Gourcuff Gradenigo
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Louvre haute couture : la mode dans les collections de peintures du Louvre
Sabine de La Rochefoucauld
- Gourcuff gradenigo
- 6 October 2023
- 9782353403905
Qu'ils soient de personnages célèbres ou d'inconnus, le Louvre conserve une inestimable collection de portraits qui sont autant de témoignages de l'histoire du vêtement, de ses usages et de l'évolution du goût. C'est à une visite de cette galerie d'histoire de la mode que Sabine de La Rochefoucauld nous convie ici. Historienne de l'art, elle connait très bien la collection de peintures du musée du Louvre sur laquelle elle travaille depuis plusieurs années.
Ainsi, elle décrypte pour nous la mise de deux personnages représentés sur une tapisserie du début du xve siècle qui illustre une scène d'amour courtois. Plus loin, c'est un portrait de Marguerite d'York, troisième femme de Charles le Téméraire, qui attire son attention. Vêtue d'une robe noire bordée d'hermine ornée de pièces d'orfèvrerie, coiffée d'un hennin, la duchesse de Bourgogne arbore avec élégance la mode de son temps.
Sur son autoportrait daté de 1493, Albrecht Dürer apporte une attention particulière à son apparence car il ne doit ressembler à aucun autre. Ainsi s'explique le port de ce surprenant béret rouge doté de lanières souples, cette chemise échancrée galonnée de rouge et d'or ornée de lanières couverte d'un manteau bleu froncé au col et aux épaules. Dans le pastel qu'en a laissé Maurice Quentin de La Tour de la marquise de Pompadour, celle-ci, somptueusement vêtue de ce qu'on désignera dès lors robe à la française tient son rôle de belle et talentueuse icône de la mode. Ainsi, en une soixantaine de portraits du xve au xixe siècle, servi par un texte à la fois distrayant et érudit cet ouvrage nous invite grâce à cette promenade dans les collections de peintures du musée du Louvre à redécouvrir la mode avec ses matières, ses usages et ses accessoires. -
Bakst : le magicien des couleurs
Mathias Auclair, Stéphane Barsacq
- Gourcuff gradenigo
- 1 December 2023
- 9782353403868
Le livre aborde les formidables créations de Léon Bakst pour la scène?: le ballet, l'opéra et le théâtre .
Peintre de la cour impériale russe, Bakst fonde avec Sergueï Diaghilev à Saint-Pétersbourg, la revue Mir Iskusstva («?Le Monde de l'Art?») en 1899.
Il crée ses premiers décors en 1900, d'abord au théâtre de la cour du palais de l'Ermitage puis pour les théâtres impériaux. En 1906, il se rend à Paris et commence à travailler comme décorateur et costumier pour la compagnie des Ballets russes que Diaghilev vient de créer?; il réalise ainsi les décors de Cléopâtre (1909), le premier ballet de Diaghilev.
Bakst devient le décorateur en chef des Ballets russes. Il travaille sur les ballets Schéhérazade et Carnaval (1910), Le Spectre de la rose et Narcisse (1911), L'Après-midi d'un faune et Daphnis et Chloé (1912), Les Papillons (1914).
Imprégnés d'influences orientales, les décors et les costumes de Bakst se distinguent par des formes audacieuses, des couleurs somptueuses et une attention minutieuse aux détails. Bakst atteint une renommée internationale avec ses créations qui ont révolutionné l'art théâtral. En 1919, Bakst s'installe définitivement à Paris. Le travail qu'il réalise en 1921 pour la production londonienne de La Belle au bois dormant de Piotr Ilitch Tchaïkovski est considéré comme son chef-d'oeuvre.
Une introduction générale replace l'oeuvre de l'artiste dans son temps avant de présenter une série des 50 plus beaux dessins réalisés entre 1906 -
Le palais de l'elysee - architecture, decor et ameublement
Collectif
- Gourcuff gradenigo
- 20 October 2023
- 9782353403899
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Un bestiaire japonais : vivre avec les animaux à Edo-Tokyo ( XVIII-XIXe siècle)
Collectif
- Gourcuff gradenigo
- 18 November 2022
- 9782353403738
Pendant plus de deux cent ans, à partir de l'ordonnance de fermeture du pays de 1639, le Japon de l'époque Edo (1603-1868) restreint drastiquement les échanges avec le monde extérieur. Après la signature de traités commerciaux avec les États-Unis et l'Europe en 1858 mais surtout à partir de la restauration de Meiji (1868), le gouvernement adopte une politique d'industrialisation du pays et promeut l'introduction des idées occidentales. Les étrangers qui se rendent alors au Japon ont laissé des descriptions détaillées du pays et de ses habitants.Le naturaliste américain Edward S. Morse note dans Japan Day by Day que les citadins contournent ou enjambent les chiens et chats se prélassant au milieu de la route pour ne pas les déranger, et utilisent pour les appeler le suffixe honorifique « san » (équivalant à « Monsieur » ou « Madame »). Le peintre et dessinateur français Georges Bigot (1860-1927), qui séjourne au Japon à partir de 1882 a laissé un grand nombre d'oeuvres pleines d'humour, d'animaux et de gens. Une longue période de paix et de stabilité donne aux habitants de Tokyo le loisir de profiter de la vie et se divertir. On s'entoure volontiers d'animaux de compagnie : petits chiens et chats,de petits oiseaux tels les rossignols et les cailles, ou encore des insectes dont on apprécie le chant, comme les grillons et les criquets. Les habitants d'Edo, ville à la topographie riche en collines, rivières, et ouverte sur la mer, vivent en lien avec la nature et des rites saisonniers marquent le déroulement de l'année alors que les changements de saison offrent de nombreuses occasions d'admirer de superbes paysages naturels tout proches. D'abord figurines d'argile de sangliers ou autres, sous l'influence de la civilisation chinoise, les animaux sont ensuite représentés sous des formes fantastiques venus du continent comme les phénix et les dragons font leur apparition de même que des animaux que l'on ne trouvait pas au Japon, tels les tigres et les paons. L'épanouissement d'une civilisation raffinée basée sur une esthétique proprement japonaise se démarque de la culture et de l'art chinois : les animaux se mettent alors à représenter l'esprit d'une saison ou à symboliser des récits traditionnels japonais. Avec le développement, en littérature, de jeux de mots basés sur les sons et le sens de la langue japonaise, on apprécie les dessins d'animaux synonymes de bon augure en raison de leurs noms ou de la façon de les écrire. Ainsi, à l'époque Edo, la puissance financière nouvelle de la classe commerçante stimule la naissance d'une véritable culture citadine et le raffinement de divers objets de la vie quotidienne : les motifs décoratifs représentant des animaux évoluent vers une plus grande liberté de conception et des variation plus riches.
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Très chères baronnes de Rothschild
Nadine de Rothschild, Eric Jansen
- Gourcuff gradenigo
- 20 January 2023
- 9782353403769
Si le nom est célèbre et évoque immédiatement des générations de banquiers, les baronnes de Rothschild ont elles aussi marqué leur époque. Souvent dotées d'une forte personnalité, elles ont connu des destins hors du commun. Modèles de philanthropie et collectionneuses au même titre que les hommes de la famille, elles se sont également illustrées par des passions plus personnelles, comme le ski, le golf, l'architecture, la danse, le théâtre ou le vin... A travers douze portraits, l'ouvrage fait revivre des femmes qui ont su tracer leur route, avec fantaisie, panache, esprit et toujours un grand sens du devoir, rendant cette famille de Rothschild encore plus fascinante et attachante. De Béatrice, célèbre pour sa villa du Cap Ferrat, à Miriam qui a consacré sa vie à l'étude des puces, en passant par Noémie, fondatrice de la station de sports d'hiver de Megève, Cécile, amie de Greta Garbo et grande golfeuse, ou Bethsabée, protectrice de la danseuse Martha Graham. Faut-il encore présenter Nadine de Rothschild ? Starlette dans les années 1950, elle épouse en 1963 le baron Edmond de Rothschild. Un changement de vie radical qu'elle assume avec zèle et esprit. Elle se transforme en maîtresse de maison exemplaire et écrit un guide de savoir-vivre qui devient un best-seller. D'autres ouvrages sur sa vie et les célébrités qu'elle a rencontrées connaîtront le même succès. Convertie au judaïsme, elle poursuit avec enthousiasme l'engagement de la famille en Israël. Elle fait aussi sienne la passion de son mari pour le vin et devient l'ambassadrice de Megève. Son franc-parler et son humour font merveille sur les plateaux de télévision. Après avoir vécu au château de Pregny, elle s'est retirée dans la campagne suisse. E´ric Jansen est journaliste et photographe. La de´coration, les jardins, le marche´ de l'art, les collectionneurs sont ses domaines de pre´dilection. Il est l'auteur de Louis Benech, douze jardins en France (Gourcuff-Gradenigo), Louis Benech, douze jardins ailleurs (Gourcuff-Gradenigo), Nouveaux Cabinets d'amateur (Gourcuff-Gradenigo) et de Jean-Louis Deniot Destinations (Rizzoli).
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Art et artistes du papier peint en France : répertoire alphabètique
Véronique de Bruignac-La Hougue
- Gourcuff gradenigo
- 26 November 2007
- 9782353400089
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La collection d'estampes japonaises de Claude Monet
Marianne Delafond, Geneviève Aitken
- Gourcuff gradenigo
- 17 June 2022
- 9782353403615
Geneviève Aitken et Marianne Delafond ont établi avec précision le catalogue de l'exceptionnelle collection d'estampes japonaises réunie par Claude Monet et conservée à Giverny. Voici une nouvelle édition exhaustive et enrichie de cet ouvrage qui est un précieux témoignage du goût et de la passion de l'artiste pour le style ukiyo-e, ces "images d'un monde flottant" qui semble être la parfaite définition de l'impressionnisme et des ultimes peintures des Nymphéas...
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Brancusi apparait dans le monde de l'art comme un personnage singulier dont l'oeuvre impressionnait tant par la pureté des formes et la modernité que par une forme d'archaïsme difficile à caractériser. En révolutionnant la sculpture du XXe siècle, l'artiste roumain a ouvert un vaste débat sur l'art moderne qui reste toujours d'actualité, sa création étant le sujet de multiples études. Ainsi toute l'oeuvre de Brancusi a éte marquée par les figures des femmes qui ont accompagné chacune des étapes de sa vie. Elles font intégralement partie de sa création et de sa démarche d'artiste qui a toujours tenté de saisir l'essence même de leur personnalité. Très apprécié des femmes en général, séducteur mais ami fidèle, il exercait une espèce de magnétisme auprès de celles qui ont fréquenté son atelier, et inspiré sa sculpture, échangeant avec lui une abondante correspondance. Brancusi et ses muses explore la nature de cette inspiration évoquant ainsi amies, maîtresses, et mécènes comme la danseuse Suisse, Marthe Lebherz et la pianiste anglaise, Vera Moore. Margit Pogany, Léonie Ricou, Eileen Lane, la baronne Renée-Irana Frachon, Agnes E. Meyer and ses quatre filles Marina Chaliapin, Nancy Cunard, Beatrice Wood, Mina Loy, Lizica and Irina Codreanu ont toutes inspiré des oeuvres majeures de la sculpture moderne. C'est le sujet de cet ouvrage qui apporte un éclairage inédit sur le plus grand sculpteur du XXe siècle. Un tel ouvrage s'adresse autant aux spécialistes d'histoire de l'art qu' à un public plus large intéressé par la vie artistique en France au début du XXe siècle. Conservatrice honoraire au centre Georges Pompidou, Donia Lemny a assuré la publication des archives Brancusi ainsi que le commissariat de nombreuses expositions consacrées à l'artiste roumain, à l'Atelier Brancusi du musée. Elle a déjà publié Brancusi, la chose vraie, aux éditions Gourcuff Gradenigo.
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Christian avant Dior
Barbara Jeauffroy-Mairet, Christine Labrune
- Gourcuff gradenigo
- 9 December 2022
- 9782353403752
En 1937 Claude Saint-Cyr qui a récemment inauguré sa maison rencontre le jeune Christian Dior qui n'est pas encore le couturier mondialement connu. À la suite de cette rencontre, le jeune prodige propose des dessins à Claude Saint-Cyr qui en sélectionne une centaine et s'en inspire pour ses collections. Illustré des dessins du couturier et des photos des chapeaux qu'ils ont inspiré à la modiste, ce livre célèbre cette rencontre entre Christian Dior et celle dont les réalisations tiendront le haut du pavé parisien jusqu'à la moitié des années 1960.
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Constantin Brancusi, en quête de la chose vraie
Donia Lemny
- Gourcuff gradenigo
- 3 June 2022
- 9782353403318
Brancusi a suscité de son vivant curiosité et intérêt. Il apparait dans le monde de l'art comme un personnage singulier dont l'oeuvre impressionnait tant par la pureté des formes et la modernité que par une forme d'archaïsme difficile à caractériser. En révolutionnant la sculpture du xxe siècle, l'artiste roumain a ouvert un vaste débat sur l'art moderne qui reste toujours d'actualité, sa création étant le sujet de multiples études.
Doïna Lemny a pu consulter l'intégralité des archives conservées dans le fonds Brancusi du centre Georges Pompidou. Elle a suivi le parcours artistique du sculpteur en examinant les moments clefs de sa création, sa méthode de travail et les matériaux utilisés dans ses sculptures. Elle évoque le milieu artistique dans lequel Brancusi a évolué, ses relations, ses amitiés avec Duchamp, Modigliani, Satie, Pound et Joyce, les liens aves ses compatriotes qui viennent ainsi ponctuer son récit. La vie du sculpteur est étroitement liée à sa création, dans l'univers clos de son atelier, et Doïna Lemny parvient à tracer un portait subtil et renouvelé de l'artiste qui s'adresse autant aux spécialistes d'histoire de l'art qu' à un public plus large intéressé par la vie artistique en France au début du xxe siècle.
Conservatrice honoraire au centre Georges Pompidou, Donia Lemny a assuré la publication des archives Brancusi ainsi que le commissariat de nombreuses expositions consacrées à l'artiste roumain, à l'Atelier Brancusi du musée.
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Plâtres en majesté : l'univers du plâtre
Guillaume de Laubier, Georges-Louis Barthe
- Gourcuff gradenigo
- 17 February 2023
- 9782353403721
Né de l'alliance du gypse et du feu, le plâtre accompagne l'histoire de l'homme depuis des millenaires. Présent aujourd'hui dans les réserves des musées, les décors des palais, les ateliers d'artistes, les folies architecturales et les les façades d'immeubles, c'est une matière polyvalente, peu coûteuse mais un matériau aussi familier que mal connu.Depuis l'Antiquité, le stuc a connu un grand essor en Europe sous la civilisation romaine et gallo-romaine. On le trouve alors dans les moulures, les panneaux décoratifs et placages de faux marbres des habitations luxueuses. À l'époque mérovingienne et au bas Moyen Âge il sert à la confection de sarcophages ou souligne certains éléments d'architecture porteurs ou décoratifs, colonnettes, chapiteaux, nervures de voûtes...La technique d'utisation du plâtre évolue et, à l'art du stuc, se substitute celui du plâtre moulé et des «gypseries». À la Renaissance puis aux xviie et xviii siècles, son utilisation se généralise et il devient un élément incontournable du décor des églises, palais et hotels particuliers qu'on élève aux quatre coins du continent européen. À l'époque baroque son usage connaît un essor particulier.
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Cross dans la lumiere du Var : le plus beau pays du monde
Collectif
- Gourcuff gradenigo
- 14 June 2023
- 9782353403851
Pointilliste puis divisionniste, Cross fait partie, avec Signac et Seurat, du mouvement néo-impressionniste.
Henri Edmond Joseph Delacroix (Douai, 1855-Le Lavandou, 1910) naît à Douai, où sa famille tient une quincaillerie. Il fait son apprentissage à Lille auprès de Carolus-Duran et d'Alphonse Colas et débute au Salon de 1881 en traduisant son patronyme «Delacroix » en anglais « Cross », pour se distinguer d'Eugène Delacroix sur une idée de son ami le peintre François Bonvin.
D'abord naturaliste Henri-Edmond Cross se lie d'amitié avec les peintres néo-impressionistes dont il partage les convictions anarchistes. Il se lie à Charles Angrand, Maximilien Luce et Théo van Rysselberghe. -
Au début des années 1970 à Abidjan, Christiane Kauer a vu pour la première fois un masque heaume au visage féminin qui l'a intriguée et conduite à découvrir le Sandé.
Le Sandé est la principale société secrète féminine présente en Sierra Leone et au Libéria au sein de plusieurs ethnies, dont la plus importante et la plus étudiée est l'ethnie mendé. Ceci explique certainement pourquoi, à tort, le masque heaume emblématique du Sandé est bien souvent systématiquement appelé masque mendé.
Habituellement, les femmes ne dansent pas avec des masques. Le Sandé a une particularité essentielle : les femmes, initiées de haut rang, possèdent et surtout dansent avec leur masque-heaume. Lors des cérémonies rituelles, en particulier lors de l'initiation, le pouvoir et le poids social du Sandé se manifestent à travers la présence de ces masques sacrés. -
Pierre Dunoyer, retrospective en 14 tableaux
Fabrice Hergott
- Gourcuff gradenigo
- 30 January 2023
- 9782353403820
Pierre Dunoyer est né à Marseille en 1949. Après des études d'architecture et de psychopathologie, il commence à peindre en 1976. Ses tableaux sont présentés au cours de l'année 1978 dans les trois expositions du groupe JaNaPa.
Vivant entre Paris et New York de 1979 à 1986, puis définitivement établi à Paris à partir de 1987, il expose dans différentes galeries, parmi lesquelles : Sonnabend (Paris, 1979-80), Gillepsie-LaageSalomon (Paris, 1982), Nohra Haime (New York, 1985-87), Jeu de Paume (Paris, 1991), Palais des Congrès (Paris, 1998), Marc Blondeau Fine Art Services (Genève, 2009), Farideh Cadot (Paris, 2012), Jean-Paul Najar Foundation (Dubai, 2017). Il participe aussi à des expositions collectives à la Villa Médicis à Rome et à la Tecla Sala à Barcelone, ainsi qu'en France au Grand Palais et au Musée National d'Art Moderne.Les tableaux de Dunoyer font partie des collections permanentes de la National Gallery d'Australie à Canberra ; du Mobilier National/ Les Gobelins et du Fonds National d'Art Contemporain à Paris ; du musée des Beaux-Arts de Lille. -
Le Luberon ; Provence secrète
Jean-Pascal Hesse, Gilles Martin-Raget
- Gourcuff gradenigo
- 4 December 2018
- 9782353402892
Havre de paix, terre promise mais secrète, au coeur de la Provence, le Luberon dispense mieux qu'ailleurs ses paysages, sa nature et ses hommes.
Forteresses médiévales, églises romanes et châteaux de la Renaissance dominent les villages accrochés sur les hauteurs ou posés dans les petites vallées bucoliques :
Gordes, l'abbaye de Sénanque, Ménerbes, Lacoste, Bonnieux ou Lourmarin sont des noms qui enchantent et qui symbolise cette région de splendeurs.
Terre de vin et de bories, c'est une contrée où les hommes ont vécus et vivent encore comme en harmonie avec une nature si privilégiée...
Le propos de cet ouvrage est d'aller à la rencontre de ces lieux et de ces hommes illustres ou inconnus.
Au détour d'un chemin, entre une vigne et une pinède, des hôtes ouvrent leur porte, et les paysages, photographiés par Gilles Martin-Raget déploient leur fastueuse lumière.
Richement illustré, préfacé par Pierre Cardin (installé à Lacoste depuis 2000), cet ouvrage est une invitation à la découverte d'une région célèbre, pourtant mal connue.
Le livre est organisé en trois parties : une introduction générale sur l'histoire et la géographie de la région, une partie qui est une véritable flânerie à travers les plus beaux villages et les lieux incontournables du Luberon, une partie enfin consacrée à la découverte de ses traditions, des ses modes de vie et de ses maisons privées, rarement photographiées.
L'auteur Jean-Pascal Hesse, historien de formation et le photographe Gilles Martin-Raget sont originaires tous les deux de la région et ont déjà publié plusieurs ouvrages sur la Provence.
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Parmi les grandes figures féminines de la céramique du XXe siècle, Odette Lepeltier (1914-2006) reste une référence encore peu connue. Elle fait pourtant partie avec Colette Guéden, Louise-Edmée Chevallier ou encore Guidette Carbonell des femmes artistes qui ont contribué après-guerre au renouveau de la céramique artistique en renouant avec la ronde-bosse et la couleur ; les deux maternités en faïence émaillée déposées par le Centre national des arts plastiques à La Piscine sont très emblématiques de son travail qui fait de la femme son motif de prédilection. En 2011, l'atelier d'Odette Lepeltier a fait l'objet d'une dispersion presque complète en vente publique. Tant pour la mémoire de l'artiste que pour l'intérêt de ce fonds pour le récit exemplaire d'une céramiste associée à la diffusion commerciale qui s'élabore dès l'aube du XXe siècle, il a paru nécessaire de préserver cette mémoire qui aurait été définitivement dispersée si le marché de l'art s'en était emparé. Cette formidable matière biographique et artistique a trouvé tout naturellement sa place dans le cabinet d'arts graphiques du musée de La Piscine. En lien avec sa collection de céramique moderne, c'est un florilège des plus belles feuilles de ce fonds riche de 69 carnets et de plus de 2500 feuilles que le musée présente à travers une exposition. Née à Paris en 1914 Odette Lepeltier, née Pouget, entre en 1934 à l'Ecole des Beaux-arts de Paris. C'est dans l'atelier de Paul-Albert Laurens, alors qu'elle y suivait un enseignement classique en peinture et en sculpture, qu'elle rencontre Robert Lepeltier, qu'elle épousera en 1938. Alors qu'elle travaille depuis 1937 pour Primavera, l'atelier de création des magasins du Printemps dirigé par la décoratrice Colette Guéden (1905-2000), elle décide en 1938 d'être indépendante et elle installe son propre atelier à La Varenne-Saint-Hilaire. Présente en 1938 au Salon des Artistes décorateurs, puis en 1942 au Salon de l'Imagerie, elle est remarquée par André Arbus et Rémy Hétreau qui lui passent commande de fontaines et bas-reliefs décoratifs. Entre 1945 et 1962 elle ouvre un magasin de décoration.
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Je déclare vivre de mon art : dans l'atelier des soeurs Lemoine et Chaudet
Carole Blumenfeld
- Gourcuff gradenigo
- 14 June 2023
- 9782353403875
Énigmatiques, aussi brillantes que secrètes, les soeurs Lemoine, Marie-Victoire (1754-1820), Marie-Élisabeth (1761-1811), Marie-Geneviève (1771-1845) et Marie-Denise (1774-1821), et leur cousine, Jeanne-Élisabeth Gabiou (1767-1832), filles de maîtres perruquiers parisiens, formées par les meilleurs peintres parisiens, amies d'artistes très en vue, protégées par une kyrielle de personnalités choisies, s'imposèrent sur la scène artistique parisienne grâce aux seuls mérites de leurs pinceaux et à leur émulation respective. Si les femmes artistes de la fin du XVIIIe siècle et du début du XIXe siècle font l'objet d'une attention particulière de la part des musées depuis quelques années, il semble indispensable, avant d'embrasser le sujet comme un tout, de bien connaître le parcours et l'oeuvre des artistes les plus réputées de leur temps, les plus engagées, et surtout les plus brillantes. Le Musée Jean-Honoré Fragonard qui abrite la plus grande collection de tableaux d'une femme artiste du XVIIIe siècle, Marguerite Gérard, invite le public à découvrir ces cinq femmes hors du commun dont le parcours est aussi riche que leurs créations. Le parcours personnel de ces filles de maîtres perruquiers parisiens est en effet digne d'un conte de leur amie Félicité de Genlis. Élevée à quelques encablures du Palais Royal, elles furent choyées par deux femmes de têtes, la princesse de Lamballe et la duchesse d'Orléans, mais aussi une kyrielle de personnalités hautes en couleurs qui les accompagnèrent pendant plusieurs décennies. Marie-Victoire bâtit un terreau fertile de création au sein de sa propre famille en encourageant Marie-Élisabeth, Jeanne-Élisabeth, Marie-Geneviève et Marie-Denise à suivre sa voie. Tout en les aiguillant avec brio, elle se nourrit elle-même de leurs expériences et de leurs recherches. Et en faisant le choix d'exposer les portraits tantôt de l'une, tantôt de l'autre, mais aussi en multipliant les autoportraits, Marie-Victoire, Marie-Élisabeth, Marie-Denise expriment leur fierté mutuelle mais aussi le plaisir de former un groupe bien identifiable. Faisant fi des conventions, elles forment un panel d'exception dont les réussites artistiques rejaillissent sur le reste de leur famille, bien décidée à gravir les échelons sociaux. Si leur trajectoire quelque peu romanesque offre un éclairage original sur leur époque, l'étude de leurs carrières fait aussi voler en éclats nombre de préjugés sur les femmes artistes de la période révolutionnaire.
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Le jardin de Claude Monet à Giverny ; histoire d'une renaissance
Gilbert Vahe, Valérie Bougault, Nicole Boschung
- Gourcuff gradenigo
- 5 March 2021
- 9782353402717
Arbres morts, marécages, ronces et mauvaises herbes : voici ce que découvre Gérald Van der Kemp à son arrivée à Giverny en 1977. Suite au décès de Michel Monet, la propriété du peintre et la collection qu'elle abrite sont léguées à l'Académie des beaux- arts. La maison en triste état est confiée à Gérald Van der Kemp, ancien conservateur en chef du château de Versailles, qui trouve ici un nouveau défi à sa mesure. L'allocation budgétaire des pouvoirs publics étant limitée, le couple très mondain fait appel au mécénat -notamment américain- pour pouvoir faire renaître les jardins. Avec l'aide du chef jardinier Gilbert Vahé, les arbres morts sont remplacés, les parterres débarrassés des mauvaises herbes, le pont japonais est reconstitué et les allées élargies pour pouvoir accueillir visiteurs et curieux qui sont, encore aujourd'hui, si nombreux à venir découvrir le domaine de Monet, continuellement fleuri d'avril à novembre.
L'ensemble des parterres est replanté à partir de documents d'archives et de la correspondance de Claude Monet avec ses fournisseurs.
C'est l'histoire de cette seconde vie offerte aux jardins du peintre des Nymphéas que raconte ce livre écrit à quatre mains par Nicole Boschung et Gilbert Vahé et qui témoigne ainsi d'un travail magistral mené pendant plus de 40 ans pour reconstituer ces espaces clefs de l'inspiration de l'artiste, grâce à de nombreuses photographies, documents et archives.
Un ouvrage qui séduira bien sûr les passionnés de jardin, mais également tous les admirateurs du père de la peinture moderne.
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L'exposition au musée de Rouen en 1997 est la première consacrée à l'artiste après la rétrospective organisée au Musée de l'Orangerie en 1943, et les deux catalogues sont épuisés dès les premières semaines : Jacques-Émile Blanche a un public enthousiaste.
Cette monographie, la première consacrée au peintre, est attendue depuis longtemps, aussi bien par les collectionneurs que les institutions qui possèdent des oeuvres de l'artiste.
Il était, de son vivant, un peintre de renom, mais aussi un pianiste de niveau professionnel, pouvant déchiffrer les partitions les plus diffi ciles, un écrivain ayant publié plus de quarante livres, ou encore un commentateur prolifi que de la presse parisienne. À cause de cette multiplicité de talents, ses contemporains-critiques, confrères et même ses amis ne furent jamais tendres avec Blanche et lui reprochèrent sans cesse d'être un toucheà- tout, de vivre oisivement de rentes conséquentes, d'être trop doué, et d'être surtout excessivement mondain ... « On m'a cruellement fait sentir, les privilèges dont j'ai été comblé », confi era-t-il.
C'est pourtant, dès 1880, à l'âge de dix-neuf ans, que Blanche avait résolument choisi la peinture comme son véritable « métier » : les mille cinq cent oeuvres répertoriées témoignent d'un travail sans relâche et de la passion dévorante de toute une vie.
Abondamment documenté l'ouvrage de Jane Roberts redonne à Jacques-Émile Blanche la place prééminente parmi les grands peintres de la « Belle Epoque » et de l'entre-deux guerres, au même titre qu'un Helleu ou un Boldini.
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Louis Benech est venu au jardin par amour des plantes. Après des études de droit, il part travailler en Angleterre comme ouvrier horticole dans les célèbres pépinières Hillier. Passionné par ce qu'il y apprend, il rentre en France et devient jardinier dans une propriété privée de Normandie. En 1985, il entame sa carrière de paysagiste. Cinq ans plus tard, il est chargé, avec Pascal Cribier et François Roubaud, du réaménagement de la partie ancienne du jardin des Tuileries.
Il est lancé. Depuis, il a conçu et réalisé plus de 400 projets, publics et privés. De la Corée au Panama, au Canada, aux Etats-Unis, en Grèce ou au Maroc. Travaillant essentiellement pour des particuliers, il a également eu comme commanditaires de grandes entreprises telles qu'Axa, Hermès ou Suez. Il a aussi travaillé sur de nombreux jardins établis comme les jardins de l'Elysée, du Quai d'Orsay, le Palais d'Achilleion à Corfou, le domaine de Chaumont-sur-Loire.
On lui a aussi récemment confié la promenade paysagère du quadrilatère des Archives Nationales à Paris et a réalisé pour le Château de Versailles l'aménagement paysager du Bosquet du Théâtre d'Eau. Pour chacune de ses réalisations Louis Benech s'attache à créer une véritable harmonie entre le projet paysager et l'environnement architectural ou naturel du site. Idéalement, il souhaiterait qu'on ne devine pas qu'il y est intervenu...
Une attention particulière est portée sur la façon la plus économique de garantir la pérennité de ses jardins. L'éditeur et le journaliste Eric Jansen ont imaginé un ouvrage élégant et accessible afin de rendre compte de ce travail tout en délicatesse.
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Maillol (re)decouvert
Ursel Berger, Elisabeth Lebon
- Gourcuff gradenigo
- 3 December 2021
- 9782353403547
Maillol (1861-1939) est mondialement connu pour ses grandes sculptures de l'Ile-de-France (années 1910), de l'Hommage à Cézanne (années 1920) ou de L'Air (années 1930). Pourtant, cet ouvrage va les passer sous silence et se concentrer sur les débuts de Maillol sculpteur, à la toute fi n du XIXe siècle et à l'aube du XXe siècle.
À cette période, Maillol quitte progressivement la peinture et la tapisserie pour se tourner vers la sculpture, en créant des statuettes taillées dans le bois, puis modelées en terre. Pour son entrée dans le monde de la sculpture, Maillol va trouver deux alliés indéfectibles :
Le marchand Ambroise Vollard et le fondeur Florentin Godard.
Le galeriste Ambroise Vollard expose les Nabis et Van Gogh. En 1900, il prend Gauguin sous contrat ; en 1901, il expose des peintures de Picasso et à l'été 1902, il « lance » Maillol avec une exposition monographique de trente-trois oeuvres. Dès leur rencontre vers 1900, il avait encouragé Maillol à diffuser ses sculptures, qui sont alors encore de petit ou de moyen format. Grâce au succès remporté par l'exposition, les deux hommes s'accordent pour que le marchand devienne l'éditeur de certaines sculptures de l'artiste permettant à Maillol d'être remarquablement diffusé dans nombre de collections européennes et américaines aujourd'hui célèbres.
Les bronzes de Maillol vont être fondus dès 1907 par un artisan encore inconnu, Florentin Godard, qui dès 1909 devient le fondeur exclusif d'Ambroise Vollard. Il utilise la fonte au sable et ses compétences techniques font qu'il honorera des commandes des sculpteurs Joseph Bernard, Constantin Brancusi, Jane Poupelet... ou du marchand Daniel-Henri Kahnweiler, pour l'oeuvre de Manolo entre autres. Il reste très discret, ne mettant presque jamais sa marque de fondeur C'est la première fois qu'un livre traite des débuts de Maillol en tant que sculpteur, en mettant en avant les deux hommes qui lui ont permis de diffuser son oeuvre.
Ursel Berger détaille les liens qui unissent Maillol, Vollard et Godard dans les premières années du XXe siècle et Élisabeth Lebon livre une étude originale sur Florentin Godard, sur sa vie, ses méthodes de travail et ses relations avec Maillol. L'ouvrage présente ensuite une quinzaine de sculptures de l'artiste éditées par Ambroise Vollard et fondues par Florentin Godard. Les annexes comprennent un catalogue des sculptures de Maillol éditées par Vollard et des compléments d'information sur les autres fonderies utilisées pour ses éditions de bronzes, Maucuit (ancienne maison Kreber) et Bingen & Costenoble.
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Cette carrière plusieurs fois distinguée au cours de quatre décennies a fait l'objet de quelques travaux universitaires, d'articles, mais d'aucune publication3. L'exposition puis la vente de son fonds d'atelier le 17 novembre 20004 à Drouot a attiré nombre d'amateurs, et ses créations atteignent aujourd'hui des cotes importantes. Alors que les galeries et les collectionneurs s'emparent des échantillons encore disponibles, elle est peu représentée dans les institutions publiques, si ce n'est au Musée des Arts Décoratifs de Paris. Elle figure dans l'expositionconsacrée à l'UAM au Centre Pompidou en 2018, mais à nouveau au second plan. Et, si son nom apparaît dans de nombreux travaux récents sur la période de l'entre-deux-guerres, il manque encore une exploration critique de son oeuvre. Sans la couper de ses inspirations et des liens qui l'unissaient aux créateurs de son époque, il est désormais plus qu'urgent de mettre l'oeuvre d'Hélène Henry au premier plan. En pleine lumière.
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