- Quelle sorte d'impression mentale emportez-vous?? demanda le professeur.
- Une geisha en crêpe beige sous un cerisier en fleurs. Derrière elle, des pins verts, deux bébés, et un pont en dos d'âne, jeté sur une rivière vert bouteille qui coule sur des rochers bleus. Au premier plan un petit policeman en vêtements européens mal ajustés, qui boit du thé dans une tasse bleu et blanc sur un plateau laqué de noir. Des nuages floconneux au-dessus et un vent froid le long de la rue, dis-je, en résumant à la hâte.
L'ouverture du pays aux bateaux étrangers, la fin du règne des Tokugawa et le désir du nouveau gouvernement de faire au plus vite du Japon une nation moderne, pour éviter la colonisation par les Occidentaux, bouleversèrent la vie quotidienne des Japonais à partir de la fin des années 1860. Ce sont les estampes qui rendent le mieux compte de ces transformations. Leur production dans ces années va atteindre des quantités inédites.
Afin d'être des images plus spectaculaires, elles sont très souvent des diptyques ou des triptyques. Pour répondre à la demande, elles dépeignent en détail la modernisation du pays et des moeurs. Abondamment illustré, ce livre est organisé en 6 chapitres : Yokohama, Edo-Tôkyô, le couple impérial, les bouleversements sociaux, les actualités, les divertissements.
Qu'est-ce que Giselle, pièce du chorégraphe Mats Ek (1945) et pourquoi est-ce un chef-d'oeuvre que tout le monde devrait connaître ?
Après une diffusion initiale très rapide, Giselle, le célèbre ballet de Perrot et Coralli, a bien failli disparaître. Puis il est revenu pour devenir une manière de référence de la danse romantique, au point d'en décourager les relectures. Jusqu'aux années 1980 lorsque Mats Ek, le fils de la chorégraphe Birgit Culberg, véritable mère du ballet contemporain suédois, s'en empare. Et Giselle redevient une oeuvre incontournable présente au répertoire des grandes institutions de la danse...
Les grands maîtres de l'estampe ukiyo-e n'étaient plus de ce monde lorsque leurs oeuvres connurent un succès phénoménal en Occident. Aux siècle suivant, les derniers peintres de l'ukiyo-e, concurrencés par la photographie, se tournèrent vers la peinture et l'illustration.
L'éditeur et commerçant Watanabe Shôzaburô qui appréciait plus que tout les estampes décida de leur donner une seconde vie. Il eut l'idée de créer un nouveau style d'estampes à l'aide de jeunes peintres. Ce mouvement porta dès lors le nom de Shin hanga (nouvelles estampes).
Cet ouvrage propose de remonter le temps jusqu'à la création de ces nouvelles estampes dans les années 1910. De nombreux artistes y participèrent. Ce sont les principaux maîtres de ce mouvement qui sont ici présentés à travers leurs oeuvres.
Invitant à vivre à l'heure japonaise, cet agenda présente toutes les fêtes et les jours fériés du Japon. Ces événements qui ponctuent l'année sont les reflets de la culture de l'Archipel. Les Japonais sont en effet très sensibles au passage du temps et à ses manifestations : saisons, floraisons, phénomènes météorologiques. Les mois et les jours sont écrits en français et en japonais. Chaque semaine est illustrée par une estampe ou une peinture.
Les jours fériés et les vacances scolaires, en plus du Japon et de la France, sont indiqués pour la Belgique, la Suisse et le Québec.
Pour l'édition 2023, l'Agenda japonais est entièrement illustré par des estampes d'artistes du mouvement Shin hanga (Nouvelles estampes).
À la fin d'une décennie (années 1980) qui a vue l'affirmation de la Jeune Danse Française comme mouvement esthétique majeur, Dominique Bagouet livre une pièce intime, universelle et bouleversante.
Mais c'est aussi une oeuvre dont la finesse de composition et la maîtrise signent à la fois un sommet d'un mouvement et annonce sa fin. So Schnell offre ainsi à la Jeune Danse Française un classique... Après la mort du chorégraphe, cette pièce considérée comme une oeuvre majeure de la danse contemporaine sera reprise par plusieurs chorégraphes.
Le phénomène a connu des hauts et des bas depuis son apparition en France dans les années 1980 mais n'a jamais cessé de briller en haut de l'affiche. Tout en défrichant des espaces inédits de représentation, il a conservé le feu brûlant de ses débuts, transmettant sa hargne, sa détermination, son sens de l'exploit.
Ce livre tente de ramasser les enjeux toujours bouillonnants de ce mouvement en France. Les cinq chapitres qui le composent se focalisent sur les histoires spécifiquement françaises de la communauté, sur l'importance du collectif, des battles, sur la place des femmes et enfin sur la pluralité des styles de danses.
Le Ballet du Grand Théâtre de Genève visite le monde entier depuis près de vingt ans que Philippe Cohen le dirige. Il a fait reconnaître non seulement des oeuvres de chorégraphes aussi différents que Saburo Teshigawara, Benjamin Millepied ou Andonis Foniadakis, mais encore la qualité de ses danseurs tous virtuoses et pourtant tous unis au sein d'une structure dont son directeur se plaît à répéter?: «?la star, c'est le ballet?».
Car ces vingt ans de direction de Philippe Cohen ont été pour le Ballet du Grand Théâtre l'occasion d'expérimenter une organisation différente de cette structure dans le fond si étrange que l'on appelle «?ballet?» et que l'on comprend et connaît si mal. Alors, au moment de quitter ses fonctions, Philippe Cohen a souhaité, plus encore que tirer un bilan, analyser pourquoi et comment peut fonctionner un ballet dans le monde d'aujourd'hui. Comment et pourquoi cette organisation artistique qui renvoie à un imaginaire ancré dans le passé offre à la danse un outil qui permet d'appréhender l'avenir de l'art chorégraphique.
En effet, pas plus que les autres structures sociales, le ballet ne peut s'exonérer de s'interroger sur son rapport aux désirs profonds de ceux qui le constituent. Le ballet doit aujourd'hui se tourner vers les danseurs et permettre à la danse, à travers ces structures qui bénéficient de moyens et du filet de sécurité de l'institution les abritant, de conjuguer l'aspiration naturelle des danseurs à une vie plus normale et des chorégraphes à disposer des moyens de leur création.
Ce livre, réalisé avec Philippe Cohen par Philippe Verrièle, se veut à la fois le témoin d'une aventure et une réflexion pour servir à la danse à venir.
Historien de l'art, conservateur, directeur de musées, Michel Laclotte a été une figure majeure de la vie culturelle française. Après plus de vingt ans passés au Louvre, il a en effet participé à la création du Petit Palais d'Avignon, puis à celle du musée d'Orsay, avant de devenir directeur du musée du Louvre : une fonction qui l'a conduit à être l'un des acteurs essentiels du projet Grand Louvre.
Ce remarquable « chef d'orchestre » nous raconte dans ce livre sur un ton léger, volontiers anecdotique mais très professionnel, les différentes facettes d'un métier passionnant et méconnu : l'aménagement complexe des salles, les délicats problèmes d'éclairage, de restauration, l'organisation d'une exposition et la joie d'enrichir les collections d'un musée...
Personne mieux que Pina Bausch incarne aujourd'hui la danse contemporaine. D'abord danseuse, en Allemagne et à New York, elle devient peu à peu chorégraphe à Essen puis à Wuppertal, au début des années 1970. Avec sa compagnie, la célèbre Tanztheater Wuppertal, elle présente ses spectacles à travers le monde entier, pendant plus de trente ans. Dans cet ouvrage, dix ans après la disparition de la chorégraphe, Rosita Boisseau propose de redécouvrir le parcours de celle qui a inventé la danse-théâtre, à travers 12 explorations thématiques et en s'arrêtant en particulier sur 12 spectacles charnières qu'elle analyse.
Une iconographie exceptionnelle vient compléter et mettre en résonance ce texte. Le photographe, Laurent Philippe, a photographié depuis 1989 près de 35 spectacles de Pina Bausch !
Longtemps tenue secrète, la relation entre Marie-Thérèse Walter et Pablo Picasso a été peu explorée et souvent déformée par la légende construite autour du peintre et de son oeuvre.
En 1927, Picasso aborde la jeune fille sur le boulevard Haussmann. Elle a dix-sept ans, elle est mineure, issue de la petite bourgeoisie de banlieue, née de père inconnu. Il a 46 ans, est un artiste célèbre, marié, père de famille. Leur liaison amoureuse se développe dans la clandestinité, au-delà de la naissance en 1935 de leur fille Maya et de la séparation de Picasso avec son épouse Olga. Elle demeure étroite et régulière en dépit des relations de Picasso avec Dora Maar puis avec Françoise Gillot. Elle sera ensuite plus distante mais sans jamais s'interrompre jusqu'à la mort de Picasso.
Cet ouvrage présente une série de spectacles et de parcours emblématiques de chorégraphes ayant collaboré avec des plasticiens ou oeuvrant sur les deux terrains dans un même élan créatif. Cette grille de lecture passionnante fait surgir des points de vue autres sur le geste dansé, l'évolution du spectacle chorégraphique depuis le début du XXème siècle et le métier même de chorégraphe.
Structuré en quatre grandes parties, il opère une traversée d'oeuvres variées à travers différentes thématiques : l'indépendance de la danse et du décor, le théâtre total, la scène-paysage, le défi du vivant...
Conçu à quatre mains par Rosita Boisseau et Christian Gattinoni, il bénéficie de leurs regards spécifiques de journaliste de danse et de critique d'art.
Les cerfs-volants japonais sont étroitement liés à la culture populaire qui apparu au Japon pendant l'époque d'Edo (1603-1868). Métaphores de l'éphémère, ils atteignirent alors leur âge d'or aussi bien en tant que jouets pour enfants ou adultes, que supports esthétiques ou comme objets de sociabilité.
Chaque province du Japon développa ses propres cerfs-volants, adaptant les formes au vent local. L'iconographie se réfère à la nature, l'histoire et la mythologie tant régionales que nationales.
Considérés aujourd'hui comme les plus beaux cerfs-volants du monde, ils ont pour particularité d'être pour la plupart en deux dimensions, offrant ainsi une surface plane sur laquelle on peut facilement peindre, coller ou imprimer des motifs.
Qu'est-ce que la danse ? Qu'est-ce qu'un chorégraphe ?
Qu'est-ce qu'un danseur ? Quel sens a la danse ? Comment écrire la danse ? Telles sont les questions que Philippe Ver- rièle pose et auxquelles il entreprend de répondre dans cette série de 5 livres, fort de près de 30 ans de fréquentation des salles de spectacle, des chorégraphes, des danseurs, du public et des étudiants.
Derrière la simplicité de la méthode des questions et ré- ponses, son projet est de proposer une définition complète de la danse. Cette ambition, pour le citer, est de partager « un ensemble d'outils qui me servent en permanence pour regarder la danse et mieux apprécier les oeuvres qui appar- tiennent à ce domaine du spectacle. Pour savoir même ce que l'on regarde quand on regarde la danse », car dit-il « on se tromperait gravement à regarder de la danse soit comme du théâtre soit comme un tableau ou une oeuvre plastique.
Ou pire encore, comme une forme de musique visuelle. La danse n'a rien d'autre à promettre que d'être la danse. » Destiné aussi bien au public amateur de danse qu'aux pro- fessionnels, le résultat est une véritable somme qui permet d'apprendre à mieux regarder et invite à se débarrasser des préjugés. Par la multiplicité des points de vue sur le sujet, l'ensemble est, objectivement, un ouvrage sans équivalent à ce jour, pour ne pas dire indispensable.
Qu'est-ce que la danse ? Qu'est-ce qu'un chorégraphe ?
Qu'est-ce qu'un danseur ? Quel sens a la danse ? Comment écrire la danse ? Telles sont les questions que Philippe Ver- rièle pose et auxquelles il entreprend de répondre dans cette série de 5 livres, fort de près de 30 ans de fréquentation des salles de spectacle, des chorégraphes, des danseurs, du public et des étudiants.
Derrière la simplicité de la méthode des questions et ré- ponses, son projet est de proposer une définition complète de la danse. Cette ambition, pour le citer, est de partager « un ensemble d'outils qui me servent en permanence pour regarder la danse et mieux apprécier les oeuvres qui appar- tiennent à ce domaine du spectacle. Pour savoir même ce que l'on regarde quand on regarde la danse », car dit-il « on se tromperait gravement à regarder de la danse soit comme du théâtre soit comme un tableau ou une oeuvre plastique.
Ou pire encore, comme une forme de musique visuelle. La danse n'a rien d'autre à promettre que d'être la danse. » Destiné aussi bien au public amateur de danse qu'aux pro- fessionnels, le résultat est une véritable somme qui permet d'apprendre à mieux regarder et invite à se débarrasser des préjugés. Par la multiplicité des points de vue sur le sujet, l'ensemble est, objectivement, un ouvrage sans équivalent à ce jour, pour ne pas dire indispensable.
Qu'est-ce que la danse ? Qu'est-ce qu'un chorégraphe ?
Qu'est-ce qu'un danseur ? Quel sens a la danse ? Comment écrire la danse ? Telles sont les questions que Philippe Ver- rièle pose et auxquelles il entreprend de répondre dans cette série de 5 livres, fort de près de 30 ans de fréquentation des salles de spectacle, des chorégraphes, des danseurs, du public et des étudiants.
Derrière la simplicité de la méthode des questions et ré- ponses, son projet est de proposer une définition complète de la danse. Cette ambition, pour le citer, est de partager « un ensemble d'outils qui me servent en permanence pour regarder la danse et mieux apprécier les oeuvres qui appar- tiennent à ce domaine du spectacle. Pour savoir même ce que l'on regarde quand on regarde la danse », car dit-il « on se tromperait gravement à regarder de la danse soit comme du théâtre soit comme un tableau ou une oeuvre plastique.
Ou pire encore, comme une forme de musique visuelle. La danse n'a rien d'autre à promettre que d'être la danse. » Destiné aussi bien au public amateur de danse qu'aux pro- fessionnels, le résultat est une véritable somme qui permet d'apprendre à mieux regarder et invite à se débarrasser des préjugés. Par la multiplicité des points de vue sur le sujet, l'ensemble est, objectivement, un ouvrage sans équivalent à ce jour, pour ne pas dire indispensable.
Qu'est-ce que la danse ? Qu'est-ce qu'un chorégraphe ?
Qu'est-ce qu'un danseur ? Quel sens a la danse ? Comment écrire la danse ? Telles sont les questions que Philippe Ver- rièle pose et auxquelles il entreprend de répondre dans cette série de 5 livres, fort de près de 30 ans de fréquentation des salles de spectacle, des chorégraphes, des danseurs, du public et des étudiants.
Derrière la simplicité de la méthode des questions et ré- ponses, son projet est de proposer une définition complète de la danse. Cette ambition, pour le citer, est de partager « un ensemble d'outils qui me servent en permanence pour regarder la danse et mieux apprécier les oeuvres qui appar- tiennent à ce domaine du spectacle. Pour savoir même ce que l'on regarde quand on regarde la danse », car dit-il « on se tromperait gravement à regarder de la danse soit comme du théâtre soit comme un tableau ou une oeuvre plastique.
Ou pire encore, comme une forme de musique visuelle. La danse n'a rien d'autre à promettre que d'être la danse. » Destiné aussi bien au public amateur de danse qu'aux pro- fessionnels, le résultat est une véritable somme qui permet d'apprendre à mieux regarder et invite à se débarrasser des préjugés. Par la multiplicité des points de vue sur le sujet, l'ensemble est, objectivement, un ouvrage sans équivalent à ce jour, pour ne pas dire indispensable.
Ôta Hirotarô (1912-2007) est l'un des premiers et des plus célèbres historiens de l'architecture japonaise. Ses manuels d'histoire de l'architecture sont encore aujourd'hui plébiscités par le public. Dans cet ouvrage, nous proposons la traduction commentée de deux de ses manuscrits, qui synthétisent l'histoire de l'architecture japonaise et la firent entrer dans l'historiographie moderne. Le premier texte, partisan, engagé dans la définition de l'identité nationale nipponne, est intitulé "Particularités de l'architecture japonaise".
Il fut publié en 1954 et est régulièrement réédité en tête de son ouvrage à succès intitulé Introduction à l'histoire de l'architecture japonaise (1947). Le second texte, intitulé "Histoire de l'architecture japonaise", est un résumé de ce même ouvrage et fut publié en 1966. Les photographies sont tirées de l'édition collector dirigée par Ôta Hirotarô, Japanese Architecture and Gardens (1966), et signées par le photographe d'architecture Tsujimoto Yonesaburô.
Chaque jour de l'année est aussi la date anniversaire de la naissance d'un artiste. Cet agenda propose de célébrer les artistes tous les jours, et présente la reproduction d'une oeuvre pour chaque semaine. Quelles soient célèbres ou beaucoup moins connues, de nombreuses oeuvres attirent irrésistiblement notre regard : leur splendeur tient aussi bien à l'intensité de leur force créatrice, aux histoires qu'elles nous racontent, qu'à l'originalité du traitement de leur sujet. Ce sont ces critères qui guident le choix des oeuvres présentées dans cet agenda. Autant d'occasions de découvrir ou redécouvrir des artistes. Les jours fériés et les vacances scolaires sont indiqués pour la France, la Belgique, la Suisse et le Québec
La notion de chef-d'oeuvre a été quelque peu malmenée par bien des artistes de l'avant-garde du XXe siècle, en premier lieu par Marcel Duchamp. Mais ses derniers temps, la question du chef-d'oeuvre semble toutefois avoir étrangement ré-émergé.
Cet ouvrage se propose donc d'assembler une cinquantaine de chefs-d'oeuvre du moment - c'est-à-dire du XXIe siècle - comme le font ordinairement les critiques d'art ou commissaires d'exposition. Il ne s'agit pas d'un classement, mais plutôt d'une sélection de créations choisies pour leur singularité. Au-delà de leurs différences en terme de forme ou d'approche, elles ont toutes une proximité avec les technologies qui façonnent le monde en cette troisième révolution industrielle.
Qu'est-ce que la danse ? Qu'est-ce qu'un chorégraphe ?
Qu'est-ce qu'un danseur ? Quel sens a la danse ? Comment écrire la danse ? Telles sont les questions que Philippe Ver- rièle pose et auxquelles il entreprend de répondre dans cette série de 5 livres, fort de près de 30 ans de fréquentation des salles de spectacle, des chorégraphes, des danseurs, du public et des étudiants.
Derrière la simplicité de la méthode des questions et ré- ponses, son projet est de proposer une définition complète de la danse. Cette ambition, pour le citer, est de partager « un ensemble d'outils qui me servent en permanence pour regarder la danse et mieux apprécier les oeuvres qui appar- tiennent à ce domaine du spectacle. Pour savoir même ce que l'on regarde quand on regarde la danse », car dit-il « on se tromperait gravement à regarder de la danse soit comme du théâtre soit comme un tableau ou une oeuvre plastique.
Ou pire encore, comme une forme de musique visuelle. La danse n'a rien d'autre à promettre que d'être la danse. » Destiné aussi bien au public amateur de danse qu'aux pro- fessionnels, le résultat est une véritable somme qui permet d'apprendre à mieux regarder et invite à se débarrasser des préjugés. Par la multiplicité des points de vue sur le sujet, l'ensemble est, objectivement, un ouvrage sans équivalent à ce jour, pour ne pas dire indispensable.
Un chapiteau, des trapézistes, un clown, une écuyère, des étoiles, des paillettes, de la chair de poule et du rire, secouez le tout et voilà le cirque tel qu'en lui-même, énorme et excessif...
Dans les années 1970, alors que la crise touche le cirque traditionnel des Pinder, Bouglione et autres Amar, une nouvelle vague d'artistes n'appartenant pas à ces familles de la piste à l'ancienne se projettent dans le panorama.
Autodidactes le plus souvent, venus d'horizons très différents de celui du cirque, ils apprennent sur le tas à jouer de la musique, à jongler, faire des acrobaties tout en aiguisant leur talent de show-man qui ne manque pas de gouaille pour se mettre le public dans la poche et un peu d'argent avec.
Pas à pas, ces personnalités flamboyantes et audacieuses, bien décidées à écrire leur vie au diapason de leurs rêves artistiques, sont devenus des professionnels mais aussi des auteurs à part entière, porte-étendard non seulement d'une nouvelle esthétique mais d'un monde à soi singulier.
Cet ouvrage ouvre une voie subjective dans le paysage du cirque. Thématique plutôt que chronologique, il dessine en 5 parties les grands axes d'un art sous tension qui déclenche en France des vocations passionnées.
En regroupant un choix d'une cinquantaine de spectacles vus récemment par Laurent Philippe, photographe spécialiste de la danse, cet agenda présente un très large éventail de chorégraphes et de danseurs de la scène internationale et célèbre toutes les formes de danse (classiques, modernes, contemporaines, populaires).
Chaque semaine de l'année est illustrée par une photographie commentée qui permet de revivre les émotions d'un spectacle et de retrouver des instants de rêve.
Pour la dimension pratique, les jours fériés et les vacances scolaires sont indiqués pour la France, la Belgique, la Suisse et le Québec.