Lors d'une promenade nocturne dans les rues de Londres où le brouillard brille par sa constance, Utterson, notaire, apprend d'un cousin que le Dr Jekyll, un vieil ami, a signé un chèque de dédommagement pour un certain Hyde qui avait bousculé une jeune fille.
Troublé, Utterson se plonge dans le testament de son ancien camarade d'études. Il stipule qu'en cas de décès, ou d'une disparition supérieure à trois mois, tous ses biens devront être transmis à son « ami et bienfaiteur Edward Hyde ». Ce document inquiète le notaire. D'abord, parce qu'il ignore tout de ce Mr Hyde et, ensuite, parce que ce dernier commence à être associé à un monstre imprévisible et répugnant.
Utterson va alors enquêter sur le lien qui peut unir le Dr Jekyll et Mr Hyde. Mais il est loin d'imaginer les révélations macabres qui l'attendent.
Oeuvre magnétique, ce roman sur le dédoublement de la personnalité, fable sur le bien et le mal, excelle par son audace. En effet, l'illustre écrivain a choisi d'anéantir l'incarnation du bien, victime de son propre piège.
April et Frank Wheeler forment un jeune ménage américain comme il y en a tant : ils s'efforcent de voir la vie à travers la fenêtre panoramique du pavillon qu'ils ont fait construire dans la banlieue new-yorkaise. Frank prend chaque jour le train pour aller travailler à New York, mais se persuade qu'il est différent de tous ces petits-bourgeois au milieu desquels ils sont obligés de vivre. Tout comme April, il est certain qu'un jour, leur vie changera... Quand leur échec social devient évident, le drame éclate.
Considéré comme le père spirituel de Raymond Carver, d'Andre Dubus ou encore de Richard Ford, Richard Yates a tracé, au fi l de son oeuvre, un portrait doux-amer des États-Unis de la seconde moitié du XXe siècle. Depuis l'adaptation de La Fenêtre panoramique au cinéma sous le titre Les Noces rebelles par Sam Mendes en 2009, avec Leonardo DiCaprio et Kate Winslet dans les rôles principaux, toute son oeuvre a été redécouverte, lui valant d'être enfin reconnu comme l'un des maîtres de la littérature américaine contemporaine.
Après Margaret Atwood, Mikhaïl Boulgakov, E. L. Doctorow et Pa Kin, deux grands auteurs anglo-saxons rejoignent la collection " Bibliothèque Pavillons " : Evelyn Waugh et Richard Yates.
En janvier 2005, à l'occasion des soixante ans de la prestigieuse collection " Pavillons ", " Bibliothèque Pavillons " a vu le jour. Cette nouvelle collection en format poche et à prix " doux " se propose de rééditer certains ouvrages du fonds " Pavillons " devenus rares, voire introuvables.
Considéré comme le père spirituel de Raymond Carver et d'André Dubus, Richard Yates n'est pas seulement le grand auteur de nouvelles que son recueil Onze Histoires de solitude a révélé au public français. C'est aussi un romancier qui, au fil de son oeuvre, a tracé un portrait doux-amer des États-Unis de la seconde moitié du XXe siècle, pendant à sa façon du célèbre Babbit de Sinclair Lewis, écrit en 1922.
L'histoire d'un couple ordinaire qui se persuade que la réussite est à portée de main... jusqu'à l'échec social et au drame.
April et Frank Wheeler forment un jeune ménage américain comme il y en a tant : ils s'efforcent de voir la vie à travers la fenêtre panoramique du pavillon qu'ils ont fait construire dans la banlieue new-yorkaise. Frank prend chaque jour le train pour aller travailler à New York dans le service de publicité d'une grande entreprise de machines électroniques, mais, comme April, il se persuade qu'il est différent de tous ces petits-bourgeois au milieu desquels ils sont obligés de vivre. Certains qu'un jour, leur vie changera... Mais les années passent sans leur apporter les satisfactions d'orgueil qu'ils espéraient. S'aiment-ils vraiment ? Jouent-ils à s'aimer ? Se haïssent-ils sans se l'avouer ? Le jour où leur échec social devient évident, le drame va éclater.