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Editions De La Sorbonne
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L'architecture: la réception immédiate et la réception differée
Gérard Monnier
- Editions de la sorbonne
- Histoire De L'art
- 1 May 2006
- 9782859445492
L'étude historique des bâtiments de la période contemporaine a longtemps été centrée sur le projet, sur une étude de ses formes successives, de la conception initiale à la réalisation. Cette limite est maintenant obsolète. L'étude de la réception des ¦uvres se propose d'examiner le processus de formation des attitudes envers l'¦uvre, de leurs orientations selon des axes positifs ou négatifs, ainsi que leur poids dans les décisions de protection patrimoniale. Les onze contributions de l'ouvrage s'inscrivent dans cette problématique.
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La provocation, une dimension de l'art contemporain ; xix-xx siecles
Eric Darragon
- Editions de la sorbonne
- Histoire De L'art
- 2 June 2004
- 9782859444709
Les artistes " provocants " sont-ils des aventuriers de l'art ? des agitateurs ? des dissidents ? des artistes inventifs et novateurs ? De Géricault à Jonathan Meese en passant par Fontana, Otto Dix, Ernest Pignon-Ernest, des provocations ratées aux provocations réussies, les auteurs s'efforcent de répondre à cette question : qu'est-ce qu'une ¦uvre provocante ? Depuis le Romantisme, le phénomène est consubstantiel à l'expérience esthétique et ne cesse de se renouveler. Mais il n'y a pas de provocateur sans provoqué. Entre l'artiste et son public, il existe un dialogue permanent, des échanges subtils de sens et d'affect. La provocation n'est donc pas un accident marginal ou ponctuel, elle concerne le rapport de l'artiste à la société et à l'histoire, elle ressort des systèmes de communication. Ce volume, qui réunit les contributions de nombreux spécialistes de l'art contemporain, en hommage à Madame José Vovelle, est aussi une réflexion sur le statut et l'autorité de l'histoire de l'art.
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à Paris sous la Révolution ; nouvelles approches de la ville
Raymonde Monnier
- Editions de la sorbonne
- Histoire De L'art
- 22 May 2008
- 9782859445966
ce livre réunit les actes du colloque international accueilli à l'hôtel de ville en octobre 2005, qui souhaitait esquisser, comme le souligne daniel roche en introduction, par-delà les acquis " un projet pour des tentatives de relecture et d'approfondissement, d'ouverture et de renouvellement ".
l'originalité de l'ensemble est d'associer des champs d'étude moins fréquentés que l'histoire politique de la capitale en révolution. il s'agit d'étudier la cité, carrefour unique dans la france du xviiie siècle de production et d'échange des biens matériels et symboliques, sous l'angle d'un espace en mutation au plan administratif, économique et culturel. chacune des trois parties est précédée d'un substantiel rapport introductif qui fait le point des acquis, mais aussi des manques, et propose des pistes nouvelles de recherche : la première " administration et finances " est introduite par françois monnier, la seconde " économie " par dominique margairaz et la troisième " pratiques culturelles " par raymonde monnier.
les contributions publiées dans ce volume croisent les points de vue pour tenter de réévaluer les mutations à l'oeuvre dans les infrastructures, les métiers et les entreprises, comme dans l'administration - de l'urbanisme à la sécurité et au maintien de l'ordre. d'autres transformations, économiques, affectent les domaines de la construction, des transports et de la politique sanitaire, dans une ville industrielle déjà malade de ses pollutions.
au plan culturel, on voit se redessiner les espaces, tant du côté de l'art dramatique et du musée que des modalités de l'éloquence, de la sociabilité savante ou des défis dans l'univers de la gravure, dont témoignent les tableaux historiques de la révolution. l'ouvrage permet ainsi de comprendre comment une intense politisation a entraîné de multiples innovations qui ont rejailli sur le quotidien de tous les parisiens.
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Au service du château ; l'architecture des communs en Ile-de-France au XVIII siècle
Christophe Morin
- Editions de la sorbonne
- Histoire De L'art
- 20 March 2008
- 9782859445805
Sous l'Ancien Régime, le service n'est pas un vain mot : servir le château, c'est participer au prestige du seigneur, et par conséquent concourir à l'organisation hiérarchique de toute la société. En fondant son étude sur la valeur d'usage des « bâtiments d'utilité », l'auteur fait revivre les coulisses du château, le service de la bouche, les écuries, la glacière... et met ainsi en perspective l'architecture spécifique des communs tels qu'ils ont été imaginés par les architectes parisiens. La séquence d'accès, la composition, le décor parfois suggestif de ces bâtiments sont analysés ici pour la première fois. Cette étude intègre également la fonction symbolique de la résidence seigneuriale en Île-de-France et le rôle essentiel des abords du corps de logis dont l'agencement détermine la nature même du château aristocratique face à l'avènement de la maison de campagne bourgeoise. L'approche nouvelle et originale proposée ici se fonde sur des sources inédites et une relecture minutieuse des traités d'architecture du xviiie siècle, auxquelles s'ajoute une riche iconographie.
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Guerre du toit et modernité architecturale ; loger l'employé sous la république de weimar
Christine Mengin
- Editions de la sorbonne
- Histoire De L'art
- 16 May 2007
- 9782859445676
berlin, 1928.
dans le quartier tranquille de zehlendorf, deux cités
d'habitation sortent de terre, dans un face-à-face hostile. d'un
côté, la plastique cubiste de l'avant-garde, de l'autre, les tuiles
de la tradition revisitée par le régionalisme. cette confrontation
de formes déclenche la " guerre du toit ", qui divise le milieu
architectural si fécond de l'allemagne de l'entre-deux-guerres.
replaçant cet épisode célèbre, mais jamais étudié, dans le contexte
de l'ambitieuse politique du logement menée par la république
de weimar, le livre compare les deux sociétés de construction
impliquées, la conservatrice gagfah et la progressiste gehag, et
présente leurs destinataires, à savoir le groupe social des employés.
evoquant les convictions partagées par les maîtres d'ouvrage et les
maîtres d'oeuvre sur la cité-jardin, la standardisation et la nécessaire
éducation des habitants, l'étude pose en des termes nouveaux la
question de la fracture entre modernisme et traditionalisme, liée à
des enjeux symboliques et recoupant l'antagonisme entre kultur et
zivilisation.
grâce à des sources inédites, l'ouvrage propose de
nouvelles hypothèses sur ce moment crucial où le renouvellement
de la culture architecturale, engagé au début du siècle, rencontre
l'émergence de la société de masse avec ses nouvelles exigences
en matière d'habitat. il vient aussi combler une considérable lacune
historiographique des études françaises sur l'architecture et sur l'allemagne.
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Directeurs de théâtre ; XIX-XX siècles ; histoire d'une profession
Pascale Goetschel, Jean-Claude Yon
- Editions de la sorbonne
- Histoire De L'art
- 22 May 2008
- 9782859446000
Claretie, Larochelle, Astruc...
Ces noms de directeurs de théâtre évoquent-ils encore Quelques souvenirs aujourd'hui ? Est-il d'ailleurs possible de donner une définition du métier de directeur de théâtre ? Gestionnaire, meneur, artiste, il est censé réunir des Qualités si diverses Qu'il est bien difficile d'en dresser un profil type. Aussi l'ambition de cet ouvrage collectif n'est-elle pas mince : éclairer, sur deux siècles, les XIXe et XXe siècles, les contours de cette profession - vocation ? fonction ? - encore largement méconnue.
Pour ce faire, les études rassemblées ici croisent les approches, au carrefour de l'économique et du social, du politique et du culturel. Elles proposent des lectures des représentations et des discours mais aussi des règles, des usages et des pratiques. Appréhendant le théâtre privé comme le théâtre public, le cas français comme celui de plusieurs pays européens, l'ensemble des contributions entend proposer, par la description, la confrontation et la comparaison, des pistes pour l'histoire d'une profession au coeur du spectacle vivant.
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Le commissaire de police au XIX siècle
Dominique Kalifa, Pierre Karila-Cohen
- Editions de la sorbonne
- Histoire De L'art
- 22 May 2008
- 9782859445959
On connaît bien le commissaire de police du XXe siècle, devenu une figure familière grâce à la fiction, dans la littérature d'abord, au cinéma et à la télévision ensuite. On connaît beaucoup moins bien son devancier du XIXe siècle, mal vu par ses contemporains et négligé par les historiens. Il ne correspond pourtant que peu à l'image du froid bureaucrate à laquelle on l'a souvent réduit. Si, contrairement à l'inspecteur ou au " limier " de la Sûreté, il n'a alors guère sollicité l'imaginaire, ce fonctionnaire moderne a constitué à partir de la célèbre loi de février 1800 (28 pluviôse an VIII) un rouage essentiel de la construction de l'Etat. Au contact de citadins de plus en plus nombreux, il a été un agent décisif de l'acculturation à la norme et à l'autorité, gérant au jour le jour les transgressions ordinaires, contribuant à l'édification d'un ordre quotidien. Homme de l'entre-deux -entre pouvoir central et pouvoir local, entre Etat et société, élites sociales et petit peuple urbain, politisation et professionnalisation -, il résume et accompagne bien des contradictions du siècle. Cet ouvrage collectif, dirigé par Dominique Kalifa (Paris 1) et Pierre Karila-Cohen (Rennes 2), est le premier livre entièrement consacré à ce personnage méconnu qu'il étudie en un long XIXe siècle, de la Révolution à la Grande Guerre. Aussi attentif aux origines sociales des commissaires qu'à leurs itinéraires, à leurs pratiques professionnelles ou à leurs conditions de vie, il offre aussi une ample sélection de documents, pour partie inédits, qui témoignent de l'activité quotidienne de ces policiers, appelés à devenir une des figures majeures de notre contemporain.
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Voir Gaston de Foix ; la construction paradoxale d'un mythe national
Joanna Barreto, Gabrielle Quaranta, Colette Nativel
- Editions de la sorbonne
- Histoire De L'art
- 3 September 2015
- 9782859449070
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L'insurrection, entre histoire et littérature (1789-1914)
Quentin Deluermoz, Anthony Glinoer
- Editions de la sorbonne
- Histoire De L'art
- 11 June 2015
- 9782859449049
Tout au long du XIXe siècle, la France a vécu au rythme des insurrections. Qu'elles aient été transformées en révolutions ou qu'elles aient été éteintes, réprimées, trahies, les insurrections ont modelé le rapport à l'histoire en train de s'écrire. Ce livre se propose de reprendre à nouveaux frais une double question dont les enjeux sont profonds : ce que l'insurrection, temps d'ouverture des possibles, espérés ou craints, fait à l'écriture et à la littérature ; ce que la littérature, ses auteurs, ses topiques, fait dans le temps insurrectionnel. Comment les moments insurrectionnels ont-ils redéfini la fonction et le statut d'écrivains comme Jules Vallès, Eugène Sue et Louise Michel, d'un genre comme les mémoires de protagonistes de l'insurrection, d'un médium comme l'affiche ? Comment les discours littéraire et historien travaillent-ils l'insurrection, pendant et après l'évènement, au moyen de quelles mises en intrigue, de quelles mises en forme particulières et avec quelle efficacité ? Quelles rencontres peut-on observer, par exemple, entre le Dumas des journaux de 1848, le Hugo des Misérables et le Michelet de l'Histoire de la révolution française ? Quel sens, enfin, donner aux prises d'écriture anonymes, par lesquelles les acteurs tentent de s'inscrire dans l'histoire ? Historiens et littéraires, à parts égales, ont été invités à répondre à ces questions. Partant de cas d'études qui empruntent tant à la Grande révolution de 1789-1794 qu'aux insurrections de 1848 et à la Commune de Paris, les articles qui composent cet ouvrage montrent qu'il existe bien à cette époque un lien fort entre littérature et insurrection qui doit être repensé.