L'ouvrage s'ouvre sur la découverte par deux ouvriers agricoles d'une série de bouteilles enfouies dans une vigne. Des bouteilles de vins provenant des domaines les plus connus du cru de La Livinière. Avant le dénouement qui livrera le mystère de cet «enterrement», l'intrigue, pleine d'humour et de fantaisie, promène le lecteur du Minervois au Berry.
Un café parisien comme toile de fond pour les pensées, les souvenirs et les angoisses d'un personnage anonyme. Des phrases brèves, elliptiques, déroulent trois fils narratifs. Ils disent l'angoisse de la mort qui colore en noir les souvenirs, et donne à l'avenir des allures de science pas si fiction que cela... Mais aussi le retour de la lumière grâce à la naissance d'une passion qui balaie les défenses et les vieilles peurs.
D'avoir zéro à être un zéro, il n'y a qu'un pas que les jeunes en échec scolaire s'empressent souvent de franchir. Comme ceux que Jean Pierre Montaron a rencontrés et dont il a écouté et recueilli les paroles au cours de son activité en tant que conseiller d'orientation auprès d'un tribunal pour enfants. Ces paroles disent la douleur face à l'échec, au sentiment de rejet et d'exclusion.
Accompagnées des propos tenus par des parents et des travailleurs sociaux, et mises en perspective par l'auteur, elles mettent en évidence l'implacable logique qui amène ces jeunes à fuir l'école, lieu d'échec et de honte. Et interrogent l'institution scolaire, qui signifie à ceux qu'elle exclut qu'il n'y a pas de place pour eux.
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