Nous sommes au lendemain de la Grande Guerre, le mal du siècle envahit les âmes. C'est l'époque de la Prohibition et des fortunes rapides. En 1922, Jay Gatz, désormais Gatsby, se retrouve fabuleusement riche. Mille légendes courent sur son compte, qui n'empêchent pas les gens chic et moins chic de venir en troupe boire ses cocktails et danser sur ses pelouses. Gatsby le Magnifique joue la carte des folles dépenses pour éblouir Daisy, mariée à Tom Buchanan, un héritier millionnaire. Le jour où l'espoir de conquérir sa bien-aimée s'évanouit, la fête prend fin brutalement...
>F. Scott Fitzgerald Gatsby le Magnifique Nous sommes au lendemain de la Grande Guerre, le mal du siècle envahit les âmes, c'est l'époque de la Prohibition et des fortunes rapides. En 1922, Jay Gatz, désormais Gatsby, se retrouve fabuleusement riche.
Personnage mystérieux installé à Long Island dans une somptueuse propriété, mille légendes courent sur son compte. Elles n'empêchent pas les gens chic, et moins chic, de venir en troupes boire ses cocktails et danser sur ses pelouses.
Gatsby le Magnifique joue la carte de l'éblouissement et des folles dépenses comme un appât pour ramener à lui Daisy, mariée à Tom Buchanan, un millionnaire qui, à la différence de Gatsby, n'a pas gagné sa fortune, mais en a hérité.
Le jour où l'espoir de reconquérir sa bien-aimée s'évanouit, la fête prend fin et Gatsby meurt, abandonné de tous, sauf de son voisin, Nick Carraway, le cousin de Daisy, qui nous révèle cette histoire.
Gatsby le Magnifique est un des romans emblématiques du xxe siècle.
« Il serait faux d'affirmer que la ville entière participa à cette fête satanique. Quelques personnes sensées estimèrent que Miss Amelia était suffisamment riche pour ne pas se donner le mal d'assassiner un vagabond qui transportait de la camelote. Il existait même dans la ville trois âmes charitables qui refusèrent d'instinct de croire à ce crime, malgré l'intérêt et l'immense scandale qu'il susciterait. » C.McC., « La ballade du café triste ».
Quand la gigantesque Miss Amelia accepte dans sa masure un gringalet bossu qui se prétend son parent, les rumeurs s'enflamment comme une traînée de poudre. Va-t-elle l'abattre pour le détrousser ? Son magasin rouvre, transformé en café. Il devient un lieu incontournable pour la clientèle que Cousin Lymon distraie de sa vie misérable. Les deux êtres que tout oppose s'associent corps et âmes, pour le meilleur et pour le pire. « La ballade du café triste », « Wunderkind », « Le jockey », « Madame Zilensky et le roi de Finlande », « Celui qui passe », « Un problème familial » et « Une pierre, un arbre, un nuage » : Carson McCullers a élaboré entre 1936 et 1951 ce recueil de sept nouvelles, où l'alcool et la musique coulent à flots.
« Cher papa, C'est une lettre d'adieu, en attendant que je t'écrive d'un autre endroit. Je t'avais prévenu que je quitterais cette ville parce que je ne pouvais pas faire autrement., je ne peux pas supporter plus longtemps cette existence, parce que la vie est devenue pour moi un fardeau. J'ai pris le revolver parce qu'on ne sait jamais, mais je peux en avoir besoin, et je te renverrai l'argent à la première occasion. Dis à Bérénice qu'elle ne s'inquiète pas. Tout est venu de l'ironie du sort, et ça ne pouvait pas être autrement. , je t écrirai plus tard. Papa, je t'en prie, n'essaie pas de me rattraper.
Bien à toi.
Frances Addams » Six ans après Le coeur est un chasseur solitaire qu'elle a publié à 22 ans en 1940 et qui l'a rendue célèbre, Carson McCullers (1917-1967) écrit Frankie Addams, son deuxième chef-d'oeuvre, avec toujours cette question lancinante chez la grande romancière américaine du sud des États-Unis : pourquoi est-il si difficile de passer de l'enfance à l'âge adulte, si compliqué aussi de conclure la paix avec soi-même ?
Nouvelles, poèmes, la première esquisse, remarquable, de ce qui deviendra Le coeur est un chasseur solitaire, ces textes, jusqu'alors inédits ou publiés en revue, ont été rassemblés après la mort de Carson McCullers par sa soeur Margarita Smith.
On trouve déjà dans ces écrits de jeunesse - l'auteur avait alors entre dix-sept et dix-neuf ans - tout ce qui fait le génie de ce magnifique écrivain et compose la trame de son oeuvre : sa déchirante sensibilité, son angoisse de la solitude, le besoin d'aimer et d'être aimée, la difficulté sinon l'impossibilité de communiquer.
Pour les lecteurs passionnés de Carson McCullers, il y a là une véritable biographie littéraire.
Carson McCullers est née à Columbus (Georgie) en 1917. Elle est morte en 1967. En France, toute son oeuvre est publiée aux Éditions Stock.
U Depuis leur réédition et la sortie du très beau livre de Jacques Tournier (A la recherche de Carson McCullers, Calmann-Lévy 2001), les titres de McCullers font à nouveau partie des meilleures ventes : 2210 ex en 9 mois pour La Ballade du café triste, 1995 ex en 1 an pour Frankie Adams, 3580 ex en 1 an pour Le Coeur est un chasseur solitaire.
Difficile de ne pas frissonner dans la bourgade anglaise de Middenshot. Quand le vent cesse enfin de hurler, c´est le tumulte intérieur qui prend le relai. Depuis son accident, quelque chose s´est brisé en Mr. Jarrow. Sa femme aimante et bien vivante, il s´est convaincu qu´elle était morte, alors il ne s´adresse à elle que lors de séances de spiritisme. Sa fille, en passe de devenir vieille fille, supporte toutes ses manies en se berçant d´illusions sur les intentions de son voisin : Mr. Holme. Or ce dernier sous ses allures de gentleman a des désirs bien dévorants. Et ce monde déjà bancal est menacé : un tueur fou rode à Middenshot. Pour lui échapper, il faudra aux personnages s´aventurer au-delà du bien et du mal. Êtes-vous prêts à les suivre ? Edgar Mittelholzer invente un ton inédit de comédie noire. Tout y est terrifiant et tout y est amusant. Cet impossible équilibre n´a guère d´équivalent à part chez les frères Cohen.
"Illuminations et nuits blanches" réunit l'autobiographie dictée par Carson McCullers au cours des semaines précédant sa mort en 1967, la correspondance échangée avec son mari Reeves pendant la Seconde Guerre mondiale, et trois nouvelles inédites où elle exprime son amour et sa profonde solidarité avec le peuple noir.
L'auteur du Coeur est un chasseur solitaire nous livre des souvenirs et des confidences qui nous font partager son travail d'écrivain, ses doutes et ses moments d'inspiration. Nous découvrons aussi la vérité sur ses relations avec son mari, dont elle divorce en 1941, qu'elle épouse de nouveau en 1945 - une longue, douloureuse et bouleversante histoire d'amour.
Complémentaires, les trois volets de ce livre se répondent entre eux et nous apportent un nouvel éclairage émouvant sur la vie et l'oeuvre de Carson McCullers, celle dont Richard Wright disait qu'elle était le seul écrivain blanc à être capable d'écrire sur les Noirs.
Un soir de l'été dernier, il faisait chaud comme aujourd'hui, et j'étais heureuse. Les gens prétendent qu'on n'est jamais complètement heureux. Moi, je l'étais.
Porte d'entrée magnifique dans l'oeuvre de Jean Rhys, ce recueil de nouvelles, restées longtemps inédites en français, nous entraîne dans la bohème de l'Europe d'avant guerre, Vienne la magnifique, Paris et ses cafés, puis plus loin encore, au-delà des océans, vers les souvenirs d'enfance ensoleillés des Caraïbes.
Poète, lady, rêveur pathétique ou amoureuse éperdue, les personnages de Jean Rhys arpentent la vie avec pour seul bagage la nostalgie, le bonheur enfui, et toujours cet humour sombre, si bien dosé.
Dans un style elliptique qui lui est propre, Jean Rhys va à l'essentiel. Ce qui intéresse la romancière, c'est la vérité, la vie ici, le coeur qui continue de battre, de se battre, comme elle : une femme en révolte permanente qui a fait de la poésie et de l'ironie ses armes les plus puissantes.
Soldat d'une armée allemande à laquelle ses chefs avaient promis la maîtrise du monde et qui compte ses innombrables morts, Ernst Gräber échappe à l'enfer des bombardements à l'occasion d'une permission et quitte le front russe devant Stalingrad pour partir à la recherche de ses parents. Effrayante odyssée : il ne traverse que des villes en ruine et ne voit que des survivants affamés. La rencontre d'une amie d'enfance, Élisabeth, va soudain illuminer la vie d'Ernst. Mais, après le spectacle de la destruction des hommes, y a-t-il encore un temps pour aimer ?
Dans Un temps pour vivre, un temps pour mourir, Erich Maria Remarque impose l'idée, alors nouvelle, de «guerre totale». Il y révèle la barbarie à laquelle aboutit l'armée allemande, aveuglément bornée, sur le front de l'Est. Et le soldat Ernst Gräber, contraint de se battre malgré lui au nom de l'Allemagne nazie, témoigne du dilemme dans lequel finit par se trouver tout individu quand il veut demeurer fidèle à sa conscience.
Au jour de sa mort le 14 mai 1979, à près de quatre-vingt-dix ans, Jean Rhys travaillait depuis environ quatre ans à un ouvrage autobiographique qui n'avançait qu'avec une extrême lenteur à cause de sa fragilité physique.
Elle parvint à mener les quinze brefs chapitres décrivant son enfance au point où la perfectionniste qu'elle était pût les considérer comme achevés. Ils racontent son histoire jusqu'au moment où elle quitta l'île de la Dominique, aux Antilles, où elle était née, pour aller poursuivre ses études en Angleterre. Pendant la dernière année de sa vie, elle songeait quelquefois à la possibilité de publier ces chapitres indépendamment ; mais elle concluait toujours en espérant avoir le temps de réviser et de polir le reste de son travail, qu'elle avait déjà dicté dans une première version.
Ce délai ne lui fut pas accordé. Ses éditeurs eurent le choix entre deux solutions : soit compléter le volume en y incluant les passages non révisés dans leur état brut, ce qu'elle ne leur aurait pas laissé faire de son vivant, soit en retirer des parties de son histoire dont ils savaient qu'elle souhaitait les raconter, ce qu'elle ne pourrait plus jamais faire. La décision de publier fut en grande partie motivée par le fait que, dans les chapitres non révisés, elle racontait comment elle avait commencé à écrire. ce qui était du plus haut intérêt pour tous ceux qui aiment et admirent son oeuvre et ne pouvait être puisé à aucune autre source.
Avec cette autobiographie inachevée, Jean Rhys laissait un impressionnant fragment d'autoanalyse intitulé « extrait d'un journal ». Elle l'avait écrit à la fin des années 1940 et comptait l'incorporer au volume si elle trouvait le moyen. La chose aurait peut-être été impossible : ces pages ont un style très différent du reste. Elles sont présentées ici en appendice et non comme partie intégrante du récit.
Cocktails, mannequins, ateliers d'artiste, et aussi Vienne et les Antilles, en tous lieux et en toutes circonstances, Jean Rhys promène dans la vie son personnage hanté par la peur : «J'ai eu peur des visages lisses et brillants, des visages de rats, de la façon dont ils riaient au cinéma. J'ai peur des ascenseurs, du regard des poupées.» Une peur que seule l'écriture parvient à conjurer un tout petit peu.
Les quinze nouvelles de ce recueil ont été écrites en 1929 et 1934, période où commençait à pâlir l'étoile de l'auteur de Gatsby. Zelda internée, les soucis d'argent de plus en plus pressants, Fitzgerald a vu s'achever les années folles dans la grande crise économique. Un monde meurt - celui qu'il aimait et il le sait.
Dans ces textes vendus aux journaux à grand tirage, le merveilleux romancier n'a rien perdu de son élégance, de sa subtilité, de son art indéfinissable de communiquer l'émotion. Certaines fleurs ne sont jamais plus belles qu'au seuil de la décomposition, de la chute silencieuse des pétales. Ces pétales détachés, les voici.Jean David, VSD.
Etrangement, la vie et l'oeuvre de Francis Scott Fitzgerald épousent l'histoire du monde qui fut le sien.
1920 : premier succès, qui correspond à la naissance d'une génération nouvelle. 1929 : premiers signes de dépression de Zelda tant aimée, au moment du krach de Wall Street. 1940 : mort de Scott, alors que les armées hitlériennes envahissent l'Europe. Un versant au soleil que va couvrir exactement un versant à l'ombre, c'est l'architecture de ses deux grands romans, Gatsby et Tendre est la nuit ; c'est l'itinéraire que retracent les nouvelles publiées ici dans la chronologie de leur écriture et les quatre textes inédits en français, qui tiennent à la fois de l'essai, de la confidence et de la fiction.
On peut se demander, note Jacques Tournier, si ce n'est pas dans ces nouvelles ancrées dans la vie quotidienne, qui ont la grâce de l'improvisation, qui jouent sur de brèves émotions, aiguës et légères, qu'on touche au plus près à l'univers de l'écrivain.
Regroupant un ensemble de nouvelles inédites en français, ce volume fait la part belle aux thématiques chères à Jean Rhys. Il y est question de Paris et de ses cafés, de Vienne la magnifique, de la vie de bohème, des paysages incandescents et sauvages des Caraïbes, de la douleur de l'exil, d'êtres écorchés par les aléas de l'existence, mais d'abord et surtout de femmes magnifiques et déchues, avides de liberté et de justice.
De toutes ces obsessions qui ont façonné la femme et l'écrivain qu'elle est devenue, Jean Rhys fait de la grande littérature. Dans le style elliptique qui lui est propre - un verbe sans aucun doute nourri du créole de son enfance - elle fait entendre sa voix, celle d'une femme en révolte permanente, et nous donne à voir avec une passion, une empathie et une modernité sans pareilles le quotidien chaotique du monde d'avant-guerre.
Une jeune fille calculant des stratégies subtiles pour amener à se déclarer l'homme qu'elle a choisi : voilà une situation cent fois dépeinte par la littérature et le cinéma. Mais ici il y a tout le désespoir de Yanci, la mélancolie pudique et déchirée de Fitzgerald, et l'on n'y résiste pas...
Le paradis dont parle le titre de ce livre, c'est celui de la jeunesse et des premières amours, fugace «comme un rêve dont on ne parvient plus à se souvenir». C'est celui que Val, le jeune Russe à l'existence bouleversée par la révolution de 1917, revient chercher sur la Riviera où il n'est plus qu'un chauffeur de taxi. Celui dont rêvent tant d'autres, dont les existences passent ici en quelques pages qui, à chaque fois, nous disent l'essentiel.
Après les trois volumes de Love Boat, voici enfin complet le trésor des nouvelles de F. S. Fitzgerald. Un ensemble qui n'a d'égal, pour la hauteur constante de l'inspiration, que l'oeuvre d'un Maupassant, à qui une même destinée éclatante et précocement brisée apparente l'auteur de Gatsby le Magnifique.
Finus bates est tombé amoureux de l'élégante birdie wells, un jour de 1917 où il l'a vue faire la roue, toute nue au milieu des arbres, aux environs de mercury, petite ville endormie du mississippi.
Il a continué de l'aimer quatre-vingts ans durant : pendant leurs mariages respectifs, au moment de la mort mystérieuse et prématurée de earl, le mari volage de birdie. somptueuse peinture de l'amitié de toute une vie, d'une passion toujours vive, d'affrontements conjugaux et de compromis, de l'âge qui vient, le paradis perdu de mercury dépeint brillamment les bonheurs de l'existence.
Etrangement, la vie et l'oeuvre de f.
S. fitzgerald épousent l'histoire du monde qui fut le sien. 1920 : premier succès, qui correspond à la naissance d'une génération nouvelle. 1929 : premiers signes de dépression de zelda tant aimée, au moment du krach de wall street. 1940 : mort de scott, alors que les armées hitlériennes envahissent l'europe.
Un versant au soleil que va couvrir exactement un versant à l'ombre - c'est l'architecture de ses deux grands romans, gatsby et tendre est la nuit : c'est l'itinéraire que retracent les nouvelles publiées pour la première fois ici dans la chronologie de leur écriture et les quatre textes inédits en français, qui tiennent à la fois de l'essai, de la confidence et de la fiction.
On peut se demander, note jacques tourrier, si ce n'est pas dans ces nouvelles ancrées dans la vie quotidienne, qui ont la grâce de l'improvisation, qui jouent sur de brèves émotions, aiguës et légères, qu'on touche au plus près l'univers de l'écrivain.
Après une enfance heureuse au Caire, chez ses grands-parents paternels, Colette part avec sa mère à Paris en 1946 pour y suivre ses études.
Mais le Paris d'après-guerre lui semble morne. Elle ne s'entend guère avec son frère, ni avec sa grand-mère. Les fréquentes absences de sa mère accentuent son sentiment de solitude, et elle se réfugie auprès de la cuisinière, qui lui fait découvrir les marchés parisiens et l'initie aux délices de la gastronomie française. Petit à petit, " l'Egyptienne ", comme on l'a surnommée, devient " la Parisienne ".
Colette Rossant évoque ses souvenirs où se mêlent des goûts, des couleurs et des textures merveilleuses.