Une traduction d'Eloi Recoing qui met en valeur l'écriture d'Ibsen dans sa plus célèbre pièce, où Nora, femme mariée, se retrouve acculée à quitter son mari et son foyer. Fuite ou acte enfin libératoire ?
"Hölderlin est la poésie en personne. La tâche du traducteur est ici d'affronter la tension - sans résolution possible - entre herméneutique et poétique. Une stricte littéralité conduirait à l'abscons. Une "belle infidèle" se déroberait à l'étrangeté de l'original. Cette nouvelle traduction s'attache à reformuler l'énigme du poème, à saisir ce qu'il y a d'achevé dans l'inachevé, à tourmenter notre langue, comme Hölderlin tourmenta la sienne, au bord de l'éclatement et de la folie. II faut répondre en poète au poète, avec ceci de particulier dans La Mort d'Empédocle que le poème dramatique est destiné à être joué et non pas seulement lu."