New-York, 1962. Tandis que Mike Coppolano mène un combat acharné contre le crime qui gangrène la grosse pomme, son propre père, Louis Coppolano, s'implique malgré lui dans ce qui restera comme le casse le plus audacieux de l'après-guerre.
Qui du père ou du fils remportera la mise ?
Peuplé de gangsters sans pitié, d'aventuriers au grand coeur et de tous les frustrés du rêve américain, l'Amérique des années 60 se révèle être un terreau fertile pour Auguste le Breton et sa série des Rififi. Son génie pour le crime et sa gouaille légendaire dressent un tableau à la fois pittoresque et brutal des bas-fonds de l'humanité, un monde où, une fois enclenché, l'engrenage se révèle souvent mortel...
Auguste le Breton n'invente rien : il a tout vécu.
" Si un jour t'es pas capable de tout laisser à la seconde, de tout briser, femmes, enfants, foyer, amis, c'est que t'es devenu un bon à rien, une lope, un mec pas digne de vivre ! " Auguste le Breton nous fait découvrir la vie du gangster français Georges Hainnaux plue connu .soue le nom de " Jo la Terreur ". Des bas fonds de Montmartre aux bordels d'Amérique du Nord en passant par les tripots de Londres, c'est un demi-siècle d'aventures et une authentique histoire du milieu français de 188o à 1945. Parmi les héros de ce roman vrai, Bonnot, Carbone et Spirito, Stavisky, Bonny et La font. Et surtout une foule de personnages du peuple de Paria : prostituées, souteneurs, affranchie, policiers et malfrats. Dans ce monde, on tue pour un regard et on pleure sur une chanson des faubourgs. La force d'Auguste le Breton, personnalité en marge du monde de la littérature policière, fut de ne rien inventer darse ses polars : il avait presque tout vécu.
« Vicky de Berlin », la belle michetonneuse, tient le Ration K, bar à filles de Bruxelles. Les frères Napos, propriétaires du Vertige, ont décidé de racketter tous les bars de la ville.
Affrontements entre tenancières et tapineuses, entre caïds et faussaires.Le « beau Marcel », chargé de l'affaire des faux talbins, devra orchestrer les rivalités entre deux clans, les affaires de filles, de territoires qui ne font pas bon ménage.
Le classique de référence adapté au cinéma par Alex Joffé en 1959.
A la fin, un glossaire d'argot.
Un langage vert qui nous plonge directement dans le mileu de la pègre et des caïds qui en ont fait rêver plus d'un, par l'inventeur des mots « rififi » et « chnouf ».
" Les voyous des barrières avoisinantes semblaient s'être donné rendez-vous autour des petits cubes blancs marqués de points noirs.
Ils étaient habillés tant bien que mal, mais tous portaient la casquette à carreaux et un foulard crasseux qui serrait au cou une bague en étain sculptée d'une tête de mort. Ils avaient entre quatorze et vingt ans. Il y avait même deux, trois poulbots de huit, dix ans, la morve au nez, en loques, que l'école ne devait pas beaucoup intéresser. Les parents de ces derniers n'avaient pas à s'inquiéter. Ils verraient un jour leur nom s'étaler sur les pages des journaux.
Mais sûrement pas dans la rubrique des mondanités. "