"Bien que l'expression "l'architecture de survie" ait un sens à peu près inverse de celui de "la survie de l'architecte", mon but dans ce livre, est de reconsidérer le rôle de l'architecture dans la simple survie de l'espèce, sans pour autant utiliser des slogans grandiloquents, sans surestimer ce rôle et sans faire de propositions utopiques, donc irréalisables. Il va me falloir, de nouveau, poser certaines questions (sur lesquelles je travaille depuis plus de quarante ans), les analyser et enfin, et surtout, mentionner, à titre d'exemples, quelques solutions que j'ai proposées durant ces quarante ans. Les questions sont fort simples : à qui revient le droit de décision en matière d'architecture ? Comment assurer ce droit à celui auquel il revient ? Comment le faire dans un monde qui va vers une pauvreté croissante ? Comment survivre dans un tel monde ? Qu'est-ce que ce "monde pauvre" ? Comment agir face à ces perspectives ?."
"Le mieux que l'on pouvait attendre d'un film sur la vie de Ludwig Wittgenstein était qu'il nous permette de saisir son intensité poétique. L'exceptionnel chef-d'oeuvre de Derek Jarman fait bien plus que cela. De fait, il n'accomplit rien moins que l'impossible ; il montre comment la philosophie peut devenir dramaturgie" écrit Ray Monk, l'un des plus éminents spécialistes de Wittgenstein, dans un article du très sérieux Times Litterary Supplement à la sortie du film de Jarman. Le livre, à son tour, abondamment illustré de photos de Howard Sooley, porte témoignage de ce film inclassable, proposant les
deux scénarios successifs de Terry Eagleton et de Derek Jarman et un certain nombre de textes complémentaires sur cette rencontre "stellaire" entre le plus grand philosophe du XXe siècle, et le peintre, poète, cinéaste et dramaturge le plus imprévisible de l'avant-garde anglaise.