Pour approcher, visiter, comprendre un lieu, qu'y a-t-il de mieux que de découvrir ce que les grands auteurs ont pu en dire ? Laissez-vous surprendre par les textes consacrés aux plus belles cités du monde, puisés dans les récits de voyage, correspondances et autres carnets de route des écrivains-voyageurs.
Si belle, la Sicile a au cours des âges été convoitée par toutes les grandes civilisations méditerranéennes qui ont tour à tour enrichi ses villes et ses villages, disséminant églises et fontaines, théâtres et palais, et créant ainsi la superbe mosaïque architecturale qu'elle est aujourd'hui.
Sillonner la Sicile, se rendre à Palerme et Taormine, Savoca, et Syracuse, c'est se prêter à une large chasse aux trésors ponctuée de films culte, de farniente, d'art byzantin et de mythologie grecque.
« La vue de la Sicile, à la hauteur de Palerme, nous frappa d'admiration. Ce n'est ni la Syrie ni la Grèce ; c'est plutôt l'Afrique, quelque chose de torride et de gigantesque, donnant l'idée de l'indomptable et de l'inaccessible. » Ernest Renan.
Vitaliano Brancati a été le grand écrivain sicilien de la première moitié du XXe siècle. De Don Juan en Sicile aux Ardeurs de Paolo jusqu'à ce Bel Antonio, il s'est révélé l'un des maîtres du roman satyrique de langue italienne.
Né en 1907 à Pachino, issu d'une famille bourgeoise cultivée, Vitaliano Brancati découvre l'écriture en dirigeant à Catane une revue où il publie ses propres poèmes. À dix-sept ans, cédant à l'idéologie dominante, il s'inscrit au parti fasciste puis participe activement à la vie littéraire romaine. Mais bientôt il se détourne du fascisme et se révèle alors un adversaire acharné de tout système de pensée totalitaire. Sciascia, qui l'admirait et qui lui a succédé au premier rang des lettres siciliennes, a montré sa parenté avec Stendhal. Il est mort prématurément à Turin en 1954.
Toutes les femmes sont amoureuses du bel Antonio. Mais lorsqu'il épouse Barbara, celui-ci ne se révèle pas être l'amant espéré... C'est la disgrâce pour Antonio et le scandale à Catane.
Le bel Antonio qui fait la fierté de ses parents est incontestablement le plus joli garçon de la ville. Aussi bien n'éprouve-t-il aucune difficulté pour devenir l'époux de la plus belle et plus riche jeune fille de la ville. Mais après trois ans d'apparente félicité, la jeune épouse apprend par une servante indiscrète les réalités de la vie conjugale et sexuelle. C'est alors que va éclater l'abominable vérité : l'épouse est toujours vierge, le mariage est blanc... Viennent alors le scandale, la disgrâce d'Antonio, le désespoir de son père et surtout la démonstration éblouissante que les divorces à la sicilienne peuvent être d'une cocasserie tragique.
La Ville Lumière est l'une des métropoles les plus visitées, les plus fantasmées au monde. Symbole de la culture française, écrin d'un développement intellectuel et artistique rare, Paris fascine les écrivains, qui n'ont eu de cesse de vouloir la représenter dans leurs oeuvres. E. E. Cummings, Graham Greene, Henry James, Richard Yates, Horace Walpole, Dino Buzzati, mais aussi Rousseau, Aragon, Zola... tous ont puisé dans les richesses de la ville leur inspiration. Arpentons donc ses rues, visitons ses musées, admirons ses monuments avec eux : ils n'en seront que plus beaux.
En 1947, Margaret Durrell doit faire face à un divorce, avec deux enfants à élever, et à la menace d'un désastre financier. Sur les conseils de sa tante Patience, une redoutable vieille fille, et malgré les sarcasmes de ses frères Lawrence et Gerald, elle ouvre alors une pension de famille prétendument BCBG à Bornemouth, ville respectable du bord de mer britannique. Un peintre et son modèle, une schizophrène, des infirmières, deux musiciens de jazz... Sous le regard narquois des voisins, la pension de Margo tourne à la ménagerie humaine. S'ajoutent à ce joyeux désordre les visites de Gerald, qui ramène une troupe de singes et un énorme python. Margo ne se laisse pas démonter pour si peu et s'embarque même dans une histoire d'amour clandestine avec un joueur de trombone.
À travers ces excentriques personnages de l'Angleterre d'après-guerre se découvre le talent de Margaret Durrell, qui complète ainsi le trio familial d'écrivains.
Pour approcher, visiter, comprendre une ville, qu'y a-t-il de mieux que de découvrir ce que les grands auteurs ont pu en dire ? Laissez-vous surprendre par les textes consacrés aux plus belles cités du monde, puisés dans les récits de voyage, correspondances et autres carnets de route des écrivains-voyageurs.
Voltaire, Diderot, Dumas, Zola, Casanova, Mérimée... Saint- Pétersbourg a fait couler beaucoup d'encre. Et, des grands de ce monde aux modestes voyageurs, l'avis est unanime : la ville étonne. Ces palais époustoufl ants sont-ils faits de bois ou de marbre ? Survivront-ils aux années ? Si certains s'interrogent, d'autres préfèrent simplement admirer...
« De Novgorod jusqu'à Pétersbourg, il n'y a presque plus que des marais, et l'on arrive dans l'une des plus belles villes du monde, comme si, d'un coup de baguette, un enchanteur faisait sortir toutes les merveilles de l'Europe et de l'Asie au sein des déserts. » Germaine de Staël, 1812
Pour approcher, visiter, comprendre une ville, qu'y a-t-il de mieux que de découvrir ce que les grands auteurs ont pu en dire ? Laissez-vous surprendre par les textes consacrés aux plus belles cités du monde, puisés dans les récits de voyage, correspondances et autres carnets de route des écrivains-voyageurs.
Fière comme doit l'être une ville d'Espagne, Madrid ne compte plus ses trésors et offre au voyageur une halte sereine au coeur de sa traversée du pays. Chaleureuse, tantôt secrète, tantôt animée des plus vives couleurs et des cris de joie qu'on pousse aux ferias, Madrid a plusieurs visages que les écrivains découvrent et commentent avec saveur. Mérimée en critique d'art, Dumas en spectateur attentif de la corrida, Beaumarchais stupéfait par les danses ondulantes du flamenco, ou encore Dembowski qui lève le voile sur le savoir-vivre madrilène... La capitale espagnole nous offre un bel éventail littéraire.
« Ceux qui n'ont pas vu Moscou ne peuvent dire avoir vu la Russie... » Si ce ne sont pas les monuments de la ville qui ont inspiré ces mots à Casanova, les voyageurs illustres qui l'ont visitée sans négliger le Kremlin, ses églises aux coupoles dorées, ses palais, s'accordent à dire que Moscou est la « vraie capitale » de la Russie, une « Byzance de terre ferme », une « fantastique Bagdad », une « Rome asiatique » : l'Orient tel qu'on le rêvait. Au grand plaisir du lecteur, Mme de Staël, Dumas, Gautier dressent le tableau vivant d'une ville-musée.
Pour approcher, visiter, comprendre une ville, qu'y a-t-il de mieux que de découvrir ce que les grands auteurs ont pu en dire ? Laissez-vous surprendre par les textes consacrés aux plus belles cités du monde, puisés dans les récits de voyage, correspondances et autres carnets de route des écrivains-voyageurs.
Séville, admirée par les écrivains, brûle d'une vitalité débordante. Le flamenco sévillan crée l'effet d'un sortilège, ses chants et ses danses emplissent les airs. Les taureaux et les matadors s'affrontent sans répit, tandis que sa cathédrale fait de l'ombre aux autres cités espagnoles et que les fresques mauresques couvrent la ville de leurs ornements. C'est toute l'étendue de cette passion que des écrivains tels que Théophile Gautier, Prosper Mérimée ou encore Maurice Barrès explorent dans ce florilège.
Pour approcher, visiter, comprendre une ville, qu'y a-t-il de mieux que de découvrir ce que les grands auteurs ont pu en dire ? Laissez-vous surprendre par les textes consacrés aux plus belles cités du monde, puisés dans les récits de voyage, correspondances et autres carnets de route des écrivains-voyageurs.
Malgré la concurrence d'autres cités tentaculaires, New York conserve un extraordinaire pouvoir de fascination. Écrin d'un développement intellectuel et artistique rare, cette ville pose en véritable muse pour les écrivains du monde entier. Walt Whitman, Edgar Allan Poe, Francis Scott Fitzgerald, Arthur Miller, Richard Yates, Tom Wolfe, Michael Chabon, Colm Tóibín... : du vieux New York au New York clinquant d'aujourd'hui, tous entraînent le lecteur dans le tempo trépidant d'une ville qui n'a cessé de changer de visage, sans jamais perdre de son attrait.
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Barcelone brille par son ambiance, sa chaleur, sa richesse culturelle... Symbole de l'art de vivre à l'espagnole, elle a souvent inspiré les écrivains, qui ne se sont jamais lassés de monter et descendre ses marches sous un soleil ardent, ni d'arpenter ses ruelles colorées, bruyantes, vivantes ! Échappez-vous vers la capitale catalane à travers les textes de Cervantès, Stendhal, Théophile Gautier, Narcís Oller ou encore Federico García Lorca : vous voyagerez en bonne compagnie.
« Toute l'essence de la grande Barcelone, la Barcelone éternelle, incorruptible, se trouve dans la Rambla, cette rue qui possède une face gothique, où l'on entend des fontaines romaines et des luths du XVe siècle, et une autre plus bigarrée, cruelle, insensée, où l'on voit un vol nocturne de lèvres maquillées et de rires au petit jour. » Federico García Lorca.
« Il n'y a rien de si affreux que les rues de Londres ; elles sont très malpropres ; le pavé y est si mal entretenu qu'il est presque impossible d'y aller en carrosse et qu'il faut faire son testament lorsqu'on va en fiacre. » Si Montesquieu prenait toutes les précautions possibles avant de s'aventurer dans les rues pavées de Londres, si Chateaubriand déplorait de s'y trouver « plongé dans un gouffre de vapeur charbonnée, comme dans une des gueules du Tartare » et si le climat a inspiré plus d'un mot ironique, chez Théophile Gautier notamment, d'autres, comme Verlaine, ont sublimé la capitale britannique pour nous éblouir de leurs escapades à travers ses promenades immenses et ses délicieux squares.
« Un dimanche d'été, quand le soleil s'en mêle, / Londres forme un régal offert aux délicats : / Les arbres forts et ronds sur la verdure frêle, / Vert tendre, ont l'air bien loin des brumes et des gaz, / Tant ils semblent plantés en terre paysanne. / Un soleil clair, léger dans le ciel fin, bleuté / À peine. On est comme en un bain où se pavane / Le parfum d'une lente infusion de thé ».
Verlaine