Mai 68, la mère, Jean et ses soeurs quittent Paris précipitamment
pour la maison de famille du Beaujolais. Gaulliste acharnée, la mère
a des craintes de guerre civile. Jean, lui, a 9 ans et est persuadé
qu'elle leur cache quelque chose. Faut dire qu'elle fait peur la
mère, avec sa jambe de bois et sa manie de hurler plus fort que la
radio. Mais quand il rencontre Herman, un idéaliste recherché par la
police, il décide de le cacher au mépris de la peur qu'elle lui
inspire. Car Jean aussi a des convictions, des envies d'héroïsme et
une imagination qui court plus vite que la chienne des voisins. Par
Herman, il découvrira de nouveaux pays mais aussi apprendra à se
poser des questions. D'abord sur le monde qui l'entoure, puis sur sa
famille et sur l'histoire de sa mère. Et peut être que grâce à lui,
il pourra découvrir peu à peu qui elle est et qui elle a été...
Des cons, il y en a partout. Il y en a toujours eu. Il y en aura
toujours. Le con est une engeance qui s'adapte à tous les climats, à
tous les reliefs, à toutes les époques. Le con est endémique, on
n'arrive pas à s'en débarrasser, comme le chiendent, c'est à
désespérer. L'histoire que vous allez lire prouve pourtant qu'avec un
zeste de bonne volonté, une dose de lucidité et un plan d'action
solide, on peut s'attaquer au problème à la racine. L'élimination
systématique des cons n'est cependant pas une entreprise ordinaire.
Ça n'a rien d'un hobby innocent, c'est un job à plein temps. Mieux :
un combat. « Mort aux cons » raconte le parcours de Ben, ce
combattant qui a un jour décidé de franchir le pas...
Leïla vit une vie tranquille et lisse, sans trop de mouvement, un
ronron quotidien dans lequel elle se sent peu à peu à l'étroit. Cette
vie, qu'elle a l'impression d'avoir choisie, semble l'étouffer sans
qu'elle sache vraiment pourquoi. Mais c'est une succession de
rencontres, de signes qui l'amènent à prendre la route, partir en
Bretagne sur les traces de sa vie, de ses envies et de son histoire
pour enfin trouver les ressources pour se bâtir le futur qu'elle
désire vraiment et le tourner vers le monde, la mer et les baleines...