Pour que Jim, chau eur Uber de soixante ans, voie la vie du bon côté, que faudrait-il ? De l'argent ? Jim en a su samment. Une petite cure d'antidépresseurs? Non, c'est plus grave, docteur. Ce qu'il veut, c'est qu'on lui che la paix dans ce monde déglingué. Et avoir a aire le moins possible à son prochain, voire pas du tout. Alors, quand sa nouvelle voisine, anquée d'un mari militaire et d'un ls de quatre ans, lui adresse la parole, un grain de sable se glisse dans les rouages bien huilés de sa vie solitaire et réglée. De quoi faire exploser son quota de relations sociales...
En entremêlant les destins de ses personnages dans un roman plein de surprises, Levison donne le meilleur de lui-même, et nous livre sa vision du monde, drôle et désabusée.
Calcutta, 1921 : Sam Wyndham, policier des forces impériales, se rend selon son habitude dans une fumerie d'opium. Alors qu'il tente d'échapper à une descente de police, il tombe sur un homme sauvagement assassiné, mais, craignant pour sa carrière, il fuit. Chargé d'enquêter sur d'autres victimes aux blessures étrangement similaires, il est convaincu qu'un même meurtrier est à l'oeuvre. C'est alors qu'on le sollicite pour veiller à la sécurité du prince de Galles, en visite officielle en Inde. Les partisans de Gandhi ont en effet organisé une grande marche pacifique, dont la tenue coïnciderait avec l'allocution du prince. Sam est désigné pour convaincre les leaders bengalis d'annuler leur manifestation car son adjoint, le sergent Sat Banerjee, est le neveu de l'un d'entre eux. Contrairement à l'avis familial, ce dernier n'a pas démissionné de la police britannique, et à présent il échoue à convaincre son oncle. Sur fond de manifestations, Sam et Sat découvrent que les victimes des assassinats ont toutes un lien avec un laboratoire de l'armée qui, pendant la Grande Guerre, fabriquait du gaz moutarde testé sur des soldats gurkha, recrutés au Népal, et envoyés en première ligne. Le meurtrier chercherait-il à se venger de ce fait resté jusque-là secret ?
Une petite ville américaine ravagée par la fermeture de l'unique usine. Un héros qui perd non seulement son travail, sa télé, son aspirateur, mais aussi sa petite amie. Pour ne pas perdre aussi sa propre estime, il est prêt à accepter n'importe quel « petit boulot », y compris celui qu'un bookmaker mafieux, lui propose... Un portrait au vitriol de l'Amérique des laissés-pour-compte.
Tribulations d'un précaire est un récit écrit à la première personne. Avec un regard acéré et décalé sur le monde du travail, l'auteur relate avec un humour noir et décapant les petits boulots qu'il a été amené à exercer aux États-Unis pour survivre, après un passage dans l'armée et un diplôme de lettres. Aucune des compétences acquises ne lui servira jamais... Ni pour transporter câbles et cafés lors du tournage d'un film underground, découper des poissons dans un supermarché de luxe, remplir des cuves de fuel ou conduire un camion de déménagement... Ni pour les travaux de forçat en Alaska aux côtés de travailleurs immigrés.
«Au cours des dix dernières années, j'ai eu quarante-deux emplois dans six États différents. J'en ai laissé tomber trente, on m'a viré de neuf, quant aux trois autres, ç'a été un peu confus. C'est parfois difficile de dire exactement ce qui s'est passé, vous savez seulement qu'il vaut mieux ne pas vous représenter le lendemain.
Sans m'en rendre compte, je suis devenu un travailleur itinérant, une version moderne du Tom Joad des Raisins de la colère. À deux différences près. Si vous demandiez à Tom Joad de quoi il vivait, il vous répondait : «Je suis ouvrier agricole». Moi, je n'en sais rien. L'autre différence, c'est que Tom Joad n'avait pas fichu 40 000 dollars en l'air pour obtenir une licence de lettres.»
« Un livre sert à celui qui l'écrit, rarement à celui qui le lit, c'est pourquoi les bibliothèques sont pleines de livres inutiles. » Ainsi s'achève l'autobiographie de Luigi Pintor, texte pourtant parmi les plus essentiels qu'il puisse être donné de lire, pudique, profond, bouleversant. Dans une vie, que devons-nous à nous-mêmes et qu'est-ce qui tient à l'époque où nous vivons ? Traversant un demisiècle d'histoire, de l'enfance heureuse à l'expérience décisive de la Seconde Guerre mondiale, de la Résistance au rêve d'une société différente, du journalisme engagé aux épreuves politiques et personnelles, ces pages sensibles, imagées et volontairement sobres dressent le portrait d'un homme fidèle à lui-même, à ses engagements et à ses idéaux, dans une écriture à l'ironie vibrante digne des plus grands - La Rochefoucauld, Leopardi, Rilke ou Calvino.
En 1969, ils étaient au Vietnam, embourbés dans la jungle et dans une guerre de plus en plus absurde. Fremantle, sergent aguerri, a` la tête d'une section de combat, Drake, jeune recrue pas très douée. En 2016, ces deux-là se retrouvent, après quarante-sept ans. L'ancien sergent dirige sans enthousiasme le commissariat d'une petite ville du Michigan, et le soldat malhabile est un sénateur en campagne pour sa réélection. Ce dernier a raconté ses faits d'armes au Vietnam, version Disney Channel, pour s'attirer un électorat de vétérans, et il recourt a` son ancien chef pour les corroborer. Ce ne sera qu'une petite formalité, une interview télévisée amicale, dans laquelle Fremantle ne devra pas vraiment mentir, non, il devra juste omettre de dire toute la vérité. Pas de quoi fouetter un flic...
Romains depuis plusieurs générations, les Zevi comptent parmi leurs ancêtres penseurs, avocats, scientifiques et même un rabbin ! Seule fausse note dans ce concert de bienséance, Matteo, incorrigible hâbleur. Dans les années 1990, il s'est rué avec légèreté dans deux mariages successifs et une accumulation inconsidérée de dettes. Ne parvenant pas à les rembourser, il a quitté l'Italie pour Los Angeles. Seize ans plus tard, le voici de retour à Rome. Ses deux enfants l'attendent sans l'attendre, tandis que Federica, son ex-femme, essaye de recoller les morceaux en éternelle Pénélope. Le revenant, résolu à dévorer la vie par les deux bouts, se jette sans retenue dans les retrouvailles avec la Ville éternelle, qui plus que jamais conjugue beauté et délabrement. Et la vie reprend son cours léger et futile, jusqu'à l'inévitable collision avec l'Histoire.
Charger un passager à l'aéroport, quoi de plus juteux pour un chauffeur de taxi? Une bonne course vous assure une soirée tranquille. Ce soir-là, pourtant, c'est le début des emmerdes... La cliente n'a pas assez d'argent sur elle et il vous faut attendre dans sa maison pourvue d'amples fenêtres (ne touchez jamais aux fenêtres des gens !). Puis, deux jeunes femmes éméchées font du stop. Mais une fois dépannées, l'une d'elles déverse sur la banquette son trop-plein d'alcool et la corvée de nettoyage s'avère nécessaire (ne nettoyez jamais votre taxi à la vapeur après avoir touché les fenêtres d'une inconnue !). Après tous ces faux pas, comment s'étonner que deux policiers se pointent et vous demandent des comptes ? Un dernier conseil : ne sous-estimez jamais la capacité de la police à se fourvoyer !
Dans ce roman magistral, Levison dissèque de manière impitoyable les dérives de la société américaine et de son système judiciaire.
Avez-vous déjà rêvé de lire dans les pensées des gens ? Savoir ce que se dit la serveuse en vous apportant votre café du matin. Ce que vos amis pensent vraiment de vous. Ou même ce que votre chat a dans la tête ? Eh bien, c'est exactement ce qui arrive un jour à Snowe, un flic du Michigan. Au début, il se croit fou. Puis ça l'aide à arrêter pas mal de faux innocents... À des kilomètres de là, un autre homme est victime du même syndrome. Mais lui est en prison, et ce don de télépathie semble fortement intéresser le FBI...
Iain Levison nous entraîne dans un suspense d'une brûlante actualité, où la surveillance des citoyens prend des allures de chasse à l'homme. Mais sait-on vraiment tout de nous ?
Impossible d'étouffer l'affaire : la deuxième victime a été trouvée ce matin, en plein centre-ville.
Même mise en scène que pour la première : robe de soie rouge, pieds nus, jupe relevée, pas de sous-vêtement. le tueur signe son oeuvre avec audace et la presse s'en régale. c'est ce qui inquiète l'inspecteur chen : pour s'exposer si dangereusement, le coupable doit avoir un plan diabolique...
« Savoir-vivre et discrétion. » Pour Leo Pontecorvo, brillant professeur de médecine et père de famille respecté issu de la bourgeoisie juive romaine, les excès et les incartades ne font pas partie du programme. Mais un soir il apprend, par le journal télévisé, qu'une gamine de douze ans, petite amie de l'un de ses fils, l'accuse d'avoir tenté de la séduire. Un gouffre s'ouvre sous ses pieds. Rien dans sa vie ne l'a préparé à affronter une situation aussi humiliante. Rien ne l'a préparé à se battre en général. Au lieu de clamer son innocence, Pontecorvo se replie sur lui-même et se remémore comment le piège s'est refermé sur lui, entre l'indispensable et trop raisonnable femme, la fillette mythomane, les clinquants parents de l'accusatrice, l'intraitable magistrat, l'avocat pervers... Si la justice est aveugle, l'injustice l'est aussi.
Parce qu'il a besoin de vacances, l'inspecteur Chen est envoyé en repos au bord du lac Tai. Ce paysage idyllique cache malheureusement une triste réalité : l'eau du lac est infestée par les rejets des usines alentour. Le directeur de l'une d'entre elles est assassiné et les militants écologistes radicaux sont montrés du doigt. Dans un pays où la croissance économique débridée nie les impératifs environnementaux les plus élémentaires, l'enquête se révèle délicate pour l'inspecteur Chen.
Inséparables, les frères Pontecorvo, Filippo et Samuel, l'ont toujours été. Les différences existent pourtant. L'aîné, paresseux, bon vivant, collectionne les aventures. Le second, financier brillant, ne connaît en amour que des ratés.
Et voilà que les destins s'inversent. Samuel subit un revers professionnel important, tandis que Filippo conquiert une renommée inattendue. Une renommée que les médias amplifieront pour de mauvaises raisons. Encore une fois les Pontecorvo vont devoir faire face au système médiatique. Alors que vingt-cinq années se sont écoulées, le passé refait surface et ramène au premier plan le spectre de Leo, leur père, l'hallali de la presse, le silence qui a tétanisé la famille, le rôle de l'inébranlable Rachel, leur mère. Un passé qu'il est temps pour les Inséparables d'affronter, tout en slalomant dans leur propre vie...
Sur la mort de Vincent Van Gogh tout a été écrit. Sur celle de son frère Théo, terrassé par le chagrin, des litres d'encre ont été aussi déversés. Mais personne n'a évoqué ce qu'il advint de Johanna Van Gogh-Bonger, épouse de Théo, qui vécut un double veuvage tant le lien entre les deux frères était fort. Après la disparition de son mari dans un hôpital psychiatrique d'Utrecht, la jeune femme décide d'ouvrir, à quelques kilomètres d'Amsterdam, une auberge qui lui permettrait, à elle et à son bébé de un an, de survivre. C'est là qu'elle réunit les lettres de Vincent, qu'elle accroche aux murs ses toiles.
Nous sommes en 1891 et certains voyageurs de cette fin de siècle s'arrêtent volontiers dans l'agréable demeure. Déconcertés, ils regardent ces tableaux aux couleurs inattendues qui jusque-là n'ont pas trouvé d'acquéreur, ni à Arles ni à Paris. Des tableaux dédaignés et même voués par certains au bûcher tant ils paraissent « démoniaques ». Cette exposition loin du monde des critiques prétentieux et pontifiants permettra au peintre de connaître enfin une gloire posthume.
Une histoire méconnue et passionnante qui brosse, entre documentaire et fiction, le portrait d'une femme hors norme dont la détermination a changé la face de l'art contemporain...
Comment passer d'un petit boulot... à un gros magot? L'équation semble insoluble pour les trois héros de cette histoire qui végètent entre gagne-pain abrutissants et petits deals de cannabis. Le chômage, qui frappe cette ville des environs de Pittsburgh, n'arrange rien. À force d'humiliations, la graine du crime germe dans l'esprit des trois lascars inexpérimentés. Qu'il s'agisse de voler une télé ou une Ferrari, ils montent leurs coups en amateurs. Mais nous sommes en Amérique, le pays de tous les possibles, et devant un bon plan on fonce!
" C'est une invention bien connue de conspirer contre le Parti avec des romans ", a dit le président Mao.
Un précepte que méditent les habitants de la cité lorsque monsieur Ma, le libraire, est arrêté un soir de l'hiver 1962. Son crime ? Posséder dans ses rayons un roman étranger à propos d'un certain docteur russe. Sa peine ? Trente ans d'emprisonnement pour " activités contre-révolutionnaires ". Vingt ans plus tard, Ma est libéré. La Révolution culturelle est loin, Mao est mort, les autorités encouragent l'initiative privée.
Que pourrait faire le vieux Ma après tant d'années de prison ? Contre toute attente, son nouveau commerce est un succès. Une reconversion à mille lieues de la littérature. Quoique...
Shanghai, cité de la Poussière Rouge. Dans cet ensemble de maisons traditionnelles, les habitants aiment se réunir dans l'une des allées pour leur «conversation du soir». De la prise de pouvoir du Parti communiste en 1949 jusqu'à la période actuelle du « socialisme à la chinoise », en passant par la Révolution culturelle, chacun tisse son récit. Travail, précarité, ambition et amour se déclinent selon la grammaire socialiste, car rien n'échappe à l'idéologie. Avec ces nouvelles, Qiu Xiaolong pose un regard pénétrant et lucide sur la Chine contemporaine. Certaines d'entre elles ont été publiées dans Le Monde durant l'été 2008.
L'enquête qui attend l'inspecteur principal Chen sera certainement la plus délicate de sa carrière. Elle a pour objet. le Président Mao. Ou plutôt la petite fille de sa « partenaire de danse » à Shanghai, une ancienne actrice. La jeune fille est soupçonnée d'être en possession d'un mystérieux « souvenir » du grand Timonier. L'image du leader étant déjà assez écornée par les mémoires de son médecin et autres biographies non autorisées, le secrétaire du Parti Li veut absolument étouffer l'affaire. L'inspecteur Chen, chargé de l'enquête, infiltre les réseaux des nostalgiques des années 30 et prend tous les risques, allant même jusqu'à fouiller l'ancienne chambre de Mao dans la Cité Interdite...
Dans ce qui est probablement son roman le plus documenté, Qiu Xiaolong se confronte directement à la figure de Mao, dont l'ombre planait sur ses livres précédents.
Chez les Sonnino, une famille de la bonne bourgeoisie juive romaine, figure au premier plan Bepy. à la sortie de la guerre il préfère oublier le « clownesque couple » Mussolini-Hitler et ses méfaits pour revenir à une scintillante et futile existence dans laquelle les femmes, surtout celles de ses amis, occupent beaucoup de place. Il ne comprendra jamais pourquoi son fils cadet Teo, doué et séduisant, choisit d'aller vivre « dans ce pays insensé dénommé Israël ». Heureusement son aîné, Luca, s'inscrit dans la lignée paternelle : manteau croisé en cachemire, Porsche Carrera et fréquentation assidue de la business class. Quant à son petit-fils Daniel, le narrateur, issu d'un improbable mariage mixte, il est pris dans un insoluble dilemme : « être juif pour les gentils » et « gentil pour les juifs ». Handicap auquel viendra s'ajouter sa timidité sexuelle et son incapacité à entreprendre la belle Gaia, dans le tourbillon de la jeunesse dorée romaine.
La poésie serait-elle la seule réponse à opposer aux tourments de l'âme humaine ? aux maux de coeur comme à ceux de l'esprit ? c'est ce que nous démontre primo levi dans ces deux nouvelles inédites oú la réalité se teinte légèrement d'irréel.
Dans les années 20 des Siciliens débarquent à New York, ville de bruit, de voitures et d'argent.
Rien de commun avec l'île natale. Rien, sauf la Mafia. Celle-ci est toujours là, qui règle les vies et les morts. Willy Melodia, pianiste à l'oreille absolue, égrène les airs à la mode, du jazz à Frank Sinatra, et pendant vingt ans se laisse porter par les "amis". Assis devant son piano, il assiste aux faits et gestes de Lucky Luciano, son protecteur en chef, de Vito Genovese, de Frank Costello. Sans parler de Ben Siegel, ce truand juif qui rêve de tuer Hitler.
Indifférent aux événements du monde, Willy ne partage pas ce rêve. Avec son piano, il accompagne la marche de l'histoire en lui tournant le dos.
Inde, 1920. Sam Wyndham visite le royaume de Sambalpur, réputé pour ses mines de diamants et son somptueux Palais du Soleil. Le prince de cette province voisine de Calcutta a sollicité la protection de la police britannique, alors qu'il doit signer un accord d'allégeance envers l'Empire. Wyndham ne parvient pas à éviter l'assassinat du fils du maharajah. Il décide alors de rester pour mener l'enquête, aidé du sergent Banerjee. Les deux hommes entrent dans un labyrinthe de complots et de menaces, au sein d'un royaume profondément divisé entre les traditions millénaires et les appétits les plus modernes...
Calum Maclean aime le travail bien fait. Et son job de tueur à gages n'a pas l'air de lui poser le moindre problème de conscience. En revanche, il est très attaché à son statut de freelance, un statut qui ne le lie à aucun gang en particulier. Aussi, quand Jamieson, un boss de la mafia locale, lui demande d'éliminer un dealer sans envergure du nom de Lewis Winter, la seule chose qui lui importe c'est de sauvegarder cette liberté. Il le prend en filature avant de passer à l'action pour mener à bien sa mission. Malheureusement pour lui, Winter a récemment fait affaire avec un autre boss de Glasgow et son meurtre pourrait bien déclencher une guerre des gangs, dont Calum serait la première victime... Tandis que Zara Cope, petite amie de Lewis Winter et croqueuse de diamants intelligente et ambitieuse, a décidé de se servir du meurtre pour grimper les échelons, Calum devient lui-même une cible. Quant à la police, il lui sera difficile de démêler l'embrouille.
Un thriller au ton distancié et ironique, au rythme soutenu et à la prose acérée, qui se joue des lois du genre et de la morale pour dérouter le lecteur, et donne vie à des personnages très convaincants.
Quatrième de couverture Dans les années sombres du nazisme, deux destins parallèles et opposés s'accomplissent: celui d'un combattant républicain espagnol et celui d'un penseur solitaire inapte à affronter la vie, Walter Benjamin. Leur point communoe Une frontière, celle qui, sur la route des Pyrénées, sépare l'Espagne de la France. C'est là qu'aura lieu leur rencontre improbable.