Ce numéro propose de retracer les relations entre les ports et stations balnéaires de la côte des Hauts-de-France et les nombreux écrivains qui les fréquentent et s'en inspirent.
Ce numéro met l'accent sur les rapports entre Dorgelès et la Picardie qu'il a parcourue comme soldat pendant la guerre et après la guerre Il met en valeur un roman mal connu de Dorgelès Le Réveil des morts, oeuvre éclipsée par la notoriété des Croix de bois et intéressante par l'évocation des paysages, d'événements liés à la reconstruction, du rôle des travailleurs chinois, etc.
Ce numéro donne d'abord, en introduction, des repères biographiques utiles aux lecteurs contemporains qui connaissent mal Claude Simon. D'autres articles précisent (comme il se doit dans une revue qui s'intéresse à la littérature concernant le Nord) la nature des rapports entre l'oeuvre de Claude Simon et le Nord de la France, celui-ci étant évoqué notamment à travers le récit de la participation de plusieurs personnages à la première guerre mondiale ou à la seconde.
C'est le cas notamment de La Route des Flandres et de l'Acacia, Mais c'est aussi un imaginaire du Nord qui se constitue dans les oeuvres de Claude Simon ce que montrent plusieurs des 7 textes critiques présentés dans ce numéro. C'est enfin, plus largement, une approche de l'ensemble de l'oeuvre de Claude Simon qui est ici proposée à travers des analyses précises de romans comme Le Tramway, Histoire, Triptyque, L'Herbe et enfin L'Acacia (livre auquel tout un article est exclusivement consacré).
Ce numéro comporte un dossier sur plusieurs femmes écrivains de la France du Nord et de Belgique. Il met en valeur des écrivaines liées au Nord de la France ou à la Belgique dont l'oeuvre est mal connue, (parfois parce qu'elles étaient des femmes dans un univers littéraire très marqué par des hommes).
En partant de la figure du héros de la Grande Guerre qu'il a été, ce numéro se propose de mettre en lumière l'?uvre d'Émile Driant alias le capitaine Danrit, auteur très populaire au début du XXe siècle, parfois surnommé le « Jules Verne militaire ». Un nouvel engouement se fait jour depuis quelques années pour ses livres, qui sont redécouverts en raison de leur côté attrayant (aventures, espionnage) mais aussi quelquefois prémonitoire eût égard au contexte géopolitique du début du XXe siècle.
Michel Quint a connu un immense succès grâce à Effroyables jardins, court récit sur la Seconde Guerre mondiale et ses prolongements avec le procès Papon ; Gilles Defacque, directeur du Théâtre du Prato, en a fait des lectures publiques et Jean Becker en a fait un film. Avant Effroyables jardins, Quint avait publié des romans fondés sur des intrigues policières qui prenaient la dimension de mythes. Après Effroyables jardins, il a continué à publier des romans qui prennent en compte l'histoire tragique du vingtième siècle (ainsi Max sur Jean Moulin) et qui proposent une réflexion sur la mémoire et la responsabilité.
Quint est un auteur profondément enraciné dans le Nord, dont il est originaire et où il situe l'action de ses romans. Il est un grand admirateur de Jacques Brel.
Il écrit aussi pour le théâtre qu'il enseigna au Lycée Queneau de Villeneuve-d'Ascq.
Le numéro Arras entre dans le cadre des numéros que la revue nord' consacre aux villes. Il entre donc dans une collection et en même temps présente la richesse patrimoniale et littéraire de la ville d'Arras depuis le Moyen Age jusqu'à la période contemporaine.
Le pari a été de se dire qu'une université regorge de talents, parmi les étudiants, mais pas seulement. En se donnant un thème commun, "Action restreinte" (qui aurait aussi pu se dire "à portée de main"), de jeunes talents non confirmés, accompagnés par des talents plus confirmés ont oeuvré ensemble pour dresser le portrait d'un désir littéraire commun, pour composer l'incomposable. Il en résulte des fusées (aurait dit Baudelaire), ou des flèches de bois vert !
Fréquentant le Nord de la France depuis 1851 et installé à Amiens à partir de 1871, Jules Verne noue de multiples relations, biographiques et littéraires, avec sa région d'adoption.
Après une brève histoire de Lille, le numéro propose des études sur des écrivains lillois ou liés à Lille ainsi qu'une anthologie de textes qui évoquent Lille (Hugo, Samain, Aragon, Yourcenar, de Gaulle, Brûle-Maison, Desrousseaux, Simons, etc.).
Il constitue une occasion de découvertes comme celle d'un ancien maire de Lille, Géry Legrand, qui fut écrivain.
Marie et Arnaud Desplechin, dans leurs oeuvres respectives, ne cessent de revenir à Roubaix et à Croix au 19 rue Kleber. Le numéro explore cette géographie personnelle, refuge permanent ou douleur insupportable. Ce lien fort au nord exigeait que la revue consacrât un numéro à leurs oeuvres.
Le dossier Jean-Pierre Lemaire est consacré à l'un de nos plus grands poètes actuels (Prix Max Jacob, Grand prix de l'Académie française), dont l'oeuvre se situe dans la lignée de celle de Pierre Emmanuel, Jean Grosjean et Philippe Jaccottet. Les liens de Jean-Pierre Lemaire avec le nord remontent à l'enfance et justifient la publication du numéro dans la revue.
Deux monographies déjà anciennes (2004, 2008) ont été pour l'instant publiées sur ce poète et ce numéro de nord' prendra en compte les derniers ouvrages parus (Faire place, Le Pays derrière les larmes).
Lucien Suel, poète ordinaire, romancier et traducteur, est né en 1948 à Guarbecque, dans les Flandres artésiennes. Il a édité la revue « The Starscrewer », consacré à la poésie de la Beat Generation, puis « La Moue de Veau », magazine dada punk, tout en pratiquant l'art postal (mail art) à l'échelle planétaire. Il anime la Station Underground d'Emerveillement Littéraire et le blog littéraire Silo. Ses oeuvres imprimées comme ses prestations scéniques couvrent un large registre, allant de coulées verbales beat à l'expérimentation de formes arithmogrammatiques (poèmes composés de lignes à nombre de caractères typographiques égal, croissant, ou décroissant), du collage et du caviardage (poèmes express) à la performance, notamment avec le groupe de rock Potchük et au sein de Cheval 23.
Ce numéro 60 de la revue Nord' est consacré à une figure importante et attachante de la littérature de notre région et qui acquit une renomée nationale grâce à son roman : Mort d'un jardinier
A l'occasion du 140e anniversaire de la mort de Sainte-Beuve, nord' a voulu consacrer son premier numéro de l'année 2009 à ce poète, romancier et critique français né à Boulogne-sur-mer en 1804.
Le sommaire couvre l'ensemble de l'activité littéraire et critique de l'auteur.
Les articles réunis ont ainsi pour vocation de participer à la « réhabilitation » d'un grand écrivain et penseur de la littérature que le Contre Sainte-Beuve de Proust avait en partie déconsidéré mais que la critique la plus contemporaine remet à l'honneur.