Marcel Marceau a profondément marqué l'art du mime avec Bip, personnage qu'il a inventé et porté sur les scènes du monde entier pendant soixante ans. Il inspirera, entre autres, le moonwalk de Michael Jackson et les chorégraphies de David Bowie. Quelques années avant sa mort, il confia à ses enfants un manuscrit, dans lequel il relate sa vie, de son enfance heureuse à Strasbourg au début de sa carrière internationale en passant par la guerre et ses années dans la Résistance. Le livre paraîtra à l'occasion du centenaire de sa naissance et sera agrémenté de 150 documents inédits, d'une préface rédigée par ses filles, d'une chronologie biographie et d'une bibliographie exhaustive.
500 ans d'histoire du Ballet dans un ouvrage visuel et familial : - les oeuvres classiques (Giselle, Le Lac des cygnes...) comme les créations plus contemporaines (Chroma...), résumées et analysées ; - les grandes périodes, les techniques et expressions emblématiques ; - les portraits de chorégraphes, compositeurs, danseurs et danseuses internationaux (de Pierre Beauchamp à Akram Khan en passant par Marius Petipa, Martha Graham et Sylvie Guillem) ; - les grandes compagnies et les lieux de danse incontournables dans le monde.
Seule oeuvre écrite pour le théâtre en 1993, Gabriel Garcia Marquez utilise le prétexte de l'annonce d'une grande fête pour les 25 ans de leur mariage, organisée par le mari, qui, assis sur un fauteuil anglais, lit son journal et n'apparaitra jamais, pour libérer la parole de son épouse Graciela.
On retrouve dans ce monologue, cette nouvelle théâtralisée, tous les thèmes de l'oeuvre de G. Garcia Marquez. Le regard de l'auteur sur la civilisation et la nature humaine se veut tour à tour ironique, désabusé, méditatif. Il y peint un tableau à l'acide des classes dominantes.
Théâtre, danse, cirque, performance - 20 artistes - Renouer les fils avec le passé - Les nouvelles scènes, comment s'y retrouver ? - Changer sa façon de voir - Lexique vagabond - D'où vient ce tohu-bohu ? - Idées reçues ou idées larges - Ils ont montré la voie
De son premier film, The Borrowers, à son rôle de sorcier, l'enfance de Tom Felton a été tout sauf ordinaire. Il est littéralement propulsé sous les feux des projecteurs à seulement douze ans lorsqu'il décroche le rôle de Draco Malfoy dans les films Harry Potter.
C'est avec sincérité et humour que Tom Felton nous partage son expérience et les coulisses de la saga Harry Potter. Il revient sur les tournages, comment grandir à l'écran, les amitiés fortes qu'il a nouées pendant dix ans, ainsi que les hauts et les bas de la célébrité et le retour à la réalité de la vie d'adulte à la fin du tournage.
Une véritable plongée dans l'univers du sorcier, agrémentée de deux cahiers photos de 8 pages avec des photos officielles et inédites de l'acteur.
Vieux comme le monde, l'art de la danse touche à l'enchantement du sensible, à l'essence du divin, au surnaturel, au Mystère, aux forces de la Nature et à notre nature. La danse est énergie, flamme et souffle, séduction et possession, extase et ravissement... Selon le lieu où elle s'exprime, l'endroit d'où on la regarde, qu'elle soit folklorique ou traditionnelle, classique ou contemporaine, la danse a mille visages. Elle est le fruit de métissages, prend des formes variées, répond à de multiples fonctions. Du ballet classique au bal populaire, du menuet aux Ballets russes, des entrechats aux recherches chorégraphiques les plus avant-gardistes, balade en compagnie de Mme de La Fayette, Molière, Gustave Flaubert, Karen Blixen, Thomas Mann, Yasunari Kawabata, Marie Nimier, Colum McCann, Eduardo Manet, Margaret Mitchell, Nijinski, Martha Graham, Pina Bausch, Merce Cunningham, et bien d'autres.
Daniel Mesguich est tout à la fois metteur en scène, comédien, acteur et professeur d'art dramatique... Il parle ici admirablement de cet art dont il est un des maîtres incontestés.
« Le théâtre est rayonnement sans borne, éternellement infini dans tous les univers, mais ce rayonnement est éphémère. Il vise à l'éternité, mais ne dure chaque fois que deux heures, c'est-à-dire à peu près zéro seconde... Rien ne persiste, pas de traces, rien ne reste. La seule chose ineffaçable, absolument ineffaçable - même quand le soleil, notre étoile, ayant commencé de s'éteindre, il n'y aura plus personne dans l'univers pour s'en souvenir -, la seule chose irrattrapable, même par un dieu tout puissant, c'est le futur antérieur. C'est que ça aura eu lieu... Oui, comme la vie. », Daniel Mesguich.
Par quelle magie, quand l'humour de tous les autres grands auteurs ne cesse de s'affadir avec le temps, sa force comique conserve-t-elle, aujourd'hui encore, toute sa puissance ? Pourquoi ses héros, réduits à quelques traits ou traversés d'aspirations contradictoires, animés par des lubies, aveugles à eux-mêmes, parviennent-ils à nous révéler des dimensions insoupçonnées de la condition humaine ? Comment le pur plaisir du jeu théâtral et de ses variations, premier moteur de ses pièces, devient-il, sous sa plume, un instrument de précision capable de dévoiler les motivations les plus secrètes des personnages ?
C'est que Molière est le seul auteur (hormis peut-être, à ce niveau, Charlie Chaplin) dont le génie découle entièrement de celui qu'il avait comme acteur. Au demeurant, si l'on veut en révéler toute la profondeur, il faut aborder ses comédies comme des partitions musicales : pour nous faire ressentir les vrais enjeux de la pièce, les acteurs doivent y déchiffrer les émotions, sans cesse changeantes et surprenantes, qu'ils auront à vivre sur la scène. Chez Molière, en effet, ce sont les émotions qui révèlent et jugent ce que les actes, les pensées et les paroles des personnages travestissent.
Sous cet angle, l'originalité de Molière apparaît avec une évidence et une simplicité nouvelles : les milliers d'ouvrages brillants qui lui ont été consacrés ont eu tendance à estomper les intentions du dramaturge, à force d'interprétations conceptuelles, morales, esthétiques ou historiques. Ce retour amoureux au Molière des origines, qui est le Molière de toujours et de demain, est celui que nous propose ici le 463e Sociétaire de la Comédie française, Francis Huster.
Cécile Sorel a été le symbole d'une époque, celle des « grandes cocottes » (ou grandes coquettes) dont on imagine difficilement aujourd'hui à la fois la notoriété et l'influence. C'était juste avant l'apparition des premières grandes stars que le cinéma fera naître à partir de 1940. Sa notoriété lui conférait d'ailleurs un rôle de représentation à l'étranger où elle incarnait l'élégance, la culture mais aussi une certaine forme de légèreté à la française.
Sa vie se découpe en trois grandes étapes : d'abord une longue carrière à la Comédie Française (1904-1933), puis dans le théâtre de variétés et au music-hall avant, en 1950, de devenir... religieuse dans le tiers-ordre franciscain.
Il était temps de raconter les extravagances en tous genres de cette femme au parcours exceptionnel et plein de surprises, au coeur du Tout-Paris des arts, des lettres et de la politique (autour d'elle on croise Barrès, d'Annunzio, Proust, Coco Chanel, Clemenceau, Colette, Mussolini, Rostand, Guitry...), libre dans ses amours, moderne dans ses opinions, à la fois frivole et perfectionniste, légère et exigeante, curieuse de tout, grande comédienne, pouvant tout se permettre puisqu'on lui permettait tout, défiant la vieillesse et les médisances avec arrogance et courage, puis se mettant entre les mains de Dieu... sans renoncer pour autant à son excentricité.
Isadora Duncan n'est pas seulement la danseuse dont l'art, la vie et la mort stupéfièrent le monde. Son autobiographie est un livre savoureux, sincère où l'humour et la passion font un mélange acide. Isadora Duncan dit tout sur ses passions artistiques, morales, intellectuelles, et aussi physiques. Le 14 septembre 1927, sa longue écharpe se prit dans la roue de sa voiture, sur la promenade des Anglais, à Nice, l'étranglant brutalement. Quelques mois plus tôt elle travaillait encore à ce livre.
« Imagine toi riche de possibilités insoupçonnées. Rêve haut et fort, place les barres sur des hauteurs venteuses, fais-toi peur, ne te limite pas, explore et tremble. ».
Philippe Torreton, dans une longue lettre émouvante et poétique, livre sa passion pour le théâtre. Il parle de ces sentiers que le futur comédien aura à défricher, raconte le trac, les découragements, les joies et les doutes, la solitude, la ténacité mais aussi le goût pour l'inattendu et l'éphémère. Un cheminement comme une longue quête de connaissance de soi grâce aux autres. Il nous dit l'importance du texte, remet en cause la notion même de personnage et invite à nous concentrer sur « l'impérieux souci de dire quelque chose à quelqu'un ». Il évoque ses rencontres avec comédiens et metteurs en scène pour mieux partager son expérience. Voici une déclaration d'amour au métier d'acteur, une formidable transmission autant qu'une leçon de vie généreuse et inspirante pour nous tous.
Carolyn Carlson admet volontiers que Blue Lady et plus largement son art du solo constituent une part importante de son identité. Et, de fait, en 1983, ce grand solo autobiographique, miroir de la chorégraphe, alors figure incontournable de la danse contemporaine en ces années 1980, fit l'événement et eut une influence considérable.
Mais ce solo représente beaucoup plus que cela?! La reprise par le danseur finlandais Tero Saarinen, en 2008, a confirmé que cette oeuvre portait un message universel qui dépasse l'aura pourtant considérable de Carlson?! Au-delà du solo, une réflexion sur le monde.
Transformer le théâtre, c'est aussi révolutionner notre vie. Publié en 1938, alors qu'il vient d'être interné, «Le Théâtre et son double» est un recueil de conférences, articles et lettres dans lequel Artaud entend "briser le langage pour toucher la vie". Il y développe notamment, en deux célèbres manifestes, son concept de "théâtre de la cruauté". Il y défend la dimension sacrée du théâtre, la prééminence du langage du corps sur le texte, et accorde au metteur en scène ("maître de cérémonies sacrées") plus d'importance qu'à l'auteur. Il y montre aussi que le théâtre est comme une seconde réalité, une "réalité virtuelle". Cette édition est complétée par un avant-propos de l'éditeur, ainsi qu'un dossier sur la réception de l'oeuvre, une synthèse biographique, la bibliographie des livres d'Artaud et quelques pistes de lecture
- 20 chorégraphes phares
La danse représente un réel défi pour les historiens. Art de l'éphémère, elle ne laisse dans son sillage que des traces très partielles une fois évanouie, et continue souvent à être oubliée dans les récits de l'histoire de l'art. Afin de combler ce manque, Laura Cappelle a réuni vingt-sept des meilleurs spécialistes internationaux de la danse occidentale, dont les travaux mettent en avant sur la longue durée, depuis la Préhistoire jusqu'à nos jours, une multiplicité de techniques et de pratiques.
Des premiers indices de transes dansées à la libération moderne du corps, des ballets de la Renaissance à la création chorégraphique actuelle, cet ouvrage décrypte le mouvement à la lumière des dynamiques sociales, culturelles et artistiques qui l'ont façonné en Occident. La danse y est contemporaine, classique, apollinienne, dionysiaque, politique, esthétique, populaire ; de la ville à la scène, elle brouille les frontières et revendique aussi bien l'élévation que l'ancrage au sol, la virtuosité que le dépouillement.
Projet essentiel pour que les fruits de la recherche nourrissent la culture générale de la danse ainsi que la compréhension des oeuvres et des pratiques aujourd'hui, cette traversée de l'histoire s'adresse à tous les publics.
La tradition carnavalesque des Black Indians constitue le point d'orgue de la riche tradition du spectacle des Africains-Américains de la Nouvelle-Orléans.
Celle-ci, baignée dans la musique de dizaines de «Brass Bands» est un outil fédérateur puissant, et affirme la présence et l'importance des communautés africaines-américaines de et dans la ville. Avec le parrainage des «Social Aid and Pleasure Clubs», ces prestations artistiques s'expriment dans l'ensemble de leurs activités sociales, spirituelles et religieuses, aussi bien durant les enterrements, les mariages, que pendant la période du carnaval. Cette tradition s'inscrit dans le processus à la fois douloureux et fécond qui mène de la violence à la résilience, mémoire vivante de la solidarité entre Africains-Américains et Amérindiens victimes de la ségrégation.
Un catalogue qui fait voyager dans l'histoire des minorités aux Etats-Unis et célèbre cette riche tradition carnavalesque, fête magn ifique où rivalisent beautés et musiques et s'affirment la fierté et l'humanité de leurs communautés.
Exposition "Black Indians" du 4 octobre 2022 au 15 janvier 2023 au musée du quai Branly.
« Ce livre est celui que j'aurais aimé avoir quand j'ai commencé la magie » Avec plus de 1 Milliard de vues sur les réseaux sociaux, Maxime Tabart a réussi à s'imposer comme le magicien le plus doué de sa génération. Dans ce livre, il t'apprend, entre autres, à tordre une cuillère par la force de l'esprit, lire dans les pensées, voyager dans le temps grâce à ton téléphone, faire voler un verre ou découper une banane sans la toucher au fil de près de 50 tours incroyables.
En suivant les indications précises fournies et à force de travail, vous pourrez enchanter votre public en toutes occasions : à une fête, au cinéma, pendant un date, dans la cour de récréation etc.
En bonus :
- L'histoire de la magie - Les trucs et astuces de Maxime en vidéos - Des photos décomposées en pas à pas Maxime Tabart c'est le magicien qui a piégé Kylian Mbappe, Rihanna, The Weeknd, Maluma,Kendall Jenner, Dj Snake, Mick Jagger,Thomas Pesquet et tes stars préférées À ton tour !
Cet ouvrage dévoile le fruit de recherches récentes menées autour de la figure de Molière : l'homme, son destin, sa carrière et son art. Un travail d'envergure, mené à partir des archives -dessins, portraits, documents, commentaires... permet de distinguer le mythe et la réalité de la légende Molière.
Véritable emblème de la culture française, Molière fait l'unanimité tout en restant subversif par le rire qu'il provoque sur les questions les plus graves. Il ne cesse d'interroger notre rapport au vrai, à l'authenticité des sentiments et des opinions, nos fourvoiements et nos croyances pour dégager les traits de la nature humaine.
Ce livre, richement illustré, témoigne également du rayonnement de l'oeuvre de Molière à travers les mises en scène, l'édition, l'étude à l'école, l'interprétation de ses pièces dans tous les pays du monde.
Au dix-septième siècle, Pierre Borel, un médecin ordinaire, assure détenir la preuve irréfutable de la sexualité des pierres. Ce débat, virulent, oppose deux camps : ceux qui croient la Terre inerte et ceux qui la pensent comme un organisme vivant. Quelle résonance aujourd'hui, à l'épreuve de toutes les avancées scientifiques ? La pierre et la chair seraient-elles plus proches qu'on ne le croit ?
Dans cette nouvelle causerie, David Wahl, écrivain et dramaturge, brouille une fois de plus les pistes entre le mythe et la science pour nous livrer le récit fascinant des origines géologiques de l'humanité.
D'un traité du XVIIe siècle aux procédés aléatoires de composition, de la présence scénique de l'interprète à la « gargouillade » du ballet classique, de l'improvisation à la répétition, les mots de la danse sont nombreux. Geisha Fontaine en retient 100 qui rendent compte des multiples facettes de cet art de l'espace qui est aussi un art du temps.
Le mouvement, le corps, la création chorégraphique, les courants esthétiques sont abordés sous toutes leurs formes. Histoire et techniques, enjeux théoriques et questions pratiques : c'est la place de la danse dans nos sociétés qui est ici interrogée, et le dialogue qu'elle entretient avec les autres arts, notamment la musique.
Passant d'un terme à l'autre, le lecteur est ainsi invité à créer sa propre chorégraphie, mot à mot, pas à pas...
Qu'est-ce que Giselle, pièce du chorégraphe Mats Ek (1945) et pourquoi est-ce un chef-d'oeuvre que tout le monde devrait connaître ?
Après une diffusion initiale très rapide, Giselle, le célèbre ballet de Perrot et Coralli, a bien failli disparaître. Puis il est revenu pour devenir une manière de référence de la danse romantique, au point d'en décourager les relectures. Jusqu'aux années 1980 lorsque Mats Ek, le fils de la chorégraphe Birgit Culberg, véritable mère du ballet contemporain suédois, s'en empare. Et Giselle redevient une oeuvre incontournable présente au répertoire des grandes institutions de la danse...