Le philosophe allemand Friedrich Nietzsche, qui passe à Nice l'hiver 1888, rentre d'une promenade en montagne. Dans l'extrême solitude de sa retraite méridionale, il est confronté à ses fantômes, surtout à celui de Richard Wagner, son ancien ami, avec qui il a des comptes à régler. Dans un monologue délirant, qui est en grande partie constitué par les idées de Nietzsche, sinon par ses écrits, l'auteur lui fait faire ici le bilan de son existence.
Michel-Ange a plus de 80 ans. Il a pris froid au cours d'une chevauchée dans la campagne romaine et doit passer les trois derniers jours de sa vie assis dans son fauteuil, alors qu'il frétille encore d'envie d'aller travailler dans son atelier pour terminer une sculpture inachevée. Dans l'âtre, la danse des flammes le fait rêver ; il fait le bilan de ses amours : les garçons, les papes, Vittoria Corona, de ses travaux vigoureux et surtout de sa passion indéfectible pour la beauté.
Autour de 1350, après que son fils ait repris la couronne impériale, Jeanne de Savoie quitte Constantinople. Son confident Joseph, juif espagnol, relate leur amitié passionnelle. Le culte de la Mère de Dieu leur permet de transcender la diversité des religions et des préférences sexuelles.