Une journée dans la Rome antique sous le règne de Trajan, quart d'heure par quart d'heure, par l'auteur d'«Empire» et des «Trois Jours de Pompéi; »après ces deux succès et avec un même talent de conteur, Alberto Angela immerge si bien ses lecteurs dans l'Antiquité romaine qu'il fait presque d'eux des Romains afin qu'ils la comprennent mieux. Un livre qui s'est vendu à plus de 500 000 ex. en Italie.
Tout à la fois archéologue et homme de télévision, l'Italien Alberto Angela reprend la formule du "docufiction sur papier", qui a fait le succès d'«Empire» (Payot, 2016), pour nous offrir un reportage au coeur du quotidien de Pompéi durant les deux jours ayant précédé le réveil du Vésuve, en 79 de notre ère, puis pour nous décrire la colère destructrice du volcan dans un film catastrophe qui durera l'équivalent d"une troisième journée. Un livre d'histoire qui brise bien des idées reçues à partir des dernières découvertes scientifiques (la catastrophe aurait eu lieu à l'automne et non en août), mais qui possède aussi un tel souffle romanesque qu'on se croirait embarqués à bord d'un «Titanic» de l'Antiquité.
Rebecca est laide. Extrêmement laide. Elle vit, avec prudence et en silence, dans une magnifique maison au bord d'un fleuve, aux côtés d'un père, médecin trop absent, et d'une mère qui « a pris le deuil à sa naissance ». Rebecca se tient elle aussi hors du monde, enfermée pour ne pas être blessée, élevée par la sainte et tragique servante Maddalena qui la protège. C'est sans compter sur l'impétueuse tante Erminia, qui décide de l'initier au piano, et qui cache pourtant des sentiments moins nobles. Mais Rebecca est douée et va concentrer sa vie entière dans ses mains, parfaites. La rencontre avec la Signora De Lellis, musicienne réputée et détentrice d'un secret de famille, le confirme : une autre vie est possible, un autre langage, une vie à côté.
Avec la légèreté et la férocité d'une fable, La vie à côté brosse le portrait d'une famille corrompue par le mensonge et les tabous. Mariapia Veladiano comble le silence et les bruits étouffés en donnant voix à la différence.
Deux hommes et deux femmes, candidats à l'immigration clandestine, échappent à la noyade en essayant de rejoindre les côtes espagnoles. Qu'est-ce qui les a poussés à entreprendre ce voyage au péril de leur vie ? À quelle existence rêvent-ils, au-delà de ce rivage européen ? Les réponses se dévoilent dans ce roman choral tandis que l'auteur nous emmène dans les pas de ses personnages, ouvrant des fenêtres sur leur passé et leur avenir, lignes de fuites qui se croisent autour d'un même espoir. Murad, un homme éduqué et bon, réduit à arnaquer les touristes à Tanger ; Halima, qui essaie d'échapper à la violence conjugale et aux taudis de Casablanca ; Aziz, qui quitte sa femme tant aimée pour trouver du travail ; Faten, une étudiante fanatique dont le prosélytisme lui a attiré la colère d'un homme influant. De l'espoir et autre quêtes dangereuses est un premier roman très accompli, qui a déjà connu un bel accueil outre-Atlantique et a été traduit en cinq langues. Un livre qui augure d'une belle carrière de romancière. « Un premier roman passionnant. » ELLE USA « Superbe et attachant. » THE WASHINGTON POST « A la fois contemporain et intemporel. » BOOKLIST
« Une série de coups de feu interrompt la discussion. Il y a la guerre, ou il y a eu la guerre, ou. quoi ?. il ne sait pas, là maintenant. Fouiller au fond de sa mémoire est comme plonger sa main dans une boîte, les yeux bandés, sachant qu'elle contient des objets mais sans savoir vraiment lesquels. La guerre a son rôle à jouer, mais peut-être n'est-ce que son grondement régulier qui ne l'a jamais quitté. Peut-être n'est-ce que le battement de son coeur mélancolique. »Jake approche la soixantaine quand il apprend qu'il est atteint d'Alzheimer. Quelque temps après l'annonce de cette terrible nouvelle, il survole une prison dont il a bâti les plans, et on comprend que son fils y est incarcéré. Très vite, l'existence de cet homme apparaît dans toutes ses zones d'ombre : son amour pour Helen, qu'il épousa, peut-être un peu rapidement, sa relation avec le personnage imposant de sa mère, Sara, qui a survécu à l'Holocauste. Les autres femmes de sa vie, son désir de paternité. Son rapport à la religion. Très vite, le lecteur s'interroge sur la confiance qu'il peut accorder au récit de Jake, remarquant certaines incohérences, certains mensonges. Mais aussi l'influence sur sa mémoire de tous les récits qui lui ont été livrés. L'ambition même de ce premier roman impressionne : explorer les méandres d'une mémoire qui se défait, des prémisses de la maladie au grand final. Tout en accomplissant cette prouesse, Samantha Harvey plonge le lecteur au coeur de la vie même, de ses intrigues et explore la manière dont la nature fragmentaire du souvenir affecte nos existences.
Leonard Deppling revient à Londres après une année passée à s'occuper de son père mourant. Il demande refuge à son grand frère William qui reste une énigme aux yeux de tous, sa femme et ses enfants inclus. William est un ancien conférencier activiste qui pense que le bonheur et la liberté viennent de la connaissance de soi. Il passe ainsi sa vie à sonder l'étendue de sa soi-disant ignorance, et à donner des conférences libres sur les normes de la morale dans des jardins publics à d'anciens étudiants.
L'un de ses disciples est justement arrêté pour avoir suivi les préceptes de son mentor un peu trop littéralement. William est-il aussi responsable que les médias le laissent entendre ?
Enfermé dans ses croyances, il refuse de se défendre, plaçant sa quête de la vérité avant tout, avant son propre sort et le bonheur de sa famille. Mais qui est William ?
Samantha Harvey, dans une langue fluide et souple, nous invite à suivre le Socrate des temps odernes. Le chant le plus pur est un roman philosophique où l'auteur prend le temps de nous délivrer les observations des petits riens de la vie contemporaine, ceux qui veulent tout dire.