Suite au meurtre d'une jeune stagiaire de la police, Linda Wallin, une équipe d'enquêteurs dirigée par l'inspecteur Bäckström est envoyée prêter main forte à la police locale, dépassée. Plusieurs pistes s'offrent à eux, que Bäckström, policier improbable, incompétent et en décalage complet avec la réalité, va traiter à sa manière...
Lorsqu'un joueur alcoolique du quartier, au passé trouble et aux fréquentations douteuses, est assassiné, tout indique la rixe d'ivrognes, mais Bäckström voit bien que les apparences sont trompeuses et que la réalité est forcément plus compliquée que ça.
Evert Bäckström est chargé d'une affaire peu commune : trouver un suspect pour le meurtre de Thomas Eriksson, célèbre avocat des gros bonnets de la mafia suédoise, n'est pas difficile, mais réduire la longue liste des personnes qui voulaient sa mort est presque impossible. Heureusement, Bäckström a passé des années à cultiver des relations douteuses, avec l'aide desquelles il résout ses affaires en échange de quelques faveurs. Mais cette fois, même le flic le plus corrompu de Suède ne pourra prédire où cette enquête le mènera. La victime était en possession d'oeuvres d'art russe d'une grande valeur, dont une boîte à musique du joaillier Karl Fabergé dont l'origine remonte au mariage entre la famille royale de Suède et les Romanov. Dernier volet de la «trilogie Bäckström», personnage devenu culte en Suède.
Par un beau dimanche estival, près de Stockholm, un petit avion de tourisme s'écrase. Il n'y a aucun survivant. Dans les débris de l'appareil, on retrouve sept cadavres. Le pilote, les cinq passagers dûment enregistrés et un jeune garçon à la peau brune. Que faisait-il à bord ? S'agit-il d'un nouveau scandale pédophile ? La commissaire Kristina Vendel commence par reconstituer la biographie de chacune des victimes, à la recherche d'un quelconque indice qui les relierait entre elles, ou les relierait à l'enfant. Qu'est-ce qui a bien pu réunir toutes ces personnalités dans un petit avion ? Et surtout, quelle est l'identité de ce mystérieux sixième passager ? Le sixième passager s'inscrit dans la continuité de Juste un crime aussi bien par son écriture soignée émaillée d'aphorismes que par la méditation subtile et quelque peu mélancolique qu'il distille au fil des pages. Un roman de procédure policière de l'école suédoise tout en nuances, dans lequel la question sociale n'est jamais loin.
Lorsqu'un joueur alcoolique du quartier, au passé trouble et aux fréquentations douteuses, est assassiné, tout indique la rixe d'ivrognes, mais Bäckström voit bien que les apparences sont trompeuses et que la réalité est forcément plus compliquée que ça.
A l'été 1938, un corps est découvert dans une tourbière du Schleswig, à la frontière germano-danoise.
Il s'agit du cadavre d'un soldat du dix-neuvième siècle, témoin des féroces combats qui ensanglantèrent à l'époque ces landes très convoitées. Alors qu'une nouvelle invasion allemande menace le paisible royaume scandinave, trois hommes, un policier danois, un réfugié juif et un professeur allemand, s'aventurent dans ce bourbier afin d'essayer de comprendre qui est ce soldat momifié. Peu après, le professeur disparaît et le cadavre dans sa tourbière commence à susciter de plus en plus de questions...
En l'an 2000, Esmé Olsen, femme de ménage à l'Institut des études historiques de Copenhague et historienne amateur à ses heures perdues, tombe par hasard sur des documents d'archives relatifs à la découverte de ce corps, et ne peut s'empêcher de les dérober. Ces documents vont plonger Esmé, insatisfaite de son existence creuse et inachevée, dans un complexe voyage à travers le passé ; le sien, celui du jeune soldat, celui du professeur allemand, et finalement celui du Danemark.
Au fur et à mesure de sa progression, Esmé se métamorphose en " imago ", c'est-à-dire en papillon ayant atteint sa forme définitive. A l'image du terme même d'imago, qui désigne aussi une " survivance imaginaire ", cette métamorphose d'Esmé se double d'un voyage trouble dans les mystères de la mémoire, où plusieurs époques se reflètent en miroir. Puzzle patiemment reconstruit, fresque historique, drame aux accents romantiques, Imago est le deuxième roman, particulièrement riche et envoûtant, de l'auteur de Chambre noire.
Après des années passées dans un bureau, Lars Martin Johansson prend temporairement la direction de la Brigade Criminelle. L'occasion pour lui de retrouver un " vrai travail de police ". Cette fois, une possible affaire de violence policière dont la victime est un ivrogne ramassé par une patrouille et décédé, soi-disant, accidentellement. Johansson marche sur des oeufs car la presse s'est emparée du drame. C'est donc presqu'avec soulagement qu'il découvre l'implication de cet " Oncle Nisse " des années auparavant dans un braquage ridicule, que la police n'avait réussi à empêcher qu'avec beaucoup de chance.
Plus troublante est pour lui l'intervention du Chef de la Police de Sécurité en marge de cette pantalonnade. Quant aux policiers de la patrouille, qui aiment à se présenter comme des " piliers de la société ", ils font en réalité froid dans le dos...
" J'ai écrit ce roman pour deux raisons, déclare Persson. D'abord, je voulais illustrer un principe. Deuxièmement, je voulais m'intéresser à quelques-uns des personnages les plus déplaisants que j'aie croisés au cours de ma longue pratique du système judiciaire ".
Prix du Meilleur roman policier suédois de l'année 1982.