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LAURENT LOMBARD
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« Je suis venu ici pour disparaître, dans ce hameau abandonné et désert dont je suis le seul habitant » : ainsi commence La Petite Lumière. C'est le récit d'un isolement, d'un dégagement mais aussi d'une immersion. Le lecteur, pris dans l'imminence d'une tempête annoncée mais qui tarde à venir, reste suspendu comme par enchantement parmi les éléments déchaînés du paysage qui s'offrent comme le symptôme des maux les plus déchirants de notre monde au moment de sa disparition possible.
L'espace fait signe par cette petite lumière que le narrateur perçoit tous les soirs et dont il décide d'aller chercher la source. Il part en quête de cette lueur et trouve, au terme d'un voyage dans une forêt animée, une petite maison où vit un enfant. Il parvient à établir un dialogue avec lui et une relation s'ébauche dans la correspondance parfaite des deux personnages. Cette correspondance offre au narrateur l'occasion d'un finale inattendu.
La petite lumière sera comme une luciole pour les lecteurs qui croient encore que la littérature est une entreprise dont la portée se mesure dans ses effets sur l'existence.
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Recruté par le riche Mr Auseri pour surveiller son fils ivrogne, Duca Lamberti, ancien médecin, radié, devenu détective pour gagner sa vie et tenter de retrouver un statut à sa sortie de prison, comprend vite que la consommation d'alcool du jeune homme est le symptôme d'un mal plus profond. Il n'a pas supporté le suicide mystérieux de sa petite amie ; cette tragédie qui est en train de le détruire pourrait même à son tour l'acculer au suicide. Décidé à faire la lumière sur ce drame, Duca Lamberti met à jour une machination terrible, qui n'est pas sans lui rappeler l'affaire Montesi : l'assassinat en 1953 de Wilma Montesi, mannequin italien à l'origine d'un scandale qui impliquait la haute société romaine, s'adonnant à des orgies, mêlant drogue et prostitution, etc. Rien n'avait été en définitive prouvé et le meurtre demeura non élucidé.
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LA VIE FRIVOLE ET DOULOUREUSE D'UNE FEMME D'EXCEPTION
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Les chevaux du Tennessee
Giulia Pex, Gia Duinio
- Presque lune
- Lune Froide
- 27 October 2023
- 9782491727642
Après le magnifique "Khalat", Giulia Pex sassocie cette fois-ci avec Giada Duino pour mettre en scène la fragilité des sentiments et les interrogations de la jeune génération. Une histoire du quotidien au rythme suspendu, avec ses désirs, ses émotions et son espoir davenir...
Comment savoir où est sa place ? Est-ce quun jour tout ira bien ? -
Lorsque Giulia Pex découvre le récit Khalat de Davide Coltri tiré du recueil d'histoires Dov'è casa mia, elle accepte la proposition d'un éditeur italien de l'adapter. Le journaliste écrivain est spécialisé dans les projets d'éducation d'urgence dans le domaine humanitaire. Il s'est rendu en Irak, au Soudan, en Sierra Leone, en Turquie, en Syrie et dans d'autres pays, où il a collecté de nombreux témoignages de réfugiés en difficulté qui traversaient les frontières à la recherche d'un nouveau pays qui pourrait les accueillir. Il décrit non seulement les guerres civiles et les actes de terrorisme, mais aussi la solidarité, la résistance et l'espoir pour tenter de construire une vie différente.
Jaquette papier Munken Lynx 130g. -
C'est l'histoire d'un homme, jeune, qui se nourrit d'un croissant par jour. Simplement parce qu'il n'arrive pas à joindre les deux bouts. Demain, il sait qu'il dépassera son découvert autorisé de 400 euros à la banque. Il cherche une solution à ce problème. Ce faisant, il déambule dans la ville, occasion de réflexions, de rêveries, de souvenirs, mais aussi de rencontres. L'histoire est partagée en trois jours: aujourd'hui, hier, avant-hier.
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Il est l'un des rares auteurs occidentaux à avoir travaillé directement pour un éditeur japonais. Le Japon le fascine et, à travers ses livres, il nous fait découvrir les facettes moins connues Il est l'un des rares auteurs occidentaux à avoir travaillé directement pour un éditeur japonais. Le Japon le fascine et, à travers ses livres, il nous fait découvrir les facettes moins connues du pays du Soleil Levant. Avec ce troisième ouvrage, Igort revient sur des artistes ou mouvements artistiques. Les Moga (Modern girls) Mobo (Modern boys) et les monstres qui peuplent des récits... ou les écrivent.
Ce Japon qui défie les tabous peut être glauque et fascinant, voire excessif. Et si, de prime abord, on en est déconcerté, c'est peut-être parce que ses codes sont conditionnés par des règles bien particulières, qui ne sont valables que sous ces latitudes. Mais si nous voulons interroger la complexité de cet archipel de passions, il faudra se lancer dans un parcours tout sauf conventionnel.
L'une des étapes fondamentales est, après des siècles d'isolement volontaire, l'ouverture du pays au monde occident et de son Modernisme. En vingt-cinq ans (1912-1937), le visage du Japon en fût profondément changé.
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Les cahiers japonais t.1 ; un voyage dans l'empire des signes
Igort
- Futuropolis
- 8 October 2015
- 9782754811996
En se replongeant dans ses cahiers intimes, notes, croquis, photos prises au Japon lors de ses nombreux voyages, l'idée est venue à Igort de faire un livre sur la culture japonaise. Il faut dire que c'est un domaine qu'il connaît bien. Il est l'un des rares auteurs occidentaux à avoir travaillé directement pour un éditeur japonais, et cela durant onze années. Après avoir fait un tour d'horizon de l'édition manga au Japon vue de l'intérieur, les méthode de travail, les relations avec les éditeurs de Kodansha publishing, il nous entraine tout naturellement dans son sillage à la rencontre d'artistes qu'il a eu la chance de côtoyer comme Jiro Taniguchi, Katsuhiro Otomo. En sa compagnie et celle d'Hayao Miyazaki, nous visitons les studios Ghibli. Remontant le temps, Igort nous plonge également dans la beauté des oeuvres d'Hokusai et Hiroshige. Le cinéma non plus n'est pas oublié, avec un chapitre consacré à L'empire des sens et une rencontre avec Takeshi Tikano.
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Après Padovaland, récit choral sur la jeunesse désabusée multiprimé en Italie en 2021, Miguel Vila revient ici en mettant en scène un couple de jeunes adultes en crise qui implose avec l'arrivée d'une mère perturbatrice. Avec un regard particulièrement chirurgical, voyeuriste et désenchanté, l'auteur dissèque au scalpel ce trio amoureux pour mettre ses personnages à nu et les observer dans leurs hypocrisies, leurs insécurités et leurs désirs inavouables.
« Une écriture aiguisée et un dessin de grande classe. Miguel Vila a du talent à revendre ».
Manuele Fior -
"Tout avait commencé avec la lecture des carnets de voyage du poète Matsuo Basho, l'inventeur du haïku. Voyager, pour lui, c'était un état intérieur, un vagabondage sans but précis, le coeur prêt à cueillir la moindre étincelle de vie. Voilà, ce fut cette idée, je crois, qui me fascina et me mit sur la voie, encore une fois. En marche, sans but déterminé, allais-je rencontrer quelque chose qui enrichirait ma petite existence ?" Reprenant son bâton de pèlerin, Igort nous convie à un voyage très intime au Japon sur les traces de son ami Jirô Taniguchi, mais également, celles de Miyamoto Musashi, figure emblématique du pays, maître bushi et célèbre escrimeur ou de Yasunuri Kabawata, prix Nobel de littérature. Igort voyage sur les traces du passé, à Hiroshima notamment, visite un fabricant de papier traditionnel, qui aime à dire : « Boue, bois papier, voilà l'essence du Japon. » L'auteur ne néglige pas pour autant la société contemporaine japonaise et s'interroge sur la pression au travail, les Hikikomori, ces adolescents qui refusent de sortir de chez eux, ou Love plus, une application vidéo qui permet une relation virtuelle avec une fille de rêve.
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Pour échapper à son quotidien de labeur et à son père, rustre et acariâtre, Ada n'a que la peinture, à laquelle elle s'adonne en secret. En cette année 1917, l'Autriche, comme toute l'Europe, est bouleversée par la guerre. C'est dans sa passion que la « fille des bois » trouve un sens à l'existence.
Quand Vienne l'appelle, le fragile équilibre sur lequel tenait le fil de sa vie ne peut qu'être renversé.
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Recueil de sept mythes et le´gendes du folklore japonais, Nippon Folklore rassemble des histoires d'animaux, d'hommes et de me´tamorphoses. Ainsi, «Le Chat aux trois couleurs» raconte l'histoire d'un couple de vieillards dont le chat dévoile de fascinants pouvoirs. «Le Chapeau de paille» relate le supplice que le sort réserve à un homme qui s'est saoule´ au sake´. «Momotaro» retrace le destin d'un homme envoye´ par les dieux pour de´truire les orques d'Onigashima...
Couleurs, ambiances et re´fe´rences : tout ici e´voque l'art graphique du Japon des anne´es 1800, réinterprété dans un style synthe´tique, contemporain et tre`s personnel, qui lorgne du co^te´ du manga.
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Anne´e du centenaire de la naissance de Charles Mingus (1922-1979), ce livre retrace la vie tourmente´e, les combats contre le racisme et la musique brillante d'un mai^tre qui a laisse´ une trace inde´le´bile dans le panorama du jazz et au-dela`. Contrebassiste et pianiste, compositeur et chef d'orchestre, Mingus a toujours du^ faire face a` l'hostilite´ de la socie´te´ ame´ricaine en raison de ses origines me´tisses. Il e´tait un talent indomptable, re- belle et cole´rique, luttant constamment contre un monde qui le voulait marginal et subordonne´. C'est le portrait d'un musicien qui devient le miroir d'une e´poque, de ses de´buts dans le Los Angeles des anne´es 1940 a` sa fin de´chirante au Mexique, a` travers les mots du journaliste musical Flavio Massarutto et les illustrations e´vocatrices de Squaz.
Une approche originale d'aborder le travail d'un maitre inconteste´ du jazz. Interviews, extraits musicaux, te´moignages et faits historiques composent le roman graphique orchestre´ comme un morceau musical.
Une narration polyphonique tout comme dans l'oeuvre de Mingus ou` parfois diffe´rents instruments chorussent en me^me temps. Ici, il arrive que dans une me^me sce`ne, les voix narratives ou dialogues de diffe´rents personnages se me´langent donnant une plus grande importance au contexte social, culturel ou aux questions politiques. -
1949. Depuis la mort d'Alfred Stieglitz trois ans auparavant, Georgia s'est réfugiée dans son Ghost Ranch au Nouveau Mexique, avec ses copines Maria Chabot, Anita Pollitzer et la secrétaire Doris Bry, pour faire l'inventaire du patrimoine de photos et de dessins de Stieglitz. À travers ce travail complexe, Georgia retrace son propre chemin, dans la vie et dans l'art : de l'école des arts (Chicago 1905) jusqu'à la consécration comme première artiste femme américaine (1943) et à sa carrière des dernières années.
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Trois moments de la vie du narrateur, trois ouvertures dans l'obscurité d'une existence, scandent ce récit troublant et vertigineux : les années de séminaire, celles de l'activisme politique et celles des débuts de sa vocation littéraire. Cette épopée individuelle retrace une lente et douloureuse tentative de renaissance qui puise sa vitalité dans le dérèglement des perspectives et l'obsession du franchissement des limites - autant de jeux de l'éternité susceptibles de transfigurer le monde.
Les trois expériences peuvent être vues comme trois tableaux de notre histoire récente : les années cinquante-soixante, pesantes et silencieuses, qui précèdent les explosions ; les luttes et les tumultes des années soixante-dix venues clore une époque inaugurée avec les grandes révolutions politiques des dix-huit et dix-neuvième siècles ; enfin, les années quatre-vingt et quatre-vingt-dix, fascinantes et spectrales, qui amorcent le déploiement furieux de la modernité.
Porté par une prose imagée inventive et foisonnante, presque hypnotique, ce roman apparaît d'une originalité exceptionnelle dans le paysage littéraire contemporain.
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Un roman graphique à la Jane Austen, une histoire de destin implacable, servie par un graphisme étonnant.
Le temps passe dans le Comté de Nottinghamshire, les saisons se suivent et se pourchassent, comme celles de la vie. Avec la mort de la Comtesse, Clara hérite du domaine et sa soeur, à son grand dam, du patrimoine financier. Les soeurs se séparent. Clara abandonne ses beaux atours pour enfiler ceux du labeur, bien décidée à sauver le domaine qui tombe en décrépitude. Malgré ses sacrifices et ses efforts, elle est bientôt contrainte de vendre, de congédier les serviteurs, et d'abandonner sa grande passion, le clavecin...
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Bas la place y'a personne n'est pas un récit d'enfance comme les autres. Il s'ouvre sur cette phrase?: « Je suis née sous une petite table. » Dès lors le lecteur, saisi par la puissance et la singularité de cette prose légère et envoûtante, s'attache à cette petite fille abandonnée qui a trouvé là un refuge et une façon qui n'appartient qu'à elle d'appréhender le monde. Le lieu où l'on eut les premières alertes de la vie devient nous-mêmes, écrit Dolores Prato.
Pour éviter les pièges de la mémoire, l'auteure décrit avec une précision scrupuleuse et une opiniâtreté généreuse la ville - il s'agit de Treja, dans les Marches -, les objets ou les personnages qui ont habité son enfance.
Non seulement elle nous offre par-là de véritables tableaux d'un monde disparu (l'Italie rurale à la charnière du XIXe et du XXe siècle) qui n'ont rien à envier aux écrits des anthropologues, mais elle donne ainsi à la narration toute son incandescence et sa vérité sensible. Le temps perdu de Dolores Prato est tout à la fois intime et public, et s'il est retrouvé, c'est parce que le parti pris des choses est aussi celui des mots.
Dolores Prato a achevé son récit dans les années soixante-dix mais elle n'en a jamais connu l'édition intégrale. Tel fut le sort de ce texte que l'on peut aujourd'hui considérer comme un des classiques du XXe siècle et, à tout le moins, comme un des chefs-d'oeuvre de la littérature italienne de l'après-guerre.
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Le récit commence, se construit, et s'achève comme une fable :
Un vieux clochard, arrivé au plus bas de la déchéance sociale et physique, entre cartons souillés et sacs en plastique, dont le seul ami est un fidèle pigeon, fait la rencontre de la « jeune fille merveilleuse » qui le sauve par amour.
Comme dans une fable, il instaure avec le lecteur un échange qui ressemble à celui du conteur et de son public et, loin de se complaire dans l'analyse psychologique des personnages, il s'appuie sur les passions fondamentales, moteurs muets des belles actions. Mais dans cette fable, rien de mièvre ni d'enfantin, rien de gratuit ni de mécanique. Rien de prévisible non plus, mais une ouverture qui surprend et suscite stupeur et émerveillement.
Dans une scène qui a la pureté des grands récits fondateurs, la jeune fille merveilleuse sort ce personnage, comme venu des poubelles de Beckett, de ses cartons, prend un soin infini à le laver, à l'épouiller, à le remettre sur pied. Mais l'amour le plus pur et le plus mystérieux peut-il être plus fort que la vie ? a-t-il vocation à durer ? Si l'amour est sans pourquoi, doit-on chercher plus d'explications à ce qui le tue qu'à ce qui le fait naître ?
Moresco écrit à propos de Fable d'amour : « Dans ce roman sont présents la cruauté et la douceur, la désolation et l'enchantement, la réalité et le rêve, la vie et la mort, qu'on ne peut séparer si l'on veut parler véritablement et profondément de l'amour. Il en résulte une vision extrême et une méditation inactuelle sur l'amour, qui ne cache rien de ses vérités féroces mais suggère une invention possible de la vie au milieu de toute l'obscurité qui nous entoure. » Pour sortir de l'histoire d'amour et des paroles de l'amour, pour sortir des lois de nécessité, il faut rentrer dans l'ordre de la fable d'amour. Alors seulement on comprendra que si la mort est plus forte que la vie, l'amour est plus fort que la mort.
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Un homme veut fuir la sombre et douloureuse gangue qui lui tient lieu de monde et d'existence.
Dans un geste impérieux, il décide de renoncer à toute chose. Après une longue déambulation en voiture, il finit par trouver refuge dans un grand hôtel au bord de la mer où il vit caché. La touffeur de l'été enflamme l'air. De petits feux explosent, çà et là, au long de la côte.
Une nuit, un énorme incendie menace l'hôtel.
L'homme parvient à se sauver en courant sur une colline proche d'où il observe le terrible spectacle. Sur cette colline désertique, il n'y a personne. Pourtant, soudain, une femme aux dents d'or aussi merveilleuse que mystérieuse apparaît dans son dos, lui murmure que c'est elle qui a incendié le monde pour lui et lui demande s'il veut brûler avec elle. Et la femme disparaît aussitôt. Obsédé par cette rencontre, l'homme retrouve un sens à sa vie et part à la recherche de cette femme.
Les Incendiés, comme le dit son auteur est « un livre mystique, sexuel, alchimique. Un livre sur la liberté, sur l'impossible et sur le salut ».
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"Vous croyez que tout ça c'est des sornettes, mais sachez que c'est ma vie ! C'est pas des blagues, du roman... L'histoire n'est pas faite de ça... elle est faite de douleur ! " En 1938, l'Italie fasciste promulgue de nouvelles lois raciales. Mais, contrairement aux mesures prises en Allemagne, aucune ne vise les homosexuels. Dans l'Italie d'alors, en effet, tous les hommes sont actifs, virils et certainement peu enclins à une telle faiblesse.
C'est en tout cas ainsi que Mussolini règle officiellement la question. Mais la réalité fut tout autre...
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Il s'est enfui avec le butin, sain et sauf - ça ressemble à miracle.
Un miracle cher payé : il laisse derrière lui deux morts innocents et son coéquipier raffaello, qui écope de la perpétuité. quinze ans plus tard, raffaello formule un recours en grâce et demande le pardon de silvano, père et mari des victimes. ce dernier, fou de douleur, accepte de pardonner pour mieux se venger.
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« Une femme qui réussit réussit pour toutes les autres ».
1955, côte adriatique.
C'est l'heure du miracle économique pour l'Italie, et les plages qui bordent l'hôtel Ariston accueillent un tourisme tout neuf.
De cet hôtel comme d'un théâtre, Ariston Hotel explore la scène et les coulisses. Au travers des vies, aventures, anecdotes des clients et du personnel, l'album égrène trois décennies et raconte, autour du personnage central de Renata, la propriétaire des lieux, une histoire de l'émancipation féminine.
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Giorgio, ex-militant d'extrême gauche, a trahi tous ses anciens camarades pour échapper à la prison et profite de son charme pour séduire les femmes et les voler.
Il découvre le goût du crime en essayant de se refaire une virginité politique qui lui permette de rentrer dans la bonne société nantie. reprenant la tradition du roman de formation de l'angleterre du xviiie siècle, l'auteur nous fait suivre le monologue intérieur d'un parfait criminel en marche vers la richesse et la respectabilité sociale. le séduisant protagoniste n'a qu'un seul but : laisser derrière lui un passé politique auquel il n'a jamais vraiment cru et rejoindre le monde des riches et des vainqueurs.
M. carlotto nous montre sans complaisance une société du nord de l'italie très réelle et très corrompue.
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