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Le Regard
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Beau, beau et vieux à la fois : Esthétique de la vieillesse
Aude Lamorelle
- Le Regard
- Essais Art Poche
- 7 May 2025
- 9782841054404
Aborder la vieillesse sous l'angle de l'esthétique ne va pas de soi. Vieillesse et beauté plastique semblent s'opposer dans notre culture occidentale. Cependant, depuis quelques décennies, des études sociologiques s'intéressent à la manière dont les aînés considèrent la vieillesse, tandis que, parallèlement, la chirurgie esthétique se démocratise.
Aborder la vieillesse sous l'angle de l'esthétique ne va pas de soi. Vieillesse et beauté plastique semblent s'opposer dans notre culture occidentale. Cependant, depuis quelques décennies, des études sociologiques s'intéressent à la manière dont les aînés considèrent la vieillesse, tandis que, parallèlement, la chirurgie esthétique se démocratise. Le tabou qui entoure la vie amoureuse et sexuelle passé soixante ans, et son corollaire, la séduction, commence à s'étioler. Et les chiffres révèlent que les vieux sont loin de se trouver unanimement laids, à l'encontre des jugements apodictiques et décomplexés qui émaillent les discours sur le vieillissement. Quels sont donc les fondements des préjugés envers la vieillesse ?
Comme toute représentation, celle de la vieillesse se construit avec les mythes, l'histoire de notre société et l'expérience personnelle qui fondent notre imaginaire. Comment le corps vieillissant a-t-il été représenté à travers les âges ? Quelles conceptions de la vieillesse -; philosophiques, morales, religieuses, politiques, sociales, biologiques, médicales -; sous-tendent ces images ? L'interaction de ces nombreux champs dans la représentation individuelle et collective de la vieillesse rend compte de la complexité du sujet. Qu'en disent les principaux intéressés ? A la multiplicité des approches pour l'étudier répond la diversité des façons de la vivre. Aude Lamorelle en propose une synthèse, dont le but est de remonter aux sources des idées reçues, et d'exposer des visions non univoques de l'avancée en âge. Pour qu'il soit permis, en parodiant Jacques Brel, d'être beau, beau et vieux à la fois. -
Né en 1890, sensible au formalisme de l'Ecole de Vienne, particulièrement attaché à l'autonomie des arts figuratifs telle qu'elle s'exprime chez Adolf von Hildebrand, Roberto Longhi sera, pour un temps, séduit par la démarche de Giovanni Morelli, l'amènera à s'intéresser alors aux études sur les peintres italiens de la Renaissance de Bernard Berenson.
Né en 1890, formé à l'école d'Adolfo Venturi, sensible au formalisme de l'Ecole de Vienne, particulièrement attaché à l'autonomie des arts figuratifs telle qu'elle s'exprime chez Adolf von Hildebrand, Roberto Longhi sera, pour un temps, séduit par la démarche de Giovanni Morelli, qui le conforte dans sa volonté d'examiner les oeuvres en elles-mêmes, et l'amènera à s'intéresser alors aux études sur les peintres italiens de la Renaissance de Bernard Berenson.
Se tenant d'une certaine façon " en marge ", et infiniment respecté, Roberto Longhi- par goût sincère autant peut-être que par son talent pour la polémique -, se singularisa par la largeur de ses vues, s'intéressant tant à Cimabue qu'à Nicolas de Staël.
Pour Roberto Longhi, le Caravage fut certainement le premier des peintres " modernes ". Dès 1926, il lui consacre une analyse inaugurant une réflexion née du refus de l'art considéré comme illustration, c'est-à-dire comme littérature figurée. En témoignent les textes composant notre volume et formant un ensemble cohérent traitant à la fois du Caravage, de ses antécédents, de son influence, de même que des échos de son oeuvre dans la peinture française.
De ces textes essentiels, seul le deuxième de notre édition - le Caravage- a été publié en langue française, en 1968. Ouvrage depuis longtemps introuvable dans lequel l'aspect polémique de Longhi avait été gommé. -
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Photographe, inlassable voyageuse, Renate Graf nous dévoile dans cette autobiographie les racines de ses deux passions et les multiples périples qui les ont ancrées au plus profond d'elle-même.
Photographe, inlassable voyageuse, Renate Graf nous dévoile dans cette autobiographie les racines de ses deux passions et les multiples périples qui les ont ancrées au plus profond d'elle-même. Son enfance autrichienne, solitaire, avive son goût précoce pour la lecture, sa soif de liberté et de découverte et, dès que son âge le lui permet, elle s'installe à New York pour travailler dans une galerie de Soho. C'est alors qu'elle rencontre Anselm Kiefer, son compagnon durant plus de deux décennies, et le père de ses deux enfants. Ensemble ils sillonnent l'Italie, l'Écosse, le sud de la France, en quête du domaine idéal pour y créer une vie dédiée à l'art puis, celui-ci enfin trouvé, entament une longue suite de voyages aux quatre coins du monde, du nord au sud et d'est en ouest. La Route de la soie, le Mexique, l'Australie, le Japon, l'Himalaya, le Brésil... et l'Inde, visitée depuis 1996, qui tient sans conteste une place particulière parmi toutes ces destinations lointaines. Renate n'aura de cesse d'y retourner d'année en année, s'imprégnant de sa culture comme de ses paysages ou de ses villes et de la vie de cette population dont les valeurs nous semblent si singulières. Très vite, la photographie est devenue son mode d'expression privilégié. Elle lui permet de témoigner de l'état du monde et d'affirmer sa conception de l'image comme art. -
Dans cette monographie, l'unique consacrée à ce jour à Anselm Kiefer, Daniel Arasse s'applique à démontrer le processus de sédimentation, de réélaboration de thèmes qui circulent, s'entrecroisent et se superposent en un véritable " labyrinthe kieferien ".
Dans cette monographie, l'unique consacrée à ce jour à Anselm Kiefer, Daniel Arasse s'applique à démontrer le processus de sédimentation, de réélaboration de thèmes qui circulent, s'entrecroisent et se superposent en un véritable " labyrinthe kieferien ". La dimension historique et politique de l'oeuvre de Kiefer passionne Arasse et plus particulièrement son statut d'artiste allemand né avant l'achèvement de la guerre. Position à laquelle l'artiste consacra une rare énergie afin de démêler l'écheveau consistant à analyser les possibilités de l'acte créer après l'holocauste. Car à l'instar d'autres artistes allemands mais avec davantage de conscience et d'obstination, Kiefer a questionné son héritage de peintre en révélant les éléments iconographique et mythologique de la culture allemande. Arasse lève le voile et désigne l'oeuvre en tant qu'instrument qui transforme les actions ou les architectures en leur permettant d'entrer dans le " théâtre de la mémoire individuelle et collective, au lieu d'agir pernicieusement dans le refoulement de leur souvenir. " Au fil des pages, Daniel Arasse examine les multiples facettes d'une oeuvre à la portée universelle, qui sait prendre en compte l'Histoire, les mythes germaniques, grecs, assyriens... la religion, les femmes, la poésie, la mystique juive, en des tableaux, sculptures, livres aux dimensions et à la matière exceptionnelle, avec une prédominance pour le plomb, dont la contemporanéité est indissociable du classicisme. -
Perversion narcissique : Le Livre Blanc
Jean-Jacques Richard, Marion Richard, Magali Dumez
- Regards
- Société - Politique
- 25 March 2025
- 9782379391682
Le titre « Perversion narcissique : un fléau caché, une urgence publique » traduit à la fois l'insidiosité et la gravité de ce trouble destructeur et souligne l'urgence d'une prise en charge collective pour protéger les victimes et informer le public. Cet ouvrage unique explore la perversion narcissique en alliant approche humaine, dimension juridique, et visée préventive. Bien que le terme soit souvent galvaudé, ce livre blanc démontre qu'il s'agit d'un trouble destructeur aux effets concrets et graves. Avec compassion et engagement, les auteurs décryptent les mécanismes de manipulation et les souffrances infligées aux victimes, mettant en lumière les failles du système juridique actuel face à ce fléau invisible. L'ouvrage invite à une réflexion sociale, en proposant des pistes d'amélioration concrètes pour une meilleure reconnaissance légale et une meilleure protection des victimes. Ancré dans le réel, cet ouvrage visionnaire appelle chacun à une prise de conscience collective et préventive, rappelant qu'il vaut mieux s'informer pour prévenir que devoir subir.
Loin des clichés et des interprétations simplistes, les auteurs rappellent qu'il ne s'agit pas d'une mode mais d'une réalité brutale, et qu'il est essentiel de s'informer pour espérer ne jamais en être victime.
Les coauteurs :
Alèthéia Hestia (pseudonyme): psycho-praticienne et coach en psychologie positive certifiée, incarne la résilience. Depuis 2013, elle accompagne les familles touchées par des environnements toxiques. En tant que formatrice, elle a conçu une formation professionnelle unique pour les spécialistes de la protection familiale. Son parcours, où chaque épreuve a trouvé un sens, résonne aujourd'hui dans ses accompagnements et ses formations, une lumière pour celles et ceux qui cherchent à renouer avec leur force intérieure.
Marion Richard : étudiante en sciences politiques à Sciences Po Aix, a découvert la perversion narcissique par le biais d'une épreuve familiale qui l'a profondément marquée. Sensibilisée aux impacts de ces violences invisibles, elle contribue à l'association Revivre après l'emprise en apportant ses compétences en communication et recherche. Par ce livre, elle espère éveiller une prise de conscience collective et inciter au soutien des victimes.
Jean-Jacques Richard: fondateur et président de l'association Revivre après l'emprise, a découvert, à travers son expérience personnelle, les effets dévastateurs de la perversion narcissique. Conscient des ravages de ce trouble ignoré, il s'engage à sensibiliser la société et à protéger les victimes de cette violence invisible. Par ce livre blanc, il souhaite interpeller les pouvoirs publics pour une reconnaissance de ce fléau et ouvrir un débat d'intérêt public sur la nécessité de mieux encadrer et prévenir les violences psychologiques.
Points forts : Perversion narcissique - Mécanismes de la perversion narcissique - Souffrances - Victimes - Protection - Prise de conscience - Système juridique - Réflexion sociale - Médecine - Manipulation - Troubles de la santé mentale - Maladie - Prévention - Sécurité sociale. -
La création de Louis Sognot (1892-1969) s'épanouit sur plusieurs périodes de l'histoire du style du mobilier. D'abord imprégné des techniques traditionnelles par sa formation et son passage au faubourg Saint-Antoine chez Krieger. Jeune, il participe à l'étonnante aventure des ateliers d'art du Printemps : Primavera fondé par René Guilleré en 1912
La création de Louis Sognot (1892-1969) s'épanouit sur plusieurs périodes de l'histoire du style du mobilier. D'abord imprégné des techniques traditionnelles par sa formation et son passage au faubourg Saint-Antoine chez Krieger. Jeune, il participe à l'étonnante aventure des ateliers d'art du Printemps : Primavera fondé par René Guilleré en 1912. Personnalité qui compte en ce début de XXème siècle, il est à l'origine de la société des Artistes décorateurs en 1901. Entre 1920 et 1929 Louis Sognot collabore chez Primavera à la réalisation des projets de Guilleré, des ensembles pour des intérieurs modernes selon les principes édictés par Guilleré pour qui " La forme détermine le décor ", ils seront remarqués à la SAD et au salon d'Automne. Ce style annonce " l'art déco " pour un public plus modeste. Encouragé par Primavera, en 1926, il propose pour la première fois du mobilier en métal se rapprochant ainsi des acteurs du mouvement moderne, René Herbst, Charlotte Perriand, Pierre Chareau. En 1929, il quitte Primavera pour rejoindre l'UAM (Union des artistes modernes). Associé pendant quatre années avec Charlotte Alix, ils se distinguent par des réalisations remarquables, pour les laboratoires Roussel ou le Maharadjah d'Indore. Dès lors il appartient à l'avant-garde et participe activement au mouvement en explorant de nouveaux matériaux et il reprend son indépendance. Après la Seconde Guerre mondiale il se passionne pour le rotin, un choix qui le place au-devant de la scène. Une technique à la fois économique, organique et rationnelle. Le Salon des Arts ménagers s'impose afin de faire découvrir cette nouvelle tendance.
Excellent pédagogue, il enseigne dans diverses écoles (Boulle, Duperré, école des Arts décoratifs). Il collabore avec de nombreux éditeurs pour le rotin, et avec des éditeurs plus traditionnels dont la société dirigée par Maurice Rinck, avec laquelle il coopère dix années. Sa relation avec le créateur de luminaires Serge Mouille sera idéale. -
" Élève lointain de Poussin et de Champaigne, formé par sa passion pour Seurat et Cézanne, Hélion régénère, dans le contexte d'après-guerre, l'esthétique formaliste et l'idée hédoniste de la tradition française ". Henry-Claude Cousseau définit ainsi cet artiste.
" Élève lointain de Poussin et de Champaigne, formé par sa passion pour Seurat et Cézanne, Hélion régénère, dans le contexte d'après-guerre, l'esthétique formaliste et l'idée hédoniste de la tradition française ". Henry-Claude Cousseau définit ainsi cet artiste qui, après s'être exercé à l'abstraction, après avoir participé à la création du groupe et de la revue Art Concret, puis à Abstraction-Création, en revient à la figuration. Dès fin 1942, quelques éléments figuratifs apparaissent pour aboutir, dix ans plus tard, à la phase la plus déconcertante de son oeuvre, qu'il qualifiait lui-même " d'effort d'exprimer tout par le contact serré avec l'objet. Effort d'inclure l'apparence dans l'essence ".
Ainsi naîtront les " mannequineries ", " les journalerie "... puis à la fin de sa vie, les " suites pucières ". Faut-il évoquer le chapeau, le parapluie, le gant, la citrouille... qui, dans l'esprit de tous, symbolisent le travail de cet homme qui en 60 ans d'activité a " exploré tout ce qu'une très vive intelligence, une capacité avide et immense de voir et de juger auront pu apporter à un artiste dont le choix s'est porté sur la peinture, en raison de sa pente avide et merveilleuse ".
Par une iconographie abondante soutenant le texte d'un grand spécialiste, ce livre est la version poche de la monographie consacrée à Hélion par les Éditions du Regard en 1992. Un ouvrage essentiel qui permet de juger la logique complexe mais inflexible qui mène au développement de cette oeuvre. -
Ce livre est la version " poche " de la première monographie consacrée à Balenciaga par les Éditions du Regard en 1988. Marie-Andrée Jouve, alors responsable des archives de la maison Balenciaga réalisa à l'aide d'une documentation exceptionnelle un ouvrage inégalé à ce jour sur le maître incontesté de la haute couture.
Ce livre est la version " poche " de la première monographie consacrée à Balenciaga par les Éditions du Regard en 1988. Marie-Andrée Jouve, alors responsable des archives de la maison Balenciaga réalisa à l'aide d'une documentation exceptionnelle un ouvrage inégalé à ce jour sur le maître incontesté de la haute couture.
Elle fut à l'origine de sa redécouverte par une série d'expositions prestigieuses, entre autres : Balenciaga, Musée des textiles de Lyon ; Balenciaga, F.I.T. New-York.
Secret, Cristobal Balenciaga le fut incontestablement, mais s'il ne nous livra que très peu de lui-même, de sa vie privée ou de ses choix artistiques, ceux-ci transparaissent dans son oeuvre exigeante, parfois proche de la sévérité et dans laquelle culmine le raffinement de ses inspirations. De l'ampleur et des drapés de la peinture de Zurbaran, Balenciaga réinvente des robes, des manteaux et des capes dont chaque volume, chaque plis, atteint l'expression même de l'austère élégance espagnole. La perfection de sa technique lui permettant de satisfaire son goût pour l'infiniment dépouillé et d'obtenir des vêtements dont la coupe parfaite s'alliant à la somptuosité des étoffes, évoquent des architectures proches de l'abstraction.
Ses plus belles créations (1937 - 1968) nous sont offertes ici à travers une iconographie inédite par les plus grands photographes de son temps qui, en reconstituant son oeuvre, gardent intact le mythe. -
Ce livre est la première monographie consacrée au duo d'architectes d'intérieur Philippon Lecoq.
Le bureau d'étude d'Antoine Philippon et Jacqueline Lecoq s'impose de 1955 à 1995. Tout au long de la période des Trente glorieuses , ils imposent une pratique exigeante qui concerne l'architecture intérieure, la scénographie d'exposition, le design industriel, l'enseignement.
Le bureau d'étude d'Antoine Philippon et Jacqueline Lecoq s'impose de 1955 à 1995. Tout au long de la période des Trente glorieuses , ils imposent une pratique exigeante qui concerne l'architecture intérieure, la scénographie d'exposition, le design industriel, l'enseignement. Ils participent aux salons nationaux et internationaux, se faisant reconnaitre pour leur militantisme professionnel et la défense d'une profession en devenir. Ils exposent au Salon des artistes décorateurs, au Salon des arts ménagers, à l'exposition internationale de Bruxelles en 1958, à la Triennale de Milan et dans de nombreuses manifestations d'importance. Ce livre rend hommage aux industriels qui les ont soutenus dans l'élaboration de leurs multiples projets produits en série, favorisant leur exploration de nouveaux usages et de nouvelles techniques : en France : d'Henry Mouraux à Airborne, le Mobilier national, Formica et les Glaces de Boussois. A l'étranger, en Allemagne en particulier : Bofinger, Erwin Behr, Lauser, etc. Leurs réalisations se distinguent par un ancrage dans la durée, un engagement sans concessions. Ce livre est la première monographie consacrée au duo d'architectes d'intérieur Philippon Lecoq. -
Pyrénées majestueuses : Images et poésie
Christian Partinico
- Un Autre Regard
- 14 October 2023
- 9782900803684
Christian PARTINICO parcourt ses Pyrénées au gré des sentiers de randonnée, d'est en ouest et du nord au sud et partage avec ses lecteurs sa passion de la montagne, de ses coins secrets, de sa majestueuse nature, tellement changeante en fonction des saisons.
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Au fil du Tarn
Arnaud Comby, Guillemette Comby, Patrice Geniez
- Un Autre Regard
- 14 October 2023
- 9782900803691
Les photographies ont toutes été prises dans un rayon de cinq kilomètres autour du cours d'eau, au plus près du Tarn, afin de faire découvrir ses différents visages. Suivre le Cingle plongeur dans les eaux tumultueuses des pentes du Lozère, frôler les falaises des Gorges avec les vautours, prendre le temps de déambuler dans les Raspes à la recherche du Martin pêcheur, partir à la rencontre du faucon pèlerin et des oiseaux d'eaux de la basse vallée... Des textes accompagnent les photographies de Patrice Geniez, des textes longs, énergiques, bouillonnants comme la rivière, des petits textes avec des anecdotes ou des récits sur la faune et les paysages, mais aussi des haïkus et poésies, courtes, dansantes, reflets sur l'eau.
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25 recettes de responchous
Anne Bermond, Gérard Poujade
- Un Autre Regard
- 27 February 2024
- 9782900803745
Gérard POUJADE et Anne Bermond ont imaginé, testé, confectionné et photographié 25 recettes de respounchous.
Le tamier commun ou respounchou est une sorte d'asperge sauvage, principalement consommée dans le Sud-Ouest, que l'on ramasse dès le début du printemps au détour d'un chemin, émergeant des buissons ou slalomant dans les talus.
Généralement accomodé en omelette, le respounchou peut agrémenter des entrées ou des plats à déguster sans modération.
Les auteurs de ce livre vous proposent 25 recettes originales, faciles à réaliser, qui vont surprendre vos invités. -
Trois histoires à découvrir dès 2 ans avec Maman ou Papa, pour apprendre à dominer ses peurs, sans se fier aux apparences... quelquefois bien trompeuses !
Il faut reconnaître que nos trois héros, celui du ciel et de la nuit, celui des bois sauvages et celle des profondeurs de la mer ont acquis au fil du temps une bien mauvaise réputation. -
Didier Grumbach sait de quoi il parle : il est né, a grandi et s'est affirmé dans le cercle qu'il ouvre ici pour nous. Il ne s'est cependant pas contenté de convoquer ses souvenirs. Depuis des années, il accumule les archives, rencontre les témoins, franchit les portes qui d'habitude restent closes. Et il nous propose enfin une histoire de la mode au XXe siècle conçue à la manière d'une saga, d'une affaire de famille, avec ses pères nobles, ses fils prodigues, ses enthousiasmes, ses passions, ses haines, ses coups de génie, ses échecs. Les aventures individuelles - nos " héros " s'appellent Dior, Saint Laurent, Kenzo, Sonia Rykiel, Prada ou Hermès - s'ordonnent selon une chronologie et une logique qui, jusqu'alors, n'avaient pas été établies.
De la haute couture à l'explosion du prêt-à-porter, des confectionneurs, des stylistes et des créateurs, nous voyons tout à la fois évoluer les techniques, varier un marché, mûrir un art et changer une culture. Nous découvrons aussi comment les Français sont sortis de Paris pour aller à la rencontre de New York, de Tokyo et de Pékin.
Ce livre est indispensable au connaisseur qui y trouvera mille références jamais rassemblées. Il est aussi l'outil d'initiation de l'amateur désireux de visiter les coulisses du plus séduisant des théâtres. -
Dictionnaire international de la sculpture moderne et contemporaine
Alain Monvoisin
- Le Regard
- 6 November 2008
- 9782841052110
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Cet ouvrage met l'accent sur une facette méconnue du roi desBelges Léopold II. Souvent, on s'aperçoit d'une méconnaissance de la passionqu'avait le roi Léopold II pour d'autres civilisations. L'historiographieeuropéenne l'associe quasi mécaniquement, à tort ou à raison, au Congo belge.Cet épisode colonial habite la conscience collective. Il a laissé des tracespolémiques. Il a suffi de voir les statues du second roi des Belges qui ont étépeinturlurées ou déboulonnées.
Cet ouvrage n'aborde pas tant cesujet que l'intérêt méconnu qu'éprouvait le deuxième roi des Belges pour lacivilisation arabo-musulmane notamment. Cet ouvrage tente dès lors de remettreen perspective la richesse culturelle d'un roi qui ne peut être réduit ni auCongo ni des frasques amoureuses. En soi, c'est une approche inédite.
Farid Bahri enseigne l'histoire, après un passage parl'Université de Strathclyde (Glasgow) comme assistant. Il est titulaire d'un DEAd'études anglophones de l'Université de Tours (France) et a préparé une thèse dedoctorat sur le genre du néo-gothique dans la littérature contemporaine enAmérique. Il possède également un Master en Histoire contemporaine obtenu àl'Université Libre de Bruxelles. Il a écrit de nombreux articles, poèmes etnouvelles dans des revues littéraires et historiques telles que Qantara, Din waDunia, le Journal des Poètes, Tel Quel, Nejma ou Zamane. Il collaboreactuellement à Jeune Afrique et au Courrier de l'Atlas.
Farid Bahria publié «Tanger, une Histoire-monde du Maroc», aux éditions BiblioMonde, Paris,2022 ; « 1830-1912, l'Empire à l'agonie ; le Maroc au gré de l'Europe », auxéditions La Croisée des Chemins, Casablanca, 2023 ; « Les Protectorats françaisau Maghreb (1881-1956) », aux éditions Regards, Paris, en 2024.
Farid Bahri paraît intarissable de connaissances sur le mondearabo-musulman d'Afrique du Nord en ses relations avec l'Europe. Ses nombreuxécrits déclinent une analyse fouillée et documentée qui ne manque pas d'apporterune pierre à l'édifice du savoir historique partagé au profit de tous, avec unevéritable et minutieuse passion. Ses nombreux textes en témoignent. -
En 1912, l'éminent astronome Alphonse Pariset est invité à participer à une importante conférence à New York. Pour s'y rendre, il choisit de voyager sur le RMS Titanic qui entame sa traversée inaugurale le jeudi 12 avril. À bord, son attention est vite attirée par Claire, une séduisante et énigmatique créature qui semble s'intéresser à lui. Très vite, il se rend compte qu'elle n'est pas la femme qu'elle prétend être. C'est ainsi qu'elle lui annonce l'heure et les conditions du naufrage de ce mythique paquebot : il va être heurté par un iceberg le dimanche 14 avril à 22h40 ! Pariset est déconcerté par cette prophétie et d'autres affirmations surprenantes. Qui est donc cette femme ? Comment peut-elle tenir de tels propos ? Et si elle avait raison, doit-il rapporter ces propos aux autorités de bord ? L'auteur, à travers ce roman, décrit les dernières heures du Titanic, tout en faisant vivre au lecteur des expériences très étonnantes.
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Les décennies sont rarement exactes au rendez-vous de l'histoire et cachent souvent leur âge.
Les années 30 s'inaugurent quant à elles avec ponctualité le vendredi 24 octobre 1929 alors que ferme la bourse de wall street et s'évanouissent le 3 septembre 1939 lors de la déclaration de guerre à l'allemagne par la france et le royaume-uni. pendant dix ans, l'économie naufrage tandis que le système financier explose en une suite de krachs inédits et contagieux. les démocraties vivent sous la menace hypnotique du totalitarisme toujours plus arrogant.
Les diplomates renoncent aux lénifiantes conférences lacustres en improvisant des contre-feux fragiles. les etats-unis sont ailleurs. l'asie nous semble de plus en plus lointaine. la russie rentre dans le jeu. l'italie se laisse séduire à coups d'abandons. seul hitler sait ce qu'il veut. l'aventure est partout, le drame s'insinue. la littérature témoigne de toutes ces turbulences. les surréalistes s'époumonent en dérisoires excommunications et la nrf s'auto édifie un mausolée en imposant un certain style sans pour autant faire école.
L'engagement divise les intellectuels tant sur les enjeux que sur les objectifs. l'art en découd avec la réalité. la figuration creuse son sillon, les avant-gardes s'éclipsent et l'abstraction s'affirme. la musique s'étonne de l'atonalité en se marginalisant encore davantage. au théâtre de boulevard, la société s'amuse de son propre spectacle, mais la création est ailleurs à paris, berlin ou moscou pour quelques années encore.
Le monde se fonde sur l'aléatoire alors que les architectes construisent pour l'éternité, et si l'époque cherche sa voix dans une incroyable cacophonie, le cinéma trouve la sienne dans des salles qui sont des temples. anne bony.
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François Barré a suivi un parcours prof. atypique marqué par le souci constant de la chose publique, le faisant passer de l'ENA au ministère des Affaires étrangères et de l'équipe chargée du Centre Beaubourg à son licenciement en 1976 puis 20 ans plus tard, président du Centre devenu Pompidou. Radié de la fonction publique à sa demande, il n'a néanmoins jamais cessé d'oeuvrer
François Barré a suivi un parcours professionnel atypique marqué par le souci constant de la chose publique, le faisant passer de l'ENA au ministère des Affaires étrangères et de l'équipe chargée de la programmation du futur Centre Beaubourg à son licenciement en 1976 et, vingt ans plus tard, à sa nomination comme président du même Centre devenu Pompidou. Radié de la fonction publique à sa demande, il n'a néanmoins jamais cessé d'oeuvrer, au gré de multiples rencontres, pour des instances publiques ou privées porteuses d'une aptitude au bien commun : Bordeaux, Centre de création industrielle, L'Architecture d'aujourd'hui, Renault, La Villette, ministère de la Culture (Délégation aux Arts plastiques, Caisse nationale des monuments historiques et des sites, direction de l'Architecture et du Patrimoine), Institut français d'architecture, Chaumont-sur-Loire, Arc en rêve, François Pinault, Rencontres d'Arles, Société du Grand Paris... Domaine Public est le récit d'une vie professionnelle menée collectivement par nombre de personnes aux compétences multiples, ignorées de l'inflation médiatique réduisant la politique culturelle à quelques noms brandis comme des marques et présentés seuls comme les inventeurs du quotidien.
" Nous sommes tous des artistes ", dit-il, et ce livre détaille les aspérités de cette mutualité, les combats et les enjouements à travers l'Histoire et ses acteurs, de François Mitterrand à Jack Lang, des grands projets et de l'exception culturelle tout autant que des " soutiers de la République " créant la trame politique et territoriale d'une France des mouvements artistiques et d'un après-68 continuant de nous interpeller ; d'un temps encore proche où les missions régaliennes de santé et d'enseignement, d'entretien de l'espace public et d'hospitalité à l'égard de tous ceux qui nous rejoignent étaient applaudies comme une part du bien commun.
François Barré garde tel un trésor le souvenir de toutes ces rencontres. Elles font entendre des voix puissantes et ouvrent des voies nouvelles. Elles furent le seuil d'une conscience et d'une action au coeur d'un engagement et leurs noms ne peuvent être dissociés de ce récit.
Nul ne peut dire " J'ai fait cela tout seul. " -
ce livre part d'un constat: une partie de l'art actuel accorde au déplacement un rôle majeur dans l'invention des oeuvres.
en ce sens elle ne fait que participer de l'histoire générale de l'art dans laquelle la figure de l'homme qui marche est essentielle. la façon cependant dont cette question est aujourd'hui traitée par les artistes est suffisamment singulière pour mériter une analyse à part entière. c'est ce à quoi s'applique cet ouvrage qui n'est pas un panorama de la fonction plastique du nomadisme mais un choix opéré à partir de recherches contemporaines (essentiellement gabriel orozco, francis atys, le laboratoire stalker) exemplaires de cette question dont il met en évidence les règles et les mécanismes d'action.
apparaît alors un univers oú le déplacement est non seulement le moyen d'une translation spatiale mais également un fait psychique, un outil de fiction ou encore l'autre nom de la production. cette cinéplastique qui fait de la ville son théâtre d'opérations, ces déplacements aux multiples résonances tracent le visage d'un monde oú le réel est un processus. c'est le côté " chinois " de ces artistes et de leurs oeuvres.
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Lison de Caunes : la paille en héritage
Lison de Caunes
- Le Regard
- Arts Deco
- 7 September 2023
- 9782841054237
Avec patience, constance, avec surtout cette énergie qui la caractérise, Lison de Caunes a sorti la marqueterie de paille de l'oubli. Elle a su la faire connaître, la faire revivre certes, mais aussi l'inscrire dans une esthétique très contemporaine.
Avec patience, constance, avec surtout cette énergie qui la caractérise, Lison de Caunes a sorti la marqueterie de paille de l'oubli. Elle a su la faire connaître, la faire revivre certes, mais aussi l'inscrire dans une esthétique très contemporaine. Cette technique connut son apogée durant la période Art déco grâce à des créateurs tels que Jean-Michel Frank et André Groult. Ce dernier, son grand-père, lui fit découvrir, tout enfant, quelles merveilles pouvaient surgir lorsque l'imaginaire et la dextérité s'allient à la plus humble des matières.
Lison de Caunes se raconte dans ces pages avec sincérité et simplicité, revient sur les quelques décennies qui l'ont amenée à la reconnaissance dont elle jouit aujourd'hui. Son amour des métiers d'art, son désir de transmettre son savoir-faire, ses collaborations avec les grands architectes d'intérieur de notre temps, sa famille dont les membres ne sont autres que Benoîte Groult, sa mère, Paul Poiret, Jeanne Boivin pour n'en citer que quelques-uns, nous font, à travers son histoire, revenir sur les plus belles heures de cette culture qui a forgé notre modernité. -
Peindre en Normandie : Alain Tapie
Alain Tapié
- Le Regard
- Photographies
- 13 October 2022
- 9782841054206
Créée en 1992 à l'initiative du Conseil Régional de Basse-Normandie et de partenaires privés et du conservateur du musée des Beaux-Arts de Caen, la collection Peindre en Normandie se trouve aujourd'hui riche de plus de cent quatre-vingt tableaux de façon unique artistes célèbres et peintres méconnus Créée en 1992 à l'initiative du Conseil Régional de Basse-Normandie et de partenaires privés et du conservateur du musée des Beaux-Arts de Caen, la collection Peindre en Normandie se trouve aujourd'hui riche de plus de cent quatre-vingt tableaux et réunit de façon unique artistes célèbres et peintres méconnus autour de la représentation de la Normandie à la fin du XIXe et au début du XXe siècle.
Honfleur, Le Havre et plus tard Rouen, ces noms symbolisent des moments d'intense création et d'échanges autour de grandes innovations qui nourrissent la peinture de paysage dans cette région marquée par l'influence de l'aquarelle anglaise, lieu d'un dialogue expressif entre physique de la nature et physique de la peinture.
De Monet à Jongkind, de Lebourg à Delattre, de Marquet à Dufy, ce sont autant de rencontres qui pendant plus d'un siècle ont conféré à la Normandie l'image emblématique d'une peinture dépouillée de toute velléité littéraire.
Le tire de la collection dit assez bien qu'elle représente un chemin de traverse dans ce phénoménal territoire qu'est la Normandie des rivages et des campagnes, à la fin du XIXe siècle. Inscrits dans la continuité du naturalisme romantique et de la fonction méditative du paysage, les tableaux recueillis s'attachent à faire valoir la part méconnue, réservée, parfois secrète, des influences du pays sur la peinture, moins spectaculaire et mondaine que celle des sites achalandés. De Corot à Boudin se révèle l'impressionnisme gris et de Signac à Louvrier, le colorisme nacré.
Ce cabinet de peinture réunit exceptionnellement l'ensemble des oeuvres de la collection selon un parcours associant physique et topographie et qui, partant des rencontres de la ferme Saint-Siméon, s'attarde sur les bords de mer et la notion de villégiature pour se poursuivre le long de la Seine et se conclure sur le pays intérieur, dans la pleine terre normande. -
Artiste plasticien suisse - 1902-1985 - créateur de mobilier et d'objets, Diego Giacometti, collabore durant de longues années avec son frère le sculpteur Alberto Giacometti. En 1929, au Salon des Indépendants, il rencontre avec son Alberto, Jean-Michel Frank qui les invite à concevoir des objets pour sa boutique, luminaires, vases et petit mobilier qu'ils réalisent ensembles. Il en sera de même pour Elsa Schiaparelli.
A partir des années 60, l'essentiel de ses créations est réalisé pour des clients privés, Hubert de Givenchy, Aimée Maeght, Pierre Matisse... Au début des années 80, lors de l'installation du musée Picasso à Paris, à l'Hôtel Salé, Il reçoit une commande de l'Etat pour la conception d'un ensemble de meubles et de luminaires, réalisés dans ses matériaux de prédilection, le bronze et le plâtre. Il est assisté par Philippe Anthonioz.
D'une exceptionnelle poésie, l'univers de même que le style de Diego Giacometti est aisément reconnaissable : le bronze est souvent à patine verte, le plâtre laissé à l'état naturel, les lignes sont fortes et nerveuses, travaillées en motifs végétaux, avec des décors à figures d'animaux.
Sans prétendre à l'exhaustif, ce livre, présente néanmoins une part très importante de l'oeuvre de Diego Giacometti. Célébré comme étant l'un des meilleurs spécialistes de l'artiste, Daniel Marchesseau, en fait l'exégèse et s'attarde sur le travail de l'un des créateurs de meubles les plus singuliers du XXeme siècle, internationalement reconnue.