« Quand j'avais ton âge, j'ai rencontré une baleine. Pas n'importe laquelle?! La baleine la plus triste du monde. Dans le minuscule bassin qui lui servait de maison, elle pleurait. Je le sais. Pour la consoler, j'ai posé la main sur la vitre qui nous séparait. Et elle s'est approchée. Tout près...».
La rencontre, dans un parc d'attraction, entre une petite fille et une baleine, rencontre qui déclenche une action engagée pour la Liberté.
"J'étais une peur bleue... On m'a connue citrouille, au détour des jardins. J'étais ce que j'étais, on s'en est désolé. Par bonheur, les grands seigneurs ont, pour nous, de plus jolis desseins !... Alors je préfère la fuite...
Parce qu'au bout du conte, Tout au bout du conte, dans la vie en vrai, j'étais une peur bleue mais je serai l'horizon rouge.
Un texte qui dénonce la condition féminine dans les contes."
Un livre à lire, à regarder, à écouter... Un livre curieux, né de la curiosité d'une autrice, d'un photographe et d'un musicien. Ils sont partis ensemble à la rencontre de voyageurs, qu'on nomme aussi gens du voyage et sont revenus avec un tas de récits, d'images et d'ambiances. Puis, ils ont réinventé des histoires, parfois drôles, parfois graves, parfois douces et légères et ils ont mêlé leurs voix, leurs regards pour vous faire découvrir cette partie de notre humanité que nous connaissons si peu, et surtout si mal..
Le Préfet doit venir présider une inauguration dans un collège. Mais de la disparition de Miran, mineur isolé sans papiers, personnage principal de la manifestation, découle un débat entre la principale, une professeure et une élève pour décider de la conduite à tenir : Interpeller le Préfet - Être stratège - Désobéir. Les spectateurs de la pièce vont voter pour choisir la suite qu'ils désirent.
- Je voudrais un jardin ! Un jardin pour mon anniversaire. Maman m'a regardé un bon moment, l'air étonné, avant de me répondre en souriant : - Un jardin, Tilo ? Mais c'est une bonne idée ! A vivre dans le béton, on en oublie la terre. Il pourrait être grand comme... la moitié du balcon, tu es d'accord ?
Aya Ahoutou, jeune femme ivoirienne, diplômée d?archéologie, spécialiste de la Préhistoire est appelée à se rendre au Mali pour réaliser des repérages sur un potentiel site de fouilles. Oscar Bonogo, vieux Burkinabé, doit partir sur les routes pour gagner l?argent qui lui servira à rembourser la tontine. Kim, fillette malienne, enrôlée dans une bande de mercenaires, se retrouve soudain dans la peau d?un soldat de dieu. Trois protagonistes qui prennent tour à tour la parole... pendant que nous suivons la route de Nourh et de Dhib, nos lointains ancêtres disparus il y a 300 000 ans.
Souvent, Sable regardait autour. Fébrilement. Son oeil perçant voyait les petits détails de la vie. Son museau frémissait. Elle humait, sortait sa langue pour goûter l?air et secouait brusquement la tête d?un petit dégoût. Là, je ne savais pas encore que Sable s?inquiétait pour le Monde. Je n?avais encore jamais vu autant de colère dans le fond de ses yeux. Elle en était sûre et certaine... On n?avait jamais connu l?air entier que les plus vieux nous racontait. L?air d?avant notre naissance.
Un ado, Robin, élève discret, pas effacé, connu de tous sans faire le « populaire » fait le buzz dans son entourage familial et au collège depuis son retour d'Angleterre. Il s'est acheté une jupe et la porte pour se rendre au collège. Ce vêtement porté par goût vestimentaire plutôt que par militantisme va déclencher une série de réactions au sein du lycée.
Un jour à la plage. Ce pourrait être un jour comme les autres, mais les jours comme les autres n'existent pas pour lui. Et parfois, juste parce qu'une voix dans la rue a crié, que la tartine est tombée, une image à la télé, ce sont les minutes qui ne ressemblent pas aux précédentes. Du coup, il ne se sent à sa place nulle part ou alors, si peu de temps que cela ne compte presque pas. Une narration dont le héros est une personne bipolaire.
Alors que M. Marceau, le papiculteur, est sur le point de nous raconter comment il récolte le miel, une toute petite voix murmure à mon oreille : - Le miel, bientôt tu n'en verras plus la couleur ! Tu n'en goûteras plus la saveur. Les hommes nous tuent à petit feu.
Tout a commencé par un bonbon. En passant dans la rue Dici, monsieur Dubalai, de la rue Dacoté, a jeté l'emballage de son caramel mou sur le trottoir. Un peu plus tard, madame Prout-prout, qui vit aussi rue Dacoté, a descendu dans la rue Dici une chaise à trois pieds. La même journée au même endroit, monsieur Léger s'est débarrassé de son vieux frigo. « J'ai tout vu ! » a glapi une voisine depuis sa fenêtre. Si elle avait su ce qui allait se passer après, peut-être aurait elle fait quelque chose, là, tout de suite. Au bout d'un moment, les gens de la rue Dici ont décidé de réagir. La guerre des poubelles sauvages était déclarée.
Sous son immense chapeau de paille, elle est toujours à l'ombre. Qu'il fasse beau, qu'il neige ou qu'il pleuve en trombe, la petite bonne femme traverse les champs, cahin-caha, le nez au vent. Elle va là où son chemin la mène, là où sa nature la porte. Dans mon village, je m'en souviens, elle est arrivée un jour de poussière. Dans les champs, c'était le jour du grand traitement chimique. On aurait dit que c'était la guerre...
Un oiseau descend des nuages. Il se pose sur un grand livre ouvert qu'un inconnu avait oublié sur la plage: un beau livre, géant, fragile, solitaire. Un vent doux et insouciant en agite les pages. Et l'oiseau picore des mots sur le papier. Des mots bienfaisants, afin de les disséminer sur cette terre en proie à toutes les formes d'absurdité et de violence. Et l'autrice ancre l'espoir d'un monde plus équitable et meilleur autour d'un mot sans lequel aucun des autres ne peut développer son sens (AMOUR).
Je me tenais dans le fond de la cage. J'aurais voulu pousser le mur de béton et passer au travers des barreaux. J'ai fermé les yeux. J'aurais voulu me réveiller là-bas, en Afrique, au beau milieu de la savane où, avant, je courais en toute liberté." Dans un zoo d'une grande ville du Moyen-Orient en proie à la guerre, Labiwa la lionne est piégée dans sa cage. Maya, la petite fille, et le vieil Hamid parviendront-ils à la délivrer ?
Une suite de portraits. Des textes courts. Des tons différents. Des portraits aussi seulement en images. Des portraits de tous âges, de tous sexes. C'est un projet autour de l'image. Ce qui fascine, ce que l'on subit, ce qui informe et désinforme, l'accumulation, l'accès facile, terriblement facile, ce qui fabrique des souvenirs pour longtemps et qui fait aujourd'hui partie intégrante de certains de nos apprentissages,
« Dans mon village de la Réunion, vit une espèce en danger : le Gecko vert de Manapany. Mais monsieur Raltoultan, notre nouveau voisin, s'apprête à u??liser des insec??cides pour se débarrasser des moustiques. Un produit toxique pour le gecko ! Comment mettre fin à cette menace ? J'ai ma petite idée... »
Vous êtes nées filles. À aucun moment de votre toute première seconde, je n'ai imaginé que ça pouvait être autre chose qu'une conviction d'égalité...
Mo vient raconter l'histoire d'un gardien d'immeuble dans son travail au jour le jour. Il gère les petits tracas du quotidien avec attention et gentillesse mais sa grande difficulté réside dans tout ce qui relève des aspects administratifs de son métier. Des petits détails, des indices discrets, nous amènent peu à peu à comprendre que Mo est illettré. Mo, avec l'aide d'un habitant du quartier va trouver l'envie et suffisamment de confiance pour faire face à ce secret et s'ouvrir les portes de la lecture.
Vous pensez tenir un livre dans vos mains ? Et bien détrompez-vous : vous en tenez huit. Vous ne me croyez pas ? Il vous suffit de tourner mes pages, de suivre le personnage qui court de texte en texte et vous verrez que je ne vous mens pas.
Daoud, mineur isolé, est accueilli clandestinement chez une illustratrice, bénévole dans une association d'aide aux réfugiés. Pas facile au début pour la fille de la famille, jeune ado, qui pourtant, au fil de l'histoire se lie d'amitié avec Daoud et découvre l'engagement de sa maman.
Un enfant et son grand père naviguent au fil de la rivière. Alors que le monde semble paisible en surface, se trame sous l'eau un drame provoqué par la pollution. Tous les deux vont parvenir à sauver un poisson prisonnier d'une poche en plastique rose. Au fil de l'eau est un petit conte qui vient nous rappeler que chacun de nous peut agir, à son niveau, pour que la terre tourne plus rond, dans le respect de la nature et de la vie.
Je suis la guerre des Hommes contre les Hommes. Pas celle que les enfants lancent à chaque coin de terrain vague quand ils imitent et font semblant, pas celle qui s'imagine, qui s'embellit ou s'écrit en poésie fleuve, rien qui ne soit né d'un simple claquement de doigts.
Comme Nour, nous avons voulu écrire un récit et lancer notre bouteille à la mer pour que d'autres prennent conscience du drame humain que représentent les migrations forcées... fuir son pays pour échapper à la guerre. Comme Charlie, nous ne comprenons pas pourquoi ce monde ne tourne pas rond. Mais nous avons espoir ! Charlie a une passion, ramasser des coquillages. Un matin, c'est le journal de Nour qu'il trouve sur le sable de la plage. En lisant ce témoignage, la vie de Charlie bascule. Il découvre une autre réalité du monde.
Aliou, t'es noir c'est grave... Marcus s'en prend à Aliou mais à l'école de la République, chaque élève a droit à la Liberté, l'Égalité et la Fraternité. Facile à dire mais à l'école il y a Marcus et sa bande...