Le 20 février 1888, âgé de 35 ans, Vincent Van Gogh, l'homme du nord, s'installe à Arles. C'est l'hiver, mais il découvre la lumière provençale, éclatante de jour comme de nuit. Stupéfait par la limpidité du firmament, ce passionné d'astronomie se laisse gagner par un projet nouveau : peindre le ciel. Et Même s'il est intimidé par le sujet, il veut surtout peindre un ciel étoilé. Parce que « La nuit est encore plus richement colorée que le jour », écrit-il. Certains de ses plus grands chefs-d'oeuvre naîtront de ce projet : Terrasse de café le soir à Arles, La nuit étoilée sur le Rhône, La nuit étoilée de Saint Rémy de Provence...
Les étoiles sont-elles, dans ces toiles, disposées au hasard ou bien correspondent elles à une configuration réelle du ciel nocturne ? Cette question qui anime l'écrivain et astrophysicien passionné des arts qu'est Jean-Pierre Luminet n'est pas seulement une affaire de curiosité biographique, cela touche aussi à la vision fondamentale du peintre. Van Gogh a toujours mis en avant son désir de faire preuve d'un certain réalisme dans la transposition picturale « Cela m'amuse énormément de peindre la nuit sur place... de peindre la chose immédiatement », écrit-il dans une autre lettre. Ce débat (faut-il peindre d'après nature ou imagination) est si sérieux qu'il a provoqué la brouille entre Gauguin et Van Gogh (et la mutilation de l'oreille et crise de folie qui ont suivi chez ce dernier).
Entre biographie, histoire de l'art, science et poésie, se déplaçant sur les lieux précis où Van Gogh a peint, consultant les travaux de certains prédécesseurs (le plus souvent pour les contredire), et recourant à des logiciels de reconstitution astronomique, Jean-Pierre Luminet a mené l'enquête. A force de recoupements, il a pu établir que les portions de ciel représentées dans les tableaux correspondent toujours à une réalité. Mais il lui arrive aussi de rendre les choses plus complexes... pour des raisons purement artistiques. Ainsi Van Gogh, comme l'établit avec une fascinante sagacité Jean-Pierre Luminet, opère parfois des montages, ou mêle observation précise, imagination, mémoire... En cela aussi, il a bouleversé les canons et annoncé les évolutions futures de son art (vers le cubisme, le surréalisme, l'abstraction). Ce n'est pas le moindre mérite de ce passionnant petit livre que de démontrer cela.
Le xviie siècle est traditionnellement considéré comme l'âge d'or du pastel. Médium sans égal pour rendre les effets de matière et le velouté de la carnation, le pastel est d'un usage alors bien souvent restreint au portrait, auquel il se prête particulièrement bien. Si son art passe de mode au moment de la Révolution française, il connaît une véritable réinvention entre la seconde moitié du xixe siècle et le début du xxe, ce dont témoigne de manière exceptionnelle la collection du musée d'Orsay, riche d'environ 500 oeuvres. La gamme de pastels disponibles s'étend alors aussi considérablement tant en termes de nuances que de textures, ce qui ouvre la porte à tous types d'expérimentations et de pratiques.
Le présent ouvrage met en avant, à travers une centaine d'oeuvres, la singularité du pastel, ni véritablement dessin, ni peinture, et le rapport immédiat avec la matière qui lui est propre. Le pastel est en effet essentiellement constitué de pigments purs, et crée une fleur en suspension sur le grain du papier ou la toile, dont la vibration fait la beauté, mais aussi la grande fragilité. Cet ouvrage s'articulera autour de huit grands thèmes soulignant le renouveau du pastel à partir de la seconde moitié du xixe siècle en révélant les oeuvres de Millet, Degas, Manet, Cassatt, Redon, Lévy-Dhurmer et bien d'autres
Gallimard/Philharmonie de Paris/Musée des beaux-arts de Montréal
Véritable célébration des jardins, ce coffret, accompagné d'un livret explicatif, déploie en format accordéon plus d'une soixantaine d'oeuvres des plus grands maîtres de l'estampe japonaise.
Plus qu'un simple lieu de plaisir, le jardin s'apparente à un espace spirituel où chaque élément, pierre, eau, végétal, participe d'une symbolique sacrée.
Jardins d'eau parsemés d'iris ou de lotus, la fleur sacrée entre toutes, jardins zen conçus comme de véritables paysages en miniature, « jardins de thé» ornés de lanternes de pierre, jardins de promenade plantés de cerisiers en fleur ou d'érables rougeoyant, jardins aux floraisons luxuriantes de pivoines ou de glycines: de Hokusai à Hiroshige en passant par Utamaro ou Harunobu, tous ces lieux de méditation et de contemplation témoignent du lien profond que les Japonais entretiennent avec la nature.
Sur les quelque deux mille dessins laissés par Victor Hugo, près de la moitié sont des figures - humaines, animales, fantaisistes ou fantastiques; parmi elles, plusieurs centaines de têtes, masculines surtout, à l'expressivité outrée, entre le grotesque et l'inquiétant. Issues de la tradition de la caricature à laquelle Hugo s'était adonné par jeu dans les années 1830, ces têtes acquièrent par la suite un style propre, parfois simplement esquissé, parfois plus élaboré, mais toujours saisissant par la vigueur du geste et l'acuité de la vision. Ici rassemblées, elles composent une galerie aussi foisonnante qu'énigmatique, qui ne relève ni de la représentation de personnes réelles, ni de l'illustration de fictions littéraires; une humanité louche ou misérable, sinistre ou dérisoire, grimaçante ou désarmée, sur laquelle l'écrivain, si prolixe pourtant, ne s'est jamais vraiment expliqué, et qui est jusqu'ici restée dans l'ombre de ses autres dessins. C'est donc une contrée méconnue de l'imaginaire et du génie graphique hugoliens que ce livre propose de découvrir.
S'il y a un peintre français qui, par son seul génie, a bouleversé le monde entier, c'est bien Édouard Manet.
Depuis l'enfance, j'aime ses oeuvres, ses noirs, ses ivoires, ses énigmes, ses amoureuses. La violence extrême qu'il a suscitée est inimaginable aujourd'hui. Je vous propose une balade personnelle et intime dans sa vie.
Ado, j'avais trois idoles : lui, Jacques Monory, le peintre des meurtres bleus, et Led Zeppelin. Vous allez les retrouver ainsi que des conversations sur le bel Édouard avec Koons, Barceló, Longo, Condo, Tabouret, Lavier, Yan Pei-Ming, Traquandi, Mivekannin et ceux qui font l'art vivant.
Je ne suis pas historien, ce qui me permet de convoquer des surprises dans le secret des ateliers : Picasso, Warhol, De Niro père et fils, Hockney, Visconti, César, Niki de Saint Phalle, La Casa de Papel, Laurence des Cars, Bourdieu, la maladie brutale, le journalisme, mes parents, modestes marchands de tableaux et ceux du monde entier...
Notre Hitchcock de la peinture a inventé l'art moderne pour le reste de la planète. Il adorait la vie et il a fini, presque paralysé, par peindre des fleurs déchirantes. Étant passé tout proche du ravin rejoindre mon père, je me suis autorisé ce roman vrai avec des reproductions magnifiques.
Édouard Manet a vécu la mort aux trousses en revenant tout jeune du Brésil, à cause de la syphilis qui l'a tué à 51 ans. Comme Baudelaire à 46 ans. Il lui ferma les yeux.
Il repose au cimetière de Passy, à Paris. Il incarne la preuve que l'art contemporain n'existe pas car le Déjeuner sur l'herbe est vivant pour l'éternité.
Partout.
«La guerre décidée et menée par la Russie de Vladimir Poutine a fait irruption dans la vie de tous les Ukrainiens ; par bien des aspects, elle s'est aussi immiscée dans la vie de tous les Européens, et, par ricochet, dans le monde entier.»Le 24 février 2022, la Russie envahissait l'Ukraine. Cette guerre sur le sol européen a fait des milliers de victimes et nous ramène aux heures les plus sombres de l'Histoire. Si ce conflit rappelle à bien des égards les guerres du siècle passé, il fait aussi surgir d'autres problématiques et de nouvelles menaces : nucléaires, économiques, énergétiques, guerre de l'information...Depuis le début des affrontements, l'association Cartooning for Peace, dont le réseau de 281 dessinateurs et dessinatrices s'étend à plus de 70 pays sur tous les continents, a réuni des centaines de dessins de presse qui nous alertent et dénoncent la situation.Pour cet ouvrage, préfacé par le journaliste Pierre Haski et en partenariat avec Amnesty International et France Médias Monde, 120 dessins marquants et significatifs ont été sélectionnés. Provenant du monde entier, ils permettent de saisir les enjeux de cette guerre aux lourdes conséquences, qu'elles soient humaines, politiques ou économiques.Les droits d'auteur de ce livre sont reversés à Cartooning for Peace pour soutenir les dessinateurs de presse menacés.
Véritable célébration des lieux de spiritualité, ce coffret, accompagné d'un livret explicatif, déploie en format accordéon plus d'une soixantaine d'oeuvres des plus grands maîtres de l'estampe japonaise.
Harmonieusement insérés dans le paysage, les temples et les sanctuaires révèlent l'omniprésence du bouddhisme et du shintoïsme au Japon.
Accrochés aux flancs escarpés d'une montagne, édifiés au bord d'un lac majestueux ou abrités dans l'écrin d'une île préservée, ces édifices religieux dévoilent leur architecture sous le regard d'artistes tels que Hokusai, Hiroshige ou encore Hasui : impressionnants torii dressés au-dessus des flots, pagodes rouge vermillon censé effrayer les démons, monumentales statues de bouddhas érigées au sein des enceintes sacrées témoignent d'une culture empreinte d'une profonde spiritualité.
Les années 1930 marquent un tournant dans l'oeuvre d'Henri Matisse.
En dépit du succès, il se lasse des intérieurs niçois et des nus alanguis.
Avec l'âge et la renommée viennent les remises en questions : c'est de neuf dont il a besoin, dans ses thèmes comme dans ses techniques picturales. Changeant d'échelle, il s'attaque à La Danse, vaste composition murale destinée à la fondation Barnes à Merion, et prend ainsi un nouveau départ, au seuil de sa soixantième année.
L'activité artistique de Matisse est alors étroitement suivie par la grande revue d'avant-garde Cahiers d'art, lancée par Christian Zervos en 1926.
Dans un moment d'intense recherche, l'oeuvre du peintre se fait radicale et se retrouve au coeur des débats d'idées et des courants artistiques que relaient les Cahiers. C'est par ce prisme que le présent ouvrage entend explorer la production du Matisse des années 1930, pour redonner toute sa portée à cette riche période de création, durant laquelle l'artiste s'impose comme une des figures majeures du modernisme international.
L'aventure MAGNUM Photos vous emmène aux quatre coins du monde.L'agence Magnum Photos a été créée en 1947, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, alors que le photojournalisme était en plein essor. Ses quatre fondateurs ne sont autres que Henri Cartier-Bresson, Robert Capa, George Rodger et David Seymour qui, conscients de la force du médium photographique pour rendre compte des événements mondiaux, ont voulu permettre aux photographes de garder un contrôle total sur les droits de leurs photos. Plongez avec nous dans l'aventure Magnum Photos qui vous emmènera aux quatre coins du monde, et vivez l'expérience à travers l'objectif des plus grands photojournalistes du XXe siècle ! Magnum est une communauté de pensée, une qualité humaine en partage, une curiosité de ce qui se passe dans le monde, un respect de ce qui s'y passe et le désir de le transcrire visuellement. Henri Cartier-Bresson, cofondateur de l'agence Magnum Photos.
Du moyen âge à nos jours, les fleurs ont été une source inégalée d'inspiration pour les peintres, un sujet récurrent dans l'histoire de l'art.
Éblouissantes natures mortes florales des peintres hollandais, pivoines épanouies de Renoir, tournesols éclatants de Van Gogh, nymphéas aux variations infinies de Monet : chacune de ces fleurs offre aux peintres un motif idéal pour s'exercer à la couleur, capter la lumière et retranscrire la matière. Et avec Klimt ou Georgia O'Keeffe, les fleurs envahissent la surface de la toile de leurs couleurs ardentes, elles sont le sujet par excellence d'une peinture qui laisse s'exprimer les émotions, la modernité du regard.
La forme originale de ce coffret permet de s'approcher au plus près des fleurs et d'en percevoir toute la grâce, la richesse des couleurs et des formes : accompagné d'un livret explicatif comprenant une introduction générale et des commentaires détaillés, il contient un livre « en accordéon » tout en images, qui déploie près d'une cinquantaine d'oeuvres dont les gros plans magnifient la puissance picturale des fleurs.
Avec l'enthousiasme, l'audace et l'érudition qui ont fait le succès d'On n'y voit rien, Daniel Arasse invite son lecteur à une traversée de l'histoire de la peinture sur six siècles, depuis l'invention de la perspective jusqu'à la disparition de la figure.
Évoquant de grandes problématiques - la perspective, l'Annonciation, le statut du détail, les heurs et malheurs de l'anachronisme, la restauration et les conditions de visibilité et d'exposition - mais aussi des peintres ou des tableaux précis, il fait revivre avec perspicacité et ferveur plusieurs moments clés, comme Léonard de Vinci, Michel-Ange, le maniérisme, ou encore Vermeer, Ingres, Manet. Son analyse se nourrit constamment d'exemples concrets - La Madone Sixtine de Raphaël, La Joconde, la Chambre des époux, de Mantegna, Le Verrou de Fragonard... - avant de conclure sur quelques aspects de l'art contemporain.
Le lecteur retrouvera le goût de mieux voir de grands épisodes de la peinture, grâce à une approche sensible et ouverte. Toujours il sera surpris, réveillé, entraîné dans un véritable enchantement d'intelligence et d'humour.
Ce livre est la transcription de vingt-cinq émissions proposées par l'auteur sur France Culture pendant l'été 2003.
Ce carnet s'inspire au plus près de la forme traditionnelle des carnets d'estampes originaux que publiaient les grands maîtres de l'estampe japonaise comme Hokusai ou Hiroshige. Grâce à ce système de feuilles doublées et cousues, le confort d'écriture est inégalé.
L'art et la vie de Gérard Garouste sont peuplés de fantômes et de hantises. Le peintre livre ici, sans aucun fard, tous les tourments intimes qui ont façonné son parcours : la violence et l'antisémitisme de son père, la dyslexie, l'échec, la folie, la dépression, l'incompréhension. Nous entraînant dans les rouages de la création, cet entretien mené par Catherine Grenier révèle un personnage passionné, cultivé, à la franchise déconcertante et à l'engagement artistique sans faille.
Le catalogue de l'exposition « Monet Mitchell », organisée à la Fondation Louis Vuitton en partenariat avec le musée Marmottan Monet, explore les correspondances entre les oeuvres tardives de Claude Monet (1914-1926), qui anticipent les débuts de l'abstraction, et les peintures de Joan Mitchell (1925-1992).
Peintre américaine issue de l'expressionnisme abstrait, Joan Mitchell voyage en France dès 1948 et s'installe en 1968 à Vétheuil, lieu d'inspiration où vécut aussi Monet de 1878 à 1881.
Les chefs-d'oeuvre et les essais ici réunis soulignent les points de convergence liés à la couleur, à la lumière, à la gestualité, à la nature et aux paysages de Giverny et Vétheuil, qui ont profondément inspiré les deux artistes.
Le Musée Jacquemart-André met à l'honneur en mars 2023 l'oeuvre du peintre Giovanni Bellini, père de la peinture vénitienne, ayant ouvert la voie à cet art de la couleur et du ton qui fit la gloire de la Sérénissime. Ce catalogue d'exposition entend démontrer à travers environ une cinquantaine d'oeuvres (peintures, dessins, sculptures) comment Giovanni Bellini s'est à la fois ouvert à de nombreuses influences tout en conservant une part indéniable d'originalité. A la recherche constante de nouveaux modèles à imiter - voire à dépasser - Bellini réussit en effet à conjuguer son influence de la période byzantine, de l'art du nord de l'Europe et de la sculpture antique et moderne avec un appel prégnant du renouveau.
Réparties selon un ordre thématico-chronologique, les oeuvres de Giovanni Bellini constitueront le fil rouge de l'exposition, tout en étant à chaque fois mises en dialogue avec les « modèles » qui les ont inspirées.
Ce carnet s'inspire au plus près de la forme traditionnelle des carnets d'estampes originaux que publiaient les grands maîtres de l'estampe japonaise comme Hokusai ou Hiroshige. Grâce à ce système de feuilles doublées et cousues, le confort d'écriture est inégalé.
Écarlate ou carmin, pourpre ou vermillon... Doté de nuances infinies et issu de pigments tout d'abord minéraux, végétaux et animaux, le rouge trouve d'emblée chez les peintres matière à se déployer: s'il est la couleur du pouvoir et de la richesse, il est aussi celle de la sensualité et de la fête ; et s'il reste indissociable de la vie et du sang, il l'est aussi du feu et de l'enfer.
De Van Eyck à Nicolas de Staël, de Bruegel à Kandinsky et de Caravage à Monet, voilà une histoire de la peinture occidentale revisitée... en rouge !
La forme originale de ce coffret permet de plonger au coeur de la peinture pour y découvrir le rôle de la couleur rouge dans la création des artistes. Accompagné d'un livret explicatif comprenant une introduction et des commentaires d'oeuvres, ce livre « en accordéon », tout en images, déploie plus de cinquante oeuvres, en ensembles, en détails, en gros plans.
Bleu outremer ou bleu azur, bleu de cobalt ou bleu de Prusse... Maniant toutes les nuances offertes par les pigments naturels ou synthétiques, d'origine végétale ou minérale, les artistes ont peu à peu fait du bleu l'un de leurs meilleurs alliés pour peindre les lointains et le ciel, l'air et le froid, le silence et la mélancolie, le divin et les rois...
De Giotto à Yves Klein, de Bosch à Vermeer et de Léonard de Vinci à Van Gogh, voilà une histoire de la peinture occidentale revisitée... en bleu !
La forme originale de ce coffret permet de plonger au coeur de la peinture pour y découvrir le rôle de la couleur bleue dans la création des artistes. Accompagné d'un livret explicatif comprenant une introduction et des commentaires d'oeuvres, ce livre «en accordéon», tout en images, déploie une cinquantaine d'oeuvres, en ensembles, en détails, en gros plans.
Quand on possède la technique, tout est possible : dessiner un personnage en mouvement, varier ses expressions, ajouter des ombres, mettre en relief un visage, colorer son dessin aux feutres à alcool... Pour maîtriser pleinement ces divers procédés, il faut les aborder étape par étape. Les modèles expliqués dans ce livre permettent d'atteindre deux objectifs essentiels : prendre immédiatement plaisir à dessiner tout en acquérant des bases solides. À chaque leçon, vous apprendrez de nouvelles techniques. En élargissant ainsi progressivement votre socle de compétences, vous gagnerez en assurance et pourrez enfin dessiner comme un vrai mangaka Shojo !
Catalogue de l'exposition " L'Invention de l'imprimerie (1450-1520) " présentée à la Bibliothèque nationale de France, l'ouvrage retrace les débuts de l'imprimerie. Si Gutenberg est bien présent, c'est une aventure collective qui est racontée, l'une des plus importantes de l'humanité, la mise au point d'une technique au service de la connaissance.
Cet ouvrage retrace les premières années de l'imprimerie en Europe.
Construit en 3 parties, il raconte d'abord les expérimentations et les tâtonnements du début, lorsque l'impression en typographie côtoie encore la reproduction manuscrite, et que les deux s'entremêlent parfois. Les lettrines, les enluminures sont souvent réalisées à la main sur les premiers livres imprimés. De même les illustrations, collées a posteriori, ou peintes à la main aux endroits laissés vierges, ou encore imprimées en xylographie.
Vient ensuite le temps du perfectionnement, où les imprimeurs, qui cherchent notamment à atteindre le degré de raffinement des manuscrits, s'essayent à l'impression en deux, puis en trois et en quatre couleurs. Ils expérimentent aussi la gravure sur métal en relief qui permet d'imprimer en même temps le texte et l'image.
Ce bouillonnement d'invention, qui se diffuse par les routes commerciales, se nourrit de multiples échanges et fait ainsi trace de poudre. Les foyers d'impression se multiplient en Allemagne, en Suisse, en France, en Italie...
D'abord réservés à une élite - clergé, nobles... -, imprimés en latin et donc exportables dans toute l'Europe, les incunables doivent trouver un autre public à mesure que la technique se perfectionne et devient plus efficace.
C'est l'objet de la troisième partie du catalogue, qui présente les imprimés (livres mais aussi placards, lettres d'indulgences, avis, etc.) destinés à un plus grand nombre, utilisant les langues vernaculaires et traitant de sujets de plus en plus larges : livres pour l'apprentissage, livres pratiques, romans, etc.
Ce livre est habité par la rencontre de et avec Soulages. Ses rencontres ont marqué à jamais sa vision de l'art : d'abord avec l'archéologie et l'art pariétal, ensuite avec Conques et l'art roman, enfin avec l'abstraction pendant la Seconde Guerre mondiale. Ses grandes rencontres des années 1950-1960, avec Picabia, Hartung, Atlan, Senghor, puis autour de Conques avec Georges Duby et Jacques Le Goff, sont aussi des moments phares de son oeuvre, comme l'est sa rencontre avec le Japon.
Michaël de Saint-Cheron et Matthieu Séguéla tracent ici un triangle d'or entre l'art de Soulages, l'Afrique noire et le pays du Soleil levant. Ce livre analyse l'outrenoir à travers une double approche novatrice confrontée à l'histoire du xxe siècle et au dialogue des cultures et des arts.
Geisha, lady, collégienne, magic girl, actrice... pas besoin d'être un pro pour pouvoir les dessiner !
Dans ces pages, pas de texte, pas d'enseignement théorique mais un apprentissage par la pratique pour vous lancer sans attendre et progresser rapidement. Peu importe votre niveau, laissez-vous guider par les pas à pas des 22 modèles pour représenter vos personnages préférés. Progressez à votre rythme, décalquez ou dessinez, n'ayez pas peur d'essayer, de vous tromper, de recommencer. C'est par la répétition que vous gagnerez en aisance et en maîtrise.
Une méthode visuelle idéale pour débuter facilement !
Quand on possède la technique, tout est possible : dessiner un personnage en mouvement, varier ses expressions, ajouter des ombres, mettre en relief un visage, colorer son dessin aux feutres à alcool... Pour maîtriser pleinement ces divers procédés, il faut les aborder étape par étape. Les modèles expliqués dans ce livre permettent d'atteindre deux objectifs essentiels : prendre immédiatement plaisir à dessiner tout en acquérant des bases solides. À chaque leçon, vous apprendrez de nouvelles techniques. En élargissant ainsi progressivement votre socle de compétences, vous gagnerez en assurance et pourrez enfin dessiner comme un vrai mangaka Shonen !