- Catalogue de l'exposition : « Art et Méditation » qui se déroule à Topographie de l'art, Paris 3e, du 19 novembre 2022 au 14 janvier 2023.
- Les oeuvres des artistes : Jérôme Basserode, Tania Mouraud, Vidya Gastaldon, Charley Case, Philippe Deloison, Lionel Sabatté, Art Orienté Objet, Wolfgang Laib, Erik Nussbicker, Isabelle Perú, Olivier Raud, Vera Röhm, Jean-Jacques Rullier, Jean-Luc Favero, Anika Mi, Sol LeWitt, Vladimir Škoda, Arthur Lambert, Yan Pei-Ming, Sandra Lorenzi, Jean-Luc Leguay, Béatrice Bissara.
- Commissariat : Pascal Pique - Les artistes ici rassemblés tentent d'expérimenter une autre phénoménologie de la perception, de l'art et de la reliance à nos mondes intérieurs et extérieurs.
Catalogue de l'exposition « Du temps sois la mesure - François Réau » au Drawing Lab, du 14 octobre 2022 au 5 janvier 2023 Compas, petite constellation peu connue de l'hémisphère sud, est une abstraction en trois points et deux traits, figurant à la fois l'outil du navigateur mais aussi celui du dessin de construction. François Réau déploiera toute sa pratique de dessin pour ce projet. Du trait de crayon au trait de lumière en passant par l'installation.
Ainsi le dessin ne se contentera pas de la seule feuille pour support, il se développera dans l'espace même de l'exposition. en évoluant dans différentes propositions.
« Nous qui désirons sans fin » est le titre de l'exposition personnelle de Karine Rougier au Drawing Lab. Distinguée par le Prix DrawingNow en 2022, l'artiste profite de cette invitation pour proposer une véritable balade collective. Du dessin au graphite à la gouache, de la peinture à l'aquarelle, des films en pellicule aux dioramas, nous vous proposons non pas de découvrir une histoire, mais plutôt les histoires de Karine Rougier et de ses invités. Comme un plongeon dans le dessin, l'exposition nous invite à jouer, piocher une carte et lire un nouveau monde.
Cet ouvrage montre l'usage qui est fait du motif de l'arbre par les artistes contemporains engagés, tels Pierre ALECHINSKY, Maurizio CATTELAN, Lucien CLERGUE, Fabrice HYBER, Frans KRAJCBERG, Henrique OLIVEIRA, Ernest PIGNON ERNEST, Jacques VILLEGLE, AI WEIWEI, Ugo RONDINONE, Philippe RAMETTE, NILS-UDO, JR, etc.
Ar(t)bre se veut un livre doublement engagé :
- Un engagement en faveur de la lutte contre la déforestation et la protection des populations qui sont l'âme et les gardiens des forêts primaires.
- Un engagement avec les artistes pour affirmer la nécessité et le pouvoir de l'art.
À travers l'arbre et sa représentation, l'art permet l'éveil des consciences et pousse à la conversion du regard. Face à la déforestation massive, les oeuvres des artistes nous rappellent que l'arbre n'est pas un objet comme les autres. « L'écologie environnementale » ne sera possible qu'à la condition qu'il y ait également une « écologie mentale », une prise de conscience profonde et nécessaire des hommes.
Face à la déforestation massive les oeuvres des artistes nous rappellent que l'arbre n'est pas un objet comme les autres. Au delà du cri nécessaire face à la destruction de la planète, les artistes soulignent les liens symboliques puissants qui unissent l'homme et l'arbre depuis la nuit des temps et qui, aujourd'hui, ont disparu. « L'écologie environnementale » ne sera possible qu'à la condition qu'il y ait également une « écologie mentale », une prise de conscience profonde et nécessaire des hommes.
Très riche en reproductions de grand format, la clé d'entrée dans l'ouvrage réside dans la qualité de son iconographie et son impact visuel. Accompagnée d'un texte de présentation, chaque oeuvre témoigne à sa façon des enjeux portés par le livre. Cet ouvrage vise un public plus large que celui des amateurs d'art contemporain. À cet effet, il a été veillé à choisir des artistes dont les oeuvres et démarches sont accessibles à un public non initié.
Vaporiser-créer, de la légèreté à la densité L'exposition " AEROSOLTHERAPIE " présente divers travaux plastiques de quinze peintres ou dessinateurs utilisant tous l'aérosol ou l'ayant utilisé - Jules Olitski et Roland Topor, de la partie, sont décédés respectivement en 2004 et 1997. Cette utilisation s'avère d'une nature diverse, protéiforme. Certains artistes ont recours à la bombe de peinture de manière exclusive, soit pour tracer, soit pour recouvrir la toile ou le support du dessin.
D'autres, plus parcimonieux ou plus aventureux, en usent en complément de manières de peindre ou de dessiner plus conventionnelles. Le spray, l'acte de vaporisation, vient dans ce cas enrichir à la fois leur palette, la composition et l'effet stylistique produit. L'aérosolthérapie, la technique de soin qui fournit à l'exposition son intitulé, consiste à faire inhaler à un malade, par nébulisation, des médicaments en suspension dans un gaz, et ce, pour acheminer dans ses voies respiratoires un micro-brouillard (l'aérosol au sens strict) de substances curatives.
Rapporté à l'expression artistique, le principe aérosol-thérapeutique entend suggérer que la peinture aérosol, la Spray Painting, n'est pas sans effet sur l'état même de la représentation, picturale comme graphique. Légère par sa matière mais dense par ses effets, celle-ci peut agir comme une relance inventive, comme un renforcement, comme un étai bénéfique. Son pouvoir de dynamiser l'art pictural ou le dessin en fait un allié essentiel, fraternel, secourable au besoin, de la création plasticienne.
- Catalogue de l'exposition éponyme qui s'est déroulée à Topographie de l'art, Paris 3e , du 20 mai au 16 juillet 2022.
- Les oeuvres de 25 artistes : Année 15, Lydie Arickx, Marine Blot, Nobuko Brusse-Watanabe, Mark Brusse, André Cervera, Lise Chevalier, Miguel Chevalier, Robert Combas, José Maria Gonzalez, Marine Joatton, Agnès Levy, Christian Lhopital, Claude Mollard, Gianpaolo Pagni, Jean-Luc Parant, Quentin Parant, Titi Parant, Chloé Poizat, Agnès Rosse, Jacqueline Salmon, Pierre Tilman, Hervé Tullet et Mâkhi Xenakis.
- Vingt-quatre artistes avec Jean-Luc Parant pour que l'art déborde comme un fleuve sortant de son lit, dans le grand chamboulement cosmogonique du n°15 du Bout des Bordes, cette revue initiée en 1975 par ce dernier en guise de journal de bord de son propre travail.
Henri-Georges Clouzot, 1907-1977, cinéaste français, auteur mémorable de plusieurs chefs-d'oeuvres du Septième art que tout un chacun a en tête : Le Corbeau (1943), Manon (1949), Quai des Orfèvres (1947), Les Diaboliques (1955), Le Salaire de la peur (1953), La Vérité (1960), La Prisonnière (1968).. Le réalisateur, aussi, du Mystère Picasso (1956), qui reste à ce jour un exemple inégalé de saisie, par l'oculus cinématographique, de la création plasticienne en train de se faire. Pour la première fois dans l'histoire du cinéma, un peintre (et quel peintre : rien moins que le créateur immortel de Guernica) réalise sous les yeux du spectateur plusieurs tableaux, une création dont on a tout loisir dedécouvrir alors toute la complexité, et les errements, en témoin privilégié.
« J'ai conçu Paysage histoire comme un objet (un livre) entrecroisant pour les entrechoquer des moments singuliers d'espaces-temps issus de mes travaux photographiques, graphiques et cinématographiques (photogrammes), et liés à des terrains saturés de couches mémorielles sous forme de traces, restes, mais aussi béances. Le récit personnel qui s'élabore là conjugue des pratiques d'arpenteur, d'archéologue et d'historien sous une forme intermédiale que j'entends qualifier de « livre-film », car le montage y assume délibérément l'hétérogénéité des lieux convoqués, des temps historiques, voire des supports, mais s'attache à relier les images par le biais de consonances visuelles qui sont autant d'échos d'histoire. » Claire Angelini
L'exposition « Topographies de la lumière » réunit treize artistes internationaux, d'horizons et de générations différents : Jeanne Berbinau Aubry, Paul Créange, Christophe Dahlhausen, Félicie d'Estienne d'Orves, Helga Griffiths, Gun Gordillo, Dominic Grisor, Pascal Haudressy, Quentin Lefranc, Prosper Legault, Gladys Nistor, Nathaniel Rackowe, Vera Röhm. Ils placent tous la lumière artificielle au coeur de leurs recherches plastiques, dans la filiation des expérimentations inaugurées au XXe siècle par Moholy-Nagy, puis développées dans les années 1950 à 1970 par Kosice et Fontana, les tenants de l'art optico-cinétique et du Light and Space. Leurs oeuvres lumineuses (installation, vidéo, sculpture, relief, projection) définissent de nouveaux territoires, laissent place à l'imaginaire. Modifiant les regards, les perceptions et les espaces, elles provoquent des expériences visuelles et sensorielles qui amènent à nous interroger sur notre perception du réel et ses limites.
- Catalogue d'exposition : 6e opus du cycle.
« Imagetexte » qui se déroule à Topographie de l'art, Paris 3e, du 8 septembre au 12 novembre 2022, espace d'expositions créé par un collectif d'artistes, qui explore la diversité de la création contemporaine.
- Les oeuvres de 11 artistes présentées: Pat Andrea, Cristina Barroso, Françoise Bridel, Vincent Corpet, Jean Cortot, Aurélie Dubois, Dominique Figarella, Joël Hubaut, Maggy Mauritz, Alba d'Urbano, Natalie Neumaier.
- Commissariat : Horst Haack.
- Les artistes ici rassemblés proviennent d'horizons divers et sont de générations différentes. Mais tous cherchent à explorer les possibilités de donner au texte une forme visible, à créer un langage visuel élaboré mêlant image et texte, à leur manière.
« La puissance des feux, la fascination pour la quantité, le goût pour le foisonnement caractérisent cet art maximaliste qui assigne à l'entreprise une ambition mesurée pour les comptes et les décomptes auxquels se livre constamment l'artiste. L'érudition et l'ancrage ostenté du projet dans le monde textuel coexistent avec la prolifération des images et la réémergence de la figure. L'artiste définit un ensemble de contraintes dont la puissance logique conduit à une issue paradoxale : une éthique rigoureuse permet à l'artiste de ne rien se refuser, de faire cohabiter en lui l'énergie fondatrice du démiurge et la soumission aux forces cosmiques. » Sophie Biass-Fabiani
Au commencement était la prison. Une prison abandonnée en pleine nuit de déluge, laissée pour compte au milieu de cette ville de Draguignan, à quelques encablures de lieux de vie tels écoles, supermarchés, habitations, la maison natale de lartiste plasticienne. Ici, plus personne pour se faire la belle, plus de maton ni de voleur, juste des barbelés et portes blindées défoncées. Se voulant bonne fée, Marie Piselli prit ses outils d'artiste pour, tour à tour poétique, onirique, engagée, rigoureuse et aventureuse, déblayer, réveiller les âmes et faire parler les vestiges de lancienne maison darrêt. Tout prendre, tout inventorier, tout graver sur la pellicule et dans sa mémoire vive pour mieux le restituer. Avec féminité et rigueur, elle échafauda ses propositions de sortie de lenfermement. Leïla Voight
C'est un livre d'art qui présente la série « Les Éveillés » de Michel Kirch composée de belles reproductions de photographies en noir et blanc. Michel Kirch nous plonge dans un univers singulier au-delà du réel et nous invite à contempler ses oeuvres marquées par le silence et l'étrangeté.
Catalogue de l'exposition éponyme qui se déroule à Topographie de l'art, Paris 3e, du 8 février au 4 avril 2020.
Les oeuvres de 17 artistes : Art Orienté Objet, Joseph Beuys, Tïa-Calli Borlase, Mat Collishaw, Alix Delmas, Jan Fabre, Robert Gligorov, Horst Haack, Joël Hubaut, Joachim Koester, Léa Le Bricomte, Catherine Mainguy, Joanna Malinowska, Maël Nozahic, Agnès Pezeu, Abraham Poincheval et Camille Sabatier.
Nombreux aujourd'hui sont les artistes, qui réquisitionnent à leur profit la figure de l'« animal » pour y mélanger leur propre figure d'être humain, faisant acte, de façon consentie, d'« humanimalité ».
Convoquant l'animalité, c'est aussi la pars animalis d'eux-même qu'ils font remonter jusqu'à leur oeuvre - en espérant que plus de sens soit donné, par le truchement de l'animal, à ce qu'ils sont.