filter
Categories
- Littérature (306)
- Arts et spectacles (215)
- Policier & Thriller (52)
- Sciences humaines & sociales (44)
- Jeunesse (43)
- Vie pratique & Loisirs (13)
- Tourisme & Voyages (11)
- Bandes dessinées / Comics / Mangas (5)
- Sciences & Techniques (4)
- Dictionnaires / Encyclopédies / Documentation (2)
- Fantasy & Science-fiction (2)
- Religion & Esotérisme (1)
- Entreprise, économie & droit (1)
Price
Passages
-
Chroniques de San Francisco Tome 1
Armistead Maupin, Olivier Weber
- Passage Du Marais
- 21 April 1998
- 9782840750154
-
La première enquête de Lucie Henebelle.
En pleine nuit, au milieu de nulle part, un homme surgit et se fait renverser. À ses côtés, un sac rempli de billets.
Voleur ? Trafiquant ? Peu importe. Deux millions d'euros, là, à portée de main. Aucun témoin. Que faire ? Appeler la police, ou disparaître avec l'argent ? Vigo et Sylvain, jeunes informaticiens au chômage, ne tardent pas à se décider.
Le lendemain, une fillette aveugle est retrouvée morte dans un entrepôt. Peu après, une autre est enlevée. Diabétique. Ses heures sont comptées.
Et si le magot n'était autre que la rançon destinée à sauver la vie d'une gamine ?
La Chambre des morts, Prix Quais du Polar 2006 et Prix SNCF du polar 2006, est le deuxième titre de la collection " Écho ". Depuis sa première publication en 2005, le livre a connu un important succès critique et public, et a fait l'objet de multiples traductions et d'une adaptation cinématographique. -
Nouvelle édition au format semi-poche de la seconde enquête de Lucie Hennebelle, l'héroïne de certains des plus célèbres thrillers de Franck Thilliez, comme
La Chambre des morts.
Une femme à bout de souffle court dans l'orage. Dans le creux de sa main, un message gravé en lettres de sang : " Pr de retour ". Elle pense être en février, nous sommes fin avril. Elle croit sa mère vivante, celle-ci s'est suicidée voilà trois ans dans un hôpital psychiatrique...
Quatre minutes. C'est pour elle la durée approximative d'un souvenir. Après... tout disparaît.
Pourquoi ces traces de corde sur ses poignets ? Que signifient ces scarifications, ces phrases inscrites dans sa chair ? Quel rapport entre cette jeune femme et les six victimes retrouvées scalpées et torturées quatre années plus tôt ?
Pour Lucie Henebelle, lieutenant de police de la brigade criminelle de Lille, la soirée devait être tranquille. Elle deviendra vite le pire de ses cauchemars... Une lutte s'engage, qui fera ressurgir ses plus profonds démons. -
La forêt des ombres
Franck Thilliez, Jean-christophe Lebert
- Le Passage
- Echo
- 17 October 2019
- 9782847424287
Hiver 2006. Coeur de la Forêt-Noire.
Le froid, la neige, l'isolement... Les conditions idéales pour écrire sur un tueur en série, retrouvé pendu voilà plus d'un quart de siècle.
Le Bourreau 125...
Cent vingt-cinq, pour les cent vingt-cinq grammes de chair qu'il faisait prélever aux épouses sur leurs maris, avant de les torturer.
Aujourd'hui, Arthur Doffre, riche héritier, vieil homme paraplégique, souhaite le ramener à la vie par l'intermédiaire d'un roman. Un thriller que David Miller, embaumeur de profession et auteur de polar occasionnel, a un mois pour écrire, enfermé dans un chalet avec sa famille, Doffre et sa jeune compagne.
Mais il est des portes qu'il vaut mieux laisser fermées. et très vite, la psychose s'installe.
Dès lors, une seule idée pour les hôtes : la fuite.
Mais on ne quitte pas la Forêt-Noire si facilement. Pas avec une voiture mise hors d'état, pas en plein hiver, si loin de tout.
Ne reste alors qu'une seule solution : combattre ses peurs, repousser la folie, grouper ses maigres forces ; et affronter l'impensable...
-
Lamorlaye, Oise.
Vous rêvez. Vous vous voyez courir dans votre maison, les mains en sang. La police vous recherche pour le meurtre d'une gamine que vous ne connaissez pas.
Vous vous réveillez. Et vous comprenez que ces rêves sont votre futur. Vous, dans quelques jours...
Saint-Ouen, Seine-Saint-Denis.
Le corps mutilé d'une femme, enduit de vinaigre. Il semble avoir fait l'objet d'un rituel bien précis. Pour Victor Marchal, jeune lieutenant de police tout juste sorti de l'école, la descente aux enfers commence.
Aucune relation entre ces deux histoires, a priori. Et pourtant...
-
Gouverneurs de la rosée
Jacques Roumain
- Passage(s)
- Classiques Francophones
- 15 January 2015
- 9782953227222
Gouverneurs de la rosée narre le retour d'un habitant de Fonds-Rouge sur sa terre natale après quinze ans de travail à Cuba. Fort de cette expérience, il réussit à sauver sa communauté de la sécheresse en trouvant une source d'eau et en réinstaurant la pratique de la coumbite ou travail agricole collectif. Réunissant plusieurs préoccupations de l'indigénisme de Roumain : la compatibilité entre l'expérience scientifique et certaines pratiques traditionnelles, l'éradication des divisions de couleur au profit de la lutte des classes, et la reprise en main par le peuple haïtien du contrôle de la terre, ce roman, qui, depuis sa publication, a été autant loué que critiqué, demeure une référence incontournable de la littérature antillaise, tant pour son apport idéologique que pour la tendresse de son art.
-
Alice Dehaene se recueille sur la tombe de sa sour jumelle, Dorothée, décédée dix ans auparavant. Une question la taraude : à quoi rime cette photo de Dorothée, prise il y a à peine six mois, qu'elle a récupérée des mains d'un immigré clandestin ?
Alice sait que quelque chose ne tourne pas rond dans sa tête. Son psychiatre à l'hôpital de Lille, Luc Graham, doit lui révéler le résultat d'un an de psychothérapie, lui apporter cette lumière qu'elle recherche depuis si longtemps. Mais les événements étranges qui se multiplient autour de la jeune femme vont l'en empêcher : son père, agressé chez lui à l'arme blanche, et qui prétend avoir tenté de se suicider ; ce chemisier ensanglanté qu'elle découvre dans sa douche, à propos duquel elle n'a pas le moindre souvenir ; et cet homme retrouvé nu à un abri de bus et qui semble avoir vu le diable en personne.
Grâce à l'intervention de Julie Roqueval, assistante sociale en psychiatrie, Luc Graham, d'abord dubitatif, se décide enfin à mener l'enquête. Un aller simple vers la folie.
-
Réunissant deux des meilleurs historiens de l'art actuels, Anne-Marie Lecoq et Alain Mérot,
L'Atelier de la Grâce présente sur la longue durée (de l'Antiquité grecque au XIXe siècle) l'histoire d'une notion essentielle pour les arts, la grâce, à laquelle, curieusement, aucun ouvrage d'histoire de l'art n'a jamais été consacré.
Faveur divine mystérieusement accordée aux mortels (tel le don du printemps, toujours immérité et toujours renouvelé), la grâce est douceur, clarté, fluidité, légèreté. Associée à la jeunesse, elle vient animer la beauté, elle est la vie même. Chaque grande époque lui a apporté de nouveaux caractères : fécondité et lumière pour les anciens Grecs, nécessité du lien social et de l'amitié chez les Romains, charité et visions paradisiaques au Moyen Âge.
Fortes de ce triple héritage, la Renaissance puis l'époque moderne, au moins jusqu'au XVIIIe siècle, ont reconnu dans l'artiste le vecteur par excellence de la grâce. Par le travail que celle-ci opère en lui, il est à même de faire bénéficier son public des effets du don rare dont il est tributaire. Rencontre qui tient du miracle : l'oeuvre gracieuse a toujours été difficile à définir, sinon par ce " je ne sais quoi " qui fait tout son charme.
Au coeur de ce livre, qui associe l'histoire de l'art et des théories poétiques et esthétiques à celle des religions et des sociétés, se trouvent donc les artistes et leurs créations. Les étudier sous l'angle de la grâce permet de les voir dans un nouveau jour, d'en distinguer les multiples nuances et implications, de saisir le fil qui, dès les origines, les relie. Autour du groupe antique des trois Grâces et de ses métamorphoses successives, véritable point focal de cette étude, les statues des dieux païens rencontrent les Vierges du Moyen Âge mais aussi telle Vénus de Botticelli, tel ange de Fra Angelico ou du Caravage, tel enfant de Chardin... C'est dire l'ambition, mais aussi la variété d'un ouvrage qui réservera à ses lecteurs plus d'une surprise. -
Une plongée fascinante dans l'univers des premiers musiciens de jazz et de la pègre à la Nouvelle-Orléans, Chicago, New York et Kansas City.
Que seraient devenus Duke Ellington, Louis Armstrong, Earl Hines ou King Oliver sans les gangsters qui les employaient ? Ces mobsters et ces racketeers, souvent juifs ou siciliens, n'étaient pas aveuglés par les préjugés racistes qui empêchaient l'establishment blanc d'apprécier et de soutenir les musiciens noirs. Dans les clubs qui proliférèrent pendant la Prohibition, ils assurèrent la sécurité de l'emploi nécessaire à la constitution d'orchestres stables et à la maturation d'un style. Et ce sont les politiciens conservateurs qui, en faisant de la Mafia leur bouc émissaire, ont mis fin à l'âge d'or du jazz.
À l'appui de cette thèse étonnante, Le Jazz et les gangsters propose une enquête et une documentation exceptionnelles, une peinture réaliste de la vie des premiers musiciens de jazz et du milieu de la pègre à la Nouvelle-Orléans, à Chicago, New York et Kansas City. Ronald L. Morris lève ainsi le voile sur un pan méconnu de l'histoire de la culture populaire. Les gangsters, conclut-il, se sont comportés avec les jazzmen comme les grands mécènes de la Renaissance : " Il n'y eut peut-être jamais, dans toute l'histoire de l'art, d'association plus -heureuse. " -
Il y a les vies que nous aimerions vivre... et celles que nous vivons, faites de compromis, de doutes, de fantasmes : le fils qui fait de la scène pour attirer l'attention de son père, la jeune femme qui comprend que ses opérations de chirurgie plastique n'ont pas réglé ses problèmes, la fan de David Bowie qui perd le sens de la réalité, l'homme qui à force de ratures, de biffures sur son agenda se rend compte que c'est son existence qu'il annule jour après jour, la victime de viol dans le déni qui relate son agression comme s'il s'agissait d'une histoire d'amour, le photographe Rmiste en panne de modèles... Avec un style concis, direct, très contemporain, cru sans jamais être cruel, Que nos vies aient l'air d'un film parfait porte un regard à la fois corrosif et humoristique sur les parents, les enfants, les amants, les maris et les femmes... Bref, sur la société et sur ses failles.
Carole Fives est née en 1971, elle vit à Lille et partage son temps entre les arts plastiques et la littérature. Pour Que nos vies aient l'air d'un film parfait, elle a reçu le prix Technikart du manuscrit 2009, présidé par Alain Mabanckou.
-
Chroniques de San Francisco Tome 2 : nouvelles chroniques de San Francisco
Armistead Maupin, Pascal Loubet
- Passage Du Marais
- 21 April 1998
- 9782840750161
-
Harper aurait pu avoir une autre vie. Il a grandi à la frontière, entre deux mondes. Il n'est pas tout à fait un torero raté. Il n'est pas complètement cowboy. Il n'a jamais vraiment gagné gros, et il n'est peut-être pas non plus le fils de Robert Redford. Il aurait pu aussi ne pas accepter d'y aller, là-bas, chez les fous, dans les montagnes de la Sierra Madre, combattre des vaches qui ressemblent aux paysans qui les élèvent. Et tout ça, pour une dette de jeu.
Maintenant, il n'a plus le choix. Harper doit retrouver Magdalena, la fille du maire du village, perdue dans les bas-fonds de Tijuana. Et il ira jusqu'au bout. Parfois, se dit-il, mieux vaut se laisser glisser dans l'espace sans aucun contrôle sur le monde alentour...
Alors les arènes brûlent. Les pick-up s'épuisent sur la route. Et l'or californien ressurgit de la boue.
Avec Matador Yankee, sur les traces de son héros John Harper, Jean-Baptiste Maudet entraîne le lecteur dans un road trip aux odeurs enivrantes, aux couleurs saturées, où les fantômes de l'histoire et du cinéma se confondent. Les vertèbres de l'Amérique craquent sans se désarticuler.
-
Chroniques de San Francisco Tome 3 : autres chroniques de San Francisco
Armistead Maupin, Pascal Loubet
- Passage Du Marais
- 21 April 1998
- 9782840750178
-
" La ville de Tombstone en Arizona, pendant les années 1880, est notre Camelot national.
Une terre fabuleuse où les vertus de l'Amérique s'incarnent chez les frères Earp et ses maux dans la bande des Clanton ; une terre imaginaire aussi, où l'affrontement d'OK Corral se revêt de la pureté dépouillée des joutes arthuriennes. Dans son magistral roman Warlock, Oakley Hall rend son humanité véritable, sanglante et mortelle au mythe de Tombstone. Wyatt Earp s'y métamorphose en un tireur d'élite nommé Blaisedell qui, à cause de l'image donnée de lui dans les magazines spécialisés sur le Far West, pense qu'il est un héros.
Et c'est parce qu'ils croient en ce héros que les citoyens exaspérés de Warlock font appel à lui. Mais lorsque Blaisedell découvre qu'il ne peut répondre à leurs attentes, il est obligé de reconnaître ses failles, son abîme intime n'étant pas si éloigné de celui qui règne en ville. Avant même que s'achève l'angoissante épopée du livre [...], Warlock doit admettre que ce que l'on nomme la société et l'état de droit sont des concepts aussi fragiles et précaires que la chair, voués à retourner à la poussière des déserts aussi rapidement qu'un cadavre.
C'est la sensibilité profonde de Warlock qui fait de cet ouvrage un grand roman américain. Nous sommes, dans ce pays, encore nombreux à trouver naturel de jeter nos papiers d'emballage au fond du Grand Canyon avant de prendre une photo couleur et de remonter en voiture ; par conséquent, notre nation a besoin de voix comme celle d'Oakley Hall pour se rappeler l'existence de ce morceau de papier voltigeant qui, dans sa chute scintillante, n'en finit pas de tomber.
" Thomas Pynchon
-
Que nos vies aient l'air d'un film parfait
Carole Fives
- Le Passage
- Litterature
- 23 August 2012
- 9782847421958
Certains pensent que le divorce, ça ne sépare que les adultes. Années 80. Déferlante rose sur la France. Première grosse vague de divorces aussi. A la télé, Gainsbourg, Benny Hill et le Top 50. Un frère et une soeur sont éloignés. Vacances, calendriers, zone A, zone B. La séparation est vécue différemment par chacun. Chacun son film, sa version, le père, la mère, la soeur. Chacun sa chanson.
Un seul se tait, le cadet. Lui, ne parle pas, il attend. Huit ans, neuf ans, dix ans.
Dans les familles, les drames se jouent mais ne se disent pas. Huit ans, vingt ans trente ans. Que nos vies aient l'air d'un film parfait est un livre sur l'amour fraternel, celui qui seul permet de traverser ces années sauvages, ces plages d'enfance.
-
Les catacombes ; histoire du Paris souterrain
Gilles Thomas
- Le Passage
- Écho
- 27 March 2025
- 9782847425338
Une invitation à découvrir le monde fantastique et méconnu de cette ville sous la ville que sont les galeries et les anciennes carrières de Paris.
Paris, 1782. Pour la première fois, un opuscule anonyme mis en vente dans les magasins de nouveautés stipule que l'on va créer à Paris des " Catacombes ". L'adoption de ce mot pour désigner les sous-sols de la capitale se révèle vite un choix d'une efficacité redoutable. C'est jouer de la confusion entre carrières souterraines et ossuaire, un objet de fascination pour le public, c'est aussi marquer fermement, par ce nom évoquant la mort, l'opposition entre cette ville sous la cité et la Ville-lumière. Depuis, cette confusion a toujours été plus ou moins savamment entretenue, notamment dans la littérature, et c'est probablement la raison pour laquelle la fascination pour les catacombes est aujourd'hui plus vive que jamais. Avec Les catacombes, histoire du Paris souterrain, Gilles Thomas nous invite en fait à une double promenade : une randonnée dans les galeries établies au niveau des anciennes carrières souterraines de la Ville de Paris, mais également une déambulation dans la littérature du XIXe siècle à nos jours. En retraversant cette " littérature du sous-sol ", où l'on croise, entre autres, Balzac, Dumas, Gérard de Nerval ou Gaston Leroux, une littérature d'une grande richesse dont la source n'est pas près de se tarir, il nous fait découvrir le microcosme des " cataphiles ", nous présente des personnages hauts en couleur comme Charles-Axel Guillaumot, l'homme qui a consacré sa vie à sauver Paris, Philibert Aspairt, qui a disparu sous terre, ou encore le Commandant Jean-Claude Saratte, le premier " cataflic " de France. Il nous raconte enfin, avec force anecdotes et détails, l'histoire passionnante et méconnue de ces galeries qui serpentent sous nos pas -
La petite Anna, deux ans et demi, est restée seule toute la nuit à côté du corps de sa mère assassinée. Le meurtrier ne sera jamais retrouvé. Vingt-sept ans plus tard, Anna, devenue adulte, décide de s'affronter au cold case.
1994, près de Rome. Une jeune femme est assassinée dans sa maison isolée en bord de mer. La petite Anna, son enfant de deux ans et demi, est restée seule toute la nuit à côté du corps. Le meurtrier ne sera jamais retrouvé.
Aujourd'hui, la vérité vient réclamer ses droits. Sous l'impulsion du fils du commissaire à l'époque chargé de l'enquête et resté jusqu'à sa mort hanté par cette affaire, Anna, devenue photographe comme sa mère et qui a réussi à se bâtir une vie en apparence équilibrée, ne peut ignorer plus longtemps cet épisode de sa petite enfance qu'elle a toujours occulté. Elle décide de s'affronter au cold case et de mener elle-même l'enquête. Mais on ne réveille pas impunément les fantômes du passé. Et si la vérité ne signifiait pour elle que terreur et douleur ?
Avec La Maison de la plage, Gilda Piersanti interroge les mystères de la filiation, de la création artistique, de la passion amoureuse, et signe un texte magnifique où la violence brute d'un drame contemporain résonne des accents de la tragédie la plus ancienne. -
Lors d'un voyage scolaire en Allemagne, un jeune professeur découvre au camp de concentration de Buchenwald la photographie d'un détenu dont la ressemblance avec son propre père, Adrien, le stupéfie.
Rentré en France, il retrouve son père, sa famille, mais le souvenir de la photographie ne le quitte plus. Il décide alors de se lancer dans une recherche qui va bouleverser sa vie.
Ce détenu, nommé David Wagner, se révèle être son véritable grand-père. Peu à peu se met en place l'autre famille, la branche Wagner, la branche cachée, celle dont personne chez les Fabre n'évoque l'existence. Et c'est le destin croisé de ces deux familles, deux générations plus tôt, lorsque l'ambitieux David Wagner rencontra le riche Marcel Fabre et sa femme Virginie, qui éclate alors au grand jour, ainsi que les terribles conséquences que la liaison entre David et Virginie entraîna.
Au cours de sa quête à travers la France et l'Allemagne, dans la nouvelle vie qu'il tâche d'inventer avec une Allemande qu'il vient de rencontrer, le jeune homme se rend compte qu'on ne se débarrasse pas si facilement du passé - ni du sien ni de celui de sa famille. Lorsqu'on remonte à l'origine de la violence, c'est sa propre violence qu'on finit par rencontrer.
L'Origine de la violence est un roman ample, maîtrisé de part en part, dans lequel l'intrigue oscille entre le présent du narrateur et les éléments du passé qu'il révèle. Sa forme originale, teintée d'une part d'autofiction, permet à Fabrice Humbert d'aborder ici, avec beaucoup de respect et de subtilité, sans faux-semblants ni manichéisme, une page parmi les plus sombres de l'histoire. -
Chroniques de San Francisco Tome 5 : d'un bord à l'autre
Armistead Maupin, Pascal Loubet
- Passage Du Marais
- 21 April 1998
- 9782840750192
-
Mes deux mondes
Sergio Chejfec
- Passage Du Nord Ouest
- Traductions Contemporaines
- 21 April 2011
- 9782914834438
Écrivain réservé, énigmatique, excentrique par rapport à l'état actuel de la littérature, Chejfec atteint une sorte de solitude paisible dans l'espace frénétique des nouveautés littéraires. On a l'impression d'être face à un écrivain étranger à tout calcul, convaincu de pouvoir rencontrer ses lecteurs sans aller les chercher.
Imperturbable, Chejfec écrit.
« Chejfec semble appartenir à une caste d'écrivains qui ont dû commencer d'exister loin dans le temps, un temps où Proust montra son mépris envers une littérature réduite à un plan séquence (cinématographique) des choses. » Enrique Vila-Matas
-
Chroniques de San Francisco Tome 6 : bye bye Barbary Lane
Armistead Maupin, François Rosso
- Passage Du Marais
- 21 April 1998
- 9782840750208
-
La fiancée du danger ; mademoiselle Marie Marvingt
Michèle Kahn
- Le Passage
- Écho
- 6 February 2025
- 9782847425284
Marie Marvingt est une femme exceptionnelle qui collectionna un nombre considérable d'exploits sportifs et fit preuve tout au long de sa vie d'une générosité et d'une bravoure hors du commun. Pionnière du féminisme, la " fiancée du danger " est tombée dans l'oubli. Avec ce roman, Michèle Kahn lui redonne sa place prééminente parmi les figures majeures du XXe siècle.
Femme exceptionnelle, surnommée " la fiancée du danger ", Marie Marvingt (1875-1963) collectionna tout au long de son existence un nombre considérable d'exploits sportifs. Au moment de s'éteindre, à 88 ans, cette pionnière de l'aviation avait remporté 17 championnats mondiaux dans diverses disciplines, était détentrice de 34 médailles, avait accompli à vélo un Tour de France que les organisateurs avaient refusé d'homologuer et venait de passer son brevet pour piloter un hélicoptère à réaction.
Mais la vie de Marie Marvingt fut loin de se limiter à ces succès. Très tôt consciente de la liberté à conquérir pour les femmes, elle batailla pour cela sans relâche. Courageuse, volontaire et emplie d'amour pour les autres, elle fut notamment l'inventrice de l'aviation sanitaire qui sauva, et continue à sauver, nombre de vies humaines. Pourtant, un mystère plane sur cette destinée : on ne lui connaît aucun lien amoureux. Désir d'indépendance totale ? Influence de la religion ? Peut-être la fiancée du danger n'a-t-elle simplement pas trouvé une compagnie à la hauteur de son esprit révolutionnaire.Si la presse, dans toute l'Europe et jusqu'en Amérique, a rendu compte de ses exploits mirobolants, Marie Marvingt est morte à Nancy dans une misère scandaleuse, et a sombré dans l'oubli. Ce roman entend lui redonner la place prééminente qui est la sienne parmi les figures majeures du XXe siècle. -
Chroniques de San Francisco Tome 4 : babycakes
Armistead Maupin, Pascal Loubet
- Passage Du Marais
- 21 April 1998
- 9782840750185
-
Shanghaï, 1938. Plus de vingt mille Juifs européens traqués par les nazis débarquent dans la seule ville au monde où l'on peut entrer sans visa. Avec
Shanghaï-la-Juive, Michèle Kahn signe un grand roman d'amour et d'aventures qui éclaire d'une lumière vive une page tragique et méconnue de l'Histoire.
Shanghaï, 1938. Plus de vingt mille Juifs européens traqués par les nazis débarquent dans la seule ville au monde où l'on peut entrer sans visa, paradis des fumeurs d'opium, des trafiquants et des aventurières. Parmi eux, Walter Neumann, un jeune journaliste autrichien.
Pianiste au Wiener Café, où il tente de fuir la misère extrême des réfugiés et du peuple chinois, il côtoie le luxe insolent de gangsters philippins, de caïds chinois, de nababs russes et bagdadi.
Entre Macha, belle russe fortunée avec laquelle il doit se fiancer, et Feng-Si, son amante chinoise qui ouvre à sa réussite, Walter se trouve bientôt entraîné dans des amours tumultueuses. La vie semble lui sourire à nouveau quand, soudain, les Japonais, maîtres de la ville, décident de regrouper les Juifs dans un ghetto. Pris au piège, il réussit à passer entre les mailles du filet. Mais voici que les communistes avancent. Il lui faut fuir, à nouveau, d'abord à Hong Kong, puis à Macao. à la rencontre de son destin.