Un grand roman, dans la lignée du Sombrero fallout de Richard Brautigan, du Chameau sauvage de Philippe Jaenada et du Mammifères de Pierre Mérot. Emma. Un pélican à la con. Une station balnéaire aux États-Unis. Un Allemand qui tourne. Une tribu de hippies crados. Le moral dans les bottes. Une dune qui chante. Cassavetes, Kurosawa et Huey Lewis. Un pressing. Un verre de trop. Une équipe TV. Puis une autre. Richard. Love in Vain. Un requin et un marteau. Un coup de feu. Du sang sur le sable. Une Chevrolet Impala. Le bruit des vagues. L'amour à trois. L'amour tout seul. Une lettre d'amour. La vie qui continue. En moins bien.
Un sac rose ou une valise ? Marié ou célibataire ? Amidonner ou blanchir ? Neverland ou Graceland ? Drogues dures ou drogues douces ? Impala ou Cayenne ? Fétichisme ou missionaire ? Un chien ou un rat ? Dolce ou Gabbana ? Un imbécile ou un génie ?
La ville ou la cambrousse ? La bourse ou la vie ? Des rires ou des larmes ? Billet vert ou billet doux ? Schizophrénie ou paranoïa ?
Être ou ne pas être ? Pas mieux...
Quinze ans après Sandpiper, un soir de Noël, Emma revient.
Avec le fiston !
« L'avion s'est immédiatement mis en branle. Il a pris son élan sur la piste, puis a décollé en nous abandonnant au milieu de nulle part... Comme des clampins, on était plantés là, dans cet environnement inconnu, où on se sentait aussi à l'aise qu'un bus de culs-de-jatte égaré au mondial de la godasse. »
Au début de l'exode, il avoua à Lodka qu'il possédait une petite maison de campagne à quelques heures d'ici, qu'il fallait y aller, se mettre à l'abri de cette folie. Vivre à la campagne tous les deux, emmener le chien, s'installer dans la maison vide et s'y aimer totalement.
Lodka s'était surprise à lui répondre « Je ne pars pas sans Brune ».
Alors Ari demanda à Brune si elle était prête à tout quitter pour venir se cacher avec eux.
Et Brune était tellement heureuse qu'elle n'a pas du tout pensé à dire « Je ne pars pas sans Navel ». Navel Senza était déjà absent depuis longtemps des journées de Brune Farrago, des journées toutes occupées par les yeux doux de Lodka Place, toutes sublimées par le savoir sans faille d'Ari Saint-Thomas.
Dire à Navel de venir, elle y a pensé après, plus tard, mais les choses étaient déjà, irrémédiablement, totalement foutues.
Un premier roman foisonnant d'odeurs, de bruits, de couleurs : Naples en pleine guerre des clans !
Les poings serrés autour d'une rampe peinte en rouge, Ragondin s'était invité à un concert à ciel ouvert.
Au rythme d'un vent malin qui lui caressait les oreilles, les draps dansaient comme une farandole de fantômes joyeux. Les cris des enfants, les rires spontanés, les conversations de la foule montaient des énormes dalles de lave noires. La place était couverte de palmiers et la végétation avait envahi les lézardes des murs éclatants de salpêtre. Les rayons du soleil animaient les couleurs jaunâtres des façades et les moulures rouges de l'église.
Sur une terrasse, coincés entre des plantes vertes et un chien endormi, au-dessus d'un jeu de carte éparpillé, des vieux en colère purgeaient un litige. Une partition de flûtes graves et enrouées.
Il y a Hannah, qui erre dans Paris en écrivant à la fille qu'elle aime et qui est partie. Il y a Joss, garçon étrange aux cheveux bleus, débarqué dans cette ville inconnue pour oublier son passé. Et puis un jour ils se rencontrent. « Je ne sais pas si deux solitudes s'annulent, je ne sais pas si elles se consolent. Je ne sais pas si au contraire elles ne forment pas un vide encore plus grand. » Une histoire d'amour où l'amour n'est pas toujours un endroit confortable.
Fascinantes, troublantes, surprenantes, étonnantes, envoûtantes : des nouvelles de Régis Clinquart.
Vous souvenez-vous des livres dont vous êtes le héros ? Quête initiatique, créatures, sorcières, combats redoutables, et surtout une avancée dans la lecture qui se fait par des choix en bas de chaque paragraphe...
Pour la première fois, la recette est appliquée à une histoire d'amour contemporaine. Et ça va être la pagaille monstre !
Vous êtes un jeune étudiant en fac de cinéma fraîchement débarqué dans la capitale.
Septembre 1976.
Beyrouth connaît un cessez-le-feu, très tendu. De riches occidentaux en profitent pour organiser des week-ends sniper sur la ligne verte. Ils viennent tirer sur des civils, profitant de l'état de guerre. Jusqu'au jour où le fils d'un chef de clan maronite est assassiné. Malgré les tensions entre chiites et chrétiens, la vengeance d'un père est celle de toute la ville.
Le road-movie d'un homme en fuite qui commence près de Saint-Etienne, puis aux Etats-Unis pour finir en Argentine. Pendant des vacances aux Baléares, Antoine, 50 ans, rencontre Bahia, qui a dix ans moins que lui, une peau sombre, une avalanche de cheveux noirs, une croupe canaille, des seins flambeurs... Pou lui, c'est l'inespérée salvatrice. Premier roman.
C'est une histoire de dingue.
D'abord il y a cette fille : Anita, orpheline qui a 21 ans mais qui en fait beaucoup moins. Et, elle est baby-sitter agréée et persuadée qu'en gardant des gosses, elle va les sauver de tous les incendies du monde, parce que c'est comme ça que ses parents sont morts, dans les flammes.
Anita, c'est vraiment une nana bizarre, elle veut être aimée, adoptée, mais dès que l'on n'est pas d'accord avec elle, elle pique une crise et elle peut devenir hyper mauvaise.
Sauf pour Quentin, son unique amour, un ado de 13 ans, frère d'une petite qu'elle garde.
Pour compléter le trio, une femme veuve de 76 ans qui perd la tête et qui se prend pour une actrice en route pour Broadway.
C'est là que ça devient de plus en plus dingue, parce que ces trois-là vont embarquer dans la voiture noire et longue d'Anita, et qu'ils vont tenter de s'approprier une vie qui ne sera jamais la leur, sans penser une seule seconde que cette vie est une spirale prête à les avaler, à les dévorer puis à les rejeter pour recommencer éternellement.
Après deux ans d'absence, Louise Lockart, auteur d'un unique roman, retourne chez ses parents.
Sa mère vient de tirer au fusil de chasse sur son père à cause d'une autre femme. Le petit village où elle a passé une partie de sa vie va faire resurgir dans l'esprit et le corps de Louise des instants qu'elle croyait avoir ensevelis à jamais. Louise luttera, elle tentera par différents moyens de ne pas tomber, d'affronter ses peurs et d'épauler sa mère dans ses moments de solitude, de folie et de désespérance.
Mais il y a un lourd secret que Louise a gardé en elle, un secret qui lui creuse le ventre et qu'elle redoute plus encore que les souvenirs qui la guettent, une cicatrice béante, un mal qui se réveille et qui propage au plus profond de son intimité les stigmates d'une existence meurtrie.
Les relations entre un père retraité militaire (Georges Demenzies) et un fils (William), professeur de lettres, dans une ville sombre du Nord de la France : avec l'ombre d'un aumônier qui ressurgit de l'enfance de William. Alors que le père, très âgé, dans ses derniers jours, ressasse ses souvenirs dont celui tragique de la perte de sa femme. William, esprit taciturne et feu follet, partage son temps entre son travail de professeur iconoclaste et des virées avec ses potes d'enfance : Raillard, la Pomme et Stani. Entre petits canulars entre amis et troubles relations avec de petits trafiquants du coin.
Il se passe sur plusieurs années, de l'année zéro à l'année seize, on suit Eloïse (qui a quatorze ans à l'année zéro), Andrea (son amoureux impossible parce que bien plus vieux), et Milan (le petit frère d'Eloïse).
Les parents d'Eloïse ont un accident de voiture pendant l'année quatre, et restent dans le coma pendant toutes les années qui passent.
Eloïse et Milan vont rencontrer des gens, voyager un peu, tout ça.
Il est aussi question de bonbons-crocodiles.
La vierge est apparue à Daniel Cousin animateur vedette de télévision. Parce qu'il est en délicatesse avec les dirigeants de la chaîne, Cousin tente d'inviter Marie sur son plateau pour lui faire réaliser un miracle en direct. Ce serait évidemment le scoop du millénaire. Mais les choses ne sont pas si simples. Dans sa vie privée d'abord : son ex-femme rate son suicide, sa fille aînée s'exhibe dans un groupe punk du nom de Dimitrov, son fils cadet n'a toujours pas reparu, quant à sa nouvelle fiancée, elle lui a fait promettre de l'aider à mourir. Et pour couronner le tout, des émeutiers brûlent son 4X4 Mercedes. Quand Marie le rejoint au festival de Cannes sous des rafales de neige, Daniel Cousin comprend que les cieux sont courroucés. Mais quelle importance quand on vient d'entamer une merveilleuse histoire d'amour avec la plus belle fille du monde oe
L'histoire.
Celle de solange organza, tout d'abord, alter ego altéré incapable de se brider ; celle d'autres avatars ensuite, comme ces hommes de passage souvent mariés ou ces adolescentes toujours fragiles ; celle des rencontres déjà rongées aux entournures mais que l'on prolonge tout de même ; celle d'instants dont la brièveté n'a d'égal que l'intensité - en somme, celle des tripes de tout un chacun. les personnages se croisent et se ressemblent, se quittent puis se rassemblent, si bien que chaque nouvelle s'apparente à une danse dos-à-dos sans pas prédéfinis ni temps imparti.
Racontée à la première personne, Apologie de la viande évoque l'histoire décousue des trois années qui suivent la rupture du narrateur avec la femme aimée. On n'en connaîtra jamais ni les raisons ni les circonstances. Hanté par l'absence de cette femme - absence qu'il ne peut accepter -, le narrateur va entraîner femmes et amis dans sa déchéance avec une complaisance dont il n'est pas dupe. Constamment tiraillé entre refus et revendication d'une douleur qu'il regarde comme le seul vestige tangible de son bonheur, le narrateur entreprend d'écrire sa douleur tandis que la distinction réel/imaginaire va tendre à s'estomper. L'écriture du premier roman devient elle-même sujet du roman, dans une mise en abîme des rapports lecteur / auteur / fiction / autobiographie, narrateur / écrivain, prétention / autodénigrement, banalité / création. Personnages, intrigue, réalité et chronologie sont malmenés au profit d'un monologue intérieur narcissique, morbide, redondant, contradictoire, sauvage et parfois lyrique.
Chloé Alifax est une jeune femme de vingt-cinq ans qui travaille comme femme de ménage dans un institut pour enfants suicidaires. Une relation affective se crée avec quatre petits assez « drôles ». Chez elle, Chloé, vivant seul, s'invente une petite vie imaginaire avec un « Charly Tête » et une « Lucie » un peu lubrique. Ses semaines se passent ainsi, entre chez elle, où elle range ses souvenirs dans des boîtes colorées, ses rendez-vous chez son docteur et son travail à l'institut pour les enfants.
Je ne pensais qu'à elle.
Je la transpirais durant mes interminables escapades. Pas une goutte de sang dans mes veines sans l'empreinte de ses gènes. Pas un souffle sans le goût de ses lèvres, pas une inspiration sans l'odeur de son parfum.
Pas une ombre qui ne fut la sienne.
Après l'envoûtement qui me conduisit à l'aimer des années durant, la rupture me couronna d'un sentiment nouveau :
L'emprise.
Jamais dans son absence je ne ressentis autant sa présence.
J'étais possédé, il n'y a pas d'autres mots, et à de nombreuses reprises, j'enviais la clémence de la mort.
Il n'y a pas de force plus coupable et plus noble à la fois que celle du romantisme pur.
C'est foutu ! Elle n'a pas osé m'embrasser. Ce qui pour un couple est une chose très simple, je dirais même naturelle, aussi naturelle et essentielle que le fait de respirer. Elle s'est approchée de moi et j'ai entendu ce qu'elle pensait. Elle s'est dit : « Non, à quoi bon lui mentir ? » D'ailleurs en y réfléchissant bien, je me demande depuis combien de temps elle n'a pas posé ses lèvres sur les miennes. Je pense que l'ultime baiser avait un goût de cendre tant ses sentiments semblaient éteints.
Recueil de textes d'écrivains reconnus (Pierre Mérot, Frédéric Beigbeder, Virginie Despentes), des écrivains « de la revue » (Jérôme Attal, Barbara Israël, Roxane Duru, Denis Parent, Louis Lanher, Renaud Santa Maria.), des personnalités : le juge Halphen, les comédiens Thierry Frémont & Jean-Paul Rouve, l'éditeur chroniqueur Eric Naulleau, le comique Jonathan Lambert.
Le thème « Les imposteurs » ouvre de nombreuses pistes : l'art, la politique, le monde contemporain.
Entre le pastiche et l'hommage, Jérôme Attal écrit et invente les pages manquantes du Journal intime qu'Andy Warhol a tenu dans les dernières années de sa vie. Se glissant dans la peau du peintre et artiste américain, il revisite les années 80, livre des réflexions sur l'histoire de l'art, les people, et dresse des correspondances ironiques avec notre époque. Spirituel, vertigineux, tendre ou assassin, ce Journal plus vrai que nature sérigraphie notre époque. Il est suivi d'une nouvelle, Jeunesse du héros qui met en scène Andy Warhola en culottes courtes, étudiant à Pittsburgh, dans laquelle on apprend l'origine de nombreuses obsessions de l'artiste ainsi que certaines de ses fameuses formules dont « le quart d'heure de célébrité ». Mélancolique et cinglant, ou quand la fiction transcende la réalité !
Des collages comme traduction de choses vues ou entendues, des petites histoires sans parole. Pour combler ce manque, l'auteur invite, dans cet ouvrage, une bande d'auteurs, proches ou lointains, à poser leurs mots sur l'image. Comme un juste retour des choses.
Les participants :
Chloé Alifax, Jérôme Attal, Audrey Deschamps, Dominique Fabre, Claire Fercak, Barbara Israël, Philippe Jaenada, Philippe Latreille, Arnaud Le Guilcher, Mathias Malzieu, Martin Page, Denis Parent, Julien Ribot, Anna Rozen, Fanny Salmeron, Renaud Santa Maria, Jacques Serena.