément, issu du barreau de Bordeaux, l'esprit «girondin» prend sa mesure et s'épanouit, avant la montée à Paris de ceux qui en deviendront les plus brillants représentants.
Et comment se rencontrèrent un avocat au Parlement et un porcelainier.
Ce livre a pu être réalisé grâce au soutien particulièrement généreux de la Ceramica Stiftung.
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Album du musee institut du monde arabe (francais)
Muselier R./Khazinda
- Somogy
- 19 January 2013
- 9782757205921
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Dans la lignée des grands historiens de l'art, un spécialiste passionné nous livre le fruit de son travail de recherche sur l'histoire du dessin français au XIXe siècle. Siècle charnière pour l'histoire de l'art en France, le XIXe siècle ne saurait être réduit à l'illustration d'une tendance unique. Louis-Antoine Prat explore les courants artistiques qui marquèrent le paysage culturel français de l'époque en examinant l'usage du dessin chez chacun des grands maîtres qui se sont succédé. Néoclassicisme, « ingrisme » avec David, ses élèves et Ingres, romantisme et réalisme avec Delacroix, Chassériau, Corot, Millet, Rousseau, Courbet et Daumier, académisme et nouveautés avec Hugo, Puvis de Chavanne, Cabanel, Moreau, Redon, Manet, Degas, Tissot, Gauguin, Toulouse-Lautrec, Van Gogh, Seurat et Cézanne. Bible incontournable sur la question, cet ouvrage retrace donc l'évolution du dessin français au XIXe siècle en nous offrant un regard inédit sur l'ensemble de la production d'une période particulièrement féconde.
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E refuse le sujet : l'arbre, la lumière, le vent, la pluie qui m'ont donné l'impression de départ, les sensations d'origine. Il faut effacer le sujet sinon on ne verra que lui. Je ne sais jamais où je vais aller mais je sais où je ne veux pas aller. Il s'agit pour moi de constituer un espace ou, pourquoi pas, une atmosphère. J'aime bien ce mot parce qu'il exige une forme imprécise, donc sans définition, mais très présente dans son effet. Dès que j'ai posé un peu de fond, voilà ce que j'essaie de construire.
Jean-Marc Brunet Plus de figures, plus de sujets, et cependant un arrière-pays qui, rendu invisible, n'en est pas moins présent puisqu'il génère une présence toujours fortement là sans se laisser précisément nommer. Jean-Marc Brunet en situe la nature par ses titres : Pluie battante, La nuit me parle, Posé sur l'eau, titres qu'il n'affiche pas et qui surgissent comme une confidence. Chacun exprime d'ailleurs beaucoup plus une sensation, une impression, qu'une représentation.
Bernard Noël
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Regroupe les croquis réalisés entre 1950 et 2005 et centrés autour de la légende d'Europe. La première série, L'enlèvement d'Europe, commencée en 1960, présente des dessins préparatoires pris sur le vif dans les arènes. La seconde série, Les amours d'Europe, met en scène la jeune femme et un taureau et montre la corrida comme une version actuelle de leur jeu de séduction.
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Les fouilles archéologiques conduites sur les territoires de l'Empire byzantin et dans sa zone d'influence depuis le début du xxe siècle ont livré, en abondance, des fragments de poteries - vestiges brisés des objets de la vie quotidienne des Byzantins entre le VIIe et le XVe siècle. Cette synthèse, consacrée plus particulièrement à la vaisselle de table glaçurée, s'appuie sur les découvertes faites sur cent quatre-vingt-dix sites méditerranéens : des établissements urbains, civils ou ecclésiastiques, des villes fortifiées et des forteresses rurales assez modestes. Elle traite de l'évolution, sur une longue durée, de l'artisanat potier et de ses productions, et tente de dégager des modèles de diffusion et de consommation de ces objets de terre commercialisés à des échelles diverses. Ustensiles de la vie quotidienne constitutifs du cadre de vie urbain et rural, coupes et plats fournissent aussi, à travers leur ornementation, des informations sur le cadre culturel dans lequel ils s'inscrivent. Cet ouvrage est une contribution importante à l'histoire de la vaisselle de terre à Byzance en particulier et, plus largement, en Méditerranée orientale. Il met en même temps en lumière la riche collection du musée du Louvre qui illustre remarquablement ce livre avec des pièces produites aux époques méso-byzantine et byzantine tardive et qui sont, pour la plupart, inédites.
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Vermeer, ou « le sphinx de Delft ». Cette expression, forgée au XIXe siècle, a figé la personnalité de Johannes Vermeer (1632-1675) dans une pose énigmatique et solitaire.
Cet ouvrage original permet au contraire de découvrir que ce génie universel s'inscrivait dans un riche réseau d'influences, très loin du splendide isolement avec lequel il fut longtemps associé.
La scène de genre élégante hollandaise connaît son âge d'or vers 1650-1680. Cette peinture, mise en scène luxueuse d'activités qui n'ont de quotidiennes que le nom, permet à la République des Provinces-Unies de s'affirmer face aux monarchies. Vermeer en est l'un des maîtres, aux côtés de Gerard Dou, Gerard ter Borch, Frans van Mieris, Gabriel Metsu, Pieter de Hooch... Ces peintres, actifs à Leyde, Deventer, Amsterdam ou Delft, ont eu connaissance du travail des uns et des autres. Leurs rapports alternent hommages, citations détournées, métamorphoses. Vues de la sorte, les sublimations de Vermeer prennent un sens nouveau : celui de ses rejets et de ses admirations.
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...La photo, c'est comme la poésie. «Ça» vous est offert. Une chose passe, de l'ordre de l'éphémère. Il faut être en synchronie avec. Il y a des choses, des photos que je n'ai pas l'impression d'avoir faites.
La photographie constate, démontre le monde, elle ne le change pas. Je ne crois pas que l'art change le monde. Il en a juste le sens et le désir.
Pour moi, la photographie doit absolument avoir ses racines dans l'instantané et, s'incorporant à lui, doit révéler une vision du monde, la synthèse de son mystère, objets et choses. Et elle n'aura de grandeur qu'au moment où elle sera capable de traduire l'authenticité de ses éléments en transit.
...Uma fotografia é como um poema. Algo que nos é concedido. Uma coisa ocorre, da ordem do efêmero. É preciso estar sincronizado com ela. Há coisas, fotografias, que tenho a impressão de não ter feito.
A fotografia constata, demonstra o mundo, e não o modifica. Não acredito que a arte mude o mundo. Ela se limita a ter o sentido e o desejo de mudá-lo.
Para mim, é essencial que a fotografia tenha suas raízes no instantâneo, incorporando-se a ele, que revele uma visão do mundo, a síntese de seu mistério, seus objetos e suas coisas. Ela só adquire grandeza no momento em que for capaz de traduzir a autenticidade de seus elementos transitórios.
...A photograph is like a poem. Something which is offered to us. A thing happens, something ephemeral. You have to be synchronized with it. There are things, photographs, that I have the feeling I never took.
Photography takes note of the world, it shows it but doesn't change it. I don't believe art changes the world. It goes as far as meaning and wanting to change the world.
To me it's essential for photography to be rooted in the instantaneous. It must merge with the instantaneous in order to reveal a vision of the world, a synthesis of its mystery, its objects and its things. And photography may only acquire greatness when it is able to convey the authenticity of the transitory elements of the world.
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Tal Coat, la liberté farouche de peindre ; rétrospective 1925-1985
Bruno Ely, Jean-Pascal Léger
- Somogy
- 15 November 2017
- 9782757213070
Pierre Tal Coat (1905-1985), « front de bois » en breton, fut souvent appelé le peintre des peintres. Admiré et aimé par les plus importants créateurs du XXe siècle, il prend aujourd'hui sa juste place dans l'histoire de l'art, celle d'un artiste engagé de tout son être dans l'aventure picturale. Habité par une intuition singulière de l'espace, Tal Coat préféra toujours les réponses de la nature aux catégories des Écoles et l'énergie bienfaisante des sources à la conquête de la notoriété. Elle vint pourtant, sans qu'il la recherche.
Pierre Tal Coat, La liberté farouche de peindre, témoigne à la fois de l'énergie toujours neuve d'un des plus grands artistes du XXe siècle et de la reconnaissance internationale qu'il reçoit aujourd'hui : expositions, colloques, conférences, publications, jusqu'à la magnifique rétrospective du musée Granet à Aix-en-Provence, dont cet ouvrage constitue le catalogue monographique.
Riche de près de deux cents reproductions et documents, souvent inédits, de textes de l'artiste lui-même, il rassemble des contributions de fins connaisseurs de son oeuvre, venus d'horizons très divers et réunis par Jean-Pascal Léger. Daniel Dobbels, Bruno Ely, Josef Nadj, Alain Paire, Georges Salles, Anne de Staël et Jean-Pascal Léger éclairent chacun le travail de Tal Coat de la connaissance intime qu'ils peuvent en avoir, de leur réflexion mais aussi de l'amitié qu'ils lui portaient.