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ERIKA ABRAMS
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Nouvelle-Zélande, 1866. En pleine ruée vers l'or, l'île voit débarquer sur ses côtes tout ce que la vieille Europe compte d'ambitieux et de désespérés. Parmi eux, Walter Moody, un jeune Britannique bien décidé à faire fortune. Mais une étrange assemblée l'attend dans le petit hôtel où il a trouvé refuge. Là, douze hommes du cru tiennent une réunion secrète pour tenter d'élucider des faits étranges qui agitent la communauté. Un notable a disparu, une prostituée a tenté de mettre fin à ses jours, et on a découvert une immense fortune dans la maison d'un pauvre ivrogne, mort lui aussi. Moody succombe bientôt à l'irrésistible attrait du mystère et se retrouve plongé dans un entrelacs d'intrigues où la fièvre de l'or est reine.
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Héritière moderne de Dickens, mais aussi de Sapho et des Libertins, Sarah Waters nous offre une vision clandestine de l'Angleterre victorienne, un envers du décor où les héroïnes, de mariages secrets en amours interdites, ne se conduisent jamais comme on l'attendrait.
Londres, 1862. À la veille de ses dix-huit ans, Sue Trinder, l'orpheline de Lant Street, le quartier des voleurs, se voit proposer par un élégant, surnommé Gentleman, d'escroquer une riche héritière. Orpheline elle aussi, cette dernière est élevée dans un lugubre manoir par son oncle, collectionneur de livres d'un genre tout particulier. Dans cette atmosphère saturée de mystère et de passions souterraines, Sue devra déjouer les complots les plus délicieusement cruels, afin de devenir, avec le concours de la belle demoiselle de Briar, une légende parmi les cercles interlopes de la bibliophilie érotique.
Héritière moderne de Dickens, mais aussi de Sapho et des Libertins, Sarah Waters nous offre une vision clandestine de l'Angleterre victorienne, un envers du décor où les héroïnes, de mariages secrets en amours interdites, ne se conduisent jamais comme on l'attendrait. Un roman décadent et virtuose. -
1874. La prison de Millbank et ses voleuses, criminelles et faussaires, ses avorteuses et mères maquerelles.
C'est dans l'inquiétant climat de l'une des geôles les plus lugubres de l'ère victorienne que Margaret Prior, dame patronnesse, rencontre la charismatique médium spirite Selina Dawes qui, bien qu'incarcérée, ne cesse de clamer son innocence. Au fil des visites, Selina dévoile son étrange histoire, et Margaret est irrésistiblement entraînée dans un monde crépusculaire de séances de spiritisme et d'apparitions, d'esprits insoumis et de passions incontrôlables...
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«Ne fais pas l'imbécile, grogna Stankovsky, on ne va pas perdre du temps à prendre des mesures. On risque de rater le déjeuner, ça devient sérieux. Allez, ça se voit au premier coup d'oeil, non, qui a le plus gros nez ?
- Tiens, s'exclama Becvár, celui-là avec le béret, il a un de ces tarins. Qu'est-ce que t'en dis, Pepík ? Je lui mets la corde au cou ?«.
Le livre : Un témoignage sur le ghetto de Prague, où le sarcasme côtoie la tragédie.
Prague, octobre 1941. Reinhard Heydrich, protecteur de Bohême mélomane, s'évertue à déboulonner de l'Opéra la statue de Mendesshon. En vain, car personne n'arrive à identifier Mendelssohn : il n'y a pas de plaque sous les statues... en cherchant celle qui a le plus groz nez, ils tombent sur la statue de Wagner !
Ainsi commencent le récit et les malheurs des petits fonctionnaires tchèques chargés de la purification du Prague... Sauf que Heydrich a vraiment existé, il était même chargé de penser la « solution finale ». Son assassinat par un commando de résistants tchèques a déclenché une répression atroce. Jiri Weil fait partie des quelques milliers de juifs qui ont survécu : il a conçu ce livre en 1946, pour conjurer son histoire et ses années de clandestinité. Une histoire cruelle et lucide, comique et douloureuse des juifs et des nazis où, comme chez Bruno Schulz ou Edgar Hilsenrath, le sarcasme et la bouffonnerie côtoient la tragédie.
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Intériorité et monde
Jan Patocka
- Vrin
- Bibliotheque Des Textes Philosophiques
- 24 November 2022
- 9782711630899
« Le fait d'entrevoir, aux confins de la compréhension humaine des choses, la nature pure, la pure indifférenciation, close sur soi, du sujet et de l'objet, a entraîné un changement fondamental dans notre conception de la phénoménologie transcendantale... » (Jan Patocka).
Les manuscrits des années 1939-1944 traduits dans ce volume présentent, en réponse à « la tâche d'interpréter toute existence à partir des sources internes de la vie même » formulée dans la conclusion du Monde naturel comme problème philosophique et en complément des « Études sur le concept de monde » qui introduisent les //Carnets philosophiques//, une première ébauche de la révision patockienne de la phénoménologie transcendantale de Husserl. À proximité de Bergson, en parallèle avec Merleau-Ponty, un point de départ d'une nouveauté radicale qui, vingt ans après, nourrira la réflexion sur la phénoménologie « asubjective » et les mouvements de l'existence. -
Au début du XXe siècle, l'avocat Artur Volny, député sortant, fait campagne pour sa réélection au parlement autrichien. Mais entre la vertu et l'immoralisme de son discours, il se heurte à l'incompréhension tant de ses électeurs qu'à celle de ses camarades de parti. Seules ses filles Irène et Olga le soutiennent. Avec elles, il échange sur la cosmologie, le suicide et la vie après la mort.
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Le monde naturel et le mouvement de l'existence humaine
Jan Patocka
- Les compagnons d'humanite
- Bibliotheque De L'existence
- 21 September 2023
- 9782493296139
Au coeur des tourments politiques qui frappèrent Prague, des répressions et de la censure totalitaires, Jan Patocka n'a jamais cessé de poursuivre sa méditation sur le monde de la vie. Soucieux d'éclairer la nature de ce monde dans lequel nous vivons et dont la science nous éloigne au moment même où elle le fige en l'objectivant, l'auteur conduit, entre 1950 et 1976, une réflexion qui vise à mettre au jour le mouvement même de l'existence humaine et du monde vivant auquel il ouvre.
À travers ces onze essais - dont une annexe inédite en français - nous accompagnons le philosophe tchèque au fil des variations de sa pensée, nous invitant à saisir ce qui, à l'occasion d'un dialogue soutenu avec la conception aris-to-télicienne du mouvement, nous conduit peu à peu à l'éla-boration d'une phénoménologie a-subjective.
Le parcours philosophique prolonge et radicalise l'inter-ro-gation husserlienne sur la Lebenswelt, offrant un concept de monde ainsi qu'un sens de l'existence susceptibles d'éclai-rer la situation de l'homme contemporain, sa liberté, son engagement, mais aussi sa précarité dans un monde où la technique, le travail et la rationalité semblent tout emporter. -
Sous un titre baudelairien, zbynèk hejda, né dans l'est de la bohême en 1930, nous offre ici une poésie bien d'europe centrale, quelque part entre l'ellipse de trakl et le huis clos de holan.
Sans excès de noirceur, pourtant. il y a chez ce poète, qui a lutté des décennies durant contre le totalitarisme, une grande compassion pour les fragilités humaines, un sentiment aigu de la responsabilité qui échoit à chacun et de la reconnaissance due à ceux dont la parole nous soutient face à la difficulté de vivre. l'ombre portée du spleen se projette sur ces pages oú ennui, temps qui fuit, culpabilité se conjuguent en une danse macabre non dénuée d'humour.
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Carnets philosophiques
Jan Patocka
- Vrin
- Bibliotheque Des Textes Philosophiques
- 16 September 2021
- 9782711630110
C'est en français, traduit d'après les manuscrits, que paraît pour la première fois, dans son intégralité, le journal de pensée tenu par Jan Patocka entre 19 45 et 1950, document dont la publication était attendueavec impatience depuis sa découverte il y a une vingtaine d'années. Rédigées à une période charnière pour la pensée du philosophe tchèque (entre les fragments systémiques de 1940 et le « platonismenégatif » esquissé au début des années 1950) comme pour l' histoire de son pays et de l'Europe en général (avec le coup d'État communiste à Prague et les débuts de la guerre froide), portées par un mouvementqui fait apparaître questionnement métaphysique et analyse phénoménologique, de plus en plus, comme en prise avec les événements, ces pages « s'imposent - écrit Renaud Barbaras dans sa préface comme un document philosophique majeur, non seulement pour la compréhension de l'oeuvre de la maturité de Patocka, mais par elles-mêmes, tant l'auteur y fait preuve de bout en bout d'une finesse d'analyse et d'une profondeur spéculative dont il y a bien peu d'équivalents ».
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Un scandale éclate dans un lycée de jeunes filles : M Saladin, le professeur de musique est renvoyé pour avoir entretenu des relations coupables avec l'une de ses élèves, Victoria.
Les camarades de classe de l'adolescente et sa jeune soeur se confient tour à tour à leur professeur de saxophone. Toutes sont en émoi, comme brusquement propulsées dans un monde de désir, de choix, de fantasmes dont elles pressentent obscurément qu'ils forgent la vie tout entière. Les adultes, englués dans leurs angoisses et leur lâcheté, essaient tant bien que mal d'endiguer l'onde de choc. L'affaire agite les conversations jusqu'à l'obsession et l'école de théâtre locale finit même par l'adapter en pièce de fin d'année, brouillant définitivement les frontières entre réalité et fiction.
En cours de saxophone ou sur les planches, les jeunes personnages expérimentent leur propre désir et celui d'autrui. En sortiront-ils indemnes ? De cette affaire tristement banale, Ellie Catton tire un formidable roman d'apprentissage - juste, bouleversant et, surtout, extrêmement original.
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Eternité et historicité apporte, au débat entre l'existentialisme et le marxisme sur l'idée de l'homme, une contribution qui aurait mérité de prendre place dès sa rédaction, en 1947, à côté de L'existentialisme est un humanisme de Sartre, la Lettre sur l'humanisme de Heidegger et Existentialisme ou marxisme ? de Lukacs.
Ce volume - un des très rares livres conçus par Patocka lui-même en tant que tels - porte l'empreinte des circonstances dramatiques dans lesquelles il a vu le jour : esquissé à l'ombre portée de la guerre à peine finie et des changements politiques alors imminents à l'Est, il s'inscrit dans le feu d'une polémique déclenchée par la publication du testament philosophique d'Emanuel Radl, principal élève du grand humaniste que fut T.
G. Masaryk. Le texte sera ensuite élargi, dans le prolongement du cours de 1947 sur Socrate, à un dialogue avec Scheler, Husserl, Heidegger, Sartre et Jaspers, mais il devra attendre jusqu'en 1987 pour connaître une première édition et vingt ans encore avant de paraître enfin sous sa forme intégrale. Illustration et défense de la possibilité d'une "éthique réellement historique", le texte se lit aujourd'hui comme une étape essentielle sur le chemin qui conduit au "socratisme politique" du propre testament de Patocka.
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Les souffrances du prince Sternenhoch
Ladislav Klima
- La difference
- Minos
- 27 September 2012
- 9782729119911
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Je suis la volonté absolue
Ladislav Klima
- La difference
- Lire & Relire
- 27 September 2012
- 9782729119904
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Le livre " Oui, ma poétique est une poétique de policier ; je recueille des faits : je n'écris pas un livre, je rends témoignage. " Depuis sa chambre au baraquement communautaire de Litvinov, dont la porte s'ouvre seule, et claque, à toute heure du jour et de la nuit, le narrateur évoque - en instantanés - l'immédiat après-guerre, l'enthousiasme des premiers mois du socialisme tchèque, puis la fureur hallucinée du stalinisme, sa bêtise, et l'avilissement de tous par la peur, enfin son propre quotidien, dans les années 50, l'amélioration matérielle des conditions de vie : " La révolution, quant à elle, a voilé son sein nu, elle engraisse et passe des soirées entières devant sa télé. " Les gosses du quartier, l'endormisseur professionnel qui échoue chaque nuit à endormir l'avocat insomniaque, les ouvriers, les amoureux, en quelques traits, comme Isaac Babel, le Mandelstam de la Quatrième prose ou le Boulgakov des Écrits sur des manchettes, Jedlicka trace d'inoubliables portraits. Mais son cri de douleur et son espérance malgré tout, lui donnent encore une dimension particulière.
Tissant sa vérité du détail des choses vues et du défilé contingent des destins croisés entre 1948 et 1956, entre les rues de Prague et les paysages dévastés des Sudètes, entre utopie et désespoir, l'image présentée ici de la période stalinienne en Tchécoslovaquie est d'une force poétique impressionnante. La réflexion sur la condition humaine que l'auteur y amorce est d'une profondeur qui ne pourra manquer d'interpeller le lecteur auquel, en ce début de XXIe siècle, on voudrait faire admettre la fin de l'histoire. Ce livre immense, inexplicablement, était resté inédit en français jusqu'à ce jour.
La vie quotidienne d'une ville minière tchèque dans les années cinquante. Un texte d'une beauté poignante, empreint à la fois de lyrisme et d'humour, sur la fuite du temps, la trahison des espérances et l'échec d'une révolution.
L'auteur Né en 1927, Josef Jedlicka est exclu de l'université en 1949 pour avoir critiqué la politique du régime communiste. Il exercera les métiers les plus divers pour faire vivre sa famille. Il se lie d'amitié avec Jan Zabrana, rencontre Václav Havel et Bohumil Hrabal. En 1953, il part vivre à Litvinov, un centre industriel de la Bohème du nord. Il lui faudra attendre 1966 et un début de dégel pour publier à Prague Au milieu du chemin de notre vie, écrit entre 1953 et 1957. Le livre est accueilli comme une révélation. Il s'exile en 1968 et travaille à la rédaction de Radio Free Europe à Munich. Il meurt à Augsbourg en 1990.
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1943. Arrivée à Auschwitz, Katarzyna Horowitz, une jeune danseuse, est prise en pitié par le chef de la section secrète du camp. Elle se retrouve sous la protection d'hommes d'affaires juifs américains qui veulent monnayer leur libération. Lorsqu'il s'avère qu'il ne s'agissait que d'un stratagème pour leur extorquer de l'argent, leur libération va dépendre d'un acte de courage de Katarzyna.
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Australie, 1921. La jeune Jessie vit au fin fond d'une province sans foi ni loi avec son tuteur et mari honni, le bilieux Fitzgerald Henry, dit Fitz. Depuis sa sortie de prison sous caution, elle travaille comme apprentie pour le compte de celui-ci. Vols de chevaux et de bétail, recel et autres misérables larcins : Jessie se retrouve complice malgré elle des trafics de ce mari et rêve d'échappée. Quand une nuit tout bascule... Traquée par un shérif héroïnomane, un aborigène transi et une meute de truands, elle se lance dans une cavale hallucinée à travers le bush impitoyable pour affronter son destin : sa liberté.
Poésie brutale et récit haletant : un premier roman envoûtant, hanté par la légende de la première bushranger, Jessie Hickman.
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Le jour où Hanka a descendu la rampe d'Auschwitz-Birkenau, avec ses parents et son frère, elle a pris la file de gauche. Hanka est juive, elle a 15 ans, mais elle se fait passer pour une Aryenne de 18 ans. Maintenant, on l'appelle Fine et elle est la plus jeune des prostituées du Feldbordell 232 Est. On l'a stérilisée et, sur son ventre et sur son bras, on a tatoué le mot Feldhure (« putain aux armées»). Pendant vingt et un longs jours de calvaire, elle choisit de survivre à tout prix et ne cessera jamais d'espérer. Elle avait les yeux verts est le premier livre publié en français par l'écrivain tchèque Arno¨t Lustig, déporté à 15 ans à Terezin, Buchenwald et Auschwitz.Ce roman témoigne d'une confiance absolue en l'homme. C'est ce qui en fait un terrible chant à la vie, et de Hanka un personnage inoubliable qui nous interroge jusqu'au vertige sur notre propre humanité. Stéphanie Dupays, Le Monde des livres.Traduit du tchèque par Erika Abrams.
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Dans ces douze essais, rédigés entre 1942 et 1973, Jan Patocka reprend le thème du langage abordé en 1936, dans Le Monde naturel comme problème philosophique. Le cadre général de sa réflexion est toujours la phénoménologie du monde de la vie, le propos de vivifier et concrétiser la pensée philosophique conformément au mot d'ordre husserlien d'un «retour aux choses-mêmes», mais l'interrogation porte ici plus ponctuellement sur la littérature, figure particulière du langage qui constitue l'«objet» ou l'«affaire» de l'écrivain, au sens de ce qu'il y a pour lui à faire. Non pas objet théorique donc, mais modalité de la praxis à travers laquelle se réalise l'existence humaine. Au fil de lectures qui vont d'Homère et Sophocle jusqu'à Tchekhov et Thomas Mann en passant par Comenius, Goethe et le poète romantique tchèque K.H. Macha, le philosophe pose les questions du rapport de l'art au temps, à la vérité, au phénomène et à l'examen de l'âme, s'appliquant surtout à mettre en lumière la fonction d'ouverture et d'ébranlement propre à la saisie du monde qu'il opère. En filigrane, un double dialogue avec Hegel et Heidegger. En toile de fond, une attention sans défaillance portée au destin spirituel de l'Europe. Au bout du chemin, une vision «polémique» de l'art comme partie intégrante du combat pour le sens de la vie dans toute l'amplitude de ses dimensions sociale et historique.
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« Notre mot d'ordre, c'est Kafka. Quand je rentre du travail, papa me relance dès le seuil : Allez, Martin, on y va ? Kafka nous attend ! » En été, un vieil homme s'éteint dans un hôpital à la périphérie d'une grande ville tchèque. Les derniers mois de sa vie nous sont d'abord livrés par un carnet de notes : il y inscrit les visites, les menus événements de la maison, quelques ébauches de souvenirs d'enfance, les premiers signes, puis les étapes de la maladie qui l'emportera, mais surtout, les heures passées à traduire Le Procès de Kafka, pour le plaisir, avec l'un de ses fils.
Plus distancé, plus poétique, le journal intime du fils vient retracer la même période : la maladie du père, mais aussi l'orage qui menace son propre couple et la description d'une randonnée nocturne dans laquelle il se jette à corps perdu.
Dans un troisième mouvement, un narrateur accompagne le fils, écrivain, dans son travail de deuil. De même qu'Énée descendit aux Enfers pour y retrouver son père Anchise, il s'efforce de renouer avec le sien, par l'esprit, la conversation infinie. S'amorce alors un colloque de fantômes auquel, tout naturellement, Franz Kafka viendra se joindre. Avec l'enfantine candeur d'un bienheureux, le père dissipera doucement les remords et les regrets de son fils, le conduisant à faire de sa tristesse un élément de célébration, sur le chemin d'un « je » qui serait au plus près des autres.
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Aristote, ses devanciers, ses successeurs
Jan Patocka
- Vrin
- Bibliotheque Des Textes Philosophiques
- 20 November 2011
- 9782711623990
Publie en 1964, en pleine periode de gel stalinien, Aristote, ses devanciers, ses successeurs, met au clair la situation des sciences mathematiques de la nature. Jan Pato.ka sfy interroge sur les rapports entre la mathematique et le questionnement antique sur le mouvement. Selon lfauteur ce nfest qufa partir des oeuvres majeures dfAristote, la Physique et la Metaphysique, qufil est possible dfetablir une science du mouvement. Dans une confrontation permanente avec son precurseur Platon et ses successeurs Galilee, F. Bacon, E. Fink, Comenius ou Hegel, Jan Pato.ka livre une etude dfhistoire de la philosophie, heritiere dfAristote, qui est en meme temps lfhistoire de sa propre phenomenologie du mouvement.
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N'en croyez pas la légende, le sort des immortels n'est pas tout rose.
Au contraire, être un dieu grec au XXIe siècle est un vrai calvaire. Les fidèles ayant déserté, ils sont condamnés à vivre à l'étroit, dans un quartier populaire de Londres. La reconversion est rude ! Apollon prédit l'avenir sur une chaîne câblée, quand Aphrodite fait du téléphone rose. La déesse de la chasse est promeneuse de chiens. Dionysos, patron d'une boîte de nuit pourrie, n'offre plus les bacchanales d'antan.
Diminués et déclassés, les dieux sont tombés bien bas. Jusqu'à ce que la disparition de l'astre solaire les oblige à reprendre du service. Tremblez, mortels, ce livre vous fera mourir de rire !
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« Ceci est mon histoire d'amour. Une histoire qui parle d'une même haleine d'amour - ou d'un de ses maints visages - et de tueries. Du Feldbordell 232 Est sur la rivière San. De ce qu'une jeune fille de quinze ans peut subir en vingt-et-un jours, et de ce qu'on fait ensuite, ou non, la mémoire. Ou l'oubli. » - Arno?t Lustig Hanka a quinze ans, de beaux yeux verts. Sa famille vient de périr à Auschwitz. La jeune fille se résigne à subir le même sort lorsque l'impensable se produit : se faisant passer pour aryenne, Hanka intègre un bordel militaire à quelques kilomètres des camps.
Elle devient alors, pour vingt et un jours, Fine, la plus jeune prostituée du 232 Est. Plongeant au coeur du destin unique de sa jeune héroïne, Elle avait des yeux verts, porté par une écriture sans concession, raconte l'histoire captivante de sa survie et de sa rédemption.