1946, alors que les Britanniques soignent les blessures de guerre, Juliet Ashton, écrivain en manque d'inspiration, entreprend une correspondance avec les membres attachants d'un cercle de Guernesey. De confidences en confidences, la page d'un nouveau roman vient de s'ouvrir pour la jeune femme, peut-être aussi celle d'une nouvelle vie.
« Absolument délicieux ! » Anna Gavalda Traduit de l'américain par Aline Azoulay
Chez les Kazanci, Turcs d'Istanbul, les femmes sont pimentées, hypocondriaques, aiment l'amour et parlent avec les djinns, tandis que les hommes s'envolent trop tôt - pour l'au-delà ou pour l'Amérique. Chez les Tchakhmakhchian, Arméniens émigrés aux États-Unis dans les années 1920, quel que soit le sexe auquel on appartient, on est très attaché à son identité et à ses traditions. Le divorce de Barsam et Rose, puis le remariage de celle-ci avec un Turc nommé Mustafa suscitent l'indignation générale. Quand, à l'âge de vingt et un ans, la fille de Rose et de Barsam, désireuse de comprendre d'où vient son peuple, gagne en secret Istanbul, elle est hébergée par la chaleureuse famille de son beau-père. L'amitié naissante d'Armanoush Tchakhmakhchian et de la jeune Asya Kazanci, la « bâtarde », va faire voler en éclats les secrets les mieux gardés...
« La plus grande romancière turque de ces dix dernières années. » Orhan Pamuk
Décrire « la vie comme elle va » : on pourrait résumer ainsi l'ambition et la morale de ce roman que Richard Yates, l'auteur de La Fenêtre panoramique et de Onze histoires de solitude, a consacré à son thème favori, l'« American way of life », et à ses héros favoris, les gens ordinaires. On y suit l'existence de deux soeurs, Emily et Sarah, depuis leur plus tendre enfance jusqu'à l'âge mûr. Tandis que leurs parents, deux excentriques, vieilliront avant de disparaître, elles connaîtront des moments de joie et parfois de plaisir, d'autres malheureux, se marieront, divorceront, auront des aventures...
Avec le style plein de retenue et de simplicité qui a fait de lui l'un des « grands » des lettres américaines de la seconde moitié du XXe siècle, Richard Yates atteint à une profondeur bouleversante en évitant tout pathos. Avec un brio hors pair, il entraîne le lecteur dans une passionnante réflexion sur l'existence.
Pourquoi Zuri, treize ans, se scarifie-t-elle ? Pourquoi ce silence, cette colère ? Est-ce d'être une enfant noire, adoptée par une femme blanche, dans un pays encore meurtri par l'apartheid ?
Psychologue à Johannesburg, Ana se heurte au mystère de sa nouvelle patiente. Elle le sent, cette fille a un secret, un traumatisme enfoui. Elle le sait d'autant mieux qu'elle se reconnaît dans cette blessure. A mesure que le dialogue se noue, l'une et l'autre s'apprivoisent. En affrontant les douleurs du passé, toutes deux vont découvrir que la guérison emprunte parfois des chemins inattendus...
Ce n'était pas le projet estival dont Layla avait rêvé.
Rédiger l'histoire d'une petite ville de Virginie-Occidentale et de sa manufacture de chaussettes, Les Inusables Américaines.
Et pourtant...
Eté 1938. Layla Beck, jeune citadine fortunée, refuse le riche parti que son père lui a choisi et se voit contrainte, pour la première fois de sa vie, de travailler. Recrutée au sein d'une agence gouvernementale, elle se rend à Macedonia pour y écrire un livre de commande sur cette petite ville.
L'été s'annonce mortellement ennuyeux. Mais elle va tomber sous le charme des excentriques désargentés chez lesquels elle prend pension. Dans la famille Romeyn, il y a... La fille, Willa, douze ans, qui a décidé de tourner le dos à l'enfance... La tante, Jottie, qui ne peut oublier la tragédie qui a coûté la vie à celui qu'elle aimait... Et le père, le troublant Félix, dont les activités semblent peu orthodoxes. Autrefois propriétaire de la manufacture, cette famille a une histoire intimement liée à celle de la ville.
De soupçons en révélations, Layla va changer à jamais l'existence des membres de cette communauté, et mettre au jour vérités enfouies et blessures mal cicatrisées.
Peu soucieuse des bonnes manières et du vernis social, Eleanor Oliphant dit les choses telles qu'elle les pense. Fidèle à sa devise « Mieux vaut être seule que mal accompagnée », elle évite ses semblables et préfère passer ses vendredis soir en compagnie d'une bouteille de vodka. Rien ne manque à sa vie minutieusement réglée et rythmée par ses conversations téléphoniques hebdomadaires avec « maman ». Mais tout change le jour où elle s'éprend d'un chanteur de rock. Décidée à le conquérir, Eleanor se lance dans un véritable marathon de transformations. Elle rencontre aussi Raymond, un collègue qui sous des airs négligés, va lui faire repousser ses limites. Car Eleanor découvre que, parfois, même une entité autosuffisante a besoin d'un ami...
1944, New York. Robert Prentice a dix-huit ans et s'apprête à rejoindre l'Europe pour servir son pays. Après une enfance dévorée par les extravagances de sa mère, aspirante sculptrice, il va pouvoir montrer à tous - et surtout à lui-même - qu'il n'est pas qu'un fils, celui d'Alice Prentice, posant nu devant elle pour donner forme à ses délires d'artiste. Abreuvé d'idéalisme, nourri d'héroïsme hollywoodien, il croit, lui aussi, avoir un destin d'exception. Or, à la guerre comme à la ville, il y a beaucoup d'appelés, mais peu d'élus...
Deux itinéraires, deux âmes blessées : Robert, par sa guerre ratée, Alice, par ses rêves de gloire insensés. Et pourtant, chacun garde toujours l'espoir d'une seconde chance possible, un jour, ailleurs. Dans ce roman ouvertement autobiographique, Richard Yates fait le portrait d'une Amérique sans pitié.
La vie de quatre voisins d'un lotissement plongé dans le brouillard de l'Oregon se trouve bouleversée lorsqu'ils croient se voir dans une réalité parallèle. Sans doute un effet du surmenage pour Ginny, chirurgienne dévouée à son travail qui, à la vision troublante de sa sublime collègue dans son lit, commence à douter de la solidité de son mariage. De la paranoïa pour le mari en question, biologiste de la faune sauvage persuadé que le volcan endormi qui surplombe la ville va entrer en éruption. Du chagrin, sûrement, pour Samara, qui vient de perdre sa mère et la voit en pleine forme devant elle. Et de la fatigue pour Cass, jeune mère dont les prometteuses recherches en philosophie ont été interrompues par la grossesse et qui peine à satisfaire aux exigences de la maternité. Lorsqu'elle a un aperçu de son corps arrondi par une nouvelle grossesse, elle y puise pourtant une source d'inspiration pour sa théorie : et si c'était là la preuve de son bien-fondé ?
Qui aurait pu se douter que Virginia Woolf, cette figure emblématique de la littérature moderniste britannique, cet écrivain féministe et bisexuelle, aurait pu écrire un conte pour enfants ? Nurse Lugton's curtain, cette histoire merveilleuse écrite pour sa nièce en 1924, a été trouvée parmi les pages manuscrites de son Mrs Dalloway et préfigure les thèmes qu'elle développera quelques années plus tard dans son essai intitulé Une Chambre à soi. Dans une vieille demeure victorienne, Mrs Lugton est en train de coudre à la lumière d'un lampadaire, auprès d'une cheminée éteinte : elle a promis à Mme Gigham un rideau pour son salon. Tandis qu'elle est à son ouvrage, un monde onirique attend patiemment, emprisonné dans le motif du tissu. Quand, enfin, elle sombre dans un sommeil profond et que résonnent ses premiers ronflements, les animaux qui ornent le rideau ouvrent grands leurs yeux. Mais attention, Mrs Lugton peut s'éveiller à tout instant et les figer à nouveau dans les plis et replis de l'étoffe... À travers un univers foisonnant, aux couleurs franches et vives, Magali Attiogbé déploie un exotisme joyeux, tout droit sorti de nos rêves d'enfants. Un album à lire avec les parents à partir de 5 ans et à lire seul dès 7 ans.
Cracovie, 1939. Que sait-on de la guerre, quand on n'a pas encore 8 ans ? Quelle langue peut dire à une petite fille que son père ne reviendra pas, sinon celle des oiseaux ?
Anna erre dans les rues de la ville lorsque l'Homme-Hirondelle la prend sous son aile. Cet étrange personnage, longiligne, sombre et mystérieux, sait parler aux oiseaux, éviter les soldats, connaît le secret des routes et les dangers des hommes. Un long voyage va commencer pour eux, à travers champs et forêts, pour échapper à la guerre.
Dans un monde qui a perdu la raison, seuls les fous savent les chemins qu'emprunte encore la vie...
Étonnamment personnel, Menteurs amoureux éclaire l'oeuvre de celui qui a inspiré tant d'auteurs contemporains et permet de découvrir un autre versant de son talent. La sensibilité de Richard Yates, disparu en 1992, éclate ici à chaque page. Qu'il mette en scène des femmes désireuses de gagner leur indépendance, de vivre la bohème, d'obtenir la reconnaissance sociale, ou des hommes en proie à la désillusion ou à l'échec, c'est toujours avec une grande tendresse qu'il retrace les destinées de ces personnages de la middle class américaine. Souvent crue, sinon cruelle, sa vérité est le plus souvent libératrice.
Peu d'écrivains ont su, à l'instar de Richard Yates, décrire les vies des couples de l'Amérique moyenne ; il le fait ici dans une prose dépouillée : on se croirait dans un tableau de Hopper, où le vide l'emporte sur les personnages. Yates nous entraîne sur les pas d'Evan Shepard, fils d'un officier de marine en retraite et d'une mère neurasthénique. Beau mais faible, Evan se marie trop jeune avec une fille de sa classe qu'il a mise enceinte. Quand le couple se sépare, le père d'Evan croit nécessaire d'intervenir dans la vie de son fils et le jette dans les bras de la douce Rachel, fille de l'épuisante Gloria. Mal d'amour, alcool, déclarations de guerre réelle et symbolique... les désillusions collectives vont s'inviter dans une maison délabrée de Cold Spring où, lors de l'été 1942, les deux familles sont contraintes de cohabiter.
Après Onze histoires de solitude et Menteurs amoureux, Un dernier moment de folie est le troisième recueil des nouvelles complètes du grand Richard Yates. Il rassemble neuf histoires non publiées de son vivant, sans doute les plus belles qu'il ait jamais écrites. Neuf histoires qui se déroulent dans les années 1950, neuf instantanés de vies qui en disent long sur le destin de leurs personnages, toujours aussi déconcertés par l'existence. Dans ce recueil moins ouvertement autobiographique que Menteurs amoureux, on retrouve par touches certains des sujets favoris de l'auteur - l'ancien combattant revenu brisé de la Seconde Guerre mondiale, la mère qui rêve d'une autre vie, la fascination naïve de tous pour l'Europe - mais on découvre aussi de nouveaux motifs, de nouvelles figures, comme cette petite fille qui fait l'amère expérience de l'arbitraire (Une chose bien à soi) ou bien ce contrôleur de gestion d'une firme new-yorkaise qui reçoit une cruelle leçon de management (Le Contrôleur des finances et le Jeune Loup). On reconnaît surtout cette patte d'entomologiste qui permet à Yates de croquer en quelques lignes les déconvenues de ces losers magnifiques : il raconte avec une rapidité et une précision prodigieuses les blessures narcissiques subies par ses personnages, que ce soit lors d'un dîner où chacun raconte sa guerre ou lors d'une réunion entre collègues où l'on vante sa carrière, au cours d'une convalescence forcée ou le temps d'une nuit avec un inconnu en uniforme. Tous se voudraient plus brillants, plus courageux, plus séduisants, plus forts. Humains, trop humains. Invariablement, leurs histoires serrent le coeur. mais ravissent l'âme.
Orpheline, la jeune et naïve Ruth est placée dans l'atelier de couture de Mrs Mason. Lors d'un bal, elle rencontre Henry Bellingham, un fils de bonne famille, avec qui elle noue bientôt une belle amitié, se muant en passion amoureuse, à rebours des conventions sociales. Jugée " fille perdue ", Ruth est congédiée. Elle se réfugie au Pays de Galles avec Bellingham qui l'abandonne dès qu'il apprend qu'elle est enceinte.
Tentée de se suicider, elle est recueillie par le pasteur Benson et sa soeur Faith, qui l'aiment et la respectent. La faisant passer pour veuve afin de lui éviter la disgrâce, ainsi qu'à son futur enfant, ils parviennent à la faire entrer au service d'un homme d'affaires, Mr Bradshow. Mais le retour de Bellingham menace son secret... Lorsque Mr Bradshow l'apprend, il chasse sans ménagement l'infortunée. Devenue infirmière, Ruth se donnera corps et âme à son nouveau métier. Et la voici enfin aimée, sinon admirée de tous...
Avec Ruth, Elizabeth Gaskell trace le portrait émouvant d'une jeune victime de l'hypocrisie victorienne, toujours sûre de son bon droit et de ses préjugés.
970, dans une petite ville perdue de Californie. Bean Holladay a douze ans et sa soeur Liz, quinze, quand leur artiste de mère disparaît. Elle a beau être fantasque, d'habitude elle finit tooujours par rentrer. Mais pas cette fois-ci. Quand l'argent vient à manquer, les deux jeunes filles n'ont guère le choix : il leur faut trouver refuge en Virginie, chez cet oncle Tinsley dont elles ne gardent qu'un vague souvenir.
Figé dans le passé, le manoir Holladay, où habite Tinsley, ressemble à un vestige coupable de l'époque ségrégationniste, mais, entre ses murs délabrés, Bean et Liz se laissent bercer par la quiétude d'une vie familiale retrouvée. Jusqu'au jour où, pour gagner un peu d'argent, elles entrent au service de Jerry Maddox, le contremaître de l'usine locale, qui fait la pluie et le beau temps sur toute la ville et applique une loi très discutable...
Gagnant du Grand Prix des Lecteurs de L'Actu Littéraire 2016.
Pomo est une petite ville tranquille de Californie.
Hormis pendant la saison de la pêche, on n'y voit aucun touriste. Alors que vient y faire cet inquiétant étranger, au visage repoussant, couvert de cicatrices ? Il prétend s'appeler John Faith. Les rumeurs vont bon train dans cette ville où tous se connaissent. Il suffira alors d'un crime pour que toutes les haines et les préjugés se retournent contre l'étranger... La chasse à l'homme est ouverte !.
Dans la famille Shanley : Jack, charmeur impénitent, est un artiste reconnu ; Deb a renoncé quant à elle, avec une certaine allégresse, à une carrière de danseuse de ballet pour élever leurs deux enfants. Un appartement à Manhattan, une famille presque heureuse tant Deb s'applique à fermer les yeux sur les infidélités de son mari. Jusqu'au jour où un paquet anonyme ébranle le foyer : une simple boîte en carton, remplie d'emails chroniquant sans pudeur la vie secrète de Jack. Le paquet, adressé à Deb, tombe malencontreusement entre les mains des enfants. Rien ne sera plus comme avant... Roman d'une famille en déconstruction, Parmi les dix milliers de choses est une comédie humaine à quatre voix, saisissante d'audace et de justesse.
"Je me demande comment cet ouvrage est arrivé à Guernesey ? Peut-être les livres possèdent-ils un instinct de préservation secret qui les guide jusqu'à leur lecteur idéal...".
Janvier 1946. Londres se relève douloureusement des drames de la Seconde Guerre mondiale et Juliet, jeune écrivaine anglaise, est à la recherche du sujet de son prochain roman. Comment pourrait-elle imaginer que la lettre d'un inconnu, un natif de l'île de Guernesey, va le lui fournir ? Au fil de ses échanges avec son nouveau correspondant, Juliet pénètre son monde et celui de ses amis - un monde insoupçonné, délicieusement excentrique. Celui d'un club de lecture créé pendant la guerre pour échapper aux foudres d'une patrouille allemande un soir où, bravant le couvre-feu, ses membres venaient de déguster un cochon grillé (et une tourte aux épluchures de patates...) - délices bien évidemment strictement prohibés par l'occupant. Jamais à court d'imagination, le Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates déborde de charme, de drôlerie, de tendresse, d'humanité - Juliet est conquise. Peu à peu, elle élargit sa correspondance avec plusieurs membres du Cercle - et même d'autres habitants de Guernesey -, découvrant l'histoire de l'île, les goûts (littéraires et autres) de chacun, l'impact de l'Occupation allemande sur leurs vies... Jusqu'au jour où elle comprend qu'elle tient avec le Cercle le sujet de son prochain roman. Alors elle répond à l'invitation chaleureuse de ses nouveaux amis et se rend à Guernesey. Ce qu'elle va trouver là-bas changera sa vie à jamais.
A travers un carnet d'exploration fictif, un voyageur revisite en imagination l'île peuplée d'excentriques où il vécut plusieurs années, faisant resurgir un univers de bruissements, d'odeurs et de lumières mouvantes, royaume de l'étrange et du beau dont le joyau le plus envoûtant est un livre labyrinthique que les indigènes complètent ou altèrent au gré de leurs humeurs...
Sur les traces de Michal Ajvaz et de son narrateur nostalgique, le lecteur arpente cette île mystérieuse, royaume de l'insensé et de l'absurde à la géographie vaporeuse, au langage mouvant, au gouvernement improbable, et se perd dans un roman extravagant à la lisière d'un guide touristique devenu fou, au fil d'un imaginaire qui file à bride abattue...
Qui a tué Ifan Evans ? Si personne ne croit Gwenni, douze ans et demi, lorsqu'elle affirme pouvoir voler ou entendre la terre chanter, la fillette est cette fois-ci déterminée à prouver ses talents... de détective. Même s'il lui faut pour cela remonter les secrets de famille de son petit village, au risque de dévoiler des drames bel et bien enterrés...
A la croisée du conte et du polar, de l'enfance et du crime, une virée ensorcelante, fraîche et poétique au coeur des années 1950.
Le narrateur d'Animals a-t-il un nom ? Pas que l'on sache ! Que fait-il dans la vie ? Illustrateur de livres pour enfants. Quel âge a-t-il ? La trentaine. Est-il célibataire ? Non. Il vit avec K. et K. est un garçon. Que lui est-il arrivé pour qu'il prenne la plume ? Eh bien, un matin, en revenant d'acheter son journal, il est fasciné par un rat dormant de son dernier sommeil au bas d'un trottoir. Avec la pointe de son stylo, il le fait rouler de droite à gauche. Et le stylo, soudain, est, du moins aux yeux du narrateur, à jamais souillé. Ensuite ? Il déjeune avec un ami architecte qui lui parle d'un immeuble quasi terminé, où il se passe de drôles de choses : en deux mots, le lieu semble hanté. Un chien observe notre narrateur, qui se cro it entouré par des présences malfaisantes. Angoisse et damnation. Il rompt avec K., est tenté de tuer un copain qui l'héberge, manque de se faire envoûter par une étrange marâtre. Est-il fou ou ne l'est-il pas ? Reviendra -t-il auprès de K. ? Qui peut le dire oe
Une vie à part est le portrait intime de la vie d'une femme de la fin du XIXème siècle jusqu'à la Seconde Guerre mondiale.Margaret Mayfield est déjà presque une vieille fille quand, à 27 ans, elle se marie avec le capitaine Andrew Jefferson Earley. Cet homme est la célébrité locale d'une petite ville du Missouri où il est né : un officier de marine et un astronome ; un génie qui, selon la presse locale, a changé la face du monde. La mère de Margaret se réjouit de cette union, qu'elle qualifie de « coup de chance ».Cependant, Andrew déçoit les attentes de Margaret dès lors qu'ils partent s'installer à San Francisco et qu'elle découvre que la passion de son mari pour les sciences le dévore et ne laisse aucune place pour quoi que ce soit d'autre, et encore moins pour elle.Malgré tout, souvent malgré elle, elle reste à ses côtés et traverse avec lui des tragédies à la fois personnelles et historiques.Alors que les États-Unis prennent part à la guerre, les obsessions et la paranoïa d'Andrew prennent une allure inquiétante et obligent Margaret à reconsidérer, voire à remettre en cause, la vie qui est la sienne.Jane Smiley, femme de lettres américaines, est née à Los Angeles, en 1949. Elle est la lauréate du Prix Pulitzer1992 pour le roman L' Exploitation (BER nº199) inspirée du roi Lear de Shakespeare. Elle aborde dans ses oeuvres des thèmes aussi divers que la politique, l'éducation, le mariage ou la littérature. Membre de l'Académie américaine des arts et des lettres, Jane Smiley a enseigné pendant plusieurs années à l'université d'Iowa. Engagée en politique et pour la cause des femmes, elle se fait également connaître grâce à ses articles de presse.Tous ses romans sont édités chez Rivages.
Naviguant entre l'Afrique du Sud et l'Angleterre, le passé et le présent, un premier roman bouleversant admirablement écrit. De rebondissement en rebondissement, il dénoue les fils de relations familiales et d'émotions complexes, révélant les ravages de l'apartheid et de son héritage.
Le Cap, Afrique du Sud. Gini réchappe d'un accident de voiture dans lequel Simon, son amant, a trouvé la mort. De retour à Londres, elle découvre qu'elle attend un enfant, et entamera un long processus de reconstruction qu'une amnésie partielle rend d'autant plus difficile. Gini se retrouve seule pour la naissance de son bébé, mais aussi pour faire face aux fantômes qui la hantent, aux conséquences des secrets et des mensonges qui entourent la mort de son frère, Gabe.