Elle court, elle court Gervaise. Elle a mille choses à faire. Elle fonce dare-dare à ses rendez-vous, de New York à Bamako, de Shanghai à Miami, de Paris à Delhi.
Gervaise est une poulette overbookée. Même en vacances au club des poulettes, elle est à fond les manettes. Rien ne l'arrête. Alors quand un ouragan fait tout s'envoler au camps de vacances, elle s'affole : elle risque l'ennui et la déprime. Mais sa rencontre avec trois minuscules bestioles changera sa vision du monde. Sa vie continuera, presque comme avant mais pas tout à fait. Trois petits riens peuvent changer une existence...
Après La grande course des Jean le duo Magali Le Huche et Clémence Sabagh revient ! Clémence Sabbagh a envie que le monde ralentisse et elle l'écrit à l'aide d'une poulette survoltée dont Magali s'est emparée avec enthousiasme. Quand une autrice et une illustratrice s'amusent autant, jouant avec les mots comme avec les images, c'est forcément un bonheur pour les lecteurs, grands et petits !
Après le succès d'« Une maman, c'est comme une maison », Aurore Petit raconte de manière sensible, l'arrivée du deuxième enfant.
Pour le moment, personne (ou presque) ne se doute que j'existe...
La nouvelle et le secret du début de la grossesse bien gardé, la première fois que l'on entend battre le coeur du bébé, l'annonce au futur grand frère, les projections qui accompagnent la grossesse jusqu'à l'arrivée tant attendue et la découverte de cette toute nouvelle personne qui redistribuera l'équilibre et les rôles de chacun au sein de la famille. Inspiré une nouvelle fois de son expérience personnelle, c'est un sujet très intime autant qu'universel qu'Aurore Petit nous propose, traité tout en finesse.
La naissance, fin de l'album et début d'une nouvelle vie.
Dolores Wilson, super-héroïne et intérimaire professionnelle, fait tous les jours un nouveau métier. Elle est tour à tour espionne, caissière, conductrice de bulldozer... Autant de missions banales au départ mais qui s'avéreront très périlleuses. Heureusement, Dolores a un super pouvoir ! Un piment accompagné de crème chantilly, et notre superhéroïne se métamorphose et sauve le monde !
Les aventures de Dolores Wilson offrent aux jeunes lecteurs des scènes d'action à couper le souffle, drôles et effrayantes, à la limite de l'absurde, comme Mathis les affectionne. Jamais super-héroïne n'a été aussi intrépide, courageuse et étonnante que Dolores Wilson, qui prend vie sous les superbes coups de crayon d'Aurore Petit.
Les frères Zzli viennent de très loin, ils ont fait un long et périlleux chemin pour arriver jusqu'ici. Bienvenue accueille les trois voyageurs dans sa maison. Depuis, on entend des rires et on sent l'odeur chaude des crêpes chez la petite fille. Dehors, ils ont réparé la balançoire et installé des ruches.
Bientôt un gendarme se présente, le voisinage se plaint. Puis, c'est la maison qui brûle...
Les frères Zzli et Bienvenue s'en vont, ils quittent cette forêt pour de bon. Mais tous ensemble, ils trouveront, c'est sûr, un lieu pour les accueillir.
Alex Cousseau explore ici la thématique des migrants et de leur accueil. Grâce aux illustrations colorées et denses de Anne-Lise Boutin, ce sujet est merveilleusement adapté au jeune public qui touchera les enfants comme les parents.
Un canard sauvage revient de la boulangerie. Il a acheté une baguette et des croissants.
Les canards sauvages vivent dans la ville mais un peu à l'écart. Tous ensemble, à l'intérieur d'un grand arbre creux, où ils bénéficient de tout le confort : salle de bain, cuisine, bibliothèque et même un piano !
Aujourd'hui est un jour spécial puisqu'ils préparent une grande fête. Et les lecteurs d'en suivre les préparatifs : les canards vident leur arbre de tous ses meubles et ses bibelots, apportent des invitations à tous leurs amis, font passer des auditions pour choisir la musique... Jusqu'à l'apothéose : la fête !
Un album poétiquement absurde, drôle et nécessaire. Pour les jeunes canards et les enfants sauvages. Ou l'inverse.
Aujourd'hui, c'est le jour de la rentrée des classes, et Petit Ours refuse de se lever.
Petit Ours a peur. Et s'il oubliait son cartable ? Et si la maitresse le grondait ? Et si il perdait tout ses copains ? Sur le chemin de l'école, à travers la luxuriante forêt peuplée d'animaux, Grand Ours rassure son petit. L'école, ce sera aussi l'endroit où apprendre à peindre, à jouer, à lire, et à grandir...
Pour son premier album destiné à la jeunesse Fleur Oury décrit, avec une grande tendresse, les appréhensions de l'enfant lors du « premier jour ». Fondus dans un paysage dense, les animaux de la forêt prennent vie sous les feutres colorés de l'artiste. Un album tout en douceur d'une grande force graphique.
Delphine Perret raconte un été qu'un enfant passe avec sa mère, dans la maison de ses grands-parents. Un été parmi d'autres, qui n'a finalement rien d'exceptionnel mais qui, grâce au talent de l'autrice illustratrice et à cette éternelle capacité d'émerveillement de l'enfance, devient « le plus bel été du monde ». Un album universel sur la transmission, l'apprentissage et la complicité de ce temps partagé entre enfant et adulte. Mère et fils partagent ensemble des moments fugaces, drôles ou tendres, d'une infinie simplicité et beauté, dans lesquels tous les enfants se reconnaîtront. Cet album raconte ni plus ni moins toutes ces saisons qu'il faudra à un enfant pour s'inscrire dans le monde, trouver sa place dans sa famille et dans la nature.
Une maman, c'est comme un nid, une maman, c'est comme un véhicule, une maman c'est comme une fontaine... A la manière d'une comptine, ces phrases courtes accompagnent chaque étape du quotidien d'un bébé. Au fil des pages l'enfant grandit et passe par différents apprentissages. Le lecteur suit l'enfant au fil de ces petits pas qui sont de grandes étapes pour lui. La maman qui était un nid, un refuge pour le nouveau-né devient une route, une histoire ou un spectacle pour l'enfant qui joue.
En même temps que l'enfant grandit, la distance qui le sépare de sa mère dans l'image s'agrandit aussi.
Jusqu'à la dernière image, celle des premiers pas de l'enfant.
Car une maman c'est comme une maison qu'on porte en soi pour toujours.
Tu connais la tribu qui pue ? Un petit groupe d'enfants sales qui vivent dans des cabanes de branches ave leurs amis les animaux. Il y a Laurent, le grand garçon aux cheveux rouges et ses deux renards, Lucie avec des tresses et une couleuvre... Et il y a surtout cette toute petite fille, Fanette Ducoup, la chef... reconnue pour avoir sauvé la tribu des griffes d'Yvonne Carré. Car s'il y a bien quelqu'un qui ne supporte pas les enfants de la forêt, c'est Yvonne Carré !
Un album où l'on retrouve rigolade, écologie et liberté à tous les étages !
Depuis toujours la mort est un sujet universel qui traverse tous les humains, du tout petit au vieillard.
Elle soulève beaucoup d'émotions, parfois contradictoires, comme la peur, la fascination ou la répulsion. À travers quatre chapitres, Emmanuelle Houdart présente une sélection de tableaux liés à la mort, à la fois très concrets mais aussi imaginaires, voire spirituels. Mais d'ailleurs, sur le sujet, où s'arrête le réel et où commence l'imaginaire ? Quiconque a côtoyé de près un enfant sait que la question de la mort est omniprésente et naturelle chez lui. Emmanuelle Houdart raconte la mort avec ce même naturel, la rendant à la fois familière et étrangère, elle nous rappelle avec cet album l'essentiel : la vie est précieuse, vivons-la joyeusement et à fond !
Un soir de lune grise, 4 géants entreprennent un grand voyage. Arrivés à destination, ils évaluent les lieux : c'est petit, c'est rond, c'est bleu, ça tourne tout doucement, et ça sent bon. "Bon comment ? Bon comme chez nous". Les quatre géants s'installent. Le premier prend l'eau, le second le feu, le troisième la terre, et le dernier l'air.
À leur réveil, le soleil, fatigué de tourner autour de la Terre, les défie de le remplacer.
Depuis, quatre gros géants poussent la Terre à travers ciel, de l'hiver au printemps. Cette cosmogonie de Martine Laffon invite les tout-petits à la rêverie et à la découverte du monde. Les illustrations d'Icinori illuminent le récit. Ses couleurs intenses, imprimées en ton direct, évoquent un imaginaire foisonnant et dense.
L'album s'ouvre sur le premier mois de l'année, où l'on suit des yeux un petit camion de déménagement rouge qui sillonne une route de montagne. Marcelle débarrasse ses affaires du toit du camion quand soudain, elle observe un vol de cigognes qui lui passe au-dessus de la tête. À partir de ce moment, à la manière du « split screen » cinématographique, l'album se divise en deux et c'est l'histoire de Marcelle et celle de ces cigognes que l'on suit de concert.
Un album sans texte imaginé par Myriam Raccah, réalisatrice de documentaires, et magnifiquement illustré par Charline Collette, qui réconcilie hommes et animaux.
Grâce à ce jeu de miroir ludique et ingénieux, l'enfant est amené à noter les similitudes entre Marcelle et son petit avec ces grands oiseaux.
Dans la forêt, la famille Bouloche découvre un énorme machin mystérieux, tout blanc. Ça sent bon, mais ça a mauvais goût... Qu'est-ce que ça peut bien être ? Quand il se met à pleuvoir, quelque chose de magique se produit sur l'immense objet : ça mousse ! Terriblement excités, les Bouloche s'y frottent jusqu'à devenir... tout propres ! Les boulettes de pied découvrent avec délectation que leurs corps sont colorés comme l'arc en ciel... Elles sont métamorphosées ! Mais catastrophe, à leur retour au village, personne ne les reconnait...
Slip veut se baigner. Mais avant d'aller dans l'eau, il fouille dans sa poche. Il lui manque un truc. Mais quoi ? se demande Polo, le lézard. Oui, quoi ? se demande Cravate, l'opposum. Une serviette de bain ? Une glacière ? Une échelle ? Un cactus ? Les amis défilent, l'heure tourne. Et toujours impossible pour Slip de remettre la main sur son...
Après "Panique au village des crottes de nez", térrfiées par le passage du doigt géant dans la maison de la famille Boulette, les crottes de nez ont déserté le village... Mais qu'en est-il de la famille Boulette ? Dans ce nouvel opus, les petits lecteurs pourront découvrir ce qu'il est advenu de Valérie, Michel, Choco et Fabienne Boulette...
Après un kidnapping musclé, la famille est finalement saine et sauve et découvre que les doigts les ont emportées dans un but très précis : profiter de leur petite taille pour aller sous terre dans un dédale de galeries afin de retrouver un précieux trésor : leur coupe-ongle.
Fabienne et Choco, les deux petites crottes de nez, s'enfoncent dans un monde sous-terrain totalement frappa-dingue à la recherche de l'objet perdu...
"C'est l'histoire d'un cow-boy. Je l'ai remplacé par un singe, parce qu'on m'a dit qu'un cow-boy ça faisait trop peur avec ses dents cariées et son air mauvais." Ainsi commence cette super histoire de cow-boy : page de gauche, le texte raconte les frasques d'un cow-boy pas très commode, qui mange des bébés lapins, dit des gros mots et cambriole des banques. Page de droite, Delphine Perret corrige, donnant ainsi vie à un singe qui se brosse les dents et fait des séances d'aérobics. Un rapport texte-image absolument hilarant pour ce petit livre détonant, qui tourne en dérision le politiquement correct. Les deux histoires qui se font face donnent lieu à des situations complètement absurdes et jubilatoires.
Dans le grand pré, une fête foraine s'est installée... Les animaux de la forêt observent tous ces humains qui mangent des barbes-à-papa et montent sur des chevaux de bois... À la tombée de la nuit, ours, lièvres, ratons-laveurs et sangliers pénètrent dans le parc. Ils testent la grande roue et grimpent dans les montagnes russes... Il s'enivrent de sensations fortes et de plaisirs sucrés jusqu'au lever du jour où, un peu sonnés, ils regagnent leur clairière.
Dans la lignée de Profession crocodile, et illustré par la même talentueuse artiste Mariachiara Di Giorgio, Minuit à la fête foraine est un album tout en images, sans texte.
Chaque détail est savoureux à observer, et le lecteur se plonge dans cette ambiance de fête à la fois joyeuse et poétique, le temps d'une parenthèse enchantée.
C'est le jour de la "Grande Course".
L'objectif : franchir la ligne d'arrivée en premier. Qui de Jean-Brice, Jean-Maurice, Jean-Alfred, ou encore Jean- Serge sortira vainqueur de l'épreuve ?
Avec ses 3721 Jean participants, ses embûches et pièges variés, la compétition est pleine de surprises et les Jean se démarquent les uns après les autres par leur originalité.
Le texte de Clémence Sabbagh est un commentaire sportif haletant, emphatique et tonique, ponctué d'accélérations enjouées et parfois de suspense. Un régal à lire à voix haute. Magali Le Huche dresse d'un coup de crayon expert et drôle les portraits de ces Jean sportifs et intrépides, dans une ambiance foutraque et jubilatoire. Mieux vaut être un Jean heureux qu'un Jean Portelavictoire !
Au pays des crottes de nez vit Magali, une jolie dame toute ronde. Elle a deux passions : les chips et la coiffure. Magali participe à un concours de coiffure à Laz Végaze, attirée par le prix offert : son poids en chips. En chemin elle se fait emprisonner. Là-bas, elle se lie d'amitié avec Mireille. Comment feront-elles pour s'évader ?
Six histoires mettant en scène Björn, un petit ours qui passe son temps à jouer, vivre en harmonie avec la nature, dormir et partir à la cueillette des fruits sauvages.
Au village des crottes de nez, la famille Loulou habite une jolie maison-nez. Tout va super bien, jusqu'au jour où la maison-nez de Papy-Boulette est saccagée par un doigt géant... La panique envahit le village, et la famille Loulou décide de s'exiler vers un lieu où jamais le doigt ne pourra les trouver... Dans cet album irrésistiblement drôle, Mrzyk & Moriceau nous embarquent dans une aventure totalement loufoque. Les personnages verts et tout en rondeurs sont hilarants et raviront indéniablement les petits lecteurs. Les paysages enchantés du pays des crottes de nez prennent vie dans un graphisme riche et coloré, inspiré de l'illustration des années 70, très proche de l'univers des Barbapapas ou des Moomins.
Alice envoie une lettre à sa grand-mère depuis sa colonie de vacance. Elle y raconte ses nombreuses activités : camping, pique-nique, baignade, visites guidées, veillées... Elle évoque également Martine, l'animatrice, les autres enfants, les paysages...
Dans le texte, rien de plus normal : le quotidien d'une colonie de vacances le temps d'un été, des amitiés nouées, des découvertes... Mais les images de Mathilde Poncet nous emmènent ailleurs : les personnages sont des animaux ou des extraterrestres, les paysages sont extraordinaires, dignes de la science-fiction ou des contes de fées. La magie est présente dans chaque image, conférant à cette colonie de vacances des aspects de voyage fantastique... C'est le premier album aux Fourmis Rouges pour la jeune et talentueuse Mathilde Poncet. Ses illustrations grandioses aux couleurs intenses nous embarquent dans un univers à la fois familier et fantasmagorique, nous rappelant les décors féériques ou inquiétants de Miyazaki. Un album à la gloire de l'imagination et de l'enfance, qui se lit comme une aventure.
Tempête sur la route de la rentrée ! La famille de scarabées Bouzman doit s'arrêter à Insect'Hôtel qui est quasi complet. Toute tassée, dans une chambre minuscule, taille fourmis, entre les pieds de son grandpère et les ronflements de sa mère, Suzy n'a aucune envie de dormir. Curieuse, elle décide de partir à la découverte de l'hôtel...
Après Le Gravillon du pavillon qui voulait voir la mer, Claire Schvartz signe un deuxième album dans lequel elle développe les thématiques qui lui sont chères : prise d'autonomie, émancipation et découverte du monde.
À bord de son avion à transformation, Moustique est de retour pour de nouvelles aventures !
Grâce à son chapeau couteau suisse et à son cou extensible, Moustique va pouvoir mener à bien toutes les missions qui lui sont confiées. Ses expéditions le mèneront partout, de la Lune, au fond de l'océan : rien n'est impossible pour Moustique l'aventurier (à part prendre son bain tranquillement).
Après Moustique mission sauvetage, Sophie Guerrive prouve une fois de plus qu'elle st maîtresse dans l'art de créer des graphismes détaillés, des personnages attachants et des histoires uniques, tout en mêlant finement touches classiques et modernes.