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Zulma
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En route pour une ancienne roseraie du continent, avec dans ses bagages deux ou trois boutures de Rosa candida, Arnljótur part sans le savoir à la rencontre d'Anna et de sa petite fille, là-bas, dans un autre éden, oublié du monde et gardé par un moine cinéphile.
« Un humour baroque et léger irradie tout au long de cette histoire où rien décidément ne se passe comme il faut, ni comme on s'y attend. » - Anne Crignon, Le Nouvel Observateur.
« Tant de délicatesse à chaque page confine au miracle de cette Rosa candida, qu'on effeuille en croyant rêver, mais non. Ce livre existe, Auður Ava Ólafsdóttir l'a écrit et il faut le lire. » - Valérie Marin La Meslée, Le Point.
Roman traduit de l'islandais par Catherine Eyjólfsson
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Islande, 1963. Hekla, vingt et un ans, quitte la ferme de ses parents et prend le car pour Reykjavík. Il est temps d'accomplir son destin : elle sera écrivain. Sauf qu'à la capitale, on la verrait plutôt briguer le titre de Miss Islande.
Avec son prénom de volcan, Hekla bouillonne d'énergie créatrice, entraînant avec elle Ísey, l'amie d'enfance qui s'évade par les mots - ceux qu'on dit et ceux qu'on ne dit pas -, et son cher Jón John, qui rêve de stylisme entre deux campagnes de pêche...
Miss Islande est le roman, féministe et insolent, de ces pionniers qui ne tiennent pas dans les cases. Un magnifique roman sur la liberté, la création et l'accomplissement. -
Dans le vacarme d'un réveillon de nouvel an, María n'entend pas ce que son mari lui annonce : il la quitte pour son collègue, spécialiste comme lui de la théorie du chaos. La voilà confrontée au grand vertige de la séparation. Heureusement, Perla est là, charitable voisine d'à peine un mètre vingt. Comme les lutins des sagas, Perla surgit à tout moment pour secourir la jeune femme sidérée, dont les mésaventures inspirent étrangement le traité sur le bonheur qu'elle est en train d'écrire.
Avec L'Exception, on s'amuse des moeurs de la société islandaise à travers des personnages bousculés par le sort qui se jouent de toutes les drôleries de l'inconstance humaine. -
Ils sont sur l'autoroute, chacun perdu dans ses pensées. La vie défile, scandée par les infos, les faits divers, les slogans, toutes ces histoires qu'on se raconte - la vie d'aujourd'hui, souvent cruelle, parfois drôle, avec ses faux gagnants et ses vrais loosers. Frédéric, lanceur d'alerte devenu conducteur de poids lourds, Catherine, qui voudrait gérer sa vie comme une multinationale du CAC 40, l'écrivain sans lecteurs en partance pour « Ailleurs », ou encore Sylvain, interdit bancaire en route pour Disneyland avec son fils... Leurs destins vont immanquablement finir par se croiser.
Un roman caustique qui dénonce, dans un style percutant à l'humour ravageur, toutes les dérives de notre société, ses inepties, ses travers, ses banqueroutes.
Et qui vise juste - une colère salutaire, comme un direct au coeur. -
« Mon neveu Marteinn est venu me chercher à la maison de retraite. Je vais passer le plus clair de l'été dans une chambre avec vue plongeante sur la ferme que vous habitiez jadis, Hallgrímur et toi. » Ainsi commence la réponse - combien tardive - de Bjarni Gíslason de Kolkustadir à sa chère Helga, la seule femme qu'il aima, aussi brièvement qu'ardemment, d'un amour impossible.
Et c'est tout un monde qui se ravive : entre son élevage de moutons, les pêches solitaires et sa charge de contrôleur du fourrage, on découvre l'âpre existence qui fut la sienne tout au long d'un monologue saisissant de vigueur. Car Bjarni Gíslason de Kolkustadir est un homme simple, taillé dans la lave, pétri de poésie et d'attention émerveillée à la nature sauvage.
Ce beau et puissant roman se lit d'une traite, tant on est troublé par l'étrange confession amoureuse d'un éleveur de brebis islandais, d'un homme qui s'est lui-même spolié de l'amour de sa vie.
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Comme chaque année depuis vingt-sept ans, début décembre, Benedikt part avec ses deux fidèles compagnons (son chien et son bélier), pour ramener les moutons égarés avant que l'hiver ne s'abatte pour de bon sur les terres d'Islande.
Le berger, Roc le bélier et Leo le chien se mettent en chemin, toujours plus loin, de refuge en abri de fortune, dans la neige et la nuit, sur des chemins de montagne, dans ce royaume de neige où la terre et le ciel se confondent, avec pour seuls guides quelques rochers et le ciel étoilé. En égaux ils partagent la couche et les vivres.
Mais cette année, le blizzard furieux les prend en embuscade, lui qui vous aveugle, vous lacère et vous coupe le souffle. Ce qui compte avant tout pour ces trois arpenteurs d'Islande au coeur simple, ce sont les brebis égarées qu'il faut ramener au bercail...
Le Berger de l'Avent est une histoire simple et belle qui nous parle de l'Islande, de sa rudesse somptueuse et de ceux qui y vivent. Elle nous parle aussi magnifiquement de détermination et de solidarité. C'est un trésor de la littérature universelle.
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« Elle » fait bon vivre en Égalie. La présidente Rut Brame travaille nuit et jour à la bonne marche de l'État, quand son époux Kristoffer veille avec amour sur leur foyer. Il y règne d'ailleurs une effervescence toute particulière : à quinze ans, leur fils Pétronius s'apprête à faire son entrée dans le monde. Car voici enfin venu le bal des débutants.
Mais l'adolescent, grand et maigre, loin des critères de beauté, s'insurge contre sa condition d'homme-objet. Dans l'impossibilité de prendre son indépendance, il crée presque malgré lui un mouvement qui s'apprête à renverser le pouvoir matriarcal en place. L'avenir de la cité radieuse est amené à changer...
Pour le meilleur et pour le pire.
Avec Les Filles d'Égalie, Gerd Brantenberg signe une utopie féministe et résolument provocatrice. Elle renverse littéralement les codes de la société patriarcale : les femmes ont tous les pouvoirs, et la langue s'en ressent. Le féminin, omniprésent, l'emporte systématiquement sur le masculin, faisant apparaître de nouveaux mots qui soulignent avec une ironie mordante l'oppression invisible qui règne sur les femmes d'aujourd'hui. Brûlant d'actualité et débordant d'humour, Les Filles d'Égalie, le grand roman féministe norvégien du XXe siècle. -
Comment faire l'amour avec un Nègre sans se fatiguer
Dany Laferrière
- Zulma
- Litterature Z/a
- 2 February 2023
- 9791038701670
Deux jeunes hommes dans la moiteur d'une chambre poisseuse de Montréal. Torse nu sur son divan, l'un écoute du jazz en philosophant. L'autre rêve de devenir écrivain. Il lit Baldwin, Hemingway, Miller ou Bukowski, et s'extasie devant l'appétit sexuel des jeunes filles sérieuses. Ensemble ils dissertent sur la beauté et l'origine du désir, sur la Blanche et le Nègre. Et ça fait des étincelles.
Machine à écrire, ruban neuf, papier immaculé : la vieille Remington 22 dégotée chez le brocanteur est riche de promesses... L'écrivain est en route !
Hautement incisif, terriblement insolent, irrésistiblement drôle, le premier roman de Dany Laferrière n'a pas pris une ride. Un hymne à la littérature en mouvement. -
Certains disent qu'il ne se passe jamais rien dans ce petit village des Pyrénées espagnoles. Et pourtant... À la veille de la guerre civile, Ramón et Alba tombent follement amoureux. Un amour impossible, interdit : jamais le plus pauvre des bergers n'obtiendra la main de l'héritière de la plus riche famille.
Mais Ramón jure de rassembler le montant de la dot, et se fait contrebandier. Il devient Desesperado, l'homme du peuple qui se dresse contre les puissants. Bientôt, des deux côtés de la montagne résonne l'écho de ses exploits. Puis de sa soif de vengeance.
Conte populaire et fable politique, Du givre sur les épaules est une épopée brute comme un sentier scintillant dans la nuit, un petit chef-d'oeuvre de suspense. -
Le temps s'est arrêté pour Makepeace. Sans âme qui vive sur qui veiller, elle arpente les rues désertes de sa ville-fantôme. Les derniers pionniers venus coloniser ce coin de Sibérie ont disparu avec le cataclysme. Makepeace est seule. Pour survivre, il lui faut un cheval, un fusil, de quoi fondre des balles, quelques graines à semer lorsque le sol aura dégelé, un oeil vif pour repérer les livres à sauver des décombres - et une bonne dose de ruse.
Mais quand Ping émerge de la taïga, trahissant une peur sans nom dans une langue inconnue, et qu'un avion déchire le ciel, Makepeace prend la route, l'espoir chevillé au corps.
Roman d'aventures ou dystopie, voici LE western du Grand Nord. Un roman déjà culte. -
Le Pentateuque ou les cinq livres d'Isaac
Angel Wagenstein
- Zulma
- Litterature Z/a
- 19 October 2023
- 9791038702318
Ou la vie rocambolesque d'Isaac Jacob Blumenfeld, à travers deux guerres mondiales, trois camps de concentration et cinq patries.
Petit tailleur de Galicie, Isaac Jacob Blumenfeld change de pays et de nationalité sans bouger. C'est l'Histoire qui se charge de le faire voyager : il grandit à Kolodetz, une petite ville près de Lvov, qui appartient à l'empire austro- hongrois lorsqu'il est enfant, puis la Pologne, à la Russie soviétique, à l'Allemagne, de nouveau à la Russie...
Isaac survit aux tragédies, à l'absurdité des conflits, à l'horreur des camps, au goulag de Sibérie, grâce à son humour mordant omniprésent. Car Isaac est maître en humour juif. Deux guerres mondiales, trois camps de concentration et cinq patries... Indissociables de sa vie, les blagues yiddish émaillent les aventures d'Isaac et sa faculté à traverser les drames de l'Histoire.
Un trésor de la littérature européenne, loufoque, tragique, et plein de sagesse. -
Yu Ling travaille depuis dix ans à Pékin en tant que nounou et rêve de changer de vie. Au détour d'un pique-nique avec son acolyte M. Courge, elle fomente le kidnapping de Dada, charmant petit garçon de l'élite chinoise dont elle s'occupe. Mais une fois avalées les pattes de crabe du Kamtchatka et les brochettes d'ailes de poulet, le plan tombe à l'eau, adieu la rançon : le grand-père de Dada vient d'être inculpé pour corruption...
Dans ce roman finement ciselé, Zhang Yueran remet en question les standards de la réussite sociale et dresse un portrait tout en nuances de la Chine d'aujourd'hui. -
En ce ténébreux mois de novembre, la narratrice voit son mari la quitter sans préavis et sa meilleure amie lui confier son fils de quatre ans. Qu'à cela ne tienne, elle partira pour un tour de son île noire, seule avec Tumi, étrange petit bonhomme, presque sourd, avec de grosses loupes en guise de lunettes.
Avec un humour fantasque et une drôlerie décapante, l'Embellie ne cesse de nous enchanter par cette relation cocasse, de plus en plus attentive, émouvante entre la voyageuse et son minuscule passager. Ainsi que par sa façon incroyablement libre et allègre de prendre les fugaces, burlesques et parfois dramatiques péripéties de la vie, et de la vie amoureuse, sur fond de blessure originelle.
Et l'on se glisse dans l'Embellie avec le même bonheur immense que dans Rosa candida, en une sorte d'exultation complice qui ne nous quitte plus.
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Par un matin lumineux, le narrateur écrivain s'éveille dans le calme ra"né d'une maison de Sarajevo. Dans les brumes de ses rêves nocturnes surgissent des personnages, comme venus toquer à sa porte pour s'asseoir dans un recoin de son imagination et peupler sa solitude. Il nous raconte les frasques de Bonneval pacha, le tragique destin d'un vizir déchu, les a#res d'un baron condamné à mentir, la !n d'un prince aux yeux tristes, la mélancolie du scribe de Dubrovnik, le choix fatal de la jeune esclave Jagoda, les con!dences d'un géomètre jaloux, les amours malheureuses d'un directeur de cirque...
Dans une narration inspirée des Mille et Une Nuits, mêlée de naturalisme et de la plus grande modernité romanesque, Ivo Andric dépeint entre grandeur et décadence les humbles faiblesses humaines, et dresse avec une multitude de détails de fascinants portraits. C'est un ravissement, et un ensorcellement. -
Budaï, brillant étymologiste hongrois, se rend à Helsinki pour un congrès de linguistique lorsque son avion atterrit inexplicablement dans une mégalopole inconnue. Impossible pour Budaï d'en sortir ou d'en saisir l'énigmatique langage, lui qui maîtrise pourtant plusieurs dizaines d'idiomes. Prisonnier de cette ville qui le harponne autant qu'elle nie son existence, Budaï fait la fort heureuse rencontre d'Épépé - si tant est que tel soit son prénom ! -, une douce liftière auprès de laquelle il tente désespérément de comprendre ce monde cauchemardesque et indéchiffrable. où survivre, quand on est étranger, devient une épopée infernale.
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Micaela n'a rien oublié de ces quelques jours avec lui. Elle se revoit jeune fille, élève infirmière silencieuse et appliquée. Elle se revoit aux côtés de sa chère grand-mère, la plus grande guérisseuse de l'île. Elle se revoit en héritière du secret du coeur-de-vent, ce remède aux vertus exceptionnelles. Elle se revoit dans ses bras à lui.
Lui, c'est Carlos Gardel, l'icône du tango au sommet de sa gloire qui, le temps d'une tournée - ou d'une chanson -, a donné à Micaela le goût de saisir la vie à bras-le-corps.
Des bas quartiers aux hôtels de luxe, ces jours grisants comme une fugue enchantée forgent un vrai destin de femme, où les plantes font vivre ou mourir, où le tango prend corps et voix, où le désir est partout. -
Un bassin, des massifs de roses et un plaqueminier donnent de quoi s'occuper au jardinier d'une vieille dame qui, depuis la mort de son mari, se sent très seule et en danger dans sa grande maison au coeur de la ville. Les fleurs donnent des fruits, les kakis mûrissent et elle ne se prive pas d'en offrir, notamment à son locataire.
Des liens subtils se tissent entre eux, que vient troubler l'apparition d'une fiancée...
Dans Le Goût âpre des kakis, Zoyâ Pirzâd explore sous divers angles, avec subtilité, lucidité, tendresse et une certaine nostalgie, la vie de couple en Iran. Une quête passionnante et universelle qu'on retrouve et qu'on a déjà pu apprécier dans son recueil de nouvelles Comme tous les après-midi ou son roman On s'y fera.
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Cette année-là, entre un déluge et une éclipse solaire, l'impétueuse Beevi hérite d'une grande demeure et adopte Mary Anne, débarquée sans crier gare de son orphelinat. Aidée de l'extravagante Miss Boonsidik, Beevi reconvertit la bâtisse - quatre tourelles, dix toilettes, des bibelots à foison et un jardin extraordinaire - en bed & breakfast pour touristes égarés...
Une chronique absolument tendre, libre, drôle et incisive, d'un petit monde quelque part en Malaisie, aujourd'hui. -
Souvent aux beaux jours, Ágústína grimpe sur les hauteurs du village pour s'allonger dans le carré de rhubarbe sauvage, à méditer sur Dieu, la beauté des nombres, le chaos du monde et ses jambes de coton. C'est là, dit- on, qu'elle fut conçue, avant d'être confiée aux bons soins de la chère Nína, experte en confiture de rhubarbe, boudin de mouton et autres délices.
Singulière, arrogante et tendre, Ágústína ignore avec une dignité de chat les contingences de la vie, collectionne les lettres de sa mère partie aux antipodes à la poursuite des oiseaux migrateurs, chante en solo dans un groupe de rock et se découvre ange ou sirène sous le regard amoureux de Salómon. Mais Ágústína fomente elle aussi un grand voyage : l'ascension de la « Montagne », huit cent quarante-quatre mètres dont elle compte bien venir à bout, armée de ses béquilles, pour enfin contempler le monde, vu d'en haut...
« On est tout de suite dans le sillage de l'auteur qui avec une grâce quasi sur- naturelle nous prend par la main pour nous raconter l'histoire d'Ágústína. » Bernard Babkine, Marie France Tout premier roman d'Auður Ava Ólafsdóttir enfin traduit en français, Le rouge vif de la rhubarbe éclaire à merveille l'oeuvre de la grande romancière islandaise. Car il s'agit bien de merveilleux chez elle. Pourtant, c'est à la vie ordinaire qu'elle s'attache, sur cette île noire aux paysages crépusculaires, celle de personnages hors normes qui affrontent leur destinée avec une singulière drôlerie et une grâce incomparable. Car il y a toujours une embellie dans les nuits polaires d'Auður Ava Ólafsdóttir.
Après Rosa candida, inoubliable découverte, Le rouge vif de la rhubarbe paraît aussi dans notre collection de poche Z/a.
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Lotus vit dans la grande maison bourgeoise que sa mère lui a léguée. Réfugiée dans un univers factice, qu'elle déteste mais dont elle est prisonnière - sa mère s'est prostituée pour lui offrir tout ça -, elle s'enivre de fêtes et d'insouciance.
Joue avec les hommes jusqu'à les rendre fous, tout en restant chaste tant elle les hait. Ils sont ses pires ennemis. Jusqu'à ce que surgisse le grand, l'authentique amour. Celui du seul homme qui la courtise avec respect : Georges Caprou. Mais Lotus et Georges sont si différents...
Au contact de Georges, opposant au régime dictatorial d'Haïti, Lotus se lance de toute son âme dans la fièvre de la lutte et des actions clandestines. Emportée par le tumulte de la passion amoureuse et de la révolte, elle ouvre les yeux sur un monde où s'affrontent de tous temps les riches et les pauvres, les mulâtres et des Noirs. Un premier roman implacable, porté par la première grande héroïne de la littérature haïtienne. -
Le Guide des insectes sous le bras, la jeune Macey et sa mère partent en piquenique sur les collines dorées de Feldon. Au beau milieu des herbes folles surgit Mitchell, un géant dégingandé aux lunettes étincelantes sous le soleil. Esprit libre et fantasque venu de New York pour étudier les serpents, Mitchell est un vrai charmeur. Le voilà qui s'installe dans leur vie...
Le Serpent des blés nous emporte dans ces paysages américains tout droit sortis des tableaux d'Edward Hopper, avec une sensibilité et un laconisme déchirant dignes de Carson McCullers ou de Raymond Carver. Irrésistible et envoûtant. -
En plein coeur de Téhéran, Arezou dirige l'agence immobilière qu'elle a héritée de son père, aux côtés de sa meilleure amie Shirine. Pour le reste, elle est prise en étau entre une mère qui règne en princesse d'un monde révolu, et une fille qui ne rêve que de Paris et de liberté...
On s'y fera brosse le portrait inoubliable de trois générations de femmes iraniennes dans un monde en plein bouleversement. -
Noële a toujours vécu au pied de la Géante, la montagne immuable qui impose son rythme, fournit les fagots pour l'hiver, bleuet, bourrache, gentiane pour les tisanes et les onguents. Elle a appris les plantes et la nature sauvage grâce à la Tante qui les a recueillis, elle et son frère Rimbaud qui ne parle pas mais chante avec le petit-duc. Elle sait qu'on ne peut rien attendre du ciel, et n'a plus levé les yeux vers le soleil depuis longtemps. Repliée dans cet endroit loin de tout, elle mène une existence rugueuse comme un pierrier.
Soudain surgit dans sa vie l'histoire de deux inconnus. Elle découvre par effraction ce que peut être le désir, le manque, l'amour qui porte ou qui encombre. Elle s'ouvre au pouvoir des mots.
Au coeur d'une nature grandiose, La Géante est un roman sensible et habité sur l'amour et les vies rêvées, sur le mensonge et les sentiers qui mènent à la clarté.