«Il y a une bête au Tibet que je poursuis depuis six ans, dit Munier.Elle vit sur les plateaux. Il faut de longues approches pour l'apercevoir.J'y retourne cet hiver, viens avec moi.- Qui est-ce ?- La panthère des neiges, dit-il.- Je pensais qu'elle avait disparu, dis-je.- C'est ce qu'elle fait croire.»
« Notre langue devient laide et imprécise parce que notre pensée est abrutie, lequel abrutissement est lui-même facilité par la négligence dont souffre notre langue. » George Orwell n'épargne aucun de nos travers langagiers en fustigeant la dégradation des usages chez les politiques, en littérature ou dans nos conversations quotidiennes. Grâce à nombre d'exemples éloquents, il nous enjoint à résister à la vacuité du langage préfabriqué.
Traduit de l'anglais (Grande-Bretagne) par Charles Recoursé
« Une de mes plus tenaces ambitions d'éditeur avait été de publier les Fables de La Fontaine dignement illustrées. C'est au peintre russe Marc Chagall que je demandai l'illustration du livre. On ne comprit pas ce choix d'un peintre russe pour interpréter le plus français de nos poètes. Or c'est précisément en raison des sources orientales du fabuliste, que j'avais songé à un artiste à qui ses origines et sa culture rendaient familier ce prestigieux Orient. Mes espérances ne furent pas déçues : Chagall fit une centaine de gouaches éblouissantes ».
Ambroise Vollard, Souvenirs d'un marchand de tableaux, Paris, 1937 Ainsi se souvient Ambroise Vollard, le célèbre marchand d'art qui, en 1926, confie à Marc Chagall ce projet.
L'artiste réalise une centaine de gouaches en couleurs pour préparer le travail de gravure en noir et blanc, s'inspirant de sa culture russe et de la richesse des paysages français. Bien plus qu'un projet éditorial, cette commande est pour Marc Chagall un passeport vers la France, qui l'inscrit dans les pas des artistes et des écrivains français.
Cet ouvrage célèbre ce dialogue entre deux artistes exceptionnels, La Fontaine, styliste éblouissant et moraliste de la nature humaine, et Marc Chagall, qui livre sa vision onirique et personnelle des Fables, nourrie par les paysages enneigés de Vitebsk et par un animisme hérité des traditions hassidiques d'Europe de l'Est, ponctuée des couleurs et des atmosphères de la Bretagne, de l'Auvergne et du Midi de la France.
À travers une soixantaine de gouaches, accompagnées pour la première fois de leurs gravures, cet ouvrage grand format doté d'un jaspage rend hommage à cette rencontre originale. Il est complété d'une introduction qui relate la genèse et le sens de ce dialogue artistique.
Ouvrage réalisé avec l'aimable collaboration de l'association des amis de Marc Chagall : marcchagall.com
Alain Delon, dernier monstre sacré du cinéma français, connu dans le monde entier, a prêté des documents inédits issus de ses archives personnelles et signe la préface de ce livre exceptionnel qui revient sur les principaux événements de sa vie, ses amours (Romy Schneider, Nathalie Delon, Mireille Darc, Rosalie Van Breemen), sans oublier ses enfants Anthony, Anouchka et Alain-Fabien.
Cet ouvrage offre un large panorama de sa carrière, notamment d'une quarantaine de films remarquables dont il a été l'interprète et/ou le réalisateur. On y retrouve aussi bien des chefs-d'oeuvre internationalement reconnus (Le Guépard, Le Samouraï ou Monsieur Klein) que de grands films plus confidentiels (tels que L'Insoumis et Le Professeur), ainsi qu'un certain nombre de productions devenues culte au fil du temps (Mélodie en sous-sol, Le Clan des Siciliens, Borsalino).
Doté d'une riche iconographie, ce livre est émaillé de nombreux témoignages inédits de personnalités et de proches, dont Brigitte Bardot, Nathalie Baye, Sarah Biasini, Jane Birkin, Bertrand Blier, Claudia Cardinale, Nicole Calfan, Jean-François Delon, Patricia Kaas, Sophia Loren...
Passez l' année avec les Grosses Têtes et offrez-vous chaque jour une bonne dose de rire et de culture ! Des histoires drôles, des blagues, des questions du jour, les pépites de l'émission, les Qui a dit ? et Les Grosses Têtes répondent aux auditeurs et l'incontournable invité mystère... De l'humour, encore de l'humour, effet antimorosité garanti !
Etrouvez Laurent Ruquier et sa joyeuse bande de Grosses Têtes - Jeanfi Janssens, Paul El Kharrat, Roselyne Bachelot, Arielle Dombasle, Sébastien Thoen, Isabelle Mergault, Olivier Bellamy - pour le meilleur et pour le rire !
Coeur de neige s'apparente au genre du conte animalier dont les protagonistes sont, comme on s'y attend, anthropologisés, mais dont rien dans le déroulement de l'histoire n'est invraisemblable, bien au contraire : le merveilleux réside au coeur de la réalité quotidienne. Il y est question d'un couple formé par Tacite, « un chat de gouttière au pelage noir et aux manières calmes » travaillant comme ingénieur dans une centrale nucléaire, et de Bruhle, « une chatte angora qui, à l'époque de leur mariage, suivait des études d'architecture et depuis s'était installée à son compte dans un commerce de lingerie fine ».
Ce couple ressemble à tous les couples chez qui alternent, on ne le sait que trop bien, des périodes de lumière et d'ombre. Mais il se trouve que cette vie conjugale réserve à Tacite plus souvent l'ombre que la lumière. Tacite conçoit vite qu'il est devenu, aux yeux de celle dont il est censé partager la vie, totalement transparent si ce n'est parfaitement inexistant. Un souvenir d'enfance, où le portrait des parents de Tacite est brossé, précise la précarité financière de la famille dans laquelle il a grandi, et révèle que Tacite connaît d'expérience l'alternance de la lumière et de l'ombre - l'école lui a ainsi réservé des leçons d'écriture et de vie, ce qui est la même chose.
Au passage, en voici une : « On peut fort bien vivre une vie que l'on ne vit pas. On peut indéfiniment supporter ce que l'on ne supporte plus. » Puis Brulhe la négligente finit par disparaître et par plonger Tacite dans des ténèbres définitives. Le chat réalise alors que la seule lumière qui l'a illuminé émanait d'elle seule. La fin de l'histoire a lieu durant la nuit de Noël où Tacite vide une bouteille de champagne puis fait une expérience aussi innocente et fantaisiste que déterminante - elle nécessite seulement un coeur d'enfant. Vous demanderez sans doute : « Quel est l'enseignement de ce conte ? » Posez cette question aux flocons de neige. Il y a des chances que vous soyez - entretemps amusé, émerveillé mais aussi édifié - durablement éclairé par leur réponse.
« À force d'accumuler, sans le vouloir, des Pixi autour de moi, j'ai fini par acquérir la certitude que ce n'est pas moi qui les héberge, mais que ce sont eux qui tolèrent ma présence, comme des lutins dans les forêts encore enchantées. En tous les cas, cette théorie fait le bonheur de mon psy, et ceux qui, depuis quarante ans, sont tombés sous leur charme la comprendront entièrement. Pixi, c'est aussi une histoire du merveilleux qui nous entoure, sous la forme de figurines en plomb imaginées par deux hommes ayant gardé la fraîcheur, l'enthousiasme et la poésie de l'enfance : Alexis Poliakoff et Philippe Antoine Guénard. Bienvenue dans cette visite plus subjective qu'exhaustive, et bien qu'il soit question de plomb, je m'engage à offrir la promenade la plus légère possible... ».
Antoine de Caunes
Écrivain, vedette de music-hall, journaliste, première femme à recevoir en France des funérailles nationales... Les différentes facettes de la vie de Colette témoignent de son goût personnel pour l'alliance de contraires qui chez elle n'en sont pas. C'est le fil de cette vie riche et intense que tire Emmanuelle Lambert dans un portrait littéraire illustré par les photographies d'Henri Cartier-Bresson, Robert Doisneau, Gisèle Freund, Lee Miller et Irving Penn entre autres. Elle nous y invite à relire l'oeuvre et la vie d'une icône, l'une des plus grandes stylistes du siècle dernier.
Le rendez-vous incontournable pour découvrir les richesses de notre beau pays Avec l'équipe qui, durant treize années, a accompagné Jean-Pierre Pernaut, L'Almanach des régions continue son chemin, en son honneur et en l'honneur de celles et ceux qu'il voulait mettre en avant, dans la lumière. Dans cette nouvelle édition, nous retrouvons les rubriques incontournables de L'Almanach et nous poursuivons une véritable plongée au coeur de nos régions, toujours du point de vue des préoccupations de leurs habitants. Les nombreuses thématiques, richement illustrées, s'articulent cette année autour de la chronique phare Sur les routes de France , qui présente un site exceptionnel que vous pourrez visiter. Chaque jour de l'année, de quoi apprendre, être surpris, observer, réfléchir, jouer, voyager...
LE LIVRE Okakura rédigea Le Livre du thé en 1906 en anglais afin de transmettre aux Occidentaux l'atmosphère et l'esprit mêmes de la cérémonie du thé (cha no y ) et de la voie du thé (chado), considérée comme un mode de vie à part entière. Pour souligner la dimension religieuse de la voie du thé, Okakura parle aussi de « théisme » et de « culte du thé » - sa vision s'enracinant dans les valeurs religieuses du bouddhisme, du taoïsme et du confucianisme. Une petite chose, comme boire une tasse de thé, obéit ainsi à un rituel précis et devient une intense communion spirituelle, en même temps qu'une expérience esthétique : l'écoute de la voie intérieure est enchevêtrée de peinture et de calligraphie, de poésie, de philosophie, d'art céramique et d'art floral.
En 1930, les Bibliophiles du Faubourg publièrent Le Livre du thé dans une admirable édition comprenant la traduction du critique d'art et poète Gabriel Mourey (1865-1943), une préface de Thomas Raucat et des aquarelles de J. A. Tohno. Cet ouvrage est le fac- similé de l'exemplaire n° 94 imprimé pour M. Henri Ullmann.
Une incarnation intense et poétique des héros mythiques de la légende arthurienne par les peintres préraphaélites.
Les textes : Yvain et Lancelot : deux chevaliers qui affrontent par amour de terribles épreuves. L'un pour reconquérir le coeur de Laudine, femme de caractère, l'autre pour sauver la reine Guenièvre, tenue prisonnière. Ces deux oeuvres - Yvain ou le chevalier au lion et Lancelot ou le chevalier à la charrette - considérées parmi les premiers romans français, s'inspirent de la légende des chevaliers arthuriens et créent de fascinants personnages qui poursuivent une quête entre amour courtois et prouesses guerrières, dans le sillage poétique des troubadours. Amour, aventure, honneur chevaleresque, combats, merveilleux, magie et féerie, ces deux récits initiatiques nous plongent au coeur de la fascinante littérature médiévale.
Les traductions en français moderne de Philippe Walter pour Yvain et de Daniel Poirion pour Lancelot, mettent en valeur la vivacité des dialogues et restituent brillamment un imaginaire puissamment évocateur.
L'iconographie : 170 peintures préraphaélites des xix? et xx? siècles, poétiques et sensibles illustrent la quête des deux héros.
Mouvement artistique le plus influent de l'histoire de l'art dans l'Angleterre du milieu du xix? siècle, le préraphaélisme ouvre une porte vers le passé pour mieux réinventer le présent et l'avenir. Ces peintres - parmi lesquels Dante Gabriel Rossetti, Edward Burne-Jones, William Holman Hunt, John Everett Millais ou William Morris - revendiquent un idéal de peinture qui réenchante le monde en faisant resurgir un retour à la pureté, à la simplicité des couleurs, aux thèmes et aux compositions du Moyen Âge. Ils puisent chez Chrétien de Troyes une inspiration primitive qu'ils réinventent pour proposer à leurs contemporains un canon de l'image médiévale tel que nous l'envisageons encore aujourd'hui dans notre culture visuelle.
L'auteur : Chrétien de Troyes (environ 1135-1185), poète français probablement champenois, est considéré comme le fondateur de la littérature arthurienne en ancien français et le premier auteur d'une saga chevelaresque. Auteur de cinq grands romans, il compose simultanément Yvain ou le chevalier au lion et Lancelot ou le chevalier à la charrette, à la fin du xii? siècle.
L'HISTOIRE UNIVERSELLE SUR UNE SEULE FRISE CHRONOLOGIQUE !À travers les âges, de l'Homo sapiens aux troubles politiques du XXI? siècle, l'ouvrage retrace les événements marquants qui ont façonné notre histoire : le développement des civilisations et cultures antiques, les mouvements politiques et culturels, les inventions scientifiques et innovations technologiques...Ce condensé illustré chrono-historique vous donnera toutes les clés pour déchiffrer le passé et mieux appréhender le présent.
Il s'agit du troisième volume de la série à succès consacrée à l'histoire culturelle des animaux, dans lequel, à travers 80 illustrations et un plan la fois chronologique et thématique, Michel Pastoureau retrace l'histoire symbolique, littéraire, lexicale et artistique d'un animal, en l'occurrence ici celle du corbeau, qui tout à la fois intrigue, fascine ou terrifie. Oiseau noir, célébré par toutes les mythologies, le corbeau européen ne cesse de se dévaloriser au fil des siècles. Si l'Antiquité gréco-romaine loue sa sagesse, son intelligence, sa mémoire, le christianisme médiéval à sa suite le rejette violemment : c'est un oiseau impie qui occupe une place de choix dans le bestiaire du Diable, symbolisant l'incarnation du démon et de toutes les forces du mal. À l'époque moderne, la symbolique du corbeau continue de se dévaloriser, comme l'attestent les fables, les proverbes, les faits de langue et de lexique. Il reste un animal au cri lugubre, un oiseau noir de mauvais augure et devient même, dans un sens figuré, un dénonciateur, un auteur de lettres anonymes. On en a peur car il a partie liée avec l'hiver, la désolation et la mort. De nos jours, cependant, le corbeau semble prendre sa revanche : les enquêtes les plus récentes sur l'intelligence animale montrent que non seulement il est le plus sagace de tous les oiseaux mais qu'il est probablement aussi le plus intelligent de tous.
Un essai biographique pour découvrir la figure intellectuelle exceptionnelle d'Elisée Reclus, géographe anarchiste et précurseur d'une pensée écologique Géographe visionnaire, anarchiste convaincu, végétarien et naturiste précoce, voyageur sensuel et écrivain prolixe, Élisée Reclus (1830-1905) est l'une des figures intellectuelles les plus étonnantes de notre histoire. Et des plus oubliées. Isabelle Louviot et Georges Peignard nous invitent, dans cet essai biographique enrichi d'une anthologie de textes, à redécouvrir la pensée de cet homme, toujours féconde.
Dans chaque chapitre, reflet des années concernées, on retrouve un texte principal illustré, abordant un ou plusieurs thèmes majeurs traités avec la complicité de la presse de l'époque, et en particulier avec celui de la presse agricole.
Pour étayer et illustrer le propos : des Unes, des publicités, des brèves, des dessins de presse, des annonces, des photos et un éditorial publié dans la période en question, signé soit par un leader du monde agricole, soit par un homme politique, soit par un journaliste.
Toutes les lettres que vous allez découvrir sont authentiques. Après avoir vainement cherché un emploi, Julien Prévieux s'est mis à les refuser tous. Les réponses des entreprises, automatiques ou personnalisées, alimentent un dialogue de sourds à travers lequel l'ensemble du système d'embauche se trouve pris en défaut.
Ces lettres de non-motivation nous rappellent la possibilité jouissive de dire NON à l'aliénation, sur tous les tons.
Les libraires se sont réjouis du Corps des libraires et le titre a séduit près de 3000 lecteurs. Personne n'avait encore raconté le métier avec autant d'extravangance et de « mentir-vrai ». Avec Le Corps des libraires II, Vincent Puente poursuit sa géographie de la confrérie des libraires. C'est une suite, mais aussi une expansion.
L'imaginaire est sans frontière. Et l'on découvre que l'activité de libraire peut aussi se pratiquer en mer (Le Barbro et les marins-libraires), ou sur la terre ferme, à Poitiers par exemple, mais dans une rue au caractère flottant et incertain, à Oslo dans une obscure librairie dont les curieux visiteurs sont nommés « orpailleurs » ou à Kyoto au fond d'une maison de thé. Vincent Puente construit des labyrinthes dans lesquels il attire son lecteur. Le libraire est un être qui aime les « sentiers qui bifurquent » et Vincent Puente un brouilleur de frontières. L'écrivain, qui est aussi peintre, illustre cet atlas très spécial de 6 dessins, aussi singuliers que ses textes
Le parcours du grand écrivain-voyageur Nicolas Bouvier, illustré dans un album magnifique.
Nourri, dès l'âge de raison, par la lecture des grands récits d'aventures, Nicolas Bouvier rêve très tôt de déguerpir . Ses premières escapades de jeunesse, qui le mènent de la Laponie au Sahara, puis ses incursions au long cours, toujours plus à l'est, forment un usage du monde qui lui est propre, une invitation à l'audace et à l'humilité.
Véritable pionnier de la figure de l'écrivain-voyageur, il a restitué dans ses oeuvres l'éclat de ses découvertes comme ses parts d'ombre, le naufrage de la solitude conjugué au déracinement. Les géographies de Nicolas Bouvier ne se cantonnent pourtant ni à ses voyages ni à ses écrits : elles sont inscrites, comme chez les conteurs de son espèce, dans l'étoffe même de sa vie.
Ce récit illustré s'appuie en grande partie sur son travail de photographe et de chasseur d'images.
L'auteur montre comment le rose contemporain constitue en discours de la modernité aussi bien que l'un de ses stigmates, qu'il est devenu une couleur intermédiaire entre le rouge historique et le transgressif violet. Transferts culturels, orientalisme ou encore soft power seront autant de clefs de lecture pour comprendre un phénomène mondial, l'intersection de l'histoire culturelle, des relations internationales t des études japonaises. Cette enquête sur plusieurs rives du monde et plusieurs époques veut saisir la spécificité d'une couleur qui cannibalise la période actuelle. Une couleur tombée du ciel et que l'on ne discerne pas vraiment, le rose. Mais pas n'importe lequel : celui des sakura, celui qui n'existe pas...
Les arbres sont «nos muses, nos protecteurs et nos compagnons silencieux», ils nous nourrissent, nous abritent, nous inspirent et nous guérissent.Paul Smith célèbre la vitalité, l'incroyable force de résilience et les surprenantes capacités de symbiose des arbres, selon le cycle de vie - graines, feuilles, forme, écorce, bois, fleurs et fruits. Au fil des pages, les illustrations nous plongent au coeur de l'anatomie de ces grands êtres, dans toute leur diversité et les schémas et photographies matérialisent leur présence dans nos vies et leur rôle au sein des cultures humaines au cours des siècles.
« Je dois écrire sur mon bonheur de recouvrir un dessin de texte. Entre 7 et 22 ans j'ai cru que je serais peintre. À 22 ans le peintre en moi est mort et j'ai commencé d'écrire des romans. En 2008, je suis entré dans une boutique pour en ressortir avec deux grands sacs pleins de crayons et de pinceaux, le peintre en moi n'était pas mort. » Depuis ptus de dix ans,Orhan Pamuk écrit et dessine quotidiennement dans ses carnets. lI y consigne les événements de la journée, note ses réflexions sur l'actualité, s'interroge sur la construction de ses livres, dialogue avec les personnages de ses romans... Les semaines, les mois, les années passent, et l'auteur reprend, complète, crayonne sans cesse les pages restées vides, donnant naissance à un ensembte foisonnant exceptionneI où s'entremêlent textes et dessins.
Pour la première fois, l'écrivain qui rêvait de devenir peintre révèle ses carnets à travers une sélection personnelle réalisée parmi plusieurs milliers de pages.
Si les populations romani constituent la plus grande minorité ethnique d'Europe (12 millions de personnes), elles font l'objet, hier comme aujourd'hui, de nombreuses discriminations. Tout en mettant l'accent sur l'antitsiganisme contre lequel toutes luttent, il s'agit cependant ici de faire connaître, d'affirmer et de revendiquer la richesse et la diversité des cultures romani.
Barvalo : riche et par extension fier en langue romani. Ce mot a valeur d'étendard et défend neuf siècles de présence européenne et d'affirmation culturelle, tout en s'intéressant à l'histoire et à la diversité des populations romani. Si celles-ci constituent la plus grande minorité ethnique d'Europe, elles font, aujourd'hui encore, l'objet, de nombreuses discriminations. L'exposition Barvalo , comme cet ouvrage qui l'accompagne, entend renverser les regards et lutter contre les stéréotypes et un antitsiganisme pluriséculaires.
Identifier et valoriser l'héritage et le patrimoine romani, dans les musées comme dans l'espace public, mener une réflexion contrastée sur les notions d'appartenance et d'identité, tels sont les enjeux de ce travail ambitieux. Pour la première fois dans un musée national en France, un projet concernant les populations romani est conçu avec elles, de manière collaborative ; il est né du travail d'un comité composé de dix-neuf personnes d'origine romani ou non, de nationalités et profils différents. Entièrement bilingue français-romani, ce livre témoigne également de la richesse des cultures romani et de la fierté des différentes communautés à contribuer à la diversité culturelle des sociétés européennes ; il s'agit d'affirmer haut et fort : Barvalo .
« Edward Slingerland explique remarquablement comment l'ivresse est devenue un moteur de la civilisation. » Sciences Humaines « Convaincant et surtout très amusant et irrévérencieux. Un livre en forme de banquet. Une réponse érudite et rafraîchissante au puritanisme dominant. » The New York Times « Ce livre pétillant de savoirs et d'anecdotes surprenantes devrait apparaître sur les étagères de tous ceux qui aiment boire un verre de temps en temps. » The Scientist Notre amour de l'ivresse remonte à la nuit des temps... Dans ce récit captivant, Edward Slingerland révèle comment notre désir de nous enivrer a joué un rôle clé dans l'éclosion des civilisations. En s'appuyant sur les découvertes archéologiques, les neurosciences, la génétique et la psychologie sociale, il dresse un panorama complet de la relation entre l'homme et les substances enivrantes en expliquant le rôle central de l'alcool dans notre évolution et notre histoire. À travers les âges, les avantages individuels et sociaux de l'ivresse nous ont permis de surmonter des défis propres à l'humanité : améliorer la créativité, atténuer le stress, instaurer la confiance et favoriser la coopération entre les membres de notre espèce farouchement tribale. Cependant, à forte dose, l'alcool est aussi notre destructeur. C'est le côté obscur de Dionysos. Edward Slingerland montre qu'il est possible de profiter des avantages de l'alcool tout en évitant ses effets pervers. Il fournit un aperçu éclairant des différentes habitudes de consommation des sociétés modernes et met en évidence celles qui sont parvenues à faire de l'alcool notre allié. Cette ode à l'hédonisme montre que s'enivrer de temps en temps est bon pour notre épanouissement, notre vie intime et professionnelle, et notre ouverture aux autres.
Êtres de fascination auréolés de magie, les elfes peuplent les mythologies autant que nos livres, films et jeux préférés. Cet ouvrage perce le mystère : comment sont représentés les elfes à travers les âges, et sous quelles formes s'incarnent-ils aujourd'hui dans la pop culture ?
Richard Ely et Olivier Ruol, férus du Petit Peuple, se lancent dans un voyage au pays de l'elfe aux mille visages, illustré par neuf artistes passionnés.
Des elfes de Tolkien aux elfes de manga, découvrez tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les elfes !