On l'appelle « Mimi ». Michèle Marchand, la papesse des paparazzis, la gardienne des rumeurs, des secrets de la politique et des affaires. Elle collectionne les scoops sur les puissants, ceux que vous avez vus et ceux que vous ne verrez jamais.
Mimi ne dispose d'aucun titre officiel mais son agence de presse, Bestimage, protège l'image de la première dame et celle, privée, du couple Macron. Une manne. Jamais une petite marchande de photos n'aura eu un tel privilège...
Comment Mimi est-elle arrivée au coeur du pouvoir ? Que sait-elle ? Que voit-elle ? Difficile d'enquêter sur cette femme puissante et redoutée. Ses amis se taisent, ses obligés aussi, et ceux qui ont été photographiés malgré eux préfèrent se faire oublier.
Garagiste, tenancière de boîte de nuit quand le Tout-Paris se consumait dans la fête, mariée à un braqueur puis à un policier, reine de la presse people... avant de se rendre à l'Élysée par la grande porte. La vie de Mimi est une énigme, un vertige, un roman.
Voici le le « roman vrai » (ou, si l'on préfère, le récit romancé) des tribulations d'un prof drolatique dans un lycée polyvalent de la banlieue parisienne. Ici, pas de lamentation ni de consternation devant le désastre de l'Education Nationale. Et pas davantage de considération sur la « barbarie » triomphante qui sévit dans les établis-sements scolaires. Il s'agit plutôt d'un constat - froid, implacable, rigolo, sans appel - face au nihilisme qui règne désormais dans les lieux où des aînés sont supposés « former » l'esprit de leurs rejetons dissipés.
Texte souvent hilarant, mêlant plusieurs langues (des sentences latines à Boris Vian ou Queneau), ces Jours tranquilles racontent la dernière semaine de cours d'un professeur sans illusion. On le suit du « Fumistan » - où chacun va griller sa clope - à la salle des profs « qui sent le pâté ». On écoute des élèves s'interroger sur les juifs, le Fanta, le string, l'amour, la télé. Cela aurait pu s'appeler « Jours tranquilles en grande banlieue »... On pense au livre-film de Bégaudeau - mais sur son versant désopilant. De plus, ce livre ne propose ni réforme ni morale. Pour l'auteur - qui philosophe dans sa cour de récréation - c'est déjà « trop tard ». Jusqu'à quand ?
En France, près de 80.000 personnes sortent chaque année de prison. Sont-ils des étrangers ou des citoyens à part entière ? Faut-il les aider ou les surveiller ? Peuvent-ils commencer une autre vie ?Ce livre expose les réponses que la société française apporte aujourd'hui à ces questions mais avant tout il donne la parole aux intéressés, quatorze anciens détenus qui racontent leur vie après la peine : un texte indispensable pour qui s'intéresse aux débats actuels sur la réforme pénale ou pour qui veut comprendre ces femmes et ces hommes qui tentent de reprendre vie parmi nous.
Qui veut la mort des agences de notation ? Pourquoi les a-t-on désignées comme les principales responsables de la crise de la dette européennes ? Accusées de n'avoir pas vu venir l'explosion de la bulle immobilière américaine, on leur reproche aujourd'hui d'avoir aggravé la situation de la zone euro en affolant les marchés. Mais quel est leur rôle précisément ? Sont-elles les véritables coupables de ces crises successives ou les boucs émissaires que nos dirigeants accusent volontiers ? Le thermomètre est-il responsable de la fièvre ? Et si la crise de la zone euro durait dix ans ? Pour la première fois, Marc Ladreit de Lacharrière prend la parole.
Vous voulez la bonne ou la mauvaise nouvelle ?
La bonne : l'Amérique est de retour. Le « Yes we can » de Barack Obama semble avoir galvanisé un pays sous tension, sorti d'une crise sans précédent aucun depuis 1929, et en voie de guérison.
La mauvaise : l'Amérique aura bientôt (2020) atteint le seuil de 20.000 milliards de dollars de dette publique. Premier créancier : la Chine. Devinez quoi ? D'après Edouard Tétreau, qui conjugue dans ce livre hilarant mais effrayant le talent de l'humoriste et le fiel du pamphlétaire, la première puissance mondiale ne remboursera jamais sa dette. Vous vous en fichez ? Vous avez tort : c'est VOUS qui allez payer.
Après Analyste, plongée au coeur de la folie des marchés financiers, le nouveau Tétreau nous précipite dans l'oeil du cyclone : l'aberration de la puissance américaine, du Kansas à Manhattan, d'une chambre forte à un bureau de lobbyiste. En trois parties, Requiem, Résurrection, Apocalypse, c'est l'Amérique dans tous ses états : la religion comme marché, les 75 millions de chiens domestiques sur-nourris, les vautours de Wall Street qui ne savent rien, disent-ils, des produits toxiques, un taux d'intérêt à 79,9 %, la faillite de Lehman Brothers vue d'un balcon privilégié, mais aussi l'immigration galopante, l'hispanisation de la société, le dynamisme de la Silicon Valley, une visite à Detroit ou à Palo Alto, la Californie propre ou le Mexique en surchauffe.
« Je ne connais pas de pays où l'amour de l'argent tienne une plus large place dans le coeur de l'homme. »
La phrase de Tocqueville est-elle donc toujours d'actualité ?
Il laisse dernière lui des actionnaires ruinés, un groupe au bord de la faillite et qui va disparaître dans un démantèlement rapide, des salariés perdus, un rêve pulvérisé. Et aussi l'image de ces derniers moments où il tentait de négocier une « indemnité » de 18 millions d'euros pour prix de son départ, le jour même où les actionnaires de Vivendi Universal en perdaient 6 milliards... Après la déroute de Jean-Marie Messier, l'homme qui avait voulu conquérir l'Amérique et qui damait le pion aux plus grands groupes de médias, le moment est venu de tenter de répondre à la question simple : comment en est-on arrivé là ?
Qu'ont en commun Denys Chalumeau, Marc Simoncini, Fabrice Grinda, Pierre Kosciusko-Morizet, Jacques-Antoine Granjon et Xavier Niel ? A l'évidence, leur réussite en France et à l'étranger. Ces grands entrepreneurs du web, respectivement fondateurs de SeLoger, Meetic, OLX, PriceMinister, Vente Privée et Free, connaissent aujourd'hui le succès et la fortune. Mais tous partagent également un passé moins glorieux. Des chutes retentissantes comme celle de Denys Chalumeau avec Promovacances, aux placements risqués, comme ceux qui conduisirent le patron de Free en prison ou le créateur de Meetic à la ruine, leurs confessions nous emportent dans l'univers tumultueux de l'industrie du web, où tout peut toujours basculer. Ces six portraits retracent six parcours hors du commun et nous font passer de l'autre côté de la toile pour nous montrer comment ces maitres d'internet ont su se servir de leurs échecs pour bâtir leur empire. Erreurs de jeunesse, crises imprévisibles, précipitations, appétit démesuré ...
Né en 1971, Thomas Piketty est ancien élève de l'Ecole Normale Supérieure, docteur de l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales et chercheur en économie au CNRS. Ancien professeur au département d'Economie du Massachusetts Institute of Technology (MIT), il est également membre du Conseil d'Analyse Economique du Premier Ministre.
Le Livre :
La question des inégalités est au coeur de la vie politique française. On a dit et écrit tout et son contraire sur ce sujet. La somme proposée ici sera, sans conteste, l'ouvrage de référence sur la question. Ce livre dresse le tableau d'un siècle d'inégalités. Il montre que, contrairement à une idée reçue, l'inégalité des salaires et restée sensiblement la même en France tout au long du XXème siècle : le pouvoir d'achat a été multiplié par 5, mais la hiérarchie n'a pratiquement pas changé. L'inégalité totale des revenus a fortement diminué au cours des années 1914-1945, mais cette baisse est due pour l'essentiel aux chocs subis par les revenus du capital (destructions, inflation, crise des années 1930), et non pas à un processus économique « naturel ». La concentration des fortunes et des revenus du capital n'a par la suite jamais retrouvé le niveau astronomique qui était le sien à la veille de la première guerre mondiale, ce qui semble s'expliquer par l'impact de l'impôt progressif sur l'accumulation et la reconstitution de patrimoines importants. En l'absence de ces chocs et de l'impôt progressif, il est probable que la France n'aurait pas quitté de sitôt le sommet inégalitaire du début du siècle.
Thomas Piketty, qui se fonde notamment sur une exploitation systématique de sources fiscales permettant de couvrir l'ensemble du siècle (déclarations de revenus, de salaires et de successions), analyse également comment les perceptions de ces inégalités ont évolué de 1901 à 1998 (« fin des rentiers », « montée des cadres », etc..). La question des inégalités apparaît alors comme une véritable grille de lecture de l'histoire générale de la France au XXème siècle.
Ils s'appellent Eva Joly, Renaud Van Ruymbeke, Philippe Courroye, Eric Halphen... Juges d'instruction à Paris, Rennes ou Lyon, ils n'hésitent pas à affronter les grands de ce monde, à mettre en prison des patrons d'entreprise publique, des ministres ou des maires. Il n'y a pas un jour où la presse ne les cite. Et pourtant. Au nom de la loi, les juges ne contournent-ils pas la loi ? Au nom du droit, ne donnent-ils pas de confuses leçons de morales ? Et quel rôle complice joue donc la presse ? Des Affaires aux simples affaires, de la corruption à la gestion, le juge saute vite le pas. On a même vu un préfet de 80 ans mis en examen parce qu'il n'avait pas prévu, en 1965, les inondations de Vaison-La-Romaine ! Eric Zemmour a entrepris une enquête fondée sur l'idée que les juges nous préparent un avenir où la démocratie sera remplacée par l'éthique et le suffrage universel par le droit. De l'intimidation menottes aux mains à la libre interprétation des lois, on assiste à toutes les dérives... A quand le coup d'état des juges ?
Le capitaine français est-il devenu fou ? Coups de Bourse, guerre des banques, fusion médiatique des pétroliers, licenciement massif du personnel d'une entreprise bénéficiaire ! La faute à la seule modernisation ?
En fait, sans qu'on le sache, sans qu'on le dise, la France a changé de capitalisme. Elle a donné aux marchés financiers la place qu'occupait, autrefois, l'Etat. Une révolution inachevée ?
Sait-on que, d'ores et déjà, plus de 40 % du capital des mille premières entreprises françaises appartient aux veuves écossaises ou aux retraités de l'industrie américaine ? Sait-on qui sont ces nouveaux maîtres du monde : ces investisseurs institutionnels, les zinzins, qui gèrent une fortune de 10 000 milliards de dollars ?
Du capitalisme à l'ancienne - cigare, connivence, cumul des mandats et culte du secret - à la paradoxale démocratie financière où même un fonctionnaire de France-Telecom s'improvise actionnaire, Erik Izraelewicz explore avec lucidité notre "exception française".
Erik Izraelewicz est rédacteur en chef au quotidien Le Monde.
La nouvelle économie, mythe ou réalité ? La toute puissance du marché : dictature démocratique ou démocratie capitaliste ? Le capital et le travail : ennemis d'hier ou d'aujourd'hui ? L'économie de marché et la société de marché : alternatives ou jumelles ? Despotisme d'un modèle unique ou pluralité des modèles au sein d'une économie mondialisée ? Quelques questions, parmi d'autres, auxquelles Alain Minc apporte ses réponses. Toutes découlent, à ses yeux, d'un même diagnostic. Nous vivons une révolution. Celle-ci naît, comme toutes celles qui l'ont précédée, d'une concordance de temps entre plusieurs phénomènes, en partie indépendants les uns des autres : la chute du communisme, avec pour corollaire le triomphe écrasant du marché ; le séisme induit par les technologies de l'information ; l'apparition d'un nouveau cycle de croissance. C'est un autre modèle capitaliste qui émerge. Le www.capitalisme.fr est l'enfant du marché et d'Internet : avec lui, se métamorphosent les rapports sociaux, les mécanismes d'enrichissement, les hiérarchies collectives. Bâtit-il une société plus heureuse ? Cela dépend de nous plus que de la technique...
« Ce livre est une plongée dans le coeur du réacteur des marchés, tels que j'ai pu les observer à un endroit et à un moment privilégiés : j'ai été analyste financier sur les groupes de médias européens de 1998 à 2004, pendant le gonflement puis le percement de la bulle dite « Internet », ou des « TMT » pour les valeurs « Technologies Médias Télécommunications ».
J'ai été témoin mais aussi acteur de quelques-uns des excès et des dysfonctionnements des marchés ces dernières années. Le krach des valeurs Internet. La tyrannie de la « création de valeur ». Les conflits d'intérêts entre les banques d'affaires et les analystes. L'irresponsabilité de la masse anonyme et aveugle des intermédiaires de gestion, pompeusement appelés « investisseurs institutionnels ». Enfin, et surtout, le désarroi et l'incompréhension grandissante des épargnants, salariés et retraités, et des dirigeants d'entreprises face à un marché qui ne tourne plus vraiment rond.
Ce livre n'est pas une thèse ambitieuse, naïve et vaine pour une refonte des marchés financiers dans le monde. Ce sont des carnets de voyage, dont chacun pourra tirer l'enseignement qu'il souhaite, là où il est : épargnant, salarié, dirigeant d'entreprise, journaliste, administrateur de sociétés, responsable politique. Ethnologue.
On y découvrira que les gens de finance ne sont décidément pas raisonnables.
Ces marchés financiers sont des endroits humains où l'erreur et le génie, la malhonnêteté et le courage, l'appât du gain et le désir de construire, le vice et la vertu se côtoient sans cesse, se croisent, s'entrelacent et parfois fusionnent.
Ce lieu et ces gens sont finalement si humains qu'il faudrait être fou pour leur confier nos économies, nos entreprises, nos projets. Et totalement pervers pour penser que les marchés financiers ont une loi qui doit s'imposer à la communauté des hommes. »
E.Tétreau
Il y a une énigme Bernheim.
Comment ce fils d'un grand militant sioniste déporté à Auschwitz, héritier d'une famille alsacienne de marchands de biens est-il devenu un des piliers de la banque Lazard et l'un des parrains occultes du capitalisme français des trente dernières années? Homme de l'ombre qui fut longtemps aux côtés de Vincent Bolloré, Bernard Arnault, François Pinault ou John Elkann en Italie, - et même, à sa manière, d'un certain Nicolas Sarkozy -, ce faiseur de rois à l'humour rare, baptisé le « Parrain » par ses amis, reste l'un des personnages les plus atypiques de l'establishment français. Manipulateur ou génie de la finance, ce « Talleyrand des affaires », passionné de bridge, échappe aux jugements catégoriques. Travailleur infatigable, aussi éclectique dans ses amitiés politiques que dans ses coups de coeur, conserve, à 86 ans, la mémoire sans faille des grands banquiers d'affaires.
Nourrie par trois années d'enquête de chaque côté de l'Atlantique, cette biographie non autorisée, parsemée de confidences, nous entraîne dans les coulisses du monde des affaires et des réseaux de pouvoir.
C'est une étrange histoire que celle de la Constitution du 25 février 1875.
Voici en effet, les questions que tout d'abord elle donne à résoudre :
Comment se fait-il que les démocrates, partisans convaincus de la souveraineté du peuple, aient rendu possible à l'Assemblée siégeant à Versailles, l'exercice du pouvoir constituant, après avoir mainte et mainte fois, de la manière la plus formelle, affirmé que ce pouvoir ne lui appartenait pas?