La ville, telle qu'on la découvre ici, est un point de repère, un souvenir, un réseau d'habitudes qu'on aimerait rompre. C'est parfois le lieu d'une nostalgie ou la cartographie d'un amour qui ne veut pas finir. Entre trajets souterrains et rencontres fortuites, la ville s'offre en décor à la recherche de moments intenses, véritable machine à laver de désirs multiples, comme dans la nouvelle Confins intérieurs où une femme subtilise des fragments de garde-robe en fin de cycle dans une laverie.
Avec des points de vue contrastés, explorant des styles de nouvelles différents, le recueil Dans la ville est un précipité de ces visions singulières.
PRIX INVENTOIRE 2019 Ce recueil est issu du concours de nouvelles organisé par Aleph-Ecriture via sa revue numérique L'inventoire, il regroupe les 15 textes lauréats : 1er prix Alexandra Estiot ; 2e prix, Anne Capet ; 3e prix, Claire Cornet ; Patrick Bergeot, Dominique Chryssoulis, Philippe Dazy, Philippe Devries, Julie Firmin, Bérénice Gouley, Goliathus, Carine Migneau, Sibylle Orlandi, Julie Robine, Diane Steinmetz, Patrick Uguen.
Cette initiative du centre de formation à l'écriture Aleph-Écriture, vise à promouvoir la nouvelle sous forme de livre papier et numérique, en partenariat avec la plate-forme d'auto-édition lggyBook.
« Ô mon être fini, pourras-tu aller au-delà de tes limites et pouvoir atteindre cet infini, cet océan sans limites, dont je ne vois que l'écume ? Ô pauvre chair putride, dont la décomposition a commencé dès sa naissance, pourras-tu dépasser le temps et l'espace qui me sépare de cet idéal ? » Le personnage tient une correspondance avec un "autre" dont il ne sait rien et qui lui répond sans écrire, mais via des impressions, des images, des sensations, des idées. Le personnage se livre, intimiste, et se pose des questions existentielles.
N'en déplaise à Zemmour, les figures de style sont partout ! Elles se cachent dans les livres, bien sûr, mais aussi dans les textes de rap, les films, les sketches, les publicités... Alors pas question de se contenter des classiques ! Comme l'a dit Rimbaud lui-même : "Il faut être absolument moderne !". Vous croiserez donc ici : Booba près de La Fontaine, IAM aux côtés de Baudelaire, Hugo collé à TSR, Lucio devant Bukowski ou encore Jean-Rictus face à Vîrus, histoire d'apprendre à reconnaître toutes ces figures dans un style ... "à la fois fois old-school et moderne comme un texto de ta grand-mère"(Fuzati). Pour le prix d'un kebab vous aurez au menu : 60 figures de style expliquées et illustrées avec 120 exemples classiques et rapologiques, 90 rappeurs et 70 auteurs classiques cités, 60 exercices corrigés pour s'entraîner et 100 punchlines de rap en bonus, ça vaut le coup de sauter un repas !
Notre première petite fille est morte dans le neuvième mois de ma grossesse, vingt jours avant la date prévue d'accouchement. Son coeur s'est subitement arrêté dans mon ventre suite à un mauvais fonctionnement du placenta. Parce que j'ai toujours cru que ça n'arrivait qu'aux autres et pour que jamais personne n'oublie, voici l'année qui a suivi son décès. J'ai recueilli ce qu'on me donnait, j'ai laissé ce qui m'importait peu et j'ai partagé ce qu'il me restait d'amour. Chaque mois j'ai inspecté notre monde suspendu, ce qui devait mourir, ce qui survivait et sans prétention, j'ai écrit.
« Elle assemble, organise le chaos, tente de mettre en sens.
Ses mots sont les cris de l'absence. Une part de son monde englouti.
Son chemin de deuil. » Marie Arrambide Dubos, psychologue clinicienne
Lorsque Meredith se réveille sur son lit d'hôpital à Londres, elle comprend que son quotidien ne sera jamais plus comme avant. Elle n'a que son frère, Martin, à qui se raccrocher. Seul élément stable dans sa vie depuis son plus jeune âge. La nouvelle qu'il lui annonce est terrible : elle a perdu l'usage de la parole. En aidant Meredith à surmonter cette épreuve, Martin était loin d'imaginer qu'il s'attirerait de tels ennuis. La fratrie bascule alors dans un univers sans pitié où l'appât du gain justifie les moyens.
Un thriller passionnant où les ennemis ne sont pas forcément ceux que l'on pense.
Après le travail et le sommeil, les médias constitueraient la troisième occupation des hommes modernes. Ce constat nous a amené à nous poser la question du rôle que jouent ces médias en Occident et ailleurs : quelle perception sur les minorités visibles établies en Europe ? Quels regards sur les Noirs vivant en société occidentale ? Quels jugements portent-ils sur les immigrés ? Quels préjugés ont-ils sur l'Afrique noire et sur les Africains en général ?
Lorsqu'une communauté est stigmatisée dans les canaux classiques - TV, radio, presse - et plus encore - internet publicité, réseaux sociaux, livres scolaires, affiches de films, flyers, etc., quelle est l'image véhiculée au quotidien et à quel public ? Et surtout pourquoi ?
À travers une centaine d'exemples puisés essentiellement dans la presse belge et française, ce florilège tente de montrer et démontrer le mécanisme qui s'opère autour des médias occidentaux quand ceux-ci sont amenés à traiter de sujets concernant les Noirs et/ou l'Afrique, au risque d'insuffler quelques pistes d'amélioration.
« La guerre tue les hommes et révèle les femmes » dernière phrase de ce roman construit autour de deux témoignages, ceux de Georges et de Rose, son épouse.
Georges a été, à sa demande, mobilisé en août 1914 en tant que spécialiste des réseaux téléphoniques et télégraphiques. Il travaille à l'arrière et dans les zones de combats. Dans ses lettres à son épouse il raconte son quotidien, une correspondance très personnelle qui livre le témoignage pertinent, critique, à la fois dramatique et plein d'humour, d'un civil au milieu des militaires dans une guerre devenue peu à peu ordinaire. Rose tient depuis longtemps un carnet de notes personnelles. Le départ de son époux transforme son quotidien. Son carnet de notes en devient le témoin. Les récits de ces deux êtres attachants et généreux se complètent et se croisent sans nécessairement s'interpeller.
1915-1916 : pendant ces deux années de guerre, Eugénie écrit à son mari Jean, envoyé sur le front. Paysanne, épouse et mère de trois enfants, elle lui raconte, au jour le jour, les travaux de la ferme, la vie au village, ses peurs, ses doutes mais aussi ses espoirs. Dans une trentaine de lettres pleines d'amour, empreintes de réalisme et d'émotion, Eugénie et ses proches nous livrent un tableau saisissant du quotidien, celui des femmes restées à l'arrière et devant assumer seule la survie de leur famille. Ces lettres retrouvées par hasard sont un condensé de petites histoires dans la grande Histoire, celles de ces millions de femmes à qui cet ouvrage veut rendre hommage pour une leçon de courage, de persévérence et d'amour ...
CHEMINS VIVANTS est né de la rencontre de trois regards conjoints : celui du poète (qui se fonde sur l'émotion et la musicalité des mots), celui du nouvelliste (qui, dans la rigueur d'un récit, vise à rendre sensible une essence, un destin), celui d'un artiste (créateur de représentations par l'image).
A partir de là, s'ouvraient tous les possibles !
Extrait:
- Le mien de Papé, quand passent les belles dames, l'été, il rentre son ventre. Et quand elles sont passées. Il souffle et respire à nouveau.
Maman lui dit en riant:
«Soyez sage, papa, vous vous faites mal à avoir les yeux plus gros que l'appétit !» Alors il s'en va, tête basse, en grognant.
Ainsi allions nous tous de nos tirades, puis vint Paul :
- Le mien, aussi, rentre bien sa bedaine. Et quand je le lui fais remarquer. Il répond: «T'as raison. Petit ! T'as l'oeil !» Et moi, ça me fait tout chaud quand il me dit ça !» Arriva alors le tour de Charles.
Et soudain, M. Rozo se leva, terrible, et tonnant :
« Et toi Charles, que fait-il donc ton papy ? »
Lors de nos marches sur la plage, nous rencontrons parfois des bois flottés rassemblés, en vue sans doute d'un nettoyage de la plage.
Assimilés à des détritus, voués à disparaître, ils font « désordre ». Et pourtant...
Dès qu'une pièce de bois flotté s'échoue sur la plage et se trouve à notre portée de vue, elle nous intrigue...Que l'océan nous a-t-il apporté ce matin ?
Allons voir de plus près !
Alex est jeune, Alex est jolie, Alex est intelligente, mais Alex est seule. Alors, quand, Lionel, son meilleur ami, l'inscrit sur un site de rencontres, elle se dit : pourquoi pas ? Surtout, quand le beau Max commence à lui faire de l'oeil ! Mais dans le monde virtuel, comme dans la réalité, la vie et surtout l'amour ! c'est loin d'être un long fleuve tranquille !
Max est parti, et tout ça c'est la faute de Lionel ! Mais Alex n'a pas dit son dernier mot. La voilà en route pour la Bretagne, terre natale de son beau militaire... Seulement son périple sera parsemé d'embûches et d'obstacles en tous genres ! Alex et Max finiront-ils par être de nouveau réunis, ou à l'inverse, le coeur de la belle penchera -t-il pour le beau Lionel, manifestement peu décidé à s'avouer vaincu !
Histoire d'un Petit Rien est une fable. Elle n'a d'autre prétention que de se pencher sur le sort des plus faibles... tout en se voulant loufoque et burlesque. J'ai l'envie de provoquer la curiosité des autres, de les faire rire, aussi, tout en tirant le meilleur d'eux-mêmes. De réveiller la fantaisie et de me singulariser, tout en tentant de faire prendre conscience à ces lecteurs qu'il existe un certain nombre de sujets essentiels... La mise en scène d'animaux, beaucoup plus proches de nous qu'on le croit, est à la fois attachante et innocente. De ce point de vue, La Ferme des animaux d'Orwell est un modèle. Mais la grande Histoire sous la forme d'uchronies me passionne également, bien que je sois loin de penser qu'un événement divergent et inopiné, « un grain de sable », soit de nature à changer le cours de l'histoire. (Extrait d'un entretien, Mes chroniques littéraires, Facebook)
Loin du voyeurisme et du sensationnel récit, Claudia Tavares nous livre un témoignage poignant et celui d'une femme qui, depuis sa naissance, se bat contre l'injustice et pour le droit à la différence. C'est le témoignage d'une battante qui a toujours cru en la vie, en sa bonne étoile et en ses rêves. Il a les accents d'une saudade brésilienne, la spontanéité d'un récit populaire et l'humour d'un film d'Almodovar.
Emma se réfugie dans une abbaye pour échapper à une situation douloureuse et y écrire le récit de sa vie. Enfant, elle vivait seule avec sa mère en région parisienne. Mais à sa mort, elle se retrouve en Normandie dans sa famille dont elle ignore tout et qui l'accueille froidement. Les années passent et Emma découvre qui était son père et les secrets honteux de ses grands-parents. Adulte, elle se partage entre Paris et Goury, un petit port du Cotentin, où elle va faire une rencontre déterminante.
Observateur attentif et intéressé d'une double réalité, ivoirienne comme française, Éric Bohème s'efforce dans cet ouvrage de les métisser au travers de scènes de vie, de rencontres et d'observations du quotidien. Son propos se déploie sous forme de nouvelles, de chroniques et de récits amusants, ironiques, émouvants également, qui s'inspirent parfois de textes classiques qu'il prend la liberté de tropicaliser. Vous y découvrirez que parfois les masques se mettent à parler, qu'on peut devenir l'ami d'un esturgeon, que la chasse se pratique aussi en ville, que les nouveaux missionnaires sont Noirs, que partout la femme fait fantasmer, que le Western perdure à Abidjan, enfin comment un taxi tout cabossé peut redevenir neuf l'espace d'un jour.
Ingénieur français, Jean-Christophe Durin est envoyé en mission en Côte d'Ivoire. Résidant en Zone 4, il se retrouve rapidement plongé dans la vie nocturne de son nouveau quartier avec sa cohorte de bars et de gôs*. Tout au long de son journal, qu'il s'est mis à rédiger peu après son arrivée à Abidjan, Jean-Christophe relate les évènements dont il va être le témoin ainsi que les aventures auxquelles il n'était nullement préparé : aventures sexuelles et amoureuses mais aussi tentative de coup d'État, rébellion qui secoue le pays, tensions croissantes entre factions rivales puis vis-à-vis de l'armée française.
Avec émotion et humour et à travers des portraits de femmes d'une justesse et d'une vérité poignantes, Jean-Christophe Durin nous raconte une Côte d'Ivoire qui avait soif de vivre malgré les difficultés.
Sensuel et bouillonnant, ce roman surprenant révèle l'envers du décor de cette zone qui vit la nuit. Il témoigne aussi d'une triple confrontation : sensualité africaine versus cartésianisme occidental, jeunes femmes noires face à des hommes blancs plus âgés, société paisible et policée bousculée par la crise et la violence.
*gô = jeune femme accorte.
Le bonheur est un équilibre fragile, Joe va l'apprendre de la pire des manières. Les mots de Mack résonnent encore dans sa tête. "Quand quelque chose de bien se passe, quand on peut profiter d'une accalmie, on le sait tous au fond, c'est temporaire ; tôt ou tard, une merde surviendra, c'est toujours comme ça. " Être la fille du président des Wild Crows n'a rien d'une bénédiction, c'est un lourd fardeau à porter. Le club a du sang sur les mains, et Joe devra payer sa part des représailles.
Une longue traversée des Enfers l'attend, mais les épreuves rapprochent les âmes meurtries.
Alors que le club reprend ses marques, les fantômes du passé resurgissent. Quand le coeur même de la ville est atteint, des alliances surprenantes peuvent voir le jour.
Parce qu'une Europe qui stagnerait ou reculerait sur la protection sociale serait une Europe condamnée, il est vital pour sa survie de redonner au social une place qu'il n'a pour l'instant pas réussi à prendre, tant il était occulté par le politique et l'économique. C'est en donnant aux Européens des signaux forts en ce sens que l'on pourra contrer la montée de l'euroscepticisme et du populisme. L'adoption récente du Socle européen des droits sociaux et la naissance prochaine d'une Autorité européenne du travail sont les premiers signes d'une volonté forte. Elle doit désormais se traduire par des faits concrets et visibles, afin de redonner aux citoyens une réelle « envie d'Europe » en montrant qu'elle peut se développer harmonieusement en protégeant ses ressortissants.
Dans cet ouvrage collectif, neuf experts sollicités par Démocratie Vivante nourrissent la réflexion en replaçant ces enjeux dans leur contexte historique, économique et politique, et avancent des propositions concrètes et audacieuses, mais aussi atteignables et négociables entre les pays membres.
François a 43 ans et malgré une vie professionnelle et familiale satisfaisantes, il s'ennuie. À la recherche d'émotions, il se met alors à jouer et finit par se ruiner et démolir tout ce qu'il avait construit.
Il ne trouve plus d'issues et s'enfuie, laissant ses proches dans le désarroi. Perdu, il rencontre dans la rue Aline, une jeune fille qui erre comme lui et sa vie va prendre un autre sens. Mais qui est Aline ?
Martine Alani, l'auteur de « Mon petit lapin bleu, la vie d'Emma », nous conduit dans les méandres de l'addiction et les faiblesses de l'être humain."
Pourquoi et comment les Missionnaires d'Afrique (Pères Blancs du Cardinal Lavigerie) qui ont été fondés en 1868 pour travailler exclusivement en Afrique se sont-ils implantés en France ? Quels ont été leurs objectifs, leurs méthodes de travail et leur mode de vie ?
«Les arènes ne réagissent même plus. Les toreros eux-mêmes sont gagnés par l'émotion suscitée par l'oeuvre d'art à laquelle il viennent d'assister. La piste est une chape de plomb. La corrida se poursuit; mais le soleil, plus discret et plus prudent, se cache pour ne pas couvrir le flamboiement glorieux de l'artiste. » Alcazar, chroniqueur taurin (le 25 mai 1928) «Il faut avoir beaucoup de courage pour attendre stoïquement les charges de l'animal, sans presque se mouvoir, et créer de l'art en même temps.» Antonio Purroy, ingénieur agronome (Comportement du toro de combat) «Je crois que l'art ne surgit pas de la technique. L'art jaillit de l'âme. La technique te fait tirer meilleur parti d'un plus grand nombre de toros. Mais ce qui véritablement émeut, c'est l'art et l'improvisation.» Perez Mota, torero «L'art du toreo est à la fois un art de la présentation et un art de la représentation (...) il parait sans oeuvre puisque celle-ci s'épuise dans sa réalisation». Francis Wolff, philosophe, professeur émérite à l'ENS Ulm (Philosophie de la Corrida) «Chicuelo peut être considéré comme l'inventeur du toreo en rond, mais aussi le torero qui donna corps à la révolution engagée par Belmonte» Pierre Arnouil, chroniqueur taurin (Grandes Faenas du XXe siècle) «Je ne sais pas comment l'exprimer mais l'embestida des Albaserrada me remplit comme torero et transmet beaucoup dans les gradins. C'est une histoire d'amour, tu ne sais pas comment expliquer pourquoi cela te touche le coeur» Paco Urena, torero (toromag) «Même si beaucoup ne veulent pas l'entendre, le toro est aussi un artiste (...). Cette définition est parfaitement pertinente pour un animal qui projette des émotions sur les gens. Il le fait par son comportement, sa bravoure constante, sa manière de charger loin sur le cheval, l'ardeur qu'il met à suivre capes et muletas... L'art de la tauromachie n'existe que grâce à sa collaboration, à son engagement sans limite dans l'acte de créativité des toreros. Sans le taureau, la transcendance du toreo serait impossible. Il ne serait qu'un ballet vide de sens.» Joselito, ancien torero, éleveur (La corrida expliquée à ma fille) «La corrida est la représentation dramatique du triomphe de la vie sur la mort» Ignacio Sanchez Mejias, torero, écrivain, journaliste, propriétaire du Betis Séville (préface de son ouvrage posthume : L'amertume du triomphe)
Sur les côtes de l'océan atlantique, le flux et le reflux modèlent quatre fois par jour l'aspect de la plage réalisant sans cesse avec le sable, l'eau et le vent des compositions artistiques uniques.
C'est le plus grand chantier graphique existant de notre planète.
Mais ces compositions ne durent que l'espace d'un matin ...
Ainsi, chaque jour, des millions d'oeuvres d'art échappent à l'oeil humain tant elles sont éphémères.
Capter la beauté magique des sables éphémères. Et vous faire rêver, tel a été notre souhait de photographes, infatigables marcheurs et glaneurs.
Sables Ephémères est né... Là, où tout n'est qu'ordre, désordre et beauté ...