" Quand on enferme la vérité sous terre, elle s'y amasse, elle y prend une force telle d'explosion, que, le jour où elle éclate, elle fait tout sauter avec elle. On verra bien si l'on ne vient pas de préparer, pour plus tard, le plus retentissant des désastres. " Zola publie en 1898 l'article J'accuse dans L'Aurore, pour dénoncer l'incroyable erreur judiciaire portée à l'encontre d'Alfred Dreyfus. L' " affaire " a divisé la France pendant 12 ans, et a révélé l'anti-sémitisme qui sévissait alors.
Ce texte est le modèle le plus célèbre d'un appel à la justice des hommes par la seule force des mots et de la presse.
Frida Kahlo (1907-1954) vécut une brève existence déchirée entre de terribles souffrances physiques (à dix-huit ans, un accident de bus la cloue au lit pour deux ans) et une immense force de création (elle commence à peindre, un miroir installé au-dessus d'elle, pendant qu'elle est immobilisée). Par-delà sa beauté célèbre, ses amours, celles de son mari, Diego Rivera, ses voyages, les mille et une anecdotes ponctuant une existence tumultueuse et riche, reste son art, dont André Breton disait que c'est " un ruban autour d'une bombe ". Rauda Jamis, dans un livre où alternent description et autoportrait, témoigne d'une connaissance sensible et intime de Frida Kahlo. Elle revisite une époque devenue mythique, du Mexique révolutionnaire au Paris surréaliste des années trente, en passant par les ultra-chics salons new-yorkais.
Freehold, New Jersey : Une enfance passée entre une grand-mère adulée, une mère qui n'avait d'yeux que pour le père, dépressif, parfois violent, qu'il n'a cessé d'aimer. La découverte du rock aux glorieuses heures des 60's-70's et le départ de ses parents conduisent Bruce, à 17 ans, à gagner sa vie tout seul en faisant des concerts, à s'imposer dans les petites salles, bars et campus du Jersey shore. Puis, le premier disque, les succès toujours fragiles, la ruine, la gloire, les amitiés fortes, la découverte de l'amour vrai et de la paternité. Son écriture se nourrit de sa vie, de celle des laissés pour compte de la crise industrielle, des victimes de la guerre du Vietnam mais aussi des espoirs d'une jeunesse qui veut changer le monde auxquelles il consacre ses plus belles chansons. Bruce Springsteen s'est, depuis 7 ans, consacré à l'écriture de l'histoire de sa vie, apportant à ces pages l'honnêteté, l'humour et l'originalité qu'on retrouve dans ses chansons.
Léonard de Vinci était enfant illégitime, homosexuel, gaucher, végétarien, distrait et parfois hérétique.
Cette inadéquation aux moeurs de l'époque a décuplé sa créativité. À travers les milliers de pages de ses carnets et les plus récentes découvertes des historiens, Walter Isaacson dépeint l'émergence de son génie, alimenté par une curiosité passionnée, une capacité d'observation de tous les instants et une imagination sans limites. Sa capacité à combiner l'art et la science reste, aujourd'hui encore, la recette ultime de l'innovation. Son exemple nous rappelle l'importance, pour nous mêmes et nos enfants, de remettre en question nos connaissances, de faire preuve d'imagination et, à l'instar de tous les rebelles talentueux, de penser différemment.
Les textes sont écrits par Lionel Florence et Patrice Guirao (Les Dix Commandements), la musique par Grégoire et les arrangements par Scott Price (Céline Dion).
Côté artistique le rôle principal (actrice et chanteuse) est donné à Eyma qui a participé en 2015 à The Voice Kids ou Patrick Fiori l'accompagne jusqu'aux battles. L'aventure TV se termine mais Eyma fait ses gammes en représentant la France à l'Opéra House de Sydney ou en participant à une date de la tournée « The Voice » Son interprétation du 1er single Pourquoi Moi ? est tout simplement bouleversant et unique.
Une tombe dans un cimetière de l'Île-de-France : « Vincent Willem Van Gogh, né à Groot-Zundert (Hollande) le 30 mars 1853, mort à Auvers-sur-Oise (France) le 29 juillet 1890. » Ces informations laconiques évoquent à elles seules en filigrane le parcours d'une vie : le pasteur que Vincent aurait voulu être dans son pays natal, comme son père, comme son grand-père ; l'errant qu'il fut, à Bruxelles, Amsterdam, La Haye, Paris, Arles, Saint-Rémy-de-Provence et Auvers enfin. Mais là n'est pas l'essentiel. Au-delà d'un récit de doutes, de mécomptes, de misères, de maladies, de solitude, d'exil et de crises... l'univers de Vincent, c'est la peinture. À elle seule il a voué sa vie, parce que c'est par elle et pour elle qu'il a lutté contre tous et contre lui-même. Inlassablement, il peignit le soleil. Jusqu'à la fin. Jusqu'au suicide. C'est à la réalité qu'est la peinture que Pascal Bonafoux veut conduire, toujours.
Avec sa voix profonde teintée d'absolu et une empathie réelle, le comédien Bernard Métraux retrace, au présent, l'itinéraire tragique et banal d'un génie vers son destin.
L'écoute en classe de ces CD audio est autorisée par l'éditeur.
De 1981 à 1984, Gilles Deleuze s'est consacré au cinéma. Pendant ces années de cours à Paris VIII, il a écrit et publié aux Éditions de Minuit L'image-mouvement et L'image-temps (1983 et 1985). Ses cours, puis ses deux livres ne sont pas une histoire du cinéma. Deleuze n'aborde pas le cinéma sous son aspect technique ni artistique au sens où le ferait un critique, mais il le prend comme pensée au même titre que la philosophie ou la science. Parmi les centaines d'heures de cours, Claire Parnet et Richard Pinhas ont choisi près de six heures. Elles leur ont paru, entre tous les agencements créés ces années-là, exprimer le travail de Gilles Deleuze. Hors l'émotion suscitée par la force des idées, écouter un philosophe penser la conception même du cinéma est radicalement nouveau.
Je ne crois pas que Cassavetes puisse laisser qui que ce soit indifférent. Encore faut-il se lancer dans ses films. Je me demande s'il n'y aurait pas des gens que ce cinéma pourrait inquiéter. Je comprendrais en tout cas qu'on puisse avoir un peu peur de se lancer. C'est peut-être pour ça que j'ai écrit ce livre. Pour que l'on comprenne qu'il n'y a pas de risque majeur. Et puis, peut-être que cet ouvrage peut accompagner la découverte de ces films, on ne sait jamais. Peut-être aussi que ce texte donnera envie à certains de se replonger dans cette énergie folle que sont les films de Cassavetes. Que le lecteur se rassure, ce livre n'a pas vocation à donner des leçons ni à imposer un sens quelconque. Je pense qu'il peut en revanche servir comme un petit plan que l'on aurait griffonné sur un coin de table, en fin de soirée. De toute façon, faudrait être bien con pour essayer de figer Cassavetes dans une interprétation car il reviendrait des morts pour tout casser. L'oeuvre du cinéaste est trop vaste, c'est un flux si puissant qu'on peut seulement apprendre à ne pas s'y noyer, de là à parvenir à un faire un dos crawlé, c'est une autre histoire. Cassavetes interdit d'étaler sa science pour briller dans les salons, pourtant y en a encore qui essaient. Comme ça m'énerve, j'ai préféré opter pour cette forme très libre qui veut se couler dans l'oeuvre. Je ne sais pas si j'y suis parvenu, mais c'était mon objectif. Et c'était plaisant de se sentir un peu plus proche de tous ces personnages. J'espère que le lecteur vivra quelque chose d'un peu similaire. (Quentin Victory Leydier) ///// Version brochée noir et blanc. 100 photogrammes NB pleine page des films
Ce CD reprend les chants principaux choisis pour la messe du thème pastoral de Lourdes 2018.
BORIS VIAN ( 1920-1959) Peu reconnu de son vivant, la postérité fascinée par cet homme toujours jeune ,créateur d'une langue originale et d'un univers foisonnant, en fait une légende.
Jazz, théâtre, prose, poésie, chansons, peinture... Boris Vian a abordé presque tous les genres littéraires. Cet ouvrage audio nous emmène sur les traces de Boris Vian, de Saint Germain des Près au collège de "pataphysique", des clubs de jazz aux cafés fréquentés par des intellectuels engagés. En quelque deux heures d'archives inédites, avec Boris Vian, Eddie barclay, Henri Salvador... la radio nous le restitue en pleine jeunesse et en musique, quel bonheur de l'entendre !
Jean-Pierre Marielle s'est jusqu'à présent peu livré, alors qu'il est en haut de l'affiche depuis une cinquantaine d'années, au théâtre, au cinéma, à la télévision. Un tel comédien, aux rôles paradoxaux, ne pouvait proposer une autobiographie classique. Ici, nulle nostalgie ni ragots mais une balade « à sauts et à gambades » dans l'intimité d'un acteur exceptionnel. On y croise les copains de toujours, Belmondo, Salvador et les autres, les auteurs vénérés, Ionesco ou Camus, les musiciens adorés.
Au fil d'une plume fine et vive, dans un joyeux bazar haut en couleurs, bons mots loufoques, traits d'esprit profonds et anecdotes savoureuses composent l'autoportrait sensible d'un des Grands ducs du cinéma français.Jean-Pierre Marielle prête sa propre voix à cette autobiographie, redoublant ainsi, pour l'auditeur, les plaisirs d'une connivence jubilatoire.